Après quand on y pense, le foot ça a toujours été une histoire de marquer un but de plus que l’adversaire. Ce n’est plus le cas depuis cette règle de but à l’extérieur.
C’est exactement ça que j’entendais par “émotions”.
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Je pense qu’on peut tout autant avoir ce type d’émotions sans le but à l’extérieur, je vais prendre mon cas perso le face à face Real - Juve.
Après le 3-0 qu’on se prend à l’aller je ne me fais aucune illusions sur le match à Bernabeu. 1-0, puis 2-0, puis 3-0, j’suis chaud bouillant près d’une demi-heure juste parce qu’on peut se permettre d’aller en prolongations. Les émotions étaient bien présente -pour moi en tout cas-.
Arrive le pénalty concédé par Benatia et transformé par Cristiano. Là également que ce soit du côté turinois (la déception d’être passé si prêt d’un gros exploit) ou du côté madrilène (la délivrance) je pense qu’il y avait énormément d’émotions.
Je n’ai jamais vraiment apprécié cette règle du but à l’extérieur, dans certains cas elle pouvait beaucoup trop favoriser l’équipe qui se déplaçait sur le match retour.
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Dans certains cas la règle sublime les émotions.
Dans d’autres elle les atténue (quand elle empêche une remontée par exemple).
Il n’y a pas de plus ou de moins systématique, pour ça que j’ai trouvé Biggy maladroit dans son expression.
Sans cette règle, il y a quand même des moments qui auraient été très différents, par exemple, la remontada, même si elle serait resté mémorable, aurait eu un parfum moins surréaliste, le but du 3-1 n’aurait pas sonné comme une condamnation, il n’y aurait peut-être pas eu cette période de flottement côté barcelonais avant le but de Neymar, et je pense aussi qu’à 5-1 ils ne se seraient pas lancé à l’assaut mais auraient patiemment attendu une prolongation qu’ils auraient abordé en position ultra-favorable.
Ce que je regrette, c’est la perte de cette situation unique aux matchs aller/retour, je ne dis pas que c’est impossible d’avoir des émotions sans ça.
En ce qui concerne la justice sportive, on est en désaccord.
Sans le but à l’extérieur, ce serait un avantage encore plus colossal de recevoir au retour. L’équipe qui reçoit au retour saurait ce qui lui manque avant le match où elle bénéficie du support du public et aurait en prime le droit d’héberger les 30 minutes de plus en cas de prolongation sans aucune contrepartie.
En moyenne, l’équipe qui reçoit au retour a 55 % de chances de gagner, ce n’est pas comme si elle était défavorisée par le système.
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Ils parlent surtout de la faire sauter dans les prolongations, ce qui me semble logique, perso.
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Tout ça pour empêcher l’OM d’aller en finale 
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Mais c’était pas déjà le cas? Flûte alors je me suis fait embobiner depuis tant d’années.
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Comme par hasard la Belgique qui fait son intéressante quand la France célèbre son titre de championne du monde.
Si on pouvait battre l’Italie en finale à Berlin avec Dieu sur le banc, ça serait tellement parfait 
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Pas du tout entendu parler ici 
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Rien vu non plus dans Le Temps, mais j’ai pu passer côté.
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La gueule de la tornade 
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