đŸŽœ En vrac

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Le triplé sur la poursuite homme en biathlon. Magnifique

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1 - 2 - 4 finalement. Samuelsson est bel et bien devant. (Ca me semblait etre le cas en direct, sur le finish)

Afff, Desthieux a eu des derniers metres et un lancer de ski un peu bizarre en effet.

Ca reste tres bon tout de meme !

Dingue

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Source: le parisien

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Source: l’Equipe

Braisaz
 elle est sĂ©rieuse putain ??? C’est quoi ce sabotage ? :mais:

AVANT la course, l’EDF avait besoin d’un top 8 pour remporter le petit globe du relais, pendant la course, via les faits de course, avait besoin d’un top 14 et Simon (dernier relais) passe la ligne en 6ù position.

Sauf que Braisaz (3Ăš relais) lors de son tir dĂ©bout, a perdu une balle au moment de tirer une pioche (elle l’a perdu en voulant en mettre une autre dans sa carabine). Cette balle est tombĂ©e dans la fosse. Et au lieu d’aller chopper une balle libre dans le pot commun ou d’en sortir une de son 3Ăš chargeur (je ne sais plus s’il y a encore un pot commun), elle dĂ©cide de mettre son 3Ăš chargeur.

Avec sa connerie, l’EDF est disqualifiĂ©e de cette course. Pas de globe. Bravo.

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Putain j’en reviens toujours pas
 dingue cette faute. DINGUE.
Ca fait 10 ans qu’elles n’avaient au ce globe, il Ă©tait cadeau lĂ . Un top 8, avec les nations qui ne sont pas lĂ , c’est CADEAU.

Au-delĂ  de Justine, toute la course a tellement Ă©tĂ© cauchemardesque. Dans sa tĂȘte, on lui avait dit qu’elle devait faire un top huit pour avoir le globe et je crois qu’à ce moment-lĂ  elle est en 10e position. Donc elle cherche trĂšs bĂȘtement Ă  gagner du temps.

AnaĂŻs Chevalier elle nous a fait la mĂȘme chose qu’à PĂ©kin. ComplĂštement plantĂ© le relais dĂšs le deuxiĂšme tour, depuis sa mĂ©daille, c’est le nĂ©ant.

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Perso je range ça dans la catégorie des conneries que tout le monde peut faire sous la précipitation.

Des sportifs qui connaissent mal le rĂšglement, il y en a dans tous les disciplines, y compris de grands champions.
Par exemple, Mekhissi ne s’est attardĂ© sur le rĂšglement qu’aprĂšs le coup de la disqualification sur le t-shirt enlevĂ© (et il a bien fait, comme il a chopĂ© sa mĂ©daille de Rio grĂące Ă  ça, comme il Ă©tait le seul Ă  avoir remarquĂ© le pied Ă  l’intĂ©rieur de Kemboi ça valait DQ dans la lettre du rĂšglement).

Et je me souviens d’un match des Seahawks qui s’était fini avec un ballon battĂ© hors de la end zone (ce qui est illĂ©gal) dans le plus grand des calmes (le joueur ne connaissait pas la rĂšgle, les adversaires n’ont pas protestĂ© comme ils ne la connaissaient pas non plus, manifestement les arbitres pareils, alors que les journalistes Ă©taient en train de fondre un cĂąble en cabine en voyant que ça n’allait pas ĂȘtre sifflĂ©).

HĂ©las en biathlon tout ce qui a trait au maniement des balles c’est un DQ, c’est comme une infraction technique en F1, donc rien Ă  dire sur la dĂ©cision.

Je ne serais pas loin de dire que le truc le plus gĂȘnant c’est qu’à part Bescond, elles ont toutes foirĂ© leur course.

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Julia ça passait non ? Elle fait un beau debout, elle remonte en sixiĂšme position. HonnĂȘtement je me rappelle plus de ce que ça a donnĂ© sur le coucher la concernant. Mais elle doit effectivement tourner vu que nous sommes Ă  trois tours de pĂ©nalitĂ©. Donc il faut oublier ce message. :sac:

Sinon pour la contre-performance, je me rappelle un jour d’un relais masculin. Martin aborde le dernier tir avec plus d’une minute d’avance. On a perdu. Je crois qu’il part faire trois tours de pĂ©nalitĂ© et il oublie de tirer une balle de pioche donc ça fait deux minutes en plus. Comme quoi, mĂȘme les plus grands


Le tour de pĂ©na au couchĂ© sur un pas de tir pas particuliĂšrement difficile ça fait bien tĂąche quand mĂȘme, mĂȘme si oui elle a eu un bon rythme sur les skis et qu’elle a fait un trĂšs beau debout.

