Vice (2018)
La première demi-heure :
Tout le reste : :
J’ai mis du temps à me mettre dedans. Le montage, l’humour noir, la chronologie, c’est un film particulier. N’ayant pas vu The Big Short, l’autre gros film de McKay, il fallait sans doute cette adaptation.
Puis quand Cheney enchaîne les succès autant que les crises cardiaques, tout m’a plu.
J’ai toujours été fasciné par ces histoires de coulisses du pouvoir, et là c’est une masterclass. Il n’est pas le seul mais il a grandement façonné les US des années 2000 en prenant le relais d’un Reagan. La dérégulation, le Président intouchable, la guerre pour faire profiter les entreprises pétrolières.
Toute la partie sur l’Irak est incroyable, et les séquences autour des test groups où on cherche le meilleur langage pour vendre sa connerie (r)ouvrent les yeux. C’est pas nouveau tout ça, mais toujours bon de le rappeler
Dans chaque documentaire (et film maintenant) sur une période bien pourrie des US, je vois toujours un Clinton. Là c’est Hillary qui était bien contente qu’on aille bombarder l’Irak. C’est fou comme ils sont mauvais ces deux
L’humour noir surprend au début comme je l’ai dis, mais on se tape des rires francs régulièrement. Je pensais pas rire autant devant des crises cardiaques
La dernière fois que j’ai vu Christian Bale c’était dans le pauvre Terminator Salvation, bon là il envoie du lourd. Le naïf des débuts, le requin vers la fin, il est incroyable et propose la scène de brossage de dents le plus fascinante que j’ai pu voir. Le reste est nickel aussi.
Jesse Plemons se fait une belle carrière de bâtard mine de rien. C’était pas l’acteur le plus fou de Friday Night Lights au départ, mais il assure depuis.
En bref, après un démarrage déroutant, le film m’a mis une bonne claquasse dans la tronche