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https://twitter.com/kaatsup/status/1664621377150746625?s=46&t=xBjmtgPpg_CbyB34rJEzLQ

On dirait une map Call Of Duty.

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Alors c’est un site de la Sorbonne qui est dans cet Ă©tat aprĂšs chaque manif’, globalement. Bon, en temps normal j’ai toujours trouvĂ© ce site horrible


C’est Clignancourt c’est ça ? :sac:

Pour ĂȘtre allĂ© plusieurs fois sur les campus de Paris 1, c’est d’une mauvaise foi incroyable :hoho:

J’ai regardĂ© un peu le tweet et il le prĂ©cise en dessous quand mĂȘme qu’il y a des endroits beaucoup plus beaux.

C’est le centre Pierre Mendes-France rue de Tolbiac pres du metro Olympiades.

A cĂŽtĂ© de ça, les sites de la Sorbonne, la vraie, le PanthĂ©on, le centre RenĂ© Cassin aux Gobelins rue saint Hyppolite, et d’autres sont trĂšs bien.

De mon temps, on avait mĂȘme cours Ă  l’institut ocĂ©anographique rue Saint Jacques. Pas pratique du tout (pas de tablette pour s’appuyer, oblige d’écrire sur les genous) mais trĂšs beau.

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C’est Olympiades. J’ai fait un an lĂ  bas, c’était terriblement Ă©clatĂ©.

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On y mange trĂšs bien par contre :fillon:

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Source: le parisien

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Source: le jdd

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Source: le monde

https://twitter.com/paul_denton/status/1666346018961596418

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BLAST! envoie du pùté en ce moment.

https://twitter.com/ceciestmontweet/status/1663447871193075713?s=20

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Un message a été fusionné à un sujet existant : :newspaper: Faits divers

hum hum

FrĂ©quemment destinataire de messages antisĂ©mites violents, YaĂ«l Braun-Pivet, quatriĂšme personnage de l’État, fait face Ă  une nouvelle campagne de haine massive. Une violence qui interroge, au passage, la stratĂ©gie d’Emmanuel Macron de normalisation de l’extrĂȘme droite.

TrĂšs tard, mardi 6 juin, Mathilde du Pradel a gardĂ© son tĂ©lĂ©phone allumĂ©, prĂȘte Ă  rĂ©pondre au moindre message. Cette soirĂ©e-lĂ , ce n’est pas seulement l’agenda social qui tient en Ă©veil la cheffe de cabinet de YaĂ«l Braun-Pivet, prĂ©sidente de l’AssemblĂ©e nationale. DerriĂšre le dĂ©compte des grĂ©vistes, c’est un autre chiffrage qui la prĂ©occupe : celui du nombre de parlementaires destinataires d’un tract nĂ©onazi, un prospectus appelant Ă  rĂ©tablir « la domination de la race blanche en Europe ». SignĂ© d’un obscur « dĂ©partement de l’éveil racial du peuple » et assorti de croix gammĂ©es, ce document se prĂ©sente comme une interpellation : « Homme blanc, en as-tu assez de voir les juifs dĂ©truire ton pays ? »

D’aprĂšs Le Parisien, 70 mairies, plus spĂ©cifiquement en Bretagne, auraient aussi Ă©tĂ© destinataires du tract, qui reprend les traditionnels poncifs antisĂ©mites sur les juifs et les mĂ©dias notamment, et accrĂ©dite l’idĂ©e d’un complot juif derriĂšre la thĂ©orie raciste du « grand remplacement ». Plusieurs plaintes ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es. La justice dira si, comme le laisse penser le site internet auquel renvoie le tract, l’opĂ©ration a Ă©tĂ© coordonnĂ©e par l’antisĂ©mite Boris Le Lay, ce nĂ©gationniste français rĂ©fugiĂ© au Japon. Ou si elle provient d’initiatives individuelles, voire d’autres groupes d’extrĂȘme droite constituĂ©s.

Mais la veille, dĂ©jĂ , des dĂ©puté·es avaient reçu un message du mĂȘme tonneau, dont la prĂ©sidente de l’AssemblĂ©e nationale. Mais le sien Ă©tait, en plus, agrĂ©mentĂ© d’une menace de mort sans Ă©quivoque : « Juive, ton heure approche. »

Rien de nouveau en apparence. Depuis que cette petite-fille de rĂ©fugiĂ©s juifs polonais, venus en France dans les annĂ©es 30 pour fuir le nazisme, est sortie de l’anonymat en ralliant le parti prĂ©sidentiel, l’injure et la menace antisĂ©mite font partie intĂ©grante de son quotidien de parlementaire. Et chaque tension dans le dĂ©bat public s’accompagne d’un nouveau lot d’injures.

