12 Monkeys

3.09 - Thief

« … All we’re really doing is just fighting the clock. And it always wins. »

S’il est plaisant de voir enfin The Witness en action, les justifications manquent un peu de surprise, cela dit j’ai trouvé pertinent les courtes rencontres avec ses parents sans qu’ils le sachent, aussi la forme de torture avec ses 607 essais infructueux était une touche de cruauté qui aide.

En 2046/2047, il s’y passe peu de choses, simplement la situation de Jennifer qui évolue un peu.


3.10 - Witness (Fin de saison)

« I’m a lot of things, kiddo. Brainiac mental patient, CEO/corporate terrorist, future-psychic gypsy pirate, but I ain’t no squatter, bro. »

J’apprécie toujours autant la capacité de la série à bien maîtriser ses révélations, à donner le sentiment que toute la saison, et même en grande partie toute la série a été bien ficelée en amont.

Cela dit, les nouvelles révélations sur The Witness me déçoivent un peu (malgré la phrase « We honor time with patience » qui trouve tout son sens) et donnent un léger sentiment de gâchis sur tout l’arc de la saison. On sent une parenthèse, pour permettre aux personnages de grandir, plus qu’une évolution parfaite du fil rouge.

Au-delà de ça, l’épisode s’avale sans le moindre déplaisir, si on voit certains twists arriver (sur Olivia en 2047), on arrive à être surpris et à apprécier le voyage tout simplement. Les enjeux de la dernière saison sont plus clairs cette fois-ci, espérons que celle-ci sera à la hauteur pour conclure parfaitement cette surprise qu’est 12 Monkeys.

« Sit down you little shit » Good parenting Cole.

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Conleth Hill (Lord Varys dans Game of Thrones) sera dans la dernière saison de 12 Monkeys, Terry Matalas, créateur de la série a diffusé une photo du personnage.

406 mentions J’aime, 19 commentaires - Terry Matalas (@terrymatalas) sur Instagram : "Not a eunuch.  But knows a Primary when he sees one.  #12Monkeys"

Par ailleurs le tournage est en passe d’être terminé, plusieurs acteurs ont déjà fait leurs adieux au reste du cast.

Emily Hampshire chante en français devant le crew pour patienter

Fini la S3, resté un peu sur ma fin avec la perte du coté mystique… Des rumeurs sur le twist de fin ? La mère de Cole serait Jennifer ?

J’ai même pas pensé à cette théorie je me suis juste dit que la mère aura un rôle pour la suite, sans chercher à me dire si on la connaissait, rien vu circuler sur le scenar, ils verrouillent pas mal, et c’est pas un show assez important pour que les sites de news tv viennent fouiner

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La saison 4 sera diffusée en 4 soirées à partir du 15 juin.

  • 15 juin : 3 épisodes
  • 22 juin : 3 épisodes
  • 27 juin : 3 épisodes
  • 6 juillet : Final en deux parties

Quelques facts (plus ou moins intéressants) autour de la série. Je savais pas, par exemple, que la série n’était pas du tout liée au film au début, c’est quand le script est arrivé dans le studio de Terry Gilliam que ça a fusionné

12 Monkeys - Saison 4

4.01 - Le soucis de 12 Monkeys c’est que c’est tellement serialisé, qu’un revisionnage s’impose avant chaque saison. Je reverrais l’intégrale après tout ça, mais là j’ai un peu souffert. Après quelques minutes où j’étais un peu perdu, l’intrigue se suffit à elle-même et entame un ultime chapitre, en repartant du début. On a un bref passage avec Jennifer en Alias, mémorable. Et les scènes d’action avec Cassie et Cole sont très bonnes. 7/10

4.02 - « I’m dying now. Oh… don’t forget your passport. » Je reste sur ma faim. Ce n’est pas un épisode mou, ou creux, mais hormis les touches d’humour, la touche nostalgique souhaitée n’a pas prise, et le plan de Katarina et Cole est un peu flou. Mais j’ai un peu la tête dans le cul aussi, ça n’aide pas. L’idée de Cassie est plus limpide, mais pas encore développée sur cet épisode. 6/10

4.03 - Le premier arc se conclut, je ne dirais pas qu’il a été poussif, mais il est assez dense, ils sont coincés dans une boucle sans possibilité de vraiment avancer, ce constat pèse un peu sur les épisodes, on assiste aux échecs successifs. Aussi, aucune révélation ne m’a vraiment mis sur le cul pour le moment. Néanmoins, cet épisode était plus réussi que le précédent, sans une scène faible. Le rôle de Bonham se fait plus clair, Cole retrouve Cassie et dispose d’une piste, au far west, pour avancer. 7/10

4.04 - « Whoa, bro, she just really saved your ass. » Voilà, je retrouve le 12 Monkeys que j’adore. Un voyage, une aventure et plein de réunions, de surprises, de révélations. La virée Western avait une petite vibe Westworld au début avec les problèmes relevés par Jennifer, je pense plus à des clins d’oeil qu’autre chose. Là j’ai l’impression qu’on avance (alors que dans les trois premiers, tout était trop figé) et cet arc de trois épisodes risque de porter sur Titan. Elliot, Hannah, Olivia, chacun propose des surprises dans cet épisode, épisode où on ne voit pas le temps passer. 8/10

