🌿 Écologie et Énergie

Putain de chats.

J’en ai connu des ministres de l’écologie qui n’ont pas voulu se mouiller, mais lĂ . :hoho: 2040, tout va bien.

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De toute façon, on est sauvĂ© depuis la COP21
 Non ? :hollande:

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Hulot c’est un peu Ă  l’écologie ce que Chabal Ă©tait au rugby : une belle gueule et un bon charisme, mais loin d’ĂȘtre au top dans le domaine.

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Quels sont les engagements dans les autres pays, en ce qui concerne les ventes de véhicules diesel et essence ?

L’Allemagne vise 2030 sans avoir rien annoncĂ© d’officiel. Le reste aucune idĂ©e.
Les pays nordiques (Norvege surtout) ont des aides de fou pour acheter des véhicules électriques.

Nous on a 1000€. :tomsup:

Va dĂ©marrer un diesel par -30°. On va rigoler. Le climat joue Ă©normĂ©ment sur le passage progressif Ă  l’électrique.

Quand j’étais en Finlande tous les locaux avaient des Ă©lectriques. Parce qu’en hiver tu dĂ©marres ton Ă©lectrique en 10min alors qu’il te faut 2h pour un diesel

:sass:

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Damn. :ztfknife:
J’ai le droit d’utiliser l’excuse du matin ou pas ? :sac:

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La NorvĂšge c’est hyper particulier comme cas. Comme tu dis, des aides de fou ce qui fait quactuellement une voiture sur 3 achetĂ©e est Ă©lectrique.
Ensuite sur leur Ă©nergie Ă©lectrique, ils ont une situation unique d’avoir de l’énergie renouvelable disponible partout sur le territoire. Donc Ă©nergie peu cher et verte.

Le paradoxe d’ailleurs c’est que cette Ă©nergie bon marchĂ© des pays du nord voir gratuite (Islande avec la gĂ©othermie) fait que la population est pas du tout sensibilisĂ©e Ă  l’économie d’énergie. Le chauffage est trop fort en hiver ? PlutĂŽt que de le baisser, on va ouvrir les fenĂȘtres :sego:

T’as le droit, je suis aussi dans un sale Ă©tat ce matin :hoho:

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La Grande BarriĂšre est menacĂ©e par le dĂ©veloppement des Ă©nergies fossiles, et 93 % de ses coraux ont aujourd’hui blanchi.

« Sur les perturbateurs endocriniens, la France a capitulé, totalement et complÚtement »

La France a finalement cĂ©dĂ© sur le dossier des perturbateurs endocriniens (PE). Elle s’est dĂ©partie de la fermetĂ© qu’elle avait affichĂ©e jusqu’ici. Elle a abandonnĂ© en rase campagne le Danemark et la SuĂšde, avec lesquels elle luttait, pied Ă  pied, pour un niveau de prĂ©caution en matiĂšre de santĂ© et d’environnement qui soit simplement en accord avec le droit de l’Union. Contrairement au « storytelling » distillĂ© par le gouvernement, la France n’a obtenu, en signant les critĂšres de dĂ©finition de ces substances, le 4 juillet Ă  Bruxelles, aucun nouveau progrĂšs, aucune avancĂ©e.

Le texte permettra d’identifier les PE seulement « prĂ©sumĂ©s », entend-on claironner. HĂ©las ! Cette mention est absente des annexes techniques, ce qui la rend juridiquement inexistante. En outre, elle Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©sente dans la version de mi-mai. Il faut le rappeler et le rĂ©pĂ©ter : le document signĂ© le 4 juillet n’a pas changĂ© d’une virgule par rapport Ă  celui qui Ă©tait sur la table avant la formation du premier gouvernement d’Edouard Philippe. La France n’a rien obtenu de plus. Elle a capitulĂ©, totalement et complĂštement.

Le ministre de la transition Ă©cologique et solidaire, Nicolas Hulot, a assurĂ© que les dĂ©rogations accordĂ©es par le texte aux pesticides « perturbateurs endocriniens par conception » seront combattues par la France, qui les bannira unilatĂ©ralement de son territoire. Mais qui peut croire qu’un gouvernement sabordera la compĂ©titivitĂ© de son agriculture en interdisant l’usage de dizaines de pesticides autorisĂ©s ailleurs en Europe ? Et qui rĂ©alisera le travail gigantesque d’analyse, molĂ©cule par molĂ©cule, nĂ©cessaire Ă  une telle mesure ? Les fonctionnaires dĂ©jĂ  surchargĂ©s de l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire ? Ce n’est pas sĂ©rieux.
Le paravent du jargon technique

Oublions un instant la santĂ© et l’environnement. Car c’est avant tout de dĂ©mocratie qu’il s’agit. Le texte signĂ© le 4 juillet cache, derriĂšre le paravent de la complexitĂ© et du jargon technique, des mesures qui, si elles Ă©taient clairement expliquĂ©es aux citoyens, provoqueraient une furieuse indignation. Que pensent ceux qui saisissent, mieux que quiconque, ce dont il retourne ? Dans une dĂ©claration du 7 juillet, l’Endocrine Society, qui rassemble 18 000 chercheurs et cliniciens spĂ©cialistes du sujet, se dit « extrĂȘmement prĂ©occupĂ©e que les critĂšres Ă©chouent Ă  identifier des PE ayant des effets nocifs sur les humains ».

Exiger, pour identifier un PE, un niveau de preuve supĂ©rieur Ă  celui imposĂ© pour un cancĂ©rogĂšne n’est pas justifiable. Cela l’est d’autant moins que la plupart des maladies et troubles attendus d’une exposition de la population Ă  ces mĂȘmes PE (cancers du sein, du testicule ou de la prostate, infertilitĂ©, diabĂšte et obĂ©sitĂ©, troubles neuro-comportementaux
), sont en augmentation.

