Le triplé sur la poursuite homme en biathlon. Magnifique
1 - 2 - 4 finalement. Samuelsson est bel et bien devant. (Ca me semblait etre le cas en direct, sur le finish)
Afff, Desthieux a eu des derniers metres et un lancer de ski un peu bizarre en effet.
Ca reste tres bon tout de meme !
Braisaz⊠elle est sĂ©rieuse putain ??? Câest quoi ce sabotage ?
AVANT la course, lâEDF avait besoin dâun top 8 pour remporter le petit globe du relais, pendant la course, via les faits de course, avait besoin dâun top 14 et Simon (dernier relais) passe la ligne en 6Ăš position.
Sauf que Braisaz (3Ăš relais) lors de son tir dĂ©bout, a perdu une balle au moment de tirer une pioche (elle lâa perdu en voulant en mettre une autre dans sa carabine). Cette balle est tombĂ©e dans la fosse. Et au lieu dâaller chopper une balle libre dans le pot commun ou dâen sortir une de son 3Ăš chargeur (je ne sais plus sâil y a encore un pot commun), elle dĂ©cide de mettre son 3Ăš chargeur.
Avec sa connerie, lâEDF est disqualifiĂ©e de cette course. Pas de globe. Bravo.
Putain jâen reviens toujours pas⊠dingue cette faute. DINGUE.
Ca fait 10 ans quâelles nâavaient au ce globe, il Ă©tait cadeau lĂ . Un top 8, avec les nations qui ne sont pas lĂ , câest CADEAU.
Au-delĂ de Justine, toute la course a tellement Ă©tĂ© cauchemardesque. Dans sa tĂȘte, on lui avait dit quâelle devait faire un top huit pour avoir le globe et je crois quâĂ ce moment-lĂ elle est en 10e position. Donc elle cherche trĂšs bĂȘtement Ă gagner du temps.
AnaĂŻs Chevalier elle nous a fait la mĂȘme chose quâĂ PĂ©kin. ComplĂštement plantĂ© le relais dĂšs le deuxiĂšme tour, depuis sa mĂ©daille, câest le nĂ©ant.
Perso je range ça dans la catégorie des conneries que tout le monde peut faire sous la précipitation.
Des sportifs qui connaissent mal le rĂšglement, il y en a dans tous les disciplines, y compris de grands champions.
Par exemple, Mekhissi ne sâest attardĂ© sur le rĂšglement quâaprĂšs le coup de la disