đŸ‡ș🇾 ActualitĂ© et politique amĂ©ricaine

C’est aussi que ça dĂ©pend du pays. Pour nous, en Europe, ça pourrait ĂȘtre une bonne idĂ©e. On pourrait dĂ©jĂ  trĂšs bien vivre avec 90% de notre production interne si on s’en donnait les moyens. Les USA c’est absolument pas dans leur intĂ©rĂȘt, ni la Chine, vu les puissances commerciales qu’ils sont. Ils ont tout Ă  y perdre.

Et c’est pour ça que je suis serein d’ailleurs, parce que la petite secousse que va avoir le marchĂ© en France n’est rien comparĂ© aux tsunamis qui attendent les USA s’ils s’entĂȘtent.

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Tout est liĂ©, la France n’avait pas grand chose Ă  voir avec la bulle immobiliĂšre qui a lancĂ© la crise de 2008, et beaucoup de projets ont Ă©tĂ© impactĂ©s par la suite chez nous.
Le seul truc avantageux que j’y vois c’est que des entreprises pourraient voir les US comme trop instables avec ce genre de prĂ©sident et faire les projets long termes en Europe

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Mais la crise de 2008 a Ă©tĂ© « moindre » en France par rapport aux USA, c’est ça que je voulais dire

On a jamais eu un taux aussi fort face au dollar en 2008 !
(je ne sais pas si c’est liĂ© :sac:)

Les amerloques ont quand mĂȘme Ă©lu ça quoi. Le mec sensĂ© ĂȘtre un proche de Trump qui demande Ă  mettre en place un systĂšme alors que Trump l’a pas encore supprimĂ©.

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le risque qu’il « gagne Â», c’est Ă  dire que tous les gros groupes delocalisent aux usa pour Ă©viter les taxes et donc crĂ©ent de l’emploi la bas Ă  notre dĂ©triment est-il possible ?

0%.

EDIT : Pour complĂ©ter un peu (:sac:) le salaire minimum est bas aux USA (7€ de taux horaire brut dans beaucoup d’état), mais il reste BEAUCOUP plus haut qu’en Chine (3€25 de taux horaire brut dans la rĂ©gion la plus sympa, Beijing. Ça tombe jusqu’à 2€ dans la moins sympa, Xinjiang (sans parler des camps de travaux forcĂ©s des OuĂŻghours de la rĂ©gion)) et BEAUCOUP BEAUCOUP plus haut qu’en ThaĂŻlande (1€30 de taux horaire) et Vietnam (0€95 de de taux horaire brut) oĂč beaucoup d’entreprises exportent leur production.

Pas un seul groupe ira risquer de délocaliser sa production aux USA. Surtout que la majorité des pays mettent en place des droits de douanes de représailles sur les importations venant des USA. Dont la Chine, qui pourrait augmenter les sanctions aprÚs les déclarations de Trump (il a annoncé 50% de droit de douanes supplémentaires sur la Chine).

Je crois qu’il y a aussi un manque d’infrastructure Ă©norme aux USA (usines etc). Sans parler du manque de travailleurs disponibles (taux de chĂŽmage trĂšs bas autour de 4%).

Tu auras du mal Ă  convaincre des entreprises de venir s’ils doivent faire sortir leurs usines ET payer le double en salaires ET encaisser des droits de douane de toute façon. Dans un pays dont l’économie de marchĂ© a perdu 7000000000000$ (billion avec un b oui oui) en trois mois. Sans parler du cauchemar en relations publiques. Tu vas gratter une partie du marchĂ© US pour perdre (probablement) totalement celui de Chine et une partie de l’Europe.

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On oublie un truc, l’armĂ©e de fans de Trump qui ont des imprimantes 3d dans leur garage :trump3:

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Le pire c’est que ça se fait dĂ©jĂ . Pas Ă  l’échelle d’un garage mais dans le secteur Arras, il y a une entreprise qui fabrique des piĂšces imprimĂ©es en 3D pour Falcon. Et c’est un mec qui pilote chez nous, j’ai vu le procĂ©dĂ© c’est assez fou.

Ces droits de douane vont nous rendre plus virils :trump6:

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Fox qui a arrĂȘtĂ© de diffuser son bandeau de la bourse depuis quelques semaines.
On se demande pourquoi. :trump3:

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La rĂ©ponse aux menaces de Trump envers la Chine : 6 « opĂ©rations Â» de prĂ©vus s’il compte mettre en place les « tarif supplĂ©mentaire de 50% Â», faisant passer le montant au dela de 100%.

  • Augmentation supplĂ©mentaire des droits de douane sur les produits amĂ©ricains.
  • Augmentation « considĂ©rable Â» des droits de douane spĂ©cifiquement sur les produits agricoles amĂ©ricains tels que le soja et le sorgho.
  • Les importations de poulet amĂ©ricain pourraient Ă©galement ĂȘtre totalement interdites.
  • L’arrĂȘt de la coopĂ©ration avec les États-Unis concernant la drogue synthĂ©tique « fentanyl ».
  • La participation des entreprises amĂ©ricaines au secteur des services peut ĂȘtre restreinte globalement, et les collaborations commerciales telles que le conseil juridique peuvent pareillement ĂȘtre limitĂ©es.
  • Des considĂ©rations visant Ă  interdire les importations de films amĂ©ricains et Ă  enquĂȘter sur les situations dans lesquelles certaines entreprises amĂ©ricaines bĂ©nĂ©ficiant de profits monopolistiques substantiels en Chine en acquĂ©rant des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle.