Depuis quatre ans, le processus pilotĂ© par la Commission europĂ©enne, et qui a abouti aux critĂšres du 4 juillet, a Ă©tĂ© gouvernĂ© par une permĂ©abilitĂ© Ă  l’influence, une insincĂ©ritĂ©, un mĂ©pris des faits scientifiques et une mauvaise foi indignes d’un systĂšme dĂ©mocratique. Quiconque se donnera les moyens de le vĂ©rifier ne pourra qu’en convenir. Ces derniĂšres annĂ©es, Le Monde a documentĂ© l’accumulation de conflits d’intĂ©rĂȘts, d’instrumentalisations du doute scientifique et de malversations intellectuelles qui ont Ă©maillĂ© la construction de ces critĂšres. Pas une ligne de ces enquĂȘtes n’a Ă©tĂ© contestĂ©e.

Un exemple ? Dans son Ă©tude d’impact Ă©conomique, la Commission s’est appuyĂ©e sur des articles de consultants de l’industrie publiĂ©s par des revues complaisantes, pour faire piĂšce au consensus exprimĂ© par des sociĂ©tĂ©s savantes regroupant des milliers de scientifiques. Pour contrer la science, la Commission a placĂ© les arguments des industriels contrariĂ©s par la rĂ©glementation au-dessus de rapports commanditĂ©s par l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), voire
 par ses propres services.

En juin 2016, la Commission avait fondĂ© la premiĂšre version de ses critĂšres sur la conclusion d’un rapport de l’AutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments (EFSA) : les PE pouvaient ĂȘtre traitĂ©s comme les autres substances chimiques. Or, au regard des propriĂ©tĂ©s toxicologiques de nombreux PE, une telle assertion est tout simplement fausse. Comment une telle erreur factuelle a-t-elle pu servir de base Ă  un projet de texte rĂ©glementaire europĂ©en ? Dans son Ă©dition du 30 novembre 2016, Le Monde a montrĂ©, Ă  partir des documents internes de l’EFSA, que cette conclusion avait Ă©tĂ© prĂ©Ă©crite par l’agence, avant mĂȘme que son rapport ne soit rĂ©digĂ©. Que parmi ses propres experts, certains s’inquiĂ©taient de son caractĂšre inexact, en contradiction avec le consensus scientifique. Que le fonctionnaire de l’EFSA chargĂ© de coordonner le rapport convenait lui-mĂȘme qu’il ne fallait pas laisser publier une telle conclusion. Mais elle le fut malgrĂ© tout, et fut reprise par la Commission dans la premiĂšre version de ses critĂšres. La ficelle Ă©tant un peu grosse, cette mention a Ă©tĂ© discrĂštement exfiltrĂ©e des versions ultĂ©rieures


Mais aprĂšs tout, dira-t-on, il y a dĂ©sormais des critĂšres, et c’est mieux que pas de critĂšres du tout. Rien n’est moins sĂ»r. Dirait-on aujourd’hui qu’une loi prise dans les annĂ©es 1990 et rĂ©glementant l’« utilisation contrĂŽlĂ©e » de l’amiante, aurait Ă©tĂ© une bonne chose, une « avancĂ©e » ? Non. Elle aurait Ă©tĂ© un dĂ©sastre. Qualifier les critĂšres adoptĂ©s le 4 juillet d’« avancĂ©e » est une inversion du sens des mots, une euphĂ©misation de la rĂ©alitĂ©. Une variĂ©tĂ© de termes dĂ©finit bien mieux ce qui s’est passĂ©. C’est une dĂ©faite, une dĂ©route, une capitulation, un reniement. C’est un crĂšve-cƓur.

Source: Le Monde

#MakeOurPlanetGreatAgain

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Ça me dĂ©prime.

Et l’autre qui surfe sur l’accord de Paris et s’érige en justicier du monde sur l’écologie alors qu’il s’en branle les couilles.

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Ah ça pour surfer dessus, il surf dessus, quite Ă  associer terrorisme et dĂ©rĂšglement climatique


Qu’est ce qu’il a dit Ă  ce sujet ? J’ai manquĂ© l’info.

«on ne peut pas prĂ©tendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n’a pas une action rĂ©solue contre le rĂ©chauffement climatique»

En bref : dérÚglement climatique = migrants et migrants = terroristes.

Mais les problĂšmes liĂ©s Ă  l’islamisme radical, on les met sous le tapis. En remettant en avant un thĂšme porteur, oĂč la majoritĂ© des français le soutiennent et sur lequel il base toute sa com’ depuis des semaines : le dĂ©rĂšglement climatique.

Il a absolument raison
 Et je doute qu’il rĂ©fute l’islam extremiste comme autre soucis liĂ© au terrorisme.

Il parle du stress hydrique qui touche de plus en plus l’Afrique. Attends que l’Égypte rentre en guerre territoriale avec le Soudan pour prendre le contrîle du sud du Nil parce qu’il n’y a plus d’eau potable au nord. Avant ça, au moins ~50% du peuple va devoir migrer en Europe/Asie pour survivre.

Ca va toucher - trĂšs rapidement - la Somalie, l’Egypte, l’Irak, le Niger, la Syrie, mĂȘme plus au nord est, Pakistan, TurkmĂ©nistan etc.

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Tu as raison, mais là, il associe réchauffement climatique et terrorisme (via migrants). Pas seulement réchauffement climatique et migrants.

C’est la rarĂ©faction de l’eau qui te donne envie de te faire exploser ? LĂ  c’est de la pure com’, c’est balancer un Ă©cran de fumĂ©e.

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