Eric Ciotti, soutien de Wauquiez.
Bah oui forcément, cette troupe de benêts
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Histoire de faire un petit comparatif de nos polices respectives. Chez nous Clint Eastwood garde son arme de service en souvenir.
Celles là je veux jamais les prendre au Kamouloux.
(Pas dit qu’elles soient du genre à se laisser prendre tout court d’ailleurs 
)
Atlantico en roue libre
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Quand tu lis le titre : 
Après tu lis l’article et là : « Tout ça, bien sûr, c’était pour rire. Car quand les choses sont à ce point tristes, mieux vaut en rire qu’en pleurer. »
Ah oui d’accord, humour subtil donc 
@Gino : des féministes refusant la stigmatisation en prônant une manifestation surtout non mixte, on tient un beau concept là 
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Bah j’essaie de comprendre comment on en est arrivés là (attention bon gros pavé des familles).
D’un côté, pour moi l’intersectionnalisme c’est une erreur majeure de combat.
Dans un combat, il est stupide de se priver d’alliés, en essayant de mettre comme vitrine du combat féministe, antiraciste et LGBT des structures excluantes on ouvre grand le flanc à ceux qui pourfendent le progressisme en général, ce n’est pas pour rien que l’extrême droite se complait à utiliser l’expression SJW pour tous les progressistes alors qu’à la base elle servait avant tout à désigner les militants qui nuisent à leur cause.
J’ai la conviction que sectionner le combat, c’est le hiérarchiser, et rien que la pensée d’établir une échelle des discriminations me choque, on se met au même niveau que le “Bamboula, c’est à peu près convenable”, mettre en place une échelle, cela dissuadera bien vite des gens en bas de la hiérarchie de la souffrance d’endosser le combat pour l’égalité.
L’étendard de cette division, c’est la fameuse non-mixité, et là aussi il faut relativiser. La non-mixité dans un groupe de discussion est un moyen tout à fait légitime pour libérer la parole, je suis quelqu’un qui parle plus à ma psy qu’à ma famille de certaines choses, je sais que la parole peut être lourde. En revanche, étaler la non-mixité au grand jour, comme c’est le cas avec ce défilé, c’est plomber le combat en le montrant comme excluant, non seulement on se prive de soutiens mais on donne des arguments aux réactionnaires.
Je suis de ceux qui pensent que l’important ce n’est pas de tenir une compétition de celui qui aura le droit de pleurer le plus longtemps mais de remporter le combat contre ce système qui se complait à diviser les démunis.
Mais de l’autre côté, il faut voir pourquoi on en arrive à la tentation de cloisonner le combat.
Et avec le recul, l’esprit que j’ai entrevu entre deux tours chez les Insoumis y est pour beaucoup. (attention je ne dis pas que c’est ça qui a crée le phénomène, c’est juste un bon exemple de la mentalité qui génère ça)
Si je parle des Insoumis, ce n’est pas andoin, c’est le mouvement qui incarne le mieux une possible convergence des luttes, le programme était de loin le mieux côté en ce qui a trait à l’égalité et au respect des droits humains et Mélenchon était porteur d’une espérance chez l’ensemble des démunis de par ses choix économiques. C’est pour ça que j’ai voté pour lui (même si philosophiquement je suis bien plus proche d’Hamon), et pour FI aux législatives malgré quelques bisbilles.
Que ce soit clair, je ne reproche pas à ceux qui ont voté blanc leur choix personnel, même s’il n’est pas le mien. Il y a des arguments parfaitement valides en sa faveur, même si j’ai tenté entre deux tours de forcer la main dans l’autre sens, car je pense que l’éradication du FN est une priorité si on veut un gouvernement de gauche radicale un jour. Je sais que j’ai été dans l’exagération et je le reconnais volontiers.
Le vrai problème c’est quand tu as une horde qui te tombe dessus en hurlant limite à la trahison quand tu oses choisir celui qui opprimera le moins les minorités parmi deux libéraux de même ampleur (n’importe qui avec une conscience politique de gauche sait que le discours social du FN c’est une escroquerie niveau Madoff).
Quand on fait ça à quelqu’un qui ne subit pas d’oppression institutionnelle comme moi ou à un opprimé qui fait de l’économie sa priorité (par exemple j’ai un ami gay qui a longtemps pensé à voter blanc alors que mon choix était déjà fait), ça se finit souvent par quelques moments d’énervement, puis on oublie tout.
Mais quand on dit haut et fort à quelqu’un qui subit quotidiennement l’oppression raciste, sexiste, transphobe ou homophobe que les discriminations auxquelles il fait face ne valent rien, à moins de tomber sur quelqu’un qui est investi pleinement sur la question économique comme mot ami gay, on donne l’impression qu’un mouvement qui recherche l’universalisme, c’est en fait un mouvement qui n’attache d’importance qu’aux priorités des hommes blancs cis hétéros.
C’est là l’immense différence entre prioriser le combat économique pour soi et en tirer des conséquences personnelles, et c’est ce que les votants blancs d’ici ont fait, et aller hurler à la trahison de ceux qui sont prêts à de petits sacrifices de pureté idéologique pour le bien des minorités.
Le pire, c’est que je comprends presque le comportement de horde, c’était un réflexe d’autodéfense face à la brutalité intellectuelle que certains ont porté à ceux qui ont promu le vote blanc, mais c’est le genre de comportement qui fait le nid de l’intersectionnalisme et qui nous empêche de vraiment englober tout le combat, je suis sûr que la victoire est à portée si on finit par réussir à comprendre cela.
Mais là aussi, nous devons penser à remporter le combat contre le système, pas mener une compétition de qui a été le plus pur dans ses idées. Si un ancien adversaire veut se battre à nos côtés, accueillons-le à bras ouverts, plutôt que ressasser ses choix du passé, on ne peut pas gagner avec une population de cour d’école.
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Merci d’avoir prévenu
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Je vous laisse le temps de fuir, je trouve ça plus loyal
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Je lis de bon matin que l’État a conclu un accord en 2015 avec les sociétés d’autoroute suite au gel des augmentations contesté par ces sociétés.
L’État refuse de divulguer le contenu de cet accord mais il accorderait en substance des augmentations compensatoires jusqu’en 2023 à ces sociétés.
On planque ça sous le tapis en 2015 pour faire bonne figure genre “On leur a tenu tête”. Alors que non.
Magnifique.
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Dans quel monde ce genre d’accord peut-il etre secret ?!
Dans le magnifique monde de la politique française :
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La recherche a montré qu’en deçà de douze heures par semaine, cette activité rémunérée a un effet positif sur les résultats des étudiants « en rythmant leur semaine et en les obligeant à s’organiser ». Au-delà, elle entre en concurrence avec les études et a des conséquences négatives sur les résultats aux examens. Le laboratoire d’idées propose d’ailleurs de mettre en œuvre « un grand plan national de l’emploi étudiant dans les universités » qui pourrait avoir comme objectif la création de 50 000 jobs étudiants pour faire vivre les campus. « L’engagement et l’implication des étudiants dans leur université sont aussi un facteur de réussite, commente Bénédicte Froment. Et l’université qui emploie un étudiant respecte plus facilement ses horaires et son rythme d’étude. »
La solution des « progressistes » pour que les étudiants réussissent mieux leurs études : moins de cours, d’avantage de mini-jobs, si possible directement dans les universités, comme ça on règle aussi le problème de leur sous-dotation en payant des étudiants au lance-pierre.
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Très bon le dessin accompagnant l’article :
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