En 2021, corapporteuse de la commission d’enquĂȘte sur l’affaire Benalla, l’élue des Yvelines recevait un tombereau d’insultes dont un mail la qualifiant de « youpine vĂ©reuse ». « PrĂ©pare-toi bientĂŽt les camps de la mort », menaçait le courriel. Le 26 mars, en direct sur le plateau de RTL, en marge des dĂ©bats sur la rĂ©forme des retraites, YaĂ«l Braun-Pivet dĂ©voilait deux pages de propos et menaces antisĂ©mites, dont « grosse truie juive » et « On a plus de Zyklon B [pesticide Ă  base d’acide cyanhydrique utilisĂ© par les nazis dans les chambres Ă  gaz – ndlr] hĂ©las ».

Quel lien le gouvernement fait-il entre la normalisation du Rassemblement National, un parti fondĂ© par un Waffen-SS, et les menaces antisĂ©mites dont ses propres Ă©lu·es font l’objet ? À ce sujet, le groupe prĂ©sidentiel prĂ©fĂšre se faire discret. Mais entre le 15 mars et le 28 avril, trois plaintes ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es par la prĂ©sidence de l’AssemblĂ©e, pour six courriers ou messages de menaces antisĂ©mites.

ContactĂ©, le parquet de Paris confirme l’ouverture de plusieurs enquĂȘtes ouvertes des « chefs de menaces de mort et menaces de crime ou de dĂ©lit contre les personnes Ă  l’encontre d’un Ă©lu public, avec la circonstance aggravante que les faits ont Ă©tĂ© commis Ă  raison de l’origine, l’ethnie, la race ou la religion », confiĂ©es Ă  la brigade de rĂ©pression de la dĂ©linquance aux personnes.

Ne pas stigmatiser le Rassemblement national

SollicitĂ©e, la prĂ©sidence de l’AssemblĂ©e nationale rĂ©pond tout en retenue – ou en Ă©quilibre prĂ©caire. D’un cĂŽtĂ©, « on ne veut pas laisser penser que la prĂ©sidence bĂ©nĂ©ficie d’un traitement de faveur » en mettant en avant son statut de victime, explique-t-on dans l’entourage de YaĂ«l Braun-Pivet. De l’autre, on s’en tient aux consignes Ă©dictĂ©es par le gouvernement : ne pas stigmatiser le Rassemblement national. Une forme de piĂšge pour « la prĂ©sidente » : victime de menaces antisĂ©mites d’extrĂȘme droite, elle est accusĂ©e dans le mĂȘme temps de complaisance vis-Ă -vis du RN depuis qu’elle a pris le « perchoir ».

Dans son entourage, on rĂ©fute pourtant tout traitement de faveur du parti de Marine Le Pen. « On s’en tient au rĂšglement. »

La polĂ©mique revient pourtant rĂ©guliĂšrement, jusque dans les rangs du parti prĂ©sidentiel. Dernier Ă©pisode en date, une interview accordĂ©e au Figaro, rappelant les propos de YaĂ«l Braun-Pivet Ă  l’égard du dĂ©putĂ© RN SĂ©bastien Chenu, vice-prĂ©sident de l’AssemblĂ©e, considĂ©rĂ© non comme « un bon, mais un trĂšs bon vice-prĂ©sident ».

Quelques mois avant, c’est le blĂąme dĂ©livrĂ© Ă  une dĂ©putĂ©e Renaissance, Astrid Panosyan-Bouvet, ayant osĂ© rappeler en sĂ©ance « l’ADN xĂ©nophobe du RN », qui avait provoquĂ© une levĂ©e de boucliers. PrĂ©cautionneuse vis-Ă -vis du gouvernement, Astrid Panosyan-Bouvet reste malgrĂ© tout l’une des rares, aujourd’hui, Ă  faire un pas de cĂŽtĂ© face Ă  la stratĂ©gie macroniste : « C’est le Rassemblement national qu’il faut combattre en prioritĂ© face Ă  la menace croissante de son accession au pouvoir en 2027 », Ă©crivait-elle rĂ©cemment dans une tribune du Monde.

Dans les milieux politique comme cultuel, le « procĂšs en inaction » face au RN qui est fait Ă  YaĂ«l Braun-Pivet est considĂ©rĂ© comme dĂ©placĂ©. « Ce n’est pas aux victimes de racisme de se mobiliser contre la violence qu’elles subissent, dĂ©clare MochĂ© Lewin, bras droit du grand rabbin HaĂŻm Korchia. Le problĂšme, ce n’est pas le silence des victimes mais celui des autres. C’est Ă  eux d’agir. »

Pour le sĂ©nateur EELV Guy Benarroche, Ă  l’initiative le 24 avril dernier d’une journĂ©e d’étude sur l’antisĂ©mitisme au SĂ©nat, « le procĂšs qui est fait Ă  YaĂ«l Braun-Pivet est injuste. Ce n’est pas parce qu’elle est de culture juive qu’elle devrait davantage se mobiliser contre l’antisĂ©mitisme que les autres » : « Je me suis toujours refusĂ© Ă  dĂ©terminer mes combats politiques en fonction de mon origine, je ne suis pas un Ă©tendard de l’antisĂ©mitisme parce que je suis de culture juive », explique l’élu qui reconnaĂźt nĂ©anmoins que sa journĂ©e d’étude aurait difficilement vu le jour sans la mobilisation de personnalitĂ©s de culture juive convaincues de l’urgence de lutter contre le flĂ©au de l’antisĂ©mitisme, notamment dans les rangs de la gauche.

