: Trofeo Laigueglia (UCI Europe Tour 1.HC) | 12 FĂ©vrier 2017
: A.G. Jensen, J.J. Lobato, : M. Keizer, : A. Vermeulen, E. Battaglin, : P. Roglic, : D. Olivier
Nous basculons désormais sur le calendrier européen avec une classique italienne, Trofeo Laigueglia. Cinquante-quatrième édition cette année, elle récompense généralement un coureur endurant, puncheur, rapide et très intelligent dans son placement tant les routes sont parfois étroites.
Par le biais des équipes Trek-Segafredo (Fabio Felline) et UAE Team Emirates (Diego Ulissi), un groupe d’une dizaine d’hommes n’a pas pu compter plus de deux minutes trente secondes d’avance. A l’évidence, les italiens ne voulaient pas laisser filer cette première classique chez eux. Bien placé au moment de l’emballage final, les deux coureurs cités ci-dessus se sont néanmoins fait déborder par Juan-José Lobato, très discret durant la course et emmené dans un fauteuil, une fois de plus, par le très précieux Enrico Battaglin.
Vainqueur |
Temps |
Deuxième |
Ecart |
Troisième |
Ecart |
Juan-José Lobato (TLJ) |
4h50’42’’ |
Alberto Bettiol (CDT) |
+ 0’’ |
Enrico Battaglin (TLJ) |
+ 0’’ |
: : Tour d’Oman (UCI Asia Tour 2.HC) | 14 - 19 Février 2017
: G. Bennett, : D. Groenewegen, : P. Roglic, : S. Clement, : A.G. Jensen, : M. Keizer, : A. Vermeulen, D. Olivier
Nous retournons en Asie, ou le Tour d’Oman se présente avec un plateau beaucoup plus consistante cette fois-ci, la course étant plus réputée que celle de Dubaï. Présentant un parcours diversifié avec une arrivée au sommet (
Jabal Al-Akhdar) et une étape vallonnée, elle offre plus de possibilités pour les leaders et attire, de ce fait, des noms plus importants que n’importe quelle course asiatique.
Sur une première étape promise aux sprinteurs, nous n’avons pas échappé au sprint massif après une étape sans qu’une échappée ne prenne les devants. Avec le train de la Lotto-Jumbo pour Dylan Groenewegen et celui de la Dimension-Data pour Edvald Boasson-Hagen, c’est finalement le norvégien qui est venu s’imposer en costaud sur la ligne devant Zico Waeytens et Dylan Groenewegen donc. La seconde étape, elle, présente un profil déjà plus propice aux attaques, aux surprises et aux bouleversements. Contrôlée dans sa totalité par la formation sud-africaine du leader de la course, une échappée fut rapidement avalée avant la dernière bosse du jour, située à cinq kilomètres de la ligne et affichant des pentes jusqu’à 11%, et les attaques allaient fuser. Bien placé en tête de peloton, George Bennett reçu un signe de tête de son sprinteur avant de s’envoler sur les pentes les plus difficiles. En ayant basculé seul en tête au sommet, il n’avait plus qu’à bien négocié sa descente pour s’offrir un succès amplement mérité et s’emparer, déjà , de la tête du classement général. Ce fut sur la troisième étape, pourtant sans difficulté, que la course a basculée. Nerveuse dans son final, l’étape a vu une chute se produire à six kilomètres de la ligne en impliquant George Bennett, leader du général et bien écorché sur la partie droite du corps. Alors qu’il tentait, avec quelques équipiers, de recoller au bon wagon, les équipes de Tom Dumoulin, Romain Bardet ou bien encore Chris Froome se sont mises à rouler pour distancer autant que possible le néo-zélandais. Très énervé de ce fait de course, il accumula au final un retard de deux minutes sur la ligne et le général s’envola…
Le moment décisif se présenta devant les coureurs avec la montée du Jabal Al-Akhdar, une montée de huit kilomètres présentant des pourcentages de 8-9% en moyenne. Au pied de la difficulté, Sky, AG2R, Sunweb et Lotto-Jumbo tentèrent de placer les leaders dans les meilleures dispositions. La première attaque fut l’œuvre de George Bennett, qui effectua une première sélection en éliminant notamment Chris Froome ! Sans doute revanchard, il assuma le rythme dans la montée, éjecta Pozzovivo, Meintjes, Henao, Fuglsang ou bien encore Izagirre pour reprendre un maximum de temps en vu du général. Après une montée énorme, il a vu Dumoulin et Bardet le déborder, le premier cité gagnant l’étape devant le français alors que Bennett lui, termina troisième en recollant septième au général. Le scénario complètement fou de la cinquième étape confirma à quel point cette édition allait rester dans les mémoires. Au terme d’une première partie tranquille et alors que se présentait la première bosse du jour, Tom Dumoulin effectua une erreur en étant mal positionné dans le peloton. Il n’en fallait pas plus pour que George Bennett et son équipe roule et piège le coureur hollandais qui, bloqué dans une bordure, voyait les secondes et les minutes de retard s’accumuler. En compagnie de Jensen, Clement et Roglic, la Lotto-Jumbo livra un récital en essoufflant tout le monde et en s’adjugeant la seconde et troisième place d’étape devant tous les favoris et surtout, surtout en distançant Dumoulin de plus d’une minute et trente secondes avec les bonifications, ce qui ramena George Bennett sur le podium du général, un scénario invraisemblable il y a encore 48 heures ! La dernière étape, une parade pour conclure, récompensa Joseph Cooper, un échappé de la première heure qui su résister au retour du peloton.
Étape |
Vainqueur |
Team LottoNL - Jumbo |
Étape 1 |
Edvald Boasson-Hagen |
Dylan Groenewegen (3è) |
Étape 2 |
George Bennett |
George Bennett (1er) |
Étape 3 |
Elia Viviani |
Dylan Groenewegen (4è) |
Étape 4 |
Tom Dumoulin |
George Bennett (3è) |
Étape 4 |
Sergey Chernetckii |
George Bennett (2è) |
Étape 4 |
Joseph Cooper |
George Bennett (2è) |
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George Bennett (3è) |
George Bennett (2è) |
George Bennett (2è) |
Amund Grondhal Jensen (6è) |