💉 Dopage dans le sport

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Source: l’Equipe mag
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Un article d’Antoine Vayer sur l’utilisation des cĂ©tones.

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On dirait moi en ce moment en regardant des sites pour choisir mon vélo

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https://twitter.com/lequipe/status/1319297501208416256

:hoho:

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J’ai beaucoup de mal à y croire :huum:

Ça date du 20 aoĂ»t mais je ne pense pas que ça ait beaucoup Ă©voluĂ© depuis :

Les contrĂŽles anti-dopage n’ont pu s’effectuer normalement au printemps en Europe durant la crise du COVID 19. C’est la conclusion d’une Ă©tude menĂ©e auprĂšs de 48 pays europĂ©ens. ComplexitĂ© pour effectuer les prĂ©lĂšvements, difficultĂ© Ă  les acheminer dans les laboratoires, et fermetures des laboratoires, sont autant d’élĂ©ments qui ont ralenti la lutte anti-dopage. Cette situation trĂšs certainement identique Ă  travers le monde entier explique-t-elle l’explosion des chronos actuellement constatĂ©s en athlĂ©tisme ?

Une lutte anti-dopage Ă  l’arrĂȘt quasi complet durant les deux mois de la crise sanitaire provoquĂ©e ce printemps par le COVID 19. C’est le bilan dressĂ© par une Ă©tude publiĂ©e en juillet sous l’égide du Conseil de l’Europe, et passĂ©e quelque peu inaperçue.

Paradoxalement, c’est une publication dĂ©diĂ©e Ă  l’UFC, Ultimate Fighting Championship, cette organisation amĂ©ricaine d’arts martiaux mixtes, qui a mis en Ă©vidence ce travail effectuĂ© par « l’Anti Doping Convention du Conseil de l’Europe », une structure mĂ©connue qui regroupe 48 pays europĂ©ens.

Ce sont ces 48 pays d’Europe qui ont Ă©tĂ© sollicitĂ©s pour expliciter comment la lutte anti-dopage a continuĂ© Ă  s’organiser dans leur pays respectif durant la pandĂ©mie de COVID 19. Et les rĂ©ponses collectĂ©es tĂ©moignent d’un vide sidĂ©ral !

:confused:

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Le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, « cour suprĂȘme » du sport mondial, a exclu la Russie des grandes compĂ©titions mondiales, pour deux ans, dont les Jeux olympiques d’étĂ© de Tokyo en 2021 et ceux d’hiver de PĂ©kin en 2022, pour avoir transgressĂ© les rĂšgles antidopage.

Dans leur dĂ©cision du jeudi 17 dĂ©cembre, les trois arbitres dĂ©signĂ©s par le TAS ont rĂ©duit de moitiĂ© la sanction proposĂ©e l’an dernier par l’Agence mondiale antidopage, qui devait ĂȘtre de quatre ans, tout en laissant aux athlĂštes russes jamais sanctionnĂ©s pour dopage la possibilitĂ© de s’aligner sous banniĂšre neutre.

Wow :eek:

« Je souhaite clarifier la situation et dire que tout est liĂ© Ă  une erreur humaine. J’ai confondu un mĂ©dicament contenant un produit interdit par l’Agence mondiale anti-dopage pour une simple aspirine. Ce mĂ©dicament avait Ă©tĂ© prescrit Ă  ma petite amie et je l’ai pris par mĂ©garde pour de l’aspirine car l’emballage est presque identique et je le regrette. Â»

jason bateman dodgeball GIF

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« En athlĂ©tisme, on a vu des choses hors normes, insiste-t-il. Eliud Kipchoge, mĂȘme si son record n’a pas Ă©tĂ© homologuĂ© car rĂ©alisĂ© dans des conditions particuliĂšres, est le premier homme Ă  avoir couru le marathon en moins de deux heures (en 2019). En octobre, les records du 10 000 m et 5 000 m ont Ă©tĂ© pulvĂ©risĂ©s. MalgrĂ© la pluie et le froid, la NĂ©erlandaise Sifan Hassan a battu de 25 secondes le record d’Europe du 10 000 m de Paula Radcliffe. Enfin, dĂ©but dĂ©cembre, le Kenyan Kibiwott Kandie a amĂ©liorĂ© de 29 secondes le record du semi-marathon ». Un exploit bientĂŽt imitĂ© chez les femmes par l’Éthiopienne Abadel Yeshaneh, en fĂ©vrier aux Émirats Arabes Unis. Or, Ă  la date de ces exploits, aucun des deux athlĂštes ne faisait partie du programme du passeport sanguin.

