🌿 Écologie et Énergie

:jlm:

Si les dĂ©cideurs pensaient d’abord aux autres et Ă  l’avenir avant de gagner le + de fric possible « parce que c’est pas interdit Â» le monde irait largement mieux.

C’était la pensĂ©e bisounours d’une pourriture communiste.

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Ceux qui sont au pouvoir et ceux qui ont les meilleurs taux de participations sont les boomers qui ne seront plus lĂ  dans 20 ans. Ils ont Ă©tĂ© persuadĂ© de pouvoir tout faire, et le moindre changement dans leur façon pour sauver la planĂšte semble trop leur en demander. Et comme ils ne seront plus lĂ  quand on s’entretuera pour boire, manger et fuir les lieux inondĂ©s.

Alors ils s’en battent la race.

AprĂšs ils parlent de la jeunesse qui fait pas assez d’enfants, qui est dĂ©primĂ©e, qui ne vote pas. C’est dur de ne pas ĂȘtre dĂ©primĂ© quand on te laisse un monde dĂ©truit et que 95% des gens qui dirigent ne changeront rien.

Je lisais un truc hier. Les banquiers commencent Ă  intĂ©grer les risques liĂ©s au climat. Pas par bontĂ© de coeur, mais pour pas perdre trop d’argent dans les 15 ans Ă  venir. Les scientifiques s’inquiĂštent aussi du taux de suicide qui risque de grimper. On se prĂ©pare Ă  abandonner la bataille du climat.

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Bonne journée sinon :drucker:

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Je considĂšre qu’il n’y a plus rien Ă  faire. Ça fait depuis 40 ans que la communautĂ© scientifique appelle Ă  faire quelque chose. Et au moins 1 siĂšcle qu’on sait que notre mode de vie n’est pas viable. Le rĂ©sultat ? On a continuĂ©. Au nom de la sacro-sainte croissance. Dans un monde aux ressources finies. Une totale hĂ©rĂ©sie.

On va se prendre un mur d’une violence Ă©norme. Non seulement avec l’épuisement des ressources mais aussi par le climat qui va bouleverser tous les Ă©cosystĂšmes et dĂ©placer des dizaines voire centaines de millions de personnes. En moins d’un siĂšcle (d’ici 2100) les changements vont ĂȘtre d’une ampleur jamais vue dans l’histoire moderne.

Mes gones vont s’éclater :kidpre: :mybad:

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1979 :

Bon, il n’y a pas les sous-titres, mais en gros Tazieff explique bien qu’on fonce vers le mur.
Madame m’avait traduit la vidĂ©o, j’ai un peu oubliĂ© tout ce qui s’est dit, dĂ©solĂ© :sac:

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Le plus triste c’est qu’on a certaines technologies qui nous rapprocheraient d’un carbone neutre. Il “suffirait” d’investir à fond dedans. De faire un effort sur 5-10 ans et le mode de vie ne serait pas aussi difficile que ça

Mais à trainer comme on fait, là oui ça va chier pour les populations qui ont le malheur de ne pas vivre au bon endroit en priorité mais tout le monde aussi.

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Ce qui est triste aussi c’est la vision trĂšs court-termiste. Alors que l’écologie Ă©tait un vecteur de grand avenir dans les annĂ©es 90, avec des perspectives massives d’emploi, “on” a sans cesse repoussĂ© car il fallait d’abord rĂ©aliser de gros investissements et attendre 10-15-20 ans avant de voir les effets bien concrets. Mais bon, ça n’assurait pas de la rentabilitĂ© Ă  15% l’an, donc “on” a laissĂ© de cĂŽtĂ©, se disant qu’on y arrivera bien un jour et que tout va bien se passer.

Mais voilà, le point de non retour est déjà derriÚre nous :clap2:

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Qu’est ce que tu veux dire par là ?
Parce que je trouve qu’au contraire, on rentre seulement dans la bataille pour le climat. Les marches pour le climat rĂ©centes, c’est historique. ça montre la prise de conscience citoyenne qui est en train de s’opĂ©rer. Le dĂ©rĂšglement climatique prend des allures trĂšs concrĂštes dans le quotidien des gens (canicules, ouragans, inondations) et ça devient un rĂ©flexe d’accuser le climat de tous ces maux.

Reste à franchir le pas du changement, là, c’est effectivement le gros du morceau. Mais les lobbies ont quasiment perdu la bataille de l’opinion (comme le glyphosate, comme presque l’agriculture intensive) et il faut continuer de pousser pour organiser la transition.

Au niveau citoyen avec une transition écologique par le bas (les villes en transition, comportements individuels
), et au niveau politique avec une transition écologique par le haut (développement ingénierie, aide au changement).

Je suis bien d’accord que le combat va durer un moment, mais la bascule s’opùre je pense. Faut rien lñcher.

En France. et quelques autres pays, principalement les nordiques.

Dans le reste du monde, c’est loin d’ĂȘtre le cas. Cf l’Allemagne qui est revenue au charbon.
Il y a tout de mĂȘme la Chine qui en prend conscience depuis peu et qui fait de gros efforts. Si, si. J’ai la flemme de chercher vous m’excuserez :sac:

Le gros problĂšme dont on ne prend que peu la mesure c’est l’inertie. Il faudra des dizaines d’annĂ©es d’efforts soutenus et de rĂ©glementations strictes pour enfin voir la tendance s’inverser.
Et ça n’est que pour la problĂ©matique de la tempĂ©rature.
Le drame est pour les ressources minérales : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/epuisement-metaux-mineraux-fiche-technique.pdf
Ça va coĂ»ter de + en + cher de pouvoir les extraire et personne ne sait combien il en reste. Le gros souci est aussi la grande difficultĂ© Ă  les collecter pour les recycler.

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@Tyler en train de nous chier le pavé de sa vie :hibou:

Oui, mais pour voter Ă©colo derriĂšre, il n’y a plus personne. :/ Parce que la dette, parce que l’économie, parce que la sĂ©curitĂ©, parce que l’immigration
 Et ça c’est simplement chez nous, oĂč la conscience Ă©colo est quand mĂȘme pas trop vilaine.

Les marches c’est cool hein; ça dĂ©montre au moins la (re)connaissance du soucis, mais ça n’engage Ă  rien et ceux qui polluent ou ceux qui font les lois s’en touchent le zob. On nous (le citoyen lambda) demande de faire des efforts Ă©colo alors qu’on sait trĂšs bien que ça ne changera rien. MĂȘme si toute l’EU se met au 100% Ă©colo, c’est dĂ©jĂ  peine perdu.

La Chine et les USA (surtout leur putain d’armĂ©e de merde) continuerons de creuser notre tombe sans qu’on ne puisse faire quoi que ce soit. :/

Pour le fun ;


La semaine derniĂšre, les organes de presse principaux ont accordĂ© peu d’attention Ă  la nouvelle que la station navale amĂ©ricaine de Virginia Beach ont dĂ©versĂ© environ 355828,7 litres de carburĂ©acteur dans une voie navigable voisine, Ă  moins d’un mille de l’ocĂ©an Atlantique. Bien que l’incident n’ait pas Ă©tĂ© aussi catastrophique que d’autres dĂ©versements de gazoducs, il souligne un fait important, quoique peu connu, Ă  savoir que le dĂ©partement de la DĂ©fense des États-Unis est Ă  la fois le plus grand pollueur du pays et du monde.

Produisant plus de dĂ©chets dangereux que les cinq plus grandes sociĂ©tĂ©s chimiques amĂ©ricaines rĂ©unies, le dĂ©partement de la DĂ©fense des États-Unis a laissĂ© son hĂ©ritage toxique Ă  travers le monde sous forme d’uranium appauvri, de pĂ©trole, de carburĂ©acteur, de pesticides, de dĂ©foliants comme l’agent Orange et de plomb, entre autres.

En 2014, l’ancien chef du programme environnemental du Pentagone a dit Ă  Newsweek que son bureau devait composer avec 39 000 zones contaminĂ©es rĂ©parties sur 19 millions d’acres rien qu’aux États-Unis.

Les bases militaires amĂ©ricaines, tant au pays qu’à l’étranger, sont constamment parmi les endroits les plus polluĂ©s au monde, car le perchlorate et d’autres composants des avions Ă  rĂ©action et des fusĂ©es contaminent les sources d’eau potable, les aquifĂšres et le sol. Des centaines de bases militaires se trouvent sur la liste des sites Superfund de l’Agence de Protection Environnementale, et sont admissibles aux subventions d’assainissement du gouvernement.

PrĂšs de 900 des quelque 1 200 sites Superfund aux États-Unis sont des installations militaires abandonnĂ©es ou des sites qui rĂ©pondent d’une autre façon aux besoins militaires, sans compter les bases militaires elles-mĂȘmes.

“Presque tous les sites militaires de ce pays sont gravement contaminĂ©s”, a dĂ©clarĂ© John D. Dingell, un membre retraitĂ© du CongrĂšs du Michigan et ancien combattant, Ă  Newsweek en 2014. Le camp Lejeune Ă  Jacksonville, en Caroline du Nord, est l’une de ces bases. La contamination de Lejeune s’est rĂ©pandue et est mĂȘme devenue mortelle aprĂšs la pollution de ses eaux souterraines par une quantitĂ© apprĂ©ciable d’agents cancĂ©rigĂšnes de 1953 Ă  1987.

Entre 1946 et 1958, les Etats-Unis ont testĂ© 66 armes nuclĂ©aires prĂšs de l’atoll de Bikini. Les populations vivant Ă  proximitĂ© dans les Îles Marshall ont Ă©tĂ© exposĂ©es Ă  des niveaux mesurables de retombĂ©es radioactives rĂ©sultant de ces essais. (Carte: Institut national du cancer)

Cependant, ce n’est qu’en fĂ©vrier dernier que le gouvernement a permis aux personnes exposĂ©es aux produits chimiques Ă  Lejeune de prĂ©senter des demandes d’indemnisation officielles. De nombreuses bases Ă  l’étranger ont Ă©galement contaminĂ© l’approvisionnement local en eau potable, la plus cĂ©lĂšbre Ă©tant la base aĂ©rienne de Kadena Ă  Okinawa.

En outre, les États-Unis, qui ont effectuĂ© plus d’essais nuclĂ©aires que tous les autres pays rĂ©unis, sont Ă©galement responsables de la quantitĂ© massive de radiations qui continuent de contaminer de nombreuses Ăźles de l’ocĂ©an Pacifique. Les Îles Marshall, oĂč les États-Unis ont fait exploser plus de soixante armes nuclĂ©aires entre 1946 et 1958, en sont un exemple particuliĂšrement remarquable. Les habitants des Îles Marshall et de Guam, Ă  proximitĂ©, continuent de prĂ©senter un taux de cancer extrĂȘmement Ă©levĂ©.

Le Sud-Ouest amĂ©ricain a Ă©galement fait l’objet de nombreux essais d’armes nuclĂ©aires qui ont contaminĂ© de vastes Ă©tendues de terrain. Les rĂ©serves indiennes Navajo ont Ă©tĂ© polluĂ©es par des mines d’uranium abandonnĂ©es depuis longtemps, oĂč des matiĂšres nuclĂ©aires ont Ă©tĂ© obtenues par des entrepreneurs militaires amĂ©ricains.

L’Irak est l’un des tĂ©moignages les plus rĂ©cents de l’épouvantable bilan environnemental de l’armĂ©e amĂ©ricaine. L’action militaire amĂ©ricaine a entraĂźnĂ© la dĂ©sertification de 90 pour cent du territoire irakien, paralysant l’industrie agricole du pays et l’obligeant Ă  importer plus de 80 pour cent de sa nourriture. L’utilisation par les États-Unis de l’uranium appauvri en Irak pendant la guerre du Golfe a Ă©galement Ă©tĂ© un Ă©norme fardeau environnemental pour les Irakiens. En outre, la politique de l’armĂ©e amĂ©ricaine d’utiliser des fosses de combustion Ă  ciel ouvert pour Ă©liminer les dĂ©chets de l’invasion de 2003 a provoquĂ© une recrudescence de cancers chez les militaires amĂ©ricains et les civils irakiens.

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Alla Saleem, quatre ans, qui souffre d’une tumeur Ă  l’Ɠil, est allongĂ©e sur son lit alors qu’elle attend ses mĂ©dicaments le lundi 15 janvier 2001, Ă  l’hĂŽpital pĂ©diatrique de Gazwan, dans la ville de Bassorah, dans le sud de l’Irak, Ă  environ 60 kilomĂštres de la frontiĂšre avec le KoweĂŻt. Les autoritĂ©s irakiennes affirment qu’environ 300 tonnes de bombes contenant de l’uranium appauvri ont Ă©tĂ© utilisĂ©es par les forces alliĂ©es pendant la campagne de bombardement de la guerre du Golfe, responsable de l’augmentation des cas de cancer dans la rĂ©gion. Selon le Docteur Jawal Al-Ali, consultant principal en cancĂ©rologie de l’hĂŽpital d’enseignement Basra et membre du CollĂšge royal des mĂ©decins de Londres, les cas ont Ă©tĂ© multipliĂ©s par 12 depuis 1991. (AP/Enric Marti)

Bien que les antĂ©cĂ©dents environnementaux de l’armĂ©e amĂ©ricaine suggĂšrent que ses politiques actuelles ne sont pas viables, cela n’a aucunement dissuadĂ© l’armĂ©e amĂ©ricaine de planifier ouvertement la contamination future de l’environnement par des efforts malavisĂ©s d’élimination des dĂ©chets. En novembre dernier, la marine amĂ©ricaine a annoncĂ© son intention de relĂącher 20 000 tonnes d’”agents stressants” environnementaux, y compris des mĂ©taux lourds et des explosifs, dans les eaux cĂŽtiĂšres du nord-ouest du Pacifique amĂ©ricain au cours de cette annĂ©e.

Le plan, prĂ©sentĂ© dans l’Environmental Impact Statement (EIS) de la formation et des essais du Nord-Ouest de la Marine, omet de mentionner que ces “agents stressants” sont dĂ©crits par l’EPA comme Ă©tant des dangers connus, dont bon nombre sont hautement toxiques aux niveaux supĂ©rieur et chronique.

Les 20 000 tonnes d’”agents stressants” mentionnĂ©s dans l’EIS ne tiennent pas compte des 4,7 Ă  14 tonnes supplĂ©mentaires de “mĂ©taux potentiellement toxiques” que la Marine prĂ©voit de rejeter chaque annĂ©e dans les eaux intĂ©rieures le long du dĂ©troit de Puget, dans l’État de Washington.

En rĂ©ponse aux prĂ©occupations suscitĂ©es par ces plans, une porte-parole de la Marine a dĂ©clarĂ© que les mĂ©taux lourds et mĂȘme l’uranium appauvri ne sont pas plus dangereux que tout autre mĂ©tal, ce qui reprĂ©sente un rejet clair des faits scientifiques. Il semble que les opĂ©rations militaires amĂ©ricaines destinĂ©es Ă  “assurer la sĂ©curitĂ© des AmĂ©ricains” coĂ»tent plus cher que la plupart des gens ne le pensent – un coĂ»t qui se fera sentir pendant des gĂ©nĂ©rations, tant aux États-Unis qu’à l’étranger.

Traduction : PFC Francophone


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Non j’en ai chiĂ© pour c/C l’article. :hoho:

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Eh bah voilĂ  :berlusconi:

:sac:

À noter qu’on a baissĂ© notre Ă©mission de CO2 par habitant en France, 5.3 en 2015, 4.7 en 2017.

Je vous interdis d’arrĂȘter d’y croire.

MAGA

Je t’interdis de ne pas y croire :vallsmad:

Toi aussi @Thomas :mecreant: (je te vois arriver)

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Bof, c’était pareil il n’y a pas si longtemps, 2012 je crois, aprĂšs la diffusion de “Home” peu avant des Ă©lections europĂ©ennes. Ça avait fait polĂ©mique d’ailleurs ^^
Depuis, pschitt :berlusconi:

Mais si ça peut te rassurer @douante, Madame vote écolo, systématiquement, et moi Poutou/Arlette :arlette:

Et on Ă©duque nos gones en ce sens : apprendre Ă  respecter la Nature et le sens du partage.

C’est notre maigre contribution :mybad:

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