Me souviens que le trou d’air de Martin, c’était sur un relais mixte d’ouverture de la saison. Et qu’il avait Ă©tĂ© tellement vexĂ© qu’il avait Ă©crasĂ© tout le monde sur l’individuelle quelques jours plus tard.

On est bien parti pour un doublé en Biathlon

tu es chat noir multisport ! :sac:

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Tu as l’article @Alex ? :catpls:

:sacsurlatĂȘte:

Lorsque la voiture du shĂ©rif du comtĂ© de Morgan s’arrĂȘta, jeudi, aux alentours de 5 heures du matin, la porte arriĂšre gauche s’entrouvrit pour laisser Karel Sabbe s’extraire difficilement du vĂ©hicule, les jambes arquĂ©es, la tĂȘte basse, une mĂšche de cheveux lui couvrant le regard. Une fois debout, le corps vacillant, celui qui avait dĂ©gagĂ© jusque-lĂ  une fĂ©roce envie de vaincre fit un geste de dĂ©pit, balançant son menton enveloppĂ© d’une barbe Ă©paisse de droite Ă  gauche, si bien qu’on entendait dĂ©jĂ  de sa bouche pourtant close la fin du scĂ©nario.

Dans l’obscuritĂ©, chacun de ceux qui assistaient Ă  l’arrivĂ©e inattendue du coureur belge avait l’air hĂ©bĂ©tĂ©, comme captivĂ© par ces mots qui ne sortaient pas encore de ses lĂšvres scellĂ©es. La main droite de Karel Sabbe serrait une paire de bĂątons de trail rouge et jaune, unique trophĂ©e tirĂ© d’un combat qu’il venait irrĂ©mĂ©diablement de perdre.

Les flammes du feu autour duquel les hommes se tenaient Ă©clairaient le visage de celui qu’on attendait depuis de longues minutes. C’est une coutume Ă  la Barkley : ceux qui ne courent pas se relaient prĂšs de l’ñtre et espĂšrent. Ils avaient scrutĂ© le sentier qui se trouvait dĂ©sormais dans leur dos et s’enfonce dans la montagne, guettant le moindre mouvement sur ces sommets qui dĂ©coupaient la nuit. Karel Sabbe aurait dĂ» s’y trouver.

« Karel ? ! » dit l’un des hommes prĂ©sents au camp.
«  »
« Que fais-tu lĂ  ? Que s’est-il passĂ© ? »
«  »

Les arbres tout autour grinçaient sous un ciel Ă©toilĂ©, quelques tentes diffusaient une faible lueur au loin, et le camp de base, un camping plantĂ© dans le sol froid du parc naturel de Frozen Head, en bordure de riviĂšre, vit alors le shĂ©rif CJ apparaĂźtre Ă  son tour. Les pouces rentrĂ©s dans une ceinture en cuir qui comprimait son embonpoint, la nuque dressĂ©e, casquette sur la tĂȘte, il contourna son vĂ©hicule et se planta devant l’homme muet pour laisser filer un mince sourire, celui d’un agent fier d’avoir accompli sa mission.

« Je l’ai trouvĂ© Ă  Petros, de l’autre cĂŽtĂ© de la montagne. »
«  »
« Des habitants m’ont appelĂ© au milieu de la nuit pour me dire qu’une femme habillĂ©e en Indien errait bizarrement dans leur ville. »
«  »
« Quand je suis arrivĂ© sur place, j’en ai dĂ©duit que c’était un coureur et non une femme habillĂ©e en Indien, je savais que la course avait lieu cette semaine. Il Ă©tait un peu confus lorsque je l’ai trouvĂ©. Il m’a dit qu’il s’était perdu et avait cherchĂ© son chemin plusieurs heures. Alors je vous le ramĂšne. »
«  »
« Une femme ? Un Indien ? »

On demanda Ă  l’agent de rĂ©pĂ©ter ce qu’il venait de dire. « Tout se passait vraiment bien, j’avais de bonnes jambes, je grimpais bien et je pensais rĂ©ussir Ă  faire ce quatriĂšme tour en une petite douzaine d’heures, coupa finalement Karel Sabbe. Mais d’un coup, c’est comme si j’avais Ă©tĂ© tĂ©lĂ©portĂ© : je me suis retrouvĂ© Ă  un endroit oĂč je ne reconnaissais plus rien. J’ai cherchĂ© mon chemin en vain et j’ai fini par marcher jusqu’à la ville la plus proche. Il faisait nuit, personne dans les rues, donc je me suis endormi dans le sas d’entrĂ©e d’un bureau de poste » , poursuivit-il, appuyĂ© sur ses bĂątons colorĂ©s qu’on venait visiblement de prendre pour des flĂšches dans une petite bourgade de l’est du Tennessee.

