Je zappe et je tombe sur un reportage sur le Lycée Louis Le-Grand à Paris.
Hallucinant le nombre de trucs que font les enseignants, face caméra, qui sont complètement à l’encontre des recommandations des inspecteurs. Entre les interro surprises, le cassage sur chaque note, la pression constante… et c’est un lycée public.
Un lycée public comme les autres. Traité comme les autres par l’administration j’imagine.
D’ailleurs comme c’est un lycée public, tous les gens habitant autour ont des facilités pour y entrer j’imagine.
C’est déconseillé et contre productif. L’évaluation se fait quand les élèves sont prêts, l’interrogation surprise c’est juste une punition ou un moyen facile d’avoir la paix.
J’en ai fait aussi une fois, au collège, mais sincèrement c’est nul.
Ça dépend p’têt des profs aussi, dans leur manière de présenter ça.
Pour mon père c’était un moyen de s’assurer que les élèves sachent toujours leurs cours. Il ne prévenait jamais quand il faisait une interro xD
Perso j’en avais souvent au collège, j’ai jamais vu ça comme une punition ; m’enfin j’étais bon élève, ça aide Par contre c’étaient toujours des trucs courts, genre 15-20 minutes maxi. À la réflexion, avec ce que tu dis, c’était p’têt un moyen paresseux de combler un « trou » dans le cours ^^
Disons que ça va dépendre de la manière aussi. En langue vivante, ça me choque pas de voir des interros orales très courtes en début de cours, pareil pour les trucs qui demandent de l’automatisme comme les verbes irréguliers, des formules en sciences.
Là dans le reportage, le mec fait un DS surprise sur “tout depuis le début de l’année”. Parfait pour donner une crise de panique aux bons élèves et couler définitivement ceux qui ont du mal
Ce sadique xD
Non, là, c’est nawak ^^ Celles que j’avais c’était sur les derniers trucs vus, et souvent c’était + simple que les « vraies » interros. Sauf une fois en 4è on avait énervé la prof de math, l’interro surprise était bien salée là
Mon père ça tombait généralement 2 ou 3 cours après la fin d’un gros chapitre, le temps que ça soit bien assimilé par les étudiants (il enseignait PAO en IUT, ingé et prépa, grosse matière, facile 5 à 8h par semaine en comptant TD et TP aussi). Quand j’en avais discuté avec lui, je lui avais dit que je trouvais ça un peu vache quand même, ça stresse pour rien pendant tout ce temps. Il me disait qu’il les formait à la vie en entreprise, d’imaginer si le chef te pose une question technique à une réunion et que tu répondes « je sais pas j’ai pas révisé c’est pas juste », ça passe pas Donc toujours se tenir prêt. Bon, ça se tient, et c’est post-bac, pas la même portée « mentale » que pour des collégiens/lycéens.
EDIT : 'fin voilà, j’ai en quelque sorte « grandi » avec cette méthode à l’école, jusqu’en terminale. C’étaient les années 80-90, une autre époque
D’où ma surprise de voir que c’est maintenant, sinon interdit, fortement déconseillé.
Moi j’étais un bon élève et franchement ça m’a toujours traumatisé.
“Vous devez apprendre votre cours à chaque fois avant de venir” Non mais soyons sérieux… personne ne le fait. Parce que tu as en plus les devoirs et du coup tu peux pas chaque jour apprendre les cinq cours du lendemain.
Enfin bref, chaque fois, en arrivant, c’était l’angoisse. Alors oui avec le recul c’est complètement con mais moi je sais que ça m’a vraiment perturbé.
J’en étais capable
De l’organisation et, surtout, bien écouter en cours, c’était largement faisable.
Mais c’est vrai qu’on n’a pas tous les mêmes capacités ni vitesses de travail, j’avais pas mal de camarades qui étaient dans ton cas.
Mes profs demandaient pas du par cœur non plus, ces interros surprises n’étaient pas très difficiles en général.
Bon, mon père, c’était autre chose ^^ Mais la PAO, c’est pas Histoire ou que sais-je.
Ca passe ce soir mais la RTBF a le bon gout de proposer ça en replay. Il est possible de se connecter via son compte Facebook et commes les reportages sont plutôt bien foutus, vous auriez tort de vous en priver :)