4.05 - « Come on, out of bed! Let’s move! Besides, I know what you’re doing in there. Better be careful this time. Butt stuff only! » Cet épisode démarrait de façon somme toute classique, mais quelle claque ensuite ! La course contre la montre pour sauver Cole, le paradoxe de Cassie, la Oopsy loop de Jennifer, c’était intense, intelligent, marrant. Deacon n’est pas en reste, le retour de Gale est le bienvenu aussi. Excellent épisode ! 9/10

4.06 - « Uh, you wanna save Hitler? That’s the opposite of what you do with a time machine. » Après deux très bons épisodes, celui-ci est un ton en-deça, sans être mauvais pour autant. Les touches d’humour (le ‹ Oui › de Cole, et à peu près toutes les interventions de Jennifer) sont bonnes, l’histoire se tient. Il manquait un souffle épique, et la présence d’Hitler n’était pas vraiment nécessaire, mais le fil rouge avance. Deacon revient dans la partie et on est prêt pour la dernière ligne droite. 7/10

4.07 - Intéressant. Je ne le mettrais pas dans le top de la saison mais cet épisode sur les filles d’Olivia et Katarina, pendant que les mères s’affrontent mentalement est intéressant. Olivia est en mode super villain, ce qui enlève un peu toute la nuance qu’elle avait, Katarina est habile, mais… son erreur qu’on a vite oubliée est parfaitement amenée, ils ont réussi leur effet. Car si j’avais vite grillé que Cole et Cassie étaient des faux, cette phrase sur Deacon est passée inaperçue. La partie sur Hannah était ou trop brève, ou trop longue, pas assez développée pour s’intéresser à son évolution sur deux ans, et trop longue pour un épisode qui voulait faire avancer l’intrigue. 7/10

4.08 - « Oh, sorry. It’s poop. » On approche du but et cet épisode a démarré tranquillement, sur des bases plutôt légères mais prend un tournant plus sombre au fil de l’épisode. Un callback vers le premier épisode de la saison sur les Primary, Deacon provoque Olivia et l’arme est à portée de main… Les hésitations de l’équipe sont frustrantes mais cela permet de créer une détresse totale, tout semble perdu… 8/10

4.09 - Bon… Là c’était compliqué. La partie sur l’identité du véritable démon est claire, la révélation est bonne, les enjeux sont forts. La partie sur l’identité des personnes qui libèrent le virus me laissait un peu plus perplexe, mais en lisant des analyses, c’est plus clair. Tout cela est simplement une fausse piste, une mauvaise interprétation de la spirale de Jennifer. Cela dit, l’identité de ceux qui relâchent le virus après tout ce temps est assez cocasse. L’épisode propose des révélations, et en profite pour amener des scènes touchantes. Ce n’est pas mon épisode favori du lot, mais il est quand même plus que solide pour amener le double épisode final. 7/10

4.10 - « She’s his grammy… Just filling him in. » Voilà, c’est fini. Le double épisode commence habilement, en nous remettant quelques scènes du passé, en ramenant des personnages disparus pour un combat final. Le combat en lui-même, vu les moyens est satisfaisant. Chaque personnage a son moment de gloire. Mon favori étant, sans surprise, le dialogue de Egg et Chicken, aka Old Jennifer et Jennifer. Ce combat débouche sur une ultime révélation, l’identité de « the thing in a box », le squelette contenant le virus. Définitivement, c’était la représentation parfaite du serpent qui se mord la queue. Le combat passé, on passe aux choses plus touchantes, les adieux à la série. Des choix diviseront sans doute mais ça m’a plu, j’ai aimé les dernières scènes. Et je prendrais plaisir à revoir la série pour y dénicher les indices de certains évènements. Je sais que l’identité de la mère de Cole était connu dès le début par Terry Matalas par exemple. Cette série est un modèle je trouve. Modèle de construction, de qualité vu les budgets, avec un cast sympathique au départ, très attachant à la fin, le lien de Matalas avec la série Nikita n’est pas anodin, j’ai partagé cette même idée, l’intrigue et le cast s’est dépassé dans une production aux moyens limités. Même si j’avais déjà vu l’actrice une fois avant, je ne remercierais jamais assez la série de m’avoir fait découvrir Emily Hampshire, je pense que jamais je n’ai trouvé un personnage aussi parfait. Jennifer a été géniale de la première à la dernière minute. J’ai hâte de voir ce que Matalas fera par la suite, il est vraiment bon. 8/10

« Please… Give us an ending. »


Concernant Hannah, la mère de Cole, c’était prévu depuis le casting d’Hannah, Matalas avait ce plan en tête dès la saison 1 et il y a eu des petits easter eggs depuis :

https://twitter.com/cwmonfette/status/1012953395869540353

J’essaierai de me faire un revisionnage dans quelques mois, en me focalisant sur ces quelques points :

Indices sur Olivia Witness
Lien Hannah/Cole au fil des premières saisons
Cassie avait une mèche blanche après le virus ?
Ramse réconcilié avant sa mort car Future Cole l’a emmené faire une virée avant qu’il se fasse tuer dans la foret
Deacon et Old Jennifer se sont rencontrés en 2043 (vers fin de S1, début de S2) pour aider la destruction de Titan. Virage vers un Deacon plus gentil à ce moment là ? Ou un petit raté du final ?


En bref, saison cool, une fin imparfaite mais satisfaisante. Deux très gros épisodes au coeur de la saison qui résument ce que la série a fait de mieux du concept.

Et Jennifer :heart:

Un podcast anglophone revisite la série en revoyant et commentant les épisodes.

Ils ont eu la chance d’interviewer Matalas (créateur de la série) et Amanda Schull (Cassie), qui parlent ici du final de la saison 1