Alors, l’assistance oscilla entre le rire et la dĂ©sespĂ©rance. Car depuis 2017, la Barkley demeure la seule course au monde qu’aucune coureuse ou qu’aucun coureur n’a Ă©tĂ© capable de finir. Nombre d’entre eux sont rentrĂ©s dĂ©pitĂ©s, racontant leurs aventures d’une voix chevrotante, les mollets dĂ©chirĂ©s par les champs de ronces et les rochers qui parsĂšment un parcours tracĂ© Ă  travers une forĂȘt dense et affreusement escarpĂ©e du sud-est des États-Unis.

Documentaire : « La Barkley sans pitié »

Les Barkley Marathons (son nom officiel s’écrit au pluriel car elle comporte au total prĂšs de 220 km, soit plusieurs marathons
) sont devenus l’une des courses Ă  pied les plus rĂ©putĂ©es et fantasmĂ©es de la planĂšte. Chaque annĂ©e, ils ne sont que 40 Ă  en prendre le dĂ©part, qu’une dizaine de journalistes Ă  y assister, les uns et les autres triĂ©s sur le volet, mais des milliers Ă  candidater et Ă  se passionner pour son concept insolite et ses rĂšgles facĂ©tieuses.

InventĂ©e en 1986 par l’emblĂ©matique Lazarus Lake, barbe blanche, indĂ©crottable bonnet rouge vissĂ© sur le crĂąne, cigarette collĂ©e entre les doigts, cette course ne compte que quinze finisseurs - ou finishers - au palmarĂšs, soit 1 % des partants. Ils ont 60 heures pour finir, cinq tours Ă  parcourir sans aucun balisage ni ravitaillement en cours de route. Les outils modernes de communication y sont totalement interdits : pas de GPS, pas de tĂ©lĂ©phone, pas d’altimĂštre malgrĂ© les 20 000 m de dĂ©nivelĂ© positif, pas de montre intelligente, pas de drone. Il n’y a pas non plus de mĂ©dias sur le tracĂ© et leurs camĂ©ras en deux endroits seulement : au camp et sur un sommet situĂ© Ă  mi-parcours.

« Les finisseurs » : à la rencontre des rares qui ont terminé la Barkley

On ne doit compter que sur soi et soi seul pour complĂ©ter un itinĂ©raire balisĂ© par des livres cachĂ©s dont l’emplacement est rĂ©vĂ©lĂ© sur une carte imprĂ©cise la veille du dĂ©part, dont l’horaire n’est lui-mĂȘme divulguĂ© qu’une heure avant l’heure H


Si bien que chaque Ă©dition amĂšne son lot de suspense, d’attente, de retournements de situation et d’issues improbables qui nourrissent l’évĂ©nement et les conversations au coin du feu. Lazarus Lake y tient : l’histoire de la Barkley s’écrit avant tout oralement. Il n’existe aucun site oĂč s’inscrire (chaque coureur doit trouver par lui-mĂȘme le moyen d’entrer en contact avec l’organisateur), une lettre de motivation est exigĂ©e et doit ĂȘtre envoyĂ©e un jour singulier dans l’annĂ©e mais tenu secret lĂ  encore, la date du dĂ©part n’est pas non plus communiquĂ©e et les spectateurs ne sont pas les bienvenus, Ă  l’exception des accompagnateurs et de certains fidĂšles. « Personne ne doit savoir ce qui se passe pendant la course, les coureurs racontent leur histoire quand ils reviennent au camp » , s’amuse Lazarus Lake, son crĂ©ateur.

Sabbe Ă©tait en tĂȘte d’un classement qui ne comptait plus

Un pot-pourri de difficultĂ©s et de piĂšges que Karel Sabbe Ă©tait parvenu Ă  surmonter jusqu’à son erreur d’orientation. Originaire de Wevelgem, le Flamand partage sa vie entre la course longue distance et son mĂ©tier de dentiste. Lorsqu’il fut ramassĂ© par le shĂ©rif CJ, il occupait la tĂȘte d’un classement gĂ©nĂ©ral qui ne comptait plus, au dĂ©but du quatriĂšme et avant-dernier tour, que deux coureurs
 (Karel Sabbe donc, et le NĂ©o-zĂ©landais Greig Hamilton qui n’a lui non pas pu finir ce 4e tour dans les temps). Plus que sa position, le temps de passage du Belge (32 h 40’49’’ ; 34 h 54’23’’ pour Greig Hamilton) et l’impression visuelle qu’il dĂ©gageait faisaient de lui un potentiel finisseur.

« J’étais convaincu qu’il avait de vraies chances d’aller au bout », regrettait Lazarus Lake, pas rĂ©putĂ© pour avoir le compliment facile. Mais la Barkley se veut imprĂ©visible, parce qu’elle a Ă©tĂ© pensĂ©e, conçue et perfectionnĂ©e annĂ©e aprĂšs annĂ©e pour s’attaquer Ă  la moelle des coureurs : leur mental. À l’usure du corps succĂšde celle de l’esprit Ă  mesure que le temps s’étire et que le manque de sommeil les plonge dans une bulle qui pour certains leur cause de violentes hallucinations.

« Lorsque je cherchais mon chemin, j’ai cru voir des gens dans la rue au beau milieu de la nuit mais quand je me suis adressĂ© Ă  eux, en me rapprochant, je me suis rendu compte que j’étais en train de parler Ă  une benne Ă  ordures » , raconta Karel Sabbe quelques heures aprĂšs son abandon.

Un deuxiÚme tour sous une pluie glacée

L’édition 2022, lancĂ©e mardi Ă  7h54 du matin, avait pourtant commencĂ© sur un rythme trĂšs Ă©levĂ©, une dizaine de concurrents et concurrentes finissant le premier tour en une dizaine d’heures ou moins, Ă  l’image de l’AmĂ©ricaine Courtney Dauwalter, meilleure coureuse d’ultra au monde (Western States 2018, UTMB 2019 & 2021).

Mais Ă  contre-courant des courses de trail et d’ultra-trail qui pullulent et attirent de plus en plus d’adeptes depuis une grosse dizaine d’annĂ©es, Ă  grand renfort de communication et de promesses de paysages Ă  couper le souffle, la Barkey est une anomalie. Pied de nez aux services marketing et aux sponsors (dont la prĂ©sence est interdite Ă  Frozen Head), elle est organisĂ©e Ă  la sortie de l’hiver dans un des coins les plus humides et pluvieux du pays pour donner toute sa force Ă  l’alĂ©a climatique.

C’est ainsi que les coureurs durent faire face Ă  un deuxiĂšme tour, dans la nuit de mardi Ă  mercredi, qui allait considĂ©rablement les ralentir et rĂ©duire le peloton Ă  quelques survivants Ă©parpillĂ©s ci et lĂ  dans la montagne. Une pluie drue, incessante et glaciale ainsi qu’un brouillard impĂ©nĂ©trable compliquant l’orientation dans cet entrelacs d’arbres dĂ©nudĂ©s - voire la rendant impossible -, qui eurent raison des ambitions des trois Français, Alexandre Ricaud, RĂ©my JĂ©gard et surtout Guillaume Calmette : auteur de trois tours en 2019, le Bordelais vit une de ses pages des livres-balises s’envoler dans la tempĂȘte car il avait les doigts gelĂ©s. Il fut contraint d’abandonner car il ne pouvait plus prouver qu’il avait parcouru l’ensemble du parcours.

Un temps en tĂȘte de course, Courtney Dauwalter dut elle aussi rebrousser chemin : « Le premier tour a Ă©tĂ© aussi doux qu’un tour de la Barkley peut l’ĂȘtre. Mais je crois qu’une forme de superstition impose de ne jamais trop se sentir Ă  l’aise dans ce parc car c’est prĂ©cisĂ©ment Ă  ce moment-lĂ  que la course vous frappe » , expliqua-t-elle.

Au dĂ©but du troisiĂšme tour, ils n’étaient plus que cinq coureurs engagĂ©s. Parmi eux, le NĂ©erlandais Thomas Dunkerbeck et la Britannique Jasmine Paris, qui rĂ©alisa finalement la premiĂšre Fun Run (3 tours complĂ©tĂ©s) d’une femme Ă  la Barkley depuis 2013 en terminant sa 3e boucle 10 minutes avant la barriĂšre-horaire des 40 heures.

« Je regrette de ne pas avoir pris de douche chaude Ă  la fin du deuxiĂšme tour afin de pouvoir repartir avec Karel Sabbe en tĂȘte de course. Mais j’avais tellement froid que j’avais besoin de dormir un peu. Quand je me suis ensuite retrouvĂ© seul, les choses sont devenues plus compliquĂ©es car on paie cher la moindre erreur, regrettait quant Ă  lui John Kelly, le dernier finisseur en date (2017), qui tentait sa chance Ă  nouveau. Si j’avais pu le suivre, on aurait certainement pu aller jusqu’à ce fameux 5e tour, voire mĂȘme aller au bout. »

Il abandonna finalement Ă  la fin du troisiĂšme tour alors qu’il pouvait officiellement repartir, minĂ© par la frustration. Le NĂ©o-zĂ©landais Greig Hamilton, seul coureur encore en course Ă  l’issue de la deuxiĂšme nuit, aprĂšs prĂšs de 48 heures de course, ne put faire beaucoup mieux. LancĂ© dans son 4e tour, il comprit rapidement qu’il ne pourrait regagner le camp dans les temps pour envisager aller plus loin et dĂ©cida donc de lever le pied, transformant sa fin course en balade dans le parc de Frozen Head. Si bien qu’autour du feu, 16 heures aprĂšs sa derniĂšre apparition, on crut un temps qu’il avait disparu dans les bois.

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Incroyable ce qu’il s’est passĂ© en biathlon. La SuĂ©doise Oeberg et l’Italienne Wierer Ă©taient Ă  la lutte pour le globe de la Mass Start.

Notre française Justine Braisaz, championne olympique en titre de la discipline, pouvait encore gagner mais le scĂ©nario paraissait trĂšs improbable. D’autant plus qu’elle aborde le dernier tir aux alentours de la 10e position. Elle rĂ©ussit le sans-faute, ce qui est dĂ©jĂ  exceptionnel venant d’elle, et toutes les concurrentes qui sont devant font au moins une faute. Elle ressort alors en tĂȘte.

La SuĂ©doise doit terminer dans les quatre premiĂšres et l’italienne dans les cinq premiĂšres pour gagner le globe. TrĂšs vite, l’italienne, Ă  court de forme sur les skis va ĂȘtre hors-jeu mais la SuĂ©doise aborde la derniĂšre ligne droite en quatriĂšme position et va se faire bouffer au sprint par sa coĂ©quipiĂšre suĂ©doise
 Elle termine cinquiĂšme. Pour un dixiĂšme. Le globe revient donc Ă  la française.

Ça va ĂȘtre la grosse ambiance dans le clan suĂ©dois ce soir. Surtout que l’autre suĂ©doise, Linn Person, elle ne jouait rien du tout. C’était une quatriĂšme position. MĂȘme pas un podium.

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Historiquement, ça colle Ă  l’ambiance de l’équipe.

Et il parait que c’est pire avec cette gĂ©nĂ©ration. Ils ont souvent Ă©tĂ© dĂ©crit comme des athlĂštes ultra individualistes. Et depuis qu’il y a eu des histoires d’amours et de ruptures, ça a pĂ©tĂ© encore plus, selon les ragots de la presse etc.

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Pour le coup, ce ne sont mĂȘme pas des ragots, c’est un des athlĂštes lui-mĂȘme qui avait tout lĂąchĂ© Ă  la presse :

Bon aprĂšs, lĂ , l’athlĂšte en question, Linn Person, Elle n’y est probablement pas pour grand-chose. Elle est pas censĂ©e savoir toutes les possibilitĂ©s mathĂ©matiques concernant sa coĂ©quipiĂšre, elle est mĂȘme pas censĂ©e savoir que c’est la française qui est en tĂȘte. En revanche les entraĂźneurs sur le bord de la piste oui. Reste Ă  savoir si ils ont donnĂ© des consignes ou pas. Dans tous les cas, Oeberg vu comment elle s’est dĂ©foncĂ©e dans le dernier tour, elle semblait bien au courant que ça se jouait Ă  rien du tout pour elle.