Le dernier points serait catastrophique pour Hollywood.

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Et pendant ce temps en Europe, on hésite :sac:

Autre exemple

https://www.thestreet.com/crypto/policy/tariff-tensions-escalate-as-white-house-hits-china-with-104-hike

Selon Edward Lawrence, journaliste Ă  Fox Business, « le secrĂ©taire de presse de la Maison Blanche dĂ©clare que des droits de douane supplĂ©mentaires de 104 % sont entrĂ©s en vigueur Ă  midi, heure de l’Est, parce que la Chine n’a pas supprimĂ© ses mesures de rĂ©torsion. Les droits de douane supplĂ©mentaires de 104 % seront perçus Ă  partir de demain 9 avril. Â»

104%. YOLO.

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C’était Ă  54%, comme la Chine a fait pareil, Trump augmente juste de 50%. Si la Chine rĂ©agit Ă  nouveau, ça risque de faire mal aux US.

Les reprĂ©sailles communautaires ciblent un large Ă©ventail de produits amĂ©ricains – volailles, jus d’orange, riz, tabac, soja, aluminium et acier, bateaux de luxe, motos, diamants, produits de maquillage, vĂȘtements
 –, mais elles restent lĂ©gĂšrement infĂ©rieures aux nouveaux droits de douane amĂ©ricains.

Si le taux du prĂ©lĂšvement est, lui aussi, de 25 %, l’assiette des marchandises concernĂ©es (22 milliards d’euros par an) est en effet plus Ă©troite. DĂšs lors qu’ils cherchent Ă  « minimiser les consĂ©quences pour leurs Ă©conomies », comme l’a rĂ©pĂ©tĂ© la prĂ©sidente de la Commission, Ursula von der Leyen, les EuropĂ©ens peinent Ă  s’entendre pour une rĂ©ponse Ă  la hauteur de l’agression dont ils sont victimes. De peur de voir le prĂ©sident amĂ©ricain mettre Ă  exĂ©cution ses menaces de taxer « Ă  200 % » les alcools europĂ©ens, la France, l’Italie et l’Irlande ont ainsi obtenu que le bourbon du Kentucky Ă©chappe Ă  la contre-offensive de Bruxelles.

La liste comprend des produits agricoles et industriels courants tels que le soja, la viande, le tabac, le fer, l’acier et l’aluminium, afin de toucher les secteurs amĂ©ricains qui dĂ©pendent le plus des exportations transatlantiques.

En creusant un peu, on s’aperçoit que les experts en commerce de l’UE ont fait preuve d’une crĂ©ativitĂ© inhabituelle dans leur connaissance des codes douaniers obscurs, tout en canalisant une dose d’agressivitĂ© passive pour faire souffrir la base de M. Trump.

L’EU semble surtout viser les Ă©tats rĂ©publicains.


Et dans les autres dingueries de la soirée :

https://www.reuters.com/world/us/trump-says-us-will-soon-announce-tariffs-pharmaceutical-imports-2025-04-09/

https://www.reuters.com/business/energy/trump-sign-executive-orders-boost-coal-industry-sources-say-2025-04-08/

https://x.com/youranoncentral/status/1909473669522260134?s=46

Cheh.

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AprĂšs avoir dĂ©portĂ© des innocents (ils ont admis une erreur officiellement - Kilmar Abrego Garcia- mais avec l’aide de la justice dĂ©cidĂ© qu’ils ne pourraient plus rien faire, tant pis pour lui), l’administration Trump ouvre la voie Ă  la dĂ©portation d’amĂ©ricains

Comme ils dĂ©signent comme terroriste toute personne soutenant les Palestiniens ou critiquant Musk, ça peut vite dĂ©raper


Volume 2 :

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/lallemagne-suspectee-de-remettre-en-cause-le-projet-de-constellation-europeenne-2158908

L’Allemagne souhaiterait construire sa propre constellation, concurrente de Starlink, pour ses besoins militaires, dĂ©voile la presse allemande. A Bruxelles, on s’interroge sur la remise en question du projet IrisÂČ.

L’Allemagne, qui ne cesse de se plaindre d’un projet qu’elle juge « trop français », s’est donc braquĂ©e. Le ministre de l’Economie Robert Habeck a demandĂ© Ă  Thierry Breton de dĂ©clarer l’offre non valide et de reprendre le projet Ă  zĂ©ro ! Trop cher, pas assez allemand, pas assez ouvert aux start-up, la liste des reproches a fait bondir Ă  Bruxelles.

Thierry Breton a donc rappelĂ©, Ă  Berlin, qu’un Etat ne pouvait exercer la moindre interfĂ©rence dans l’attribution d’un marchĂ© public, dĂ©cidĂ© Ă  Vingt-Sept et votĂ© par le Parlement europĂ©en. « Les nĂ©gociations se poursuivent et on va atterrir sur une offre finale dans les semaines qui viennent », promet-on Ă  Bruxelles. On rappelle aussi Ă  l’intention de Berlin qu’un comitĂ© d’évaluation indĂ©pendant d’une cinquantaine de membres supervise de prĂšs ce marchĂ©.

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