🎬 Critiques de films

+1 j’ai pensĂ© comme toi pour la partie SF qui m’a cassĂ© dans le dĂ©lire.
Je pensais que le mec Ă©tait simplement fou, mais non.

Par contre les gars ça se met sous spoiler, tant l’idĂ©e qu’il y a une suite que celle comme quoi ce se termine en SF. Perso ça m’aurait cassĂ© dĂšs le dĂ©but de le savoir.

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SPLIT : :1: :1: :1: :0: :0:

Je rejoins un peu les avis mentionnés plus haut.

Je trouve McAvoy excellent perso, on croit en chacun de ses personnages et je trouve mĂȘme qu’ils n’avaient peut-ĂȘtre pas besoin d’autant jouer sur la tenue pour que l’on reconnaisse les personnalitĂ©s. On voit tout de suite, ne serait-ce que dans son regard, qui il est. AprĂšs, quand ça part en sucette avec The beast
 mouais. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© une fin plus travaillĂ©e, toujours sur le travail psychologique et la lutte entre les diffĂ©rentes personnalitĂ©s.

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Bon du coup ce soir je vais le voir aussi Split il a l’air de faire pas mal parler en bien. ^^

Les avis sont assez partagés.


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:clap2:

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C’est tout floutĂ© donc j’ai pas pu trop lire les avis. :hoho:

Mais le retour de gens que je connais et de la presse font que c’est surement le film à voir en ce moment vu les affiches. Sinon y avait celui de Cotillard & Canet mais bon

:ztfjoke:

Un peu quand mĂȘme. Si si j’insiste.

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Lion : :1: :1: :1: :0: :0:

“Alors t’as pleurĂ© ?” me demande madame.

Non je savais que le frÚre suçait des bites en enfer :catpew:

Bon ok :emocry: :emo:

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Captain America: Civil War :1: :1: :1: :1: :0:
Vraiment bien aimĂ©, l’ajout de Ant-Man et Spiderman est cool.

Bon ça va j’ai quand mĂȘme bien aimĂ© Split c’était pas si mal ! Dans le genre j’ai tout de mĂȘme prĂ©fĂ©rĂ© Identity. On dirait qu’ils ont voulu un peu mĂ©langĂ© des styles avec Limitless aussi.

Sinon je rejoins vos avis, dommage que ça parte trop en couille avec le Science Fiction genre le mec devient invincible. C’est un peu comme dans Lucy et j’ai trouvĂ© que c’était le gros point faible de ce film aussi.

Assassin’s Creed :1::0::0::0::0:

Ouh là là que c’est pas bon.
C’est brouillon, mal fichu, et en fait bah il se passe que dalle pendant 2h :hoho:

Le seul point positif, c’est que j’ai pas entendu parler d’une suite.

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Je devais le regarder ce soir, ca donne envie d’y ĂȘtre. :hoho:

Allez voir Grave demain !!! Je l’ai vu en festival en 2016, c’est une putain de tuerie et Rabah Naït Oufella et Garance Marillier et tout et tout ! Pour une fois qu’un film français est excellent !

Vu la fin proposĂ©e ça pue la suite quand mĂȘme.

Ca traite de quoi ?

Dans la famille de Justine tout le monde est vĂ©tĂ©rinaire et vĂ©gĂ©tarien. À 16 ans, elle est une adolescente surdouĂ©e sur le point d’intĂ©grer l’école vĂ©to oĂč sa sƓur ainĂ©e est Ă©galement Ă©lĂšve. Mais, Ă  peine installĂ©s, le bizutage commence pour les premiĂšres annĂ©es. On force Justine Ă  manger de la viande crue. C’est la premiĂšre fois de sa vie. Les consĂ©quences ne se font pas attendre. Justine dĂ©couvre sa vraie nature.

Synopsis de la presse :sac:

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Dit comme ça, ça fait dĂ©but de synopsis de film d’horreur W9 :rami:

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Et pourtant :hoho: ! C’est un film incroyable j’en ai fait une critique je la montre, c’est zĂ©ro spoil :sac:


Grave (Julia Ducournau, 2017)

RĂ©cemment, nombreux de mes visionnages en salles ou face Ă  un Ă©cran autre (tĂ©lĂ©vision ou ordinateur) m’ont laissĂ© un goĂ»t fortement amer. Trop timorĂ©s, ne prenant pas assez de risques, trop acadĂ©miques, les films visionnĂ©s n’envisageaient pas le cinĂ©ma hors de sa zone de « confort » : rĂ©cit linĂ©aire et ultra calibrĂ©. Ce n’était pas forcĂ©ment mal rĂ©alisĂ© ou mal interprĂ©tĂ©, mais autant sur le fond (sujets convenus et rebattus) que sur la forme (trĂšs hollywoodienne), il n’y avait rien de novateur. Je me suis inquiĂ©tĂ© de cette tendance du cinĂ©ma Ă  ne rien crĂ©er : chose terrible pour un art. Heureusement pour moi, Julia Ducournau et son premier film Grave (prĂ©sentĂ© Ă  la Semaine de la Critique 2016) ont rencontrĂ© ma route.

Dans cette famille profondĂ©ment identique oĂč chacun est vĂ©tĂ©rinaire et vĂ©gĂ©tarien, Justine (incroyable Garance Marillier) semble suivre le chemin tracĂ©. SurdouĂ©e, elle retrouve sa sƓur aĂźnĂ©e dans une Ă©cole de « vĂ©tos » rĂ©putĂ©e. Alors qu’elle vient tout juste de s’installer, l’heure du bizutage a sonnĂ©. Justine et son colocataire Adrien (le prometteur Rabah NaĂŻt Oufella, dĂ©jĂ  vu dans Nocturama de Bertrand Bonello l’an dernier) y prennent part : contraints et forcĂ©s. C’est au cours dudit bizutage que pour la premiĂšre fois de sa vie, Justine goĂ»te Ă  la viande. Des sensations nouvelles lui apparaissent. Psychologiquement et physiquement cette dĂ©couverte la mĂ©tamorphose lentement. La petite fille premiĂšre de la classe laisse peu Ă  peu place Ă  une femme nouvelle.

Traitant d’une jeunesse perdue dans ses dĂ©sirs refoulĂ©s et autodestructeurs, Grave est Ă  mettre en lien avec l’excellent It Follows (David Robert Mitchell, 2014). Les deux films ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s Ă  la Semaine de la Critique. Mais outre cet aspect, relativement peu important au final, il s’agit des thĂšmes, de la mise en scĂšne, de ce travail sonore ainsi que de la vision du metteur en scĂšne qu’il faut souligner et qui permettent de rapprocher ces deux Ɠuvres particuliĂšrement novatrices et encourageantes pour un renouveau du cinĂ©ma. Car oui, la qualitĂ© indĂ©niable et qui me semble premiĂšre dans Grave c’est la volontĂ© de Julia Ducournau d’aller jusqu’au bout de sa vision. La rĂ©alisatrice ne se censure pas dans sa dĂ©marche crĂ©ative. Et tant mieux, car beaucoup trop de films se sont dĂ©robĂ©s ou ont hĂ©sitĂ© Ă  prendre un parti pris et le suivre du dĂ©but Ă  la fin. Ce n’est pas le cas ici, puisque l’Ɠuvre conserve une cohĂ©rence Ă©blouissante. Le propos central n’est pas esquivĂ©. Et cela est appuyĂ© par une mise en scĂšne trĂšs organique et en parfaite adĂ©quation avec le thĂšme majeur du film : le cannibalisme. Pourtant, derriĂšre cette intrigue brute et assez Ă©vidente se terrent des interrogations trĂšs modernes (comme It Follows donc) : rapport Ă  la nourriture et aux animaux Ă©videmment, mais aussi aux relations familiales, au sexe, aux dĂ©sirs, aux interdits. Autant d’élĂ©ments Ă©voquant ces rĂ©cits d’apprentissage mettant l’enfant face Ă  ce qui l’attend en tant qu’adulte malgrĂ© son envie irrĂ©sistible de s’y dĂ©rober.

Par le biais de cette frĂ©nĂ©sie de la chair et du gore tout est chamboulĂ©, tout est mĂ©tamorphosĂ©, des corps au psychisme comme autant de rĂ©fĂ©rences aux maĂźtres que sont Cronenberg et Carpenter. Plus relĂąchĂ©, plus animal, recherchant moins la perfection de la mise en scĂšne d’un It Follows que de brasser la fĂ©roce force des images, Grave est une premiĂšre Ɠuvre trĂšs encourageante qui permet d’envisager un renouveau du cinĂ©ma français Ă  qui il manque cruellement de visions aussi singuliĂšres.

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Sicario :1: :1: :1: :1: :1:
Wow, trĂšs fort. Je suis sur le cul.

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Passengers :1: :1: :1: :1: :0: :0: :0: :0: :0: :0: :0:

Chiant Ă  mourir. MĂȘme Jennifer qui est superbe ne rattrape pas le vide d’1h56.

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