Ăa sâapplique aux gueux, pas Ă moi
Vous avez mon attention
Les salariĂ©s de lâĂ©diteur de logiciels de gestion Anikop peuvent avoir le sourire. Ils pourront dĂ©sormais prendre autant de vacances quâils le souhaitent et au moment voulu ! Un pari pour le moins audacieux, mais le directeur Nicolas Perroud a assurĂ© Ă lâAFP « que dans un an, on nâaura relevĂ© aucun abus ». Cette nouvelle disposition est simplement encadrĂ©e par une « charte morale » rĂ©digĂ©e par les 31 salariĂ©s eux-mĂȘmes : les congĂ©s, « validĂ©s automatiquement », doivent « ne pas mettre en pĂ©ril lâentreprise ou lâun de ses projets » et « ne pas gĂȘner les autres collaborateurs ». Aucun dispositif de contrĂŽle a posteriori nâest prĂ©vu.
Elizabeth Borne en sueur la
Câest comme « lâentreprise libĂ©rĂ©e » pour moi ce genre « dâavancĂ©es » : un jeu de dupes.
Il suffit de mettre des objectifs de prod intenables et poufâ plus de vacances Ă prendre Ă part le mois dâAout
Pourquoi tant de cynisme ? Câest peut ĂȘtre un patron de gauche ? Hein ? Non ?
Mais non tu vois tout en noir.
Regarde le forfait cadre dans les boites : tu fais les heures que tu veux, pas de contrĂŽle.
Si tu veux arriver Ă 11h et repartir Ă 15h câest faisable.
Et lorsque tu as du boulot tu peux rester jusquâĂ 21h.
Mais tout le monde sait que ça nâarrive jamais
Tu as oublié #CDProjekt
TrÚs beau pull Saint-James/Le Slip Français. #Fashionista
Pour le coup, concurrence et service public ne sont pas incompatible.
Il existe de nombreux services publics soumis Ă la concurrence et aux appels dâoffres mais qui nâen demeurent pas moins des services publics. Par ailleurs, les entreprises qui les gĂšrent alors sont soumises aux dispositions de la loi du 21 aoĂ»t 2017. Câest le cas, notamment, des entreprises qui gĂšrent le transport interurbain de voyageurs en bus ou cars. Aucune, ou presque, ne sont des entreprises publiques pourtant elles sont soumises Ă ces rĂšgles.
Par ailleurs, article 1 de ladite loi:
La présente loi est applicable aux services publics de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique.
Ces services sont essentiels Ă la population car ils permettent la mise en oeuvre des principes constitutionnels suivants :
- la libertĂ© dâaller et venir ;
- la libertĂ© dâaccĂšs aux services publics, notamment sanitaires, sociaux et dâenseignement ;
- la liberté du travail ;
- la libertĂ© du commerce et de lâindustrie.
Pour lâapplication de la prĂ©sente loi, on entend par :
1° « Entreprise de transport » : toute entreprise ou toute rĂ©gie, chargĂ©e dâune mission de service public de transport terrestre rĂ©gulier de personnes Ă vocation non touristique ;
2° « AutoritĂ© organisatrice de transport » : toute collectivitĂ© publique, groupement de collectivitĂ©s publiques ou Ă©tablissement public compĂ©tent, directement ou par dĂ©lĂ©gation, pour lâinstitution et lâorganisation dâun service public de transport terrestre rĂ©gulier de personnes Ă vocation non touristique.
Aussi, il nâest pas question du monopole par lâentreprise publique mais bien dâune entreprise chargĂ©e dâune mission de service public.
Quant Ă lâarticle 5 il prĂ©voit ces fameuses DII.
DĂšs lors, il y a fort Ă parier quâelles seront toujours applicable mĂȘme avec les concurrents de la SNCF.
Cela Ă©tant, la CFDT tente le coup de pression pour expliquer quâen ouvrant le transport ferroviaire Ă la concurrence on abolit ce service public.
A mon sens, ce ne sera pas le sens qui sera retenu par le lĂ©gislateur ni le Conseil dâEtat.
LâintĂ©rĂȘt sous-jacent pour la CFDT est dâune part de faire peur aux clients, restez chez lâhistorique car on sait gĂ©rer le trafic en cas de grĂšve, ce qui va forcĂ©ment arriver, et dâautre part un message au gouvernement, veillez bien Ă ce que le concurrent qui reprendra soit bien chargĂ© dâune mission de service public avec ce qui en rĂ©sulte en terme dâobligations et de contraintes sinon ce sera le chaos, Ă nouveau.
On est typiquement dans lâarticle qui sert la soupe. Il se contente de reprendre les propos des uns sans faire une once de recherche.
Câest Le Parisien en mĂȘme temps
Sans doute la raison pour laquelle je dĂ©laisse la presse de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Un peu ras le bol de ce genre dâarticle.