👟 Course à pieds (au pluriel)

Road to 2038 !!!

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Oui ou 2058

Totalement hors sujet. Je ne vois personne en tenue de sport. :sac:

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56’37 au 9e pour @Amara, allez fils on croit en toi !!

Edit : Il y avait les championnats du monde de semi aussi aujourd’hui. Le vainqueur fait 1h00’02, le 1e français (Benjamin Choquert) finit 30e en 1h02’46, Ben Malaty 67e en 1h03’54. Petit niveau en somme.

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2h34 pour Amara visiblement. Il a fini entier, reste Ă  voir dans quel Ă©tat maintenant !

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FĂ©licitations Ă  lui. Et aux chaussures de Doudou.

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Comment vont les tétons @Amara ?

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Putain tu l’as fait @Amara!!

Pourtant y’a une semaine au Five j’aurais pas forcĂ©ment misĂ© 2e sur toi haha

Mais bsahtek rouya :heart: tu le mĂ©rites, t’es un bon !

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Il a peut ĂȘtre donnĂ© son dossard Ă  quelqu’un d’autre :jesuiscachĂ©:

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Il en a fait don aux Restos du CƓur, avec une sauce Ă  l’armoricaine c’est un dĂ©lice paraĂźt-il :funes:

Merci :heart:

Étonnamment les tĂ©tons vont bien, par contre le reste du corps est en miette. Mention speciale a l’irritation de fou malade entre les cuisses a cause des frottements (gros supplice sous la douche).

Déçu de mon temps et de ma deuxiĂšme partie de course, mais surtout content de l’avoir fait et fini.
Petit résumé demain depuis le train du retour les amigos. Love

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Mais mec suis sois pas déçu, ici on est 98% À ne pas pouvoir courrir plus de 15 minutes, tu nous baises tous !

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Tellement, respect franchement ! Bravo @Amara !

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GG @Amara , mais Ă©vite les photo stp :sac:

Ya une promo sur une montre GPS, vous avez pas mal parlé de cette marque de mémoire, je partage :calm:

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Bon le petit compte rendu de mon week-end de course.

AprÚs une arrivée le vendredi à 21h30 pour rencontrer la belle-famille (oui je voulais un week-end chargé en adrénaline), village marathon le samedi 17h pour récuperer mon dossard et le magnifique t-shirt jaune fluo du semi-marathon.

Pour patienter jusqu’à 19h30, petite balade en ville avec ma copine, je mange un bon gros cannelĂ© des familles puis une bonne gauffre au chocolat. Foutu pour foutu hein
 Je rejoins ensuite 3 autres copains qui courent le semi Ă©galement, avec comme sas de dĂ©part 1h30, 1h40 et 1h45 pour eux, 2h15 pour moi. A noter que celui qui visait les 1h30 s’était fait 125km de vĂ©lo le matin mĂȘme.

On voulait partir du mĂȘme sas de dĂ©part, pensant que les vĂ©rifications Ă©taient coulantes, au final pas moyen donc je rejoins piteusement les autres 2h15 vers 19h50 (ce qui m’arrangeait quand mĂȘme bien pour partir a mon bon rythme). Du coup non seulement en attendant le dĂ©part je me fais chier, je suis seul et il fait froid, mais en plus il se met Ă  pleuvoir, et le mp3 merdique que j’ai achetĂ© pour l’occasion et sur lequel j’ai foutu 3h de podcast me lĂąche avant mĂȘme le dĂ©part. Je me rends compte que je vais courir plus de 2h sans rien dans les oreilles et ça me fait super peur.

Finalement vers 20h20/25 notre sas s’élance enfin, la pluie s’arrĂȘte et je dĂ©couvre les joies du semi. Je pars au rythme auquel j’ai Ă  peu prĂšs l’habitude de courir, autour de 6:15-6:30 du km. Le fait de courir entourĂ© de gens c’est vraiment ouf, ca motive grave et ca facilite la course. Apres 2 ou 3km, premier passage du pont Chaban Delmas, easy. La pancarte KM17 au pied du pont me servira de repĂšre pour la suite de la course, en mode « bon quand je me rapprocherai a nouveau du pont ça voudra dire que je vois le bout du tunnel Â».

