Eh ben putain.
On est passé par toutes les émotions ce soir. Sur deux stades différents, aux deux pÎles du pays mais qui sont tous deux géniaux.
LâOM a enflammĂ© le dĂ©but de match, jouant en 253 et lâaboutissement est cette Ă©norme occasion dâHarit qui touche le poteau. Mais dans lâattente du second souffle, Strasbourg se remet dans le match et passe pas loin de lâouverture du score, on se met Ă stresser.
Câest lĂ que Lens entre en jeu, en ouvrant le score, ils reboostent le stade et lâĂ©quipe. LâOM parviendra Ă ouvrir le score, avec le recrutement ratĂ© de lâĂ©tĂ©, un joueur surpayĂ© et mou. On se sent mieux.
Monaco choisit alors ce moment pour Ă©galiser et faire monter la tension dâun cran.
Mi-temps, on tient difficilement en place.
La reprise est possive pour lâOM, pas trop dedans, ne sachant pas trop comment aborder ce second acte. Et Ă lâheure de jeu, alors que le jeu est interrompu pour cause de fumigĂšnes Ă Marseille, Monaco prend lâavantage Ă Lens. Cela aurait pu tuer le moral mais lâĂ©quipe va mieux et se mettre Ă lâabri pour assurer la victoire. 2-0 pour nous, Monaco semble tenir. On se fait Ă lâidĂ©e de finir troisiĂšme.
Monaco a fait une fin de saison folle et ne lâa pas volĂ©. De notre cĂŽtĂ©, on a fait le taf sur ce match, on ne regrettera rien.
Et puis tout sâemballe en fin de match, Strasbourg semble lĂącher prise et grĂące Ă Gerson, encore lui, se met Ă rĂȘver. On mĂšne 3-0, il reste 5 minutes. En gagnant 5-0 on prend la deuxiĂšme place.
Le public donne des ailes aux joueurs, pousse comme dans les meilleurs soirs, et Bakambu fait passer Marseille dans un Ă©tat dâeuphorie, 4-0, deux minutes Ă jouer. On ne sait plus oĂč donner de la tĂȘte, on ne sait plus quoi faire pour contenir nos Ă©motions⊠quand le tournant de la saison arrive Ă 22h51. Au bout du temps additionnel Ă Lens, Ganago Ă©galise. Les deux stades deviennent fous en mĂȘme temps. Le miracle a eu lieu.
LâOM a tout perdu le weekend dernier, tout gagnĂ© avant la pause, tout perdu Ă nouveau⊠avant de croire Ă lâimpossible, qui se produit au dernier moment. Quelle soirĂ©eâŠ
Adversaire (3) : 4-0, le score est sĂ©vĂšre, ils ont eu au moins deux bonnes occasions de marquer, Gameiro a Ă©tĂ© maladroit, mais ils nâont pas su rĂ©sister Ă la vague finale de lâOM, qui a Ă©tĂ© brutale.
Arbitrage (4) : Quelques situations dĂ©licates comme la double main strasbourgeoise dans la surface, lâintervention de Guendouzi dans les airs sur Perrin, des fautes assez grossiĂšres mĂ©ritaient sans doute des sanctions plus dures.