https://twitter.com/kaatsup/status/1664621377150746625?s=46&t=xBjmtgPpg_CbyB34rJEzLQ
On dirait une map Call Of Duty.
Alors câest un site de la Sorbonne qui est dans cet Ă©tat aprĂšs chaque manifâ, globalement. Bon, en temps normal jâai toujours trouvĂ© ce site horribleâŠ
Câest Clignancourt câest ça ?
Pour ĂȘtre allĂ© plusieurs fois sur les campus de Paris 1, câest dâune mauvaise foi incroyable
Jâai regardĂ© un peu le tweet et il le prĂ©cise en dessous quand mĂȘme quâil y a des endroits beaucoup plus beaux.
Câest le centre Pierre Mendes-France rue de Tolbiac pres du metro Olympiades.
A cĂŽtĂ© de ça, les sites de la Sorbonne, la vraie, le PanthĂ©on, le centre RenĂ© Cassin aux Gobelins rue saint Hyppolite, et dâautres sont trĂšs bien.
De mon temps, on avait mĂȘme cours Ă lâinstitut ocĂ©anographique rue Saint Jacques. Pas pratique du tout (pas de tablette pour sâappuyer, oblige dâĂ©crire sur les genous) mais trĂšs beau.
Câest Olympiades. Jâai fait un an lĂ bas, câĂ©tait terriblement Ă©clatĂ©.
On y mange trĂšs bien par contre
hum hum
FrĂ©quemment destinataire de messages antisĂ©mites violents, YaĂ«l Braun-Pivet, quatriĂšme personnage de lâĂtat, fait face Ă une nouvelle campagne de haine massive. Une violence qui interroge, au passage, la stratĂ©gie dâEmmanuel Macron de normalisation de lâextrĂȘme droite.
TrĂšs tard, mardi 6 juin, Mathilde du Pradel a gardĂ© son tĂ©lĂ©phone allumĂ©, prĂȘte Ă rĂ©pondre au moindre message. Cette soirĂ©e-lĂ , ce nâest pas seulement lâagenda social qui tient en Ă©veil la cheffe de cabinet de YaĂ«l Braun-Pivet, prĂ©sidente de lâAssemblĂ©e nationale. DerriĂšre le dĂ©compte des grĂ©vistes, câest un autre chiffrage qui la prĂ©occupe : celui du nombre de parlementaires destinataires dâun tract nĂ©onazi, un prospectus appelant Ă rĂ©tablir « la domination de la race blanche en Europe ». SignĂ© dâun obscur « dĂ©partement de lâĂ©veil racial du peuple » et assorti de croix gammĂ©es, ce document se prĂ©sente comme une interpellation : « Homme blanc, en as-tu assez de voir les juifs dĂ©truire ton pays ? »
DâaprĂšs Le Parisien, 70 mairies, plus spĂ©cifiquement en Bretagne, auraient aussi Ă©tĂ© destinataires du tract, qui reprend les traditionnels poncifs antisĂ©mites sur les juifs et les mĂ©dias notamment, et accrĂ©dite lâidĂ©e dâun complot juif derriĂšre la thĂ©orie raciste du « grand remplacement ». Plusieurs plaintes ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es. La justice dira si, comme le laisse penser le site internet auquel renvoie le tract, lâopĂ©ration a Ă©tĂ© coordonnĂ©e par lâantisĂ©mite Boris Le Lay, ce nĂ©gationniste français rĂ©fugiĂ© au Japon. Ou si elle provient dâinitiatives individuelles, voire dâautres groupes dâextrĂȘme droite constituĂ©s.
Mais la veille, dĂ©jĂ , des dĂ©puté·es avaient reçu un message du mĂȘme tonneau, dont la prĂ©sidente de lâAssemblĂ©e nationale. Mais le sien Ă©tait, en plus, agrĂ©mentĂ© dâune menace de mort sans Ă©quivoque : « Juive, ton heure approche. »
Rien de nouveau en apparence. Depuis que cette petite-fille de rĂ©fugiĂ©s juifs polonais, venus en France dans les annĂ©es 30 pour fuir le nazisme, est sortie de lâanonymat en ralliant le parti prĂ©sidentiel, lâinjure et la menace antisĂ©mite font partie intĂ©grante de son quotidien de parlementaire. Et chaque tension dans le dĂ©bat public sâaccompagne dâun nouveau lot dâinjures.