Une Ă©trangetĂ© quand certains spĂ©cialistes prĂ©fĂšrent se raccrocher aux amĂ©liorations techniques : entraĂźnement plus pointu, liĂšvres de haut niveau (41 pour Kipchoge sur marathon !), guidage lumineux et autres chaussures magiques. Le mĂ©decin du sport y voit plutĂŽt le recours Ă  de nouveaux mĂ©dicaments en cours d’essais cliniques (la fameuse phase 3 que les vaccins Ă  la covid-19 ont passĂ©e avec succĂšs). De nouveaux mĂ©dicaments pas encore commercialisĂ©s. De nouvelles molĂ©cules, dites inhibiteurs de la prolyl-hydroxylase (HIF-PHI).

« L’Agence mondiale antidopage (AMA) a introduit les stabilisateurs du HIF sur la liste des substances interdites dĂšs 2011 et le premier cas de dopage, en avril 2015, a Ă©tĂ© dĂ©couvert en France », dĂ©roule encore le mĂ©decin. HuitiĂšme du 20 km marche des Jeux de Londres 2012, Bertrand Moulinet Ă©tait alors tombĂ© pour usage de FG-4592, un mĂ©dicament stimulant la production endogĂšne d’EPO.
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« L’EPO est un produit excessivement difficile Ă  manier. Il faut savoir quand se l’injecter, il faut le conserver au frais. Et surtout, il ne peut ĂȘtre administrĂ© que par intraveineuse ou injection sous cutanĂ©e. Or lĂ , on parle de simples cachets Ă  avaler ! ».
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Le danger est imminent. Il est dĂ©jĂ  lĂ , en vĂ©ritĂ©, puisque l’on parle Ă©galement de produits trĂšs difficiles Ă  dĂ©tecter. « En France, ceux qui ont Ă©tĂ© « chopĂ©s » l’ont Ă©tĂ© parce que la sĂ©quence du produit Ă©tait connue du laboratoire de ChĂątenay-Malabry ». Or, ces stabilisateurs du HIF sont comme la Covid-19, ils possĂšdent des variants ou plus exactement certains laboratoires dĂ©veloppent leur propre molĂ©cule dont on ne connaĂźt pas le dĂ©tail prĂ©cis.
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:berlusconi2:

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Les records qui sont tombĂ©s c’est pas liĂ© aux semelles « magiques Â» de Nike ?

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C’est ce que beaucoup pensent, mais lui a une autre petite idĂ©e donc comme indiquĂ© dans le 2Ăš paragraphe ^^

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https://www.ouest-france.fr/sport/dopage/dopage-le-marcheur-italien-alex-schwazer-blanchi-penalement-7159463

Le juge y est pas allĂ© avec le dos de la fourchette envers l’AMA et la fĂ©dĂ© d’athlĂ©. :titi:

Y’a un article sur Mediapart sur le sujet (mais faut etre abonnĂ©).

Je serais curieux de connaitre les raisons qui auraient poussé ces 2 instances à agir comme ça.

SPORTS

L’athlĂšte Alex Schwazer innocentĂ©, l’Agence mondiale antidopage mise en cause

06 mars 2021 | Par Julien Beyle

L’athlĂšte Alex Schwazer, ce hĂ©raut de la lutte antidopage lourdement sanctionnĂ© par les instances sportives pour s’ĂȘtre lui-mĂȘme dopĂ©, est en rĂ©alitĂ© innocent selon la justice italienne, qui soupçonne une manipulation de l’échantillon qui a conduit Ă  sa suspension. L’Agence mondiale antidopage a-t-elle voulu briser la carriĂšre d’un sportif qui la gĂȘnait ?

Alex Schwazer, ancien champion olympique du 50 km marche, a Ă©tĂ© injustement accusĂ© de dopage en 2016. C’est la conclusion de l’ordonnance de non-lieu qui blanchit l’athlĂšte aprĂšs cinq ans d’enquĂȘte. Schwazer est acquittĂ©, selon la formule du droit italien, « pour ne pas avoir commis le fait » , par le juge du tribunal de Bolzano Walter Pelino. Mediapart avait racontĂ© Ă  l’automne dernier cette affaire qui passionne l’Italie depuis plusieurs annĂ©es (vous pouvez retrouver l’enquĂȘte ci-dessous) .

Le choc avait Ă©tĂ© immense en Italie quand Alex Schwazer, dopĂ© repenti devenu hĂ©raut de la lutte antidopage, avait Ă  nouveau Ă©tĂ© contrĂŽlĂ© positif. L’athlĂšte est aujourd’hui blanchi par la justice ordinaire. Mais pas encore par celle du sport.