AprĂšs le passage du pont on repart dans l’autre sens sur la rive opposĂ©e, c’est moche c’est des entrepĂŽts etc y a rien Ă  voir mais bon on est nombreux, tout va bien, c’est cool. Fin de la ligne droite, 7eme km, premier ravito. J’avais pas prĂ©vu de prendre de trucs aux ravitaillements pendant la course (l’amateur), au final je me prends un quartier d’Orange et je m’hydrate avant de retraverser dans l’autre sens, sur le Pont de pierre. Fin du pont, on est de retour en centre ville, et lĂ  la grosse claque avec tout le public amassĂ© en bord de route Ă  gueuler des encouragements, la route commence Ă  grimper, bref j’ai l’impression de grimper l’Alpe d’Huez pendant le Tour de France je prends mon pied.

Les monuments sont Ă©clairĂ©s, c’est beau, y a de la musique live, un mec m’encourage par mon prĂ©nom, tout roule tellement que je passe les 10km en 1h03, mon record perso (sachant que normalement mon record sur 10km, bah je le fais quand je cours seulement 10km). A ce moment lĂ  j’ai pas l’impression d’avoir fait un effort particulier, je me dis « ouais ça doit ĂȘtre l’adrĂ©naline et le fait de courir en groupe, je vais tenir comme ça tout le long, l’an prochain je fais le marathon Â».

RĂ©sultat 1 ou 2 km plus tard je suis au bout de ma vie, ça me dĂ©passe de tous les cĂŽtĂ©s alors que jusque lĂ  c’est moi qui avait tendance Ă  dĂ©passer des gens. Et lĂ  bien Ă©vident, presque plus personne sur le bord de la route, on est dans des vieux quartiers rĂ©sidentiels sans personne n’y rien Ă  voir, des grandes lignes droites interminables, super relou, je m’accroche km par km en attendant ce putain de pont et la pancarte des 17km.

Juste avant le pont, dernier ravito (enfin je croyais, en fait y en avait encore un Ă  1km de l’arrivĂ©e, pas compris le principe), je suis au bout de ma vie et je me sens vide, j’me dis bon celui lĂ  je le fais en marchant. RĂ©sultat je m’arrĂȘte Ă  chaque table et je me goinfre comme si j’avais rien mangĂ© depuis 1 semaine, j’ai dĂ» ingĂ©rer l’équivalent de 4 bananes, 1 orange, 2 pĂątes de fuit, 3 morceaux de pain d’epice. RĂ©sultat je suis requinquĂ© mais trĂšs lourd, et ça attaque pour la seconde fois le pont chaban Delmas
 Pas la mĂȘme que la premiĂšre. Le dĂ©but du pont monte bien, j’suis lourd, j’suis cuit, je m’accroche. Des gens Ă  cĂŽtĂ© commencent Ă  marcher, je craque, je marche la moitiĂ© du pont


Je relance la machine, je recours, j’ai mal aux mollets, mal sous le pied, le pied en sang, je remarche 5 bonnes minutes


2.5 km avant l’arrivĂ©e, je reprends avec pour objectif de ne plus marcher une seule fois avant la ligne. Les 2 km les plus longs de ma vie, je regarderai le kmage sur la montre tous les 100metres
 Je traverse le pont de pierre pour la.derniere fois, je vois le bout, une meuf derriĂšre moi me dit « je vais mourir Â», du coup je lui lance « courage c’est la fin Â» et ça me donne la force de taper un petit sprint de cochon sur les 200 derniers mĂštres histoire de bien l’enfoncer :hoho:

Je reprends quelques personnes, je stoppe net aprĂšs la ligne, contracture Ă  la cuisse je crois que je vais m’écrouler, je marche au moins 500m pour sortir du truc et retrouver ma meuf, jamais eu autant mal aux mollets de ma vie c’était horrible, j’avais pas de couverture de survie j’étais gelĂ©, je voulais juste m’asseoir et mourir.

Je retrouve ma copine, pas la foi d’aller boire des biĂšres chez mon pote comme prĂ©vu, on se pose dans un bar histoire que je m’asseye et me rĂ©chauffe et je rentre en uber pour prendre la douche la plus douloureuse de ma vie.

Bref, j’ai couru un semi.

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Une belle paire de burnes, je respecte ça.

kimy

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Je me souviens encore de ce passage-là l’an dernier, c’est clair que c’est vraiment ouf.
MĂȘme lors du second passage juste avant l’arrivĂ©e, c’était assez chaud comme ambiance.
Par contre, comme tu dis, entre la ligne d’arrivĂ©e et les ravitos d’aprĂšs-course, c’est interminable !

Encore fĂ©licitations en tout cas, bon repos et Ă  bientĂŽt pour un nouveau rĂ©cit j’espĂšre !

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J’ai l’impression de relire mon premier semi :hoho:

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