En 2021, corapporteuse de la commission dâenquĂȘte sur lâaffaire Benalla, lâĂ©lue des Yvelines recevait un tombereau dâinsultes dont un mail la qualifiant de « youpine vĂ©reuse ». « PrĂ©pare-toi bientĂŽt les camps de la mort », menaçait le courriel. Le 26 mars, en direct sur le plateau de RTL, en marge des dĂ©bats sur la rĂ©forme des retraites, YaĂ«l Braun-Pivet dĂ©voilait deux pages de propos et menaces antisĂ©mites, dont « grosse truie juive » et « On a plus de Zyklon B [pesticide Ă base dâacide cyanhydrique utilisĂ© par les nazis dans les chambres Ă gaz â ndlr] hĂ©las ».
Quel lien le gouvernement fait-il entre la normalisation du Rassemblement National, un parti fondĂ© par un Waffen-SS, et les menaces antisĂ©mites dont ses propres Ă©lu·es font lâobjet ? Ă ce sujet, le groupe prĂ©sidentiel prĂ©fĂšre se faire discret. Mais entre le 15 mars et le 28 avril, trois plaintes ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es par la prĂ©sidence de lâAssemblĂ©e, pour six courriers ou messages de menaces antisĂ©mites.
ContactĂ©, le parquet de Paris confirme lâouverture de plusieurs enquĂȘtes ouvertes des « chefs de menaces de mort et menaces de crime ou de dĂ©lit contre les personnes Ă lâencontre dâun Ă©lu public, avec la circonstance aggravante que les faits ont Ă©tĂ© commis Ă raison de lâorigine, lâethnie, la race ou la religion », confiĂ©es Ă la brigade de rĂ©pression de la dĂ©linquance aux personnes.
Ne pas stigmatiser le Rassemblement national
SollicitĂ©e, la prĂ©sidence de lâAssemblĂ©e nationale rĂ©pond tout en retenue â ou en Ă©quilibre prĂ©caire. Dâun cĂŽtĂ©, « on ne veut pas laisser penser que la prĂ©sidence bĂ©nĂ©ficie dâun traitement de faveur » en mettant en avant son statut de victime, explique-t-on dans lâentourage de YaĂ«l Braun-Pivet. De lâautre, on sâen tient aux consignes Ă©dictĂ©es par le gouvernement : ne pas stigmatiser le Rassemblement national. Une forme de piĂšge pour « la prĂ©sidente » : victime de menaces antisĂ©mites dâextrĂȘme droite, elle est accusĂ©e dans le mĂȘme temps de complaisance vis-Ă -vis du RN depuis quâelle a pris le « perchoir ».
Dans son entourage, on rĂ©fute pourtant tout traitement de faveur du parti de Marine Le Pen. « On sâen tient au rĂšglement. »
La polĂ©mique revient pourtant rĂ©guliĂšrement, jusque dans les rangs du parti prĂ©sidentiel. Dernier Ă©pisode en date, une interview accordĂ©e au Figaro, rappelant les propos de YaĂ«l Braun-Pivet Ă lâĂ©gard du dĂ©putĂ© RN SĂ©bastien Chenu, vice-prĂ©sident de lâAssemblĂ©e, considĂ©rĂ© non comme « un bon, mais un trĂšs bon vice-prĂ©sident ».
Quelques mois avant, câest le blĂąme dĂ©livrĂ© Ă une dĂ©putĂ©e Renaissance, Astrid Panosyan-Bouvet, ayant osĂ© rappeler en sĂ©ance « lâADN xĂ©nophobe du RN », qui avait provoquĂ© une levĂ©e de boucliers. PrĂ©cautionneuse vis-Ă -vis du gouvernement, Astrid Panosyan-Bouvet reste malgrĂ© tout lâune des rares, aujourdâhui, Ă faire un pas de cĂŽtĂ© face Ă la stratĂ©gie macroniste : « Câest le Rassemblement national quâil faut combattre en prioritĂ© face Ă la menace croissante de son accession au pouvoir en 2027 », Ă©crivait-elle rĂ©cemment dans une tribune du Monde.
Dans les milieux politique comme cultuel, le « procĂšs en inaction » face au RN qui est fait Ă YaĂ«l Braun-Pivet est considĂ©rĂ© comme dĂ©placĂ©. « Ce nâest pas aux victimes de racisme de se mobiliser contre la violence quâelles subissent, dĂ©clare MochĂ© Lewin, bras droit du grand rabbin HaĂŻm Korchia. Le problĂšme, ce nâest pas le silence des victimes mais celui des autres. Câest Ă eux dâagir. »
Pour le sĂ©nateur EELV Guy Benarroche, Ă lâinitiative le 24 avril dernier dâune journĂ©e dâĂ©tude sur lâantisĂ©mitisme au SĂ©nat, « le procĂšs qui est fait Ă YaĂ«l Braun-Pivet est injuste. Ce nâest pas parce quâelle est de culture juive quâelle devrait davantage se mobiliser contre lâantisĂ©mitisme que les autres » : « Je me suis toujours refusĂ© Ă dĂ©terminer mes combats politiques en fonction de mon origine, je ne suis pas un Ă©tendard de lâantisĂ©mitisme parce que je suis de culture juive », explique lâĂ©lu qui reconnaĂźt nĂ©anmoins que sa journĂ©e dâĂ©tude aurait difficilement vu le jour sans la mobilisation de personnalitĂ©s de culture juive convaincues de lâurgence de lutter contre le flĂ©au de lâantisĂ©mitisme, notamment dans les rangs de la gauche.