Son avocat, Gerhard BrandstĂ€tter, travaille d’arrache-pied pour que son client, qui continue Ă  s’entraĂźner, puisse participer aux JO de Tokyo l’étĂ© prochain. L’AMA (Agence mondiale antidopage) et World Athletics, qui Ă©taient parties civiles dans la procĂ©dure instaurĂ©e en 2016 contre Schwazer, sortent plus qu’écornĂ©es de cette affaire. On savait que les autoritĂ©s de contrĂŽle exerçaient leur rĂŽle sans entrain. Le scĂ©nario qui se dessine Ă  prĂ©sent est bien pire : elles auraient pu participer Ă  un complot pour faire tomber un athlĂšte dont le combat les gĂȘnait.

Les deux organisations ont publiĂ© deux communiquĂ©s de presse assez agressifs, la premiĂšre s’en prenant Ă  la magistrature italienne, la seconde en assurant que Schwazer n’a aucune possibilitĂ© de retourner Ă  la compĂ©tition avant 2024, annĂ©e oĂč prend fin sa disqualification. En rĂ©sumĂ©, voici ce que dit l’ordonnance de 87 pages du juge Walter Pelino.

Rupture de la chaĂźne de possession

Le prĂ©lĂšvement, nĂ©gatif Ă  la premiĂšre analyse, mais positif Ă  la testostĂ©rone exogĂšne Ă  la deuxiĂšme, a Ă©tĂ© effectuĂ© au domicile de Schwazer le 1er janvier 2016 au petit matin. Cette date est une particularitĂ© en soi, car, souligne Pelino, c’est la premiĂšre fois dans l’histoire de l’antidopage qu’on effectue un contrĂŽle le 1er janvier, un jour fĂ©riĂ©. Le laboratoire de Cologne est fermĂ© ce jour-lĂ .

Aussi le prĂ©leveur, employĂ© d’une entreprise de Stuttgart, rentre-t-il dans la capitale du Bade-Wurtemberg et laisse-t-il l’échantillon dans le frigo du bureau, avant de rentrer chez lui. Sauf que, aprĂšs avoir commis une grave irrĂ©gularitĂ© en ayant Ă©crit le lieu du prĂ©lĂšvement (Racines, le hameau de 200 habitants oĂč vit Schwazer), il a aussi fait une fausse dĂ©position en dĂ©clarant d’abord qu’il avait remis l’échantillon au laboratoire de Cologne le jour du prĂ©lĂšvement, pour ensuite se rĂ©tracter et expliquer que la livraison n’avait eu lieu que le lendemain matin.

Pendant tout l’aprĂšs-midi du 1er janvier 2016, l’échantillon de Schwazer n’a donc pas Ă©tĂ© gardĂ© et six personnes avaient les clefs du bureau. Ce point constitue, Ă  lui seul, une bonne raison pour invalider le contrĂŽle, selon le code mondial antidopage.

Un Ă©chantillon obtenu avec les dents

L’échantillon B, comme la FĂ©dĂ©ration internationale d’athlĂ©tisme le souligne, est un Ă©chantillon du mĂȘme prĂ©lĂšvement qui constitue une garantie pour l’athlĂšte. Mais cela n’a pas Ă©tĂ© le cas dans l’affaire Schwazer, souligne le magistrat italien, qui fustige la gestion autorĂ©fĂ©rentielle des contrĂŽles antidopage.

Pour l’avenir, le magistrat prĂ©conise d’ailleurs qu’un Ă©chantillon soit laissĂ© Ă  l’athlĂšte en guise de garantie. À charge pour ce dernier de le faire garder dans un laboratoire adĂ©quat. Pour obtenir 6 ml d’urine de l’échantillon B conservĂ© au laboratoire de Cologne, et les faire analyser par le colonel Lago, expert du tribunal, le magistrat italien a en effet dĂ» combattre deux ans contre World Athletics et l’AMA, ainsi que contre le laboratoire allemand, qui ne voulaient pas fournir cet Ă©chantillon sous prĂ©texte d’une rupture de la chaĂźne de possession.

Les trois institutions, en faisant une fausse dĂ©claration sur la quantitĂ© d’urine prĂ©sente dans l’échantillon B, ont ainsi induit en erreur la cour d’appel de Cologne afin qu’elle rĂ©ponde nĂ©gativement Ă  la commission rogatoire internationale du tribunal de Bolzano. Le 7 fĂ©vrier 2018, quand Lago se rend au laboratoire de Cologne accompagnĂ© par les avocats qui reprĂ©sentent les diffĂ©rentes parties, le directeur du laboratoire, Hans Geyer, lui sort un Ă©chantillon dans une fiole non scellĂ©e. Le colonel Lago refuse de repartir de Cologne avec un Ă©chantillon de ce type. Il appelle le juge Pelino, qui parle directement avec le directeur du laboratoire de Cologne et lui rappelle l’ordre finalement Ă©mis par la cour d’appel de Cologne de fournir l’échantillon B.

Lago rentrera en Italie avec quelque 6 ml d’urine, dose suffisante, donc, pour les analyses, mais pas avec le conteneur de tout l’échantillon, un Berlinger. « On voulait l’expertiser car ces conteneurs de la marque suisse, cela avait Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© dans le rapport McLaren aprĂšs les JO de Sotchi, peuvent ĂȘtre manipulĂ©s plusieurs fois sans que cela se voie » , Ă©crit le magistrat italien.

Une concentration anormale d’ADN dans l’échantillon B

L’échantillon de 6 ml que l’expert du tribunal est parvenu Ă  « arracher » Ă  Hans Geyer a livrĂ© sa vĂ©ritĂ© aprĂšs deux ans d’analyses et d’études statistiques, menĂ©es par le colonel Lago et son Ă©quipe, et par le professeur Corradi, statisticien de la facultĂ© de Florence. Une donnĂ©e apparaĂźt tout de suite inhabituelle : la concentration d’ADN. Sur un liquide biologique comme l’urine, la concentration d’ADN a une dĂ©croissance naturelle autour de 90 % au bout de deux ans, dit la premiĂšre expertise de Lago, alors que l’urine analysĂ©e, qui a dĂ©jĂ  deux ans, rĂ©vĂšle une concentration entre 20 et 50 fois supĂ©rieure Ă  la moyenne de l’athlĂšte.

Le juge italien ordonne une Ă©tude statistique qui parvient Ă  la mĂȘme conclusion : le taux d’ADN dans l’urine de Schwazer ne peut pas correspondre Ă  un taux normal pour un humain. Le juge Pelino esquisse donc quatre hypothĂšses :

1° Schwazer souffre d’une pathologie ;

2° l’absorption de testostĂ©rone exogĂšne (qu’il aurait faite) fait augmenter le taux d’ADN ;

3° l’échantillon B a Ă©tĂ© manipulĂ© de façon Ă  le faire devenir positif ;

4° l’activitĂ© physique intense fait monter le taux d’ADN.

Cette derniĂšre possibilitĂ© est Ă©cartĂ©e grĂące Ă  une Ă©tude menĂ©e spĂ©cialement sur des athlĂštes de longue distance de la FĂ©dĂ©ration italienne d’athlĂ©tisme, dont le rĂ©sultat est que le taux d’ADN tend Ă  baisser et non pas Ă  monter Ă  cause de l’entraĂźnement intensif. L’hypothĂšse de la pathologie est Ă©cartĂ©e Ă©galement, car Schwazer ne signale aucune pathologie et un contrĂŽle antidopage datĂ© du 24 janvier 2016 est parfaitement dans la norme, comme tous ceux qui suivront.

Pour vĂ©rifier l’hypothĂšse que la prise du dopage puisse augmenter de façon spectaculaire le taux d’ADN dans l’urine, Walter Pelino demande leur collaboration Ă  l’AMA et World Athletics : il faudrait livrer des Ă©chantillons d’urine (anonymes) dopĂ©s Ă  la testostĂ©rone exogĂšne. L’Agence mondiale, aprĂšs avoir garanti sa pleine collaboration Ă  l’enquĂȘte par le truchement de son directeur de dĂ©partement lĂ©gal, Julien Sieveking, refusera finalement
 World Athletics aura la mĂȘme rĂ©ponse nĂ©gative.

Ces comportements agacent de plus en plus le juge Pelino, qui se convainc davantage que l’urine de Schwazer a Ă©tĂ© manipulĂ©e et que les attitudes de World Athletics et de l’AMA « ne sont pas juridiquement neutres » . En dĂ©douanant Schwazer, Pelino n’oublie pas de lister quatre dĂ©lits que les deux institutions ont, selon lui, commis dans cette procĂ©dure : du faux idĂ©ologique Ă  la fraude procĂ©durale, en passant par la diffamation. Tous imputĂ©s, donc, Ă  deux organismes censĂ©s garantir le respect des rĂšgles.

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Le retour de Fuentes. :hoho:

Parme 99, Valence 2004, on a du bol avec nos adversaires en finale de coupe d’Europe :no:

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