Le sujet n’est pas anodin et dĂ©passe le cas Braun-Pivet. Comme le rappelle Emmanuel Debono, historien spĂ©cialiste de l’antisĂ©mitisme et rĂ©dacteur en chef de la revue Le Droit de vivre de la Licra, la question de l’exemplaritĂ© et de la responsabilitĂ© politique s’est douloureusement posĂ©e aux Ă©lu·es de culture juive lorsque l’antisĂ©mitisme parlementaire a culminĂ© sous les IIIe et IVe RĂ©publiques.

« Quand, en 1954, le ministĂšre de la justice a proposĂ© Ă  Pierre MendĂšs France de porter plainte contre Pierre Boutang qui le calomniait dans le journal antisĂ©mite Aspects de la France [qui a succĂ©dĂ© aprĂšs la guerre Ă  l’Action française – ndlr] et s’en prenait rĂ©guliĂšrement Ă  sa judĂ©itĂ©, il a acceptĂ© mais Ă  condition que la procĂ©dure aboutisse rapidement. Il avait intĂ©riorisĂ© une partie des attaques antisĂ©mites dont il faisait l’objet, il ne voulait pas qu’on croie qu’il profitait de sa situation et en faisait une affaire personnelle. » L’historien souligne Ă  cet Ă©gard « la part d’inconscient » qui peut jouer dans ces arbitrages.

« L’antisĂ©mitisme est une expĂ©rience vĂ©cue, la mĂȘme partagĂ©e par les Ă©lu·es issu·es de minoritĂ©s comme les Ă©lu·es noir·es qui ne veulent pas ĂȘtre systĂ©matiquement rappelé·es Ă  leur identitĂ© ou origines supposĂ©es. »

Dans certains milieux juifs libĂ©raux, toutefois, on ne cache pas son malaise devant la ligne du gouvernement face aux menaces antisĂ©mites qui se multiplient. À mot couvert, on reconnaĂźt qu’un nouveau palier a Ă©tĂ© franchi aprĂšs le recadrage par Emmanuel Macron de la premiĂšre ministre Élisabeth Borne, fille d’un rescapĂ© de la Shoah, mise en cause publiquement pour avoir Ă©voquĂ© le RN comme parti « hĂ©ritier de PĂ©tain ». Et certain·es se demandent, « Ă  ce rythme, Ă  quoi ressemblerait la politique gouvernementale avec un parti d’extrĂȘme droite avec 120 dĂ©putĂ©s
 » ?


SollicitĂ©e, la prĂ©sidence de l’AssemblĂ©e nationale rĂ©pond tout en retenue – ou en Ă©quilibre prĂ©caire. D’un cĂŽtĂ©, « on ne veut pas laisser penser que la prĂ©sidence bĂ©nĂ©ficie d’un traitement de faveur » en mettant en avant son statut de victime, explique-t-on dans l’entourage de YaĂ«l Braun-Pivet. De l’autre, on s’en tient aux consignes Ă©dictĂ©es par le gouvernement : ne pas stigmatiser le Rassemblement national. Une forme de piĂšge pour « la prĂ©sidente » : victime de menaces antisĂ©mites d’extrĂȘme droite, elle est accusĂ©e dans le mĂȘme temps de complaisance vis-Ă -vis du RN depuis qu’elle a pris le « perchoir ».

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https://twitter.com/vinleja/status/1666328723044421633?t=AoTDUaUZBPgJZ8UFnfQyqQ&s=19

Ce monde linkedinien me tue :hoho:

Les copains, principalement les parents ici, il y a la vidĂ©o de l’agression des enfants Ă  Annecy qui tourne sur les rĂ©seaux : Faites pas comme moi, ne regardez pas. Je suis vraiment con, je pensais juste ne rien voir mais on voit le mec sauter sur une poussette et mettre des coups de couteau au bĂ©bĂ© dedans.
Ce que je viens de voir Ă©tait humainement impossible pour moi. Et pourtant j’en ai lu des articles sur des massacres aux USA, mais lĂ  c’est une gifle que je viens de me prendre. Je suis rĂ©ellement traumatisĂ© et j’aurai aimĂ© ne jamais voir ça.

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