Le sujet nâest pas anodin et dĂ©passe le cas Braun-Pivet. Comme le rappelle Emmanuel Debono, historien spĂ©cialiste de lâantisĂ©mitisme et rĂ©dacteur en chef de la revue Le Droit de vivre de la Licra, la question de lâexemplaritĂ© et de la responsabilitĂ© politique sâest douloureusement posĂ©e aux Ă©lu·es de culture juive lorsque lâantisĂ©mitisme parlementaire a culminĂ© sous les IIIe et IVe RĂ©publiques.
« Quand, en 1954, le ministĂšre de la justice a proposĂ© Ă Pierre MendĂšs France de porter plainte contre Pierre Boutang qui le calomniait dans le journal antisĂ©mite Aspects de la France [qui a succĂ©dĂ© aprĂšs la guerre Ă lâAction française â ndlr] et sâen prenait rĂ©guliĂšrement Ă sa judĂ©itĂ©, il a acceptĂ© mais Ă condition que la procĂ©dure aboutisse rapidement. Il avait intĂ©riorisĂ© une partie des attaques antisĂ©mites dont il faisait lâobjet, il ne voulait pas quâon croie quâil profitait de sa situation et en faisait une affaire personnelle. » Lâhistorien souligne Ă cet Ă©gard « la part dâinconscient » qui peut jouer dans ces arbitrages.
« LâantisĂ©mitisme est une expĂ©rience vĂ©cue, la mĂȘme partagĂ©e par les Ă©lu·es issu·es de minoritĂ©s comme les Ă©lu·es noir·es qui ne veulent pas ĂȘtre systĂ©matiquement rappelé·es Ă leur identitĂ© ou origines supposĂ©es. »
Dans certains milieux juifs libĂ©raux, toutefois, on ne cache pas son malaise devant la ligne du gouvernement face aux menaces antisĂ©mites qui se multiplient. Ă mot couvert, on reconnaĂźt quâun nouveau palier a Ă©tĂ© franchi aprĂšs le recadrage par Emmanuel Macron de la premiĂšre ministre Ălisabeth Borne, fille dâun rescapĂ© de la Shoah, mise en cause publiquement pour avoir Ă©voquĂ© le RN comme parti « hĂ©ritier de PĂ©tain ». Et certain·es se demandent, « Ă ce rythme, Ă quoi ressemblerait la politique gouvernementale avec un parti dâextrĂȘme droite avec 120 dĂ©putĂ©s⊠» ?
SollicitĂ©e, la prĂ©sidence de lâAssemblĂ©e nationale rĂ©pond tout en retenue â ou en Ă©quilibre prĂ©caire. Dâun cĂŽtĂ©, « on ne veut pas laisser penser que la prĂ©sidence bĂ©nĂ©ficie dâun traitement de faveur » en mettant en avant son statut de victime, explique-t-on dans lâentourage de YaĂ«l Braun-Pivet. De lâautre, on sâen tient aux consignes Ă©dictĂ©es par le gouvernement : ne pas stigmatiser le Rassemblement national. Une forme de piĂšge pour « la prĂ©sidente » : victime de menaces antisĂ©mites dâextrĂȘme droite, elle est accusĂ©e dans le mĂȘme temps de complaisance vis-Ă -vis du RN depuis quâelle a pris le « perchoir ».
https://twitter.com/vinleja/status/1666328723044421633?t=AoTDUaUZBPgJZ8UFnfQyqQ&s=19
Ce monde linkedinien me tue
Les copains, principalement les parents ici, il y a la vidĂ©o de lâagression des enfants Ă Annecy qui tourne sur les rĂ©seaux : Faites pas comme moi, ne regardez pas. Je suis vraiment con, je pensais juste ne rien voir mais on voit le mec sauter sur une poussette et mettre des coups de couteau au bĂ©bĂ© dedans.
Ce que je viens de voir Ă©tait humainement impossible pour moi. Et pourtant jâen ai lu des articles sur des massacres aux USA, mais lĂ câest une gifle que je viens de me prendre. Je suis rĂ©ellement traumatisĂ© et jâaurai aimĂ© ne jamais voir ça.