🎬 Critiques de films

[JohnCarew]

C’est bien ce que je pensais, ce n’est pas du tout ça l’esprit MeToo, on pourrait appeler ça l’esprit « égalité des sexes »

Le mouvement MeToo c’est un mouvement qui aide les femmes à prendre la parole pour dénoncer le fait que les viols et agressions sexuelles sont bien plus courantes que ce qu’on croit. Rien à voir donc avant la séduction/les conquêtes de James Bond.

[Hoshi]

Ah mais bien évidemment ! Mais personne ne recontextualise surtout, ou fait l’effort d’avoir un dialogue dessus.
Quand en 1990 tu regardais un film de 1960 tu n’étais pas autant effaré que quand tu regardais un 1990 en 2020

Ça me fait un peu rigoler les crieurs à la cancel culture au final, parce que beaucoup sont effrayés de perdre un patrimoine, mais quand on a toujours du mal à admettre que la colonisation était grave, ça va effectivement être compliqué d’admettre que James Bond avait un comportement problématique.

[anon44086105]

@JohnCarew

C’est bien ce que je pensais, ce n’est pas du tout ça l’esprit MeToo, on pourrait appeler ça l’esprit « égalité des sexes »

Le mouvement MeToo c’est un mouvement qui aide les femmes à prendre la parole pour dénoncer le fait que les viols et agressions sexuelles sont bien plus courantes que ce qu’on croit. Rien à voir donc avant la séduction/les conquêtes de James Bond.

Ah en fait j’avais mal lu ton message, j’ai cru tu parlais du nouveau James bond

Du coup je persiste, y a plein de trucs pas très Me Too dans le Goldfinger.

Comme Sean Connery qui VIOLE à moitié une nana dans une écurie.

A partir de 1’50 (la vignette de la vidéo parle d’elle même)

Goldfinger - Fort Knox

Bref le comportement des anciens James Bond, Sean Connery/Roger Moore était super machiste, super violent envers les femmes

Cette vidéo en donne aussi un bon aperçu

(le fameux

• 00:09:18 - Dink, meet Felix Leiter. - Hello!
• 00:09:20 - Felix, say hello to Dink. - Hi, Dink.
• 00:09:22 Dink, say goodbye to Felix.
• 00:09:24 Man talk. )

A partir de 11 secondes dans la vidéo.

THE COMPLETE James Bond Slap Compilation. (Lots of Sean Connery)

En tout cas la définition Metoo Wikipédia que tu as repris reflète parfaitement ce qui allait pas dans les James Bond, c’est pas moi qui galvaude le terme…

Bref Hoshi l’a bien dit

Ben franchement y a beaucoup de moments problématiques dans les vieux JB, comme dans pas mal de films « pour mecs » entre 80 et 2000. Et ça crée un machisme et une culture du viol sous-jacente absolument infernale.

[JohnCarew]

Quand tu parlais du nouveau James Bond tu as décris plusieurs scènes « Metoo marrant », pour moi c’est pas du tout du MeToo, c’est au contraire parodier le mouvement que d’associer une vanne de femme sur le virilisme de James Bond ou le refus de flirter avec James Bond à MeToo.

[anon44086105]

A la base je parlais de Goldfinger et tu cites d’ailleurs mon post Goldfinger en me demandant ce qui est MeToo dans JB.

Je t’ai répondu et illustré avec un clip vidéo.

Les anciens JB étaient encore une fois super misogyne etc, quand le dernier JB au contraire casse les codes et est très moqueur envers le personnage de James Bond

[JohnCarew]

@anon44086105

Qu’est ce qui n’est pas metoo dans les James Bond ? Et qu’est ce qui serait MeToo dans le dernier du coup?

Bah justement y a plein de truc Metoo marrant, comme la Latina qui rembarre James Bond quand il se déshabille (alors qu’il croit pouvoir la gérer), ou la 007 qui raille la séduction légendaire de de James Bond, et M lui dit que c’est 50/50 xD

Il y avait bien deux questions

[anon44086105]

Bah ouais du coup comparé aux anciens super misogynes etc le nouveau fait des progrès et casse les codes, c’est ce que j’entendais par « truc Metoo marrant », j’aurais surement dû trouver une meilleur formulation.
Disons que le dernier est + féministe quoi.

[Revizor]

Vus :

Mourir peut attendre

J’ai beaucoup aimé ! Certes, ce n’est pas aussi raffiné que Dune ou le Dernier Duel (pour citer les derniers films que j’ai pu voir) mais c’est un excellent James Bond. J’ai adoré la fin notamment, ce qui est rare dans un film (c’est comme en amour, c’est toujours dur de finir). Léa Seydoux est très bien.

The French Dispatch

Grand fan de Wes Anderson (celui du Grand Budapest, pas celui de Resident Evil), j’en attendais beaucoup. C’est une série de trois histoires qui n’ont en commun que la ville fictive d’Ennui-sur-Blasé. Si la première histoire, menée par Léa Seydoux, Benicio del Torro et Adrian Brody est superbe, les deux autres s’essoufflent malgré un casting exceptionnel (Chalamet, Murray, Swinton, Norton, McDormand, Wilson, Amalric…). Anderson se perd dans sa sophistication, et on a plus l’impression d’avoir une série de belles images qu’un film à part entière. Trop de voix off, trop symétrie : il se parodie lui-même au détriment du film.

[Ghoul]

@Revizor

celui du Grand Budapest, pas celui de Resident Evil

Ca tombe bien, c’est Paul W.S Anderson pour les Resident Evil.

[Revizor]

Oui mais ça fait jamais de mal de bien différencier les deux

[anon44086105]

@Revizor

J’ai beaucoup aimé ! Certes, ce n’est pas aussi raffiné que Dune ou le Dernier Duel (pour citer les derniers films que j’ai pu voir) mais c’est un excellent James Bond

T’as pas le droit je te pardonnerai jamais

[Revizor]

De quoi donc ? À propos du Dernier Duel ou de Mourir peut attendre ?

[anon44086105]

Mourir peut attendre

[Revizor]

Ben je ne vois pas vraiment quoi reprocher au film. James Bond s’est toujours inspiré du moment et des autres films, celui-là ne fait pas exception (le plan séquence dans l’escalier c’est clairement pompé sur Atomic Blonde, mais dans la mesure où Atomic Blonde c’est James Bond en blonde, et ben ça s’équilibre).

Je trouve qu’il finit bien le cycle Daniel Craig, où le seul vrai bémol était Spectre finalement.

[anon44086105]

Je le trouve loin du niveau de Casino Royale par exemple.
En fait ce que me chafouine c’est qu’avant même d’avoir vu le film, j’avais deviné la fin.
A force de casser les codes j’ai trouvé que c’était prévisible à défaut d’être surprenant.

Mais bon ca reste un James Bond c’est du divertissement, je vais pas hair non plus

[Revizor]

Mais on devine toujours la fin des James Bond (et encore là y’a quand même une certaine audace, difficile de le nier sans spoiler).

Casino Royale a les mêmes défauts en vrai. À commencer par la sous exploitation du méchant, mais ça c’est un peu une rengaine depuis 2006, à part avec Skyfall.

[anon44086105]

Rosemary’s Baby (Roman Polanski) (1968)

Polanski est vraiment très fort pour créer des ambiances oppressantes/stressantes/paranoiaques.
Il s’agit du 2ème film de la « Triologie des Appartements » (Après Répulsions avec Deneuve, et avant Le Locataire avec Polanski en personne).
Dans celui ci, un couple emménage dans un bel immeuble de Manhattan.
Rapidement la jeune femme va tomber enceinte et va commencer à sombrer (ou pas?) dans le délire en suspectant ses proches et voisins de faire partie d’une secte satanique…
J’avais moyennement accroché à Répulsion, mais Rosemary’s Baby n’a rien a envier à Le Locataire.
Un grand classique du cinéma avec une Mia Farrow génial, et un super John Cassavetes.
Chose étrange, dans le film on parle d’un sorcier qui s’est fait tué dans le hall de l’immeuble en question… Quelques années plus tard, c’est dans ce même immeuble que John Lennon se fera assassiné…
Sharon Tate la femme de Roman Polanski sera assassiné l’année suivante par Manson et sa secte de détraqué

Pale Rider (Clint Eastwood) (1985)

Il s’agit là du 3ème western réalisé par Clint Eastwood après L’homme des Hautes Plaines et Josey Wales. Il s’inspire pas mal du premier dans la trame.
Des chercheurs d’or sont tyrannisés par un riche industriel qui leur met la pression afin d’en récupérer les terres.
Clint Eastwood est un pasteur qui arrive sur son cheval blanc (sous les paroles de l’Apocalypse de Jean, comme le 4ème cavalier et son cheval blanc) et va aider tout ce beau monde.
On comprend rapidement qu’il y a un truc un peu mystique derrière ce cavalier solitaire qui va rapidement troquer sa tenue de pasteur pour redevenir celui qu’il était…
Contrairement à l’Homme des Hautes Plaines ou aux Sergio Leone, pas de grandes étendues désertiques et de soleil écrasant, nous sommes dans les montagne, il fait gris, il pleut, c’est terne, mais Clint flingue toujours autant.

L’évadé d’Alcatraz (Don Siegel) (1979)

Don Siegel c’est le mec qui a entre autres réalisé le 1er Inspecteur Harry ou encore L’Invasion des profanateurs de sépultures.
Il a souvent tourné avec Clint Eastwood, ce dernier incarne d’ailleurs le rôle principal.
Il s’agit tout simplement de l’histoire (réelle !) de 4 mecs qui vont tenter de s’échapper de la fameuse prison d’Alcatraz.
Assez fidèle au fait divers d’origine, la réalisation est sobre, le scénario assez simple, mais l’histoire est prenante.
Moins mélodrame, plus réaliste, plus froid que Les Evadés avec Tim Robbins/Freeman, qui est bourré d’incohérences et qui s’est certainement inspiré du film de Don Siegel et du fait divers en question.
Petit clin d’oeil assez marrant, le directeur d’Alcatraz n’est autre que Patrick McGoohan qui jouait, Le Prisonnier dans la série du même nom

[Revizor]

Pale Rider c’est, je pense, un de mes Western préféré avec Impitoyable.

[anon44086105]

Dans le désordre :

Et pour quelques dollars de plus (De Leone, avec Eastwood, Lee Van Cleef, et Gian Maria Volonté que j’adore)
Pale Rider
L’homme des hautes Plaines
Impitoyable
El Dorado (le combo Wayne/Mitchum quand même)

[20100]

Je sors de « Le dernier duel ».

Mais quelle claque ! Film incroyable, BO et visuels incroyables, mon film de l’année là !