Parlons des documentaires en tout genre, nature, enquêtes, sports, etc.
En fait je viens de mater Hot Girls Wanted sur Netflix, qui suit de jeunes actrices porno américaines semi-pro, leur vies à coté, comment elles en arrivent la, et comment fonctionne ce marché aujourd’hui.
Je suis quand même un amateur de porno, j’ai maté pas mal de trucs différents depuis quelques années, et c’est vrai que j’aime de moins en moins les trucs violents. Et bref, j’ai trouvé ce doc sympa, quoi que pas assez approfondi sur les conditions de tournage, c’est vraiment orienté sur la façon dont ces gamines arrivent la, et comment elles le vivent.
Y a quand même un débat à avoir sur ça, on est à la frontière du professionnalisme, et j’ai beau être un ardent défenseur du porno, la tu vois ces meufs de 18/19 qui veulent juste se faire les 800$ de leur scènes (qu’elles dépensent en grande partie derrière en maquillage, fringues, trajets) sans forcement penser aux réelles conséquences sur leur futur, ou comment se réintégrer derrière dans un monde pas super tolérant.
Malgré tout on voit surtout comme ça impacte la vie de Tressa, et à part quelques phrases un peu remontées de Rachel, c’est encore pas assez virulent je trouve.
J’ai vu ton post, j’ai maté le documentaire de suite.
Ça change de ce que j’ai déjà pu voir sur cette industrie. C’est pas très glamour c’est sûr.
Quelques trucs qui m’ont choqué / interloqué :
le discours des nanas sur la contraception : une qui dit à sa mère : je prends pas la pilule mais t’inquiètes, ils jouissent sur moi, ça risque rien. L’autre qui dit :'j’ai fait 2 creampie, on m’a filé 100 $ pour la pilule du lendemain, ça m’a coûté 60, il me reste 40 c’est cool". Le plus choquant c’est à la fois le manque d’éducation, et le manque d’information dans le milieu.
les maladies (mais ça m’a toujours choqué ça). Les acteurs et actrices font des tests toutes les 2 semaines mais tournent 5 scènes par semaine. La scène de la nana à l’hosto après l’infection rah …
la soirée où Kendall (le mec de Tressa) est avec ses potes et ils balancent des trucs sur elle. Internet n’oublie jamais. Ouai, carrément.
Y’a pas gros sur la réinsertion. Dommage, c’est un truc dont on parle pas trop.
Bref, intéressant. Y’a pas assez de docus qui vont “gratter le vernis” de cette industrie. Celui là est pas mal.
Niveau documentaire, je ne peux que recommander SHARKWATER de Rob Stewart. Il est un peu casse burne parfois le Rob, mais le documentaire est tellement puissant. Il dénonce la pratique du shark finning qui menace d’extinction les requins. En gros, ils pèchent les requins pour leur couper les ailerons et rejettent les corps à la mer, encore vivants.
Dans le même genre, il y a The Cove de Louie Psihoyos qui est, je pense, le documentaire qui a du me faire le plus chialer. Le documentaire suit la chasse au dauphin à Taiji, où il se passe tous les ans un massacre de dauphins.
" L’histoire du prodige de la programmation et célèbre activiste Aaron Swartz, connu pour avoir cofondé le réseau social Reddit et créé la technologie des flux RSS, à peine âgé de 14 ans. Son engagement pour la justice sociale et son combat pour la liberté de l’information l’entraîneront dans un véritable cauchemar juridique, qui va se solder par son suicide en 2013. Le film retrace le parcours singulier de ce génie des temps modernes."
En France, les femmes représentent 40 % des sans-abris. De plus en plus nombreuses, elles se cachent pour se protéger. Plus vulnérables, elles sont souvent des proies faciles. A Paris, elles seraient environ 7 000 à vivre dehors. Barbara, 26 ans, toxicomane, vit dans la rue depuis l’âge de 14 ans. Martine, 57 ans, s’est retrouvée sans domicile fixe après un divorce qui a mal tourné. Quant à Katia, 32 ans, elle vit dans un foyer depuis un an et attend son cinquième enfant.
Je ne peux que vous conseillez de visionner ce “docu-vrai”
Étant à peine en état de fonctionner, je me suis calé au pieu en regardant My Beautiful Broken Brain (Netflix) où on suit l’évolution de Lotje Sodderland après un AVC. Vraiment très intéressant et touchant par moments, ça aide à comprendre ce que ces personnes traversent (ma grand-mère a fait deux AVC en quelques années), avec la frustration, l’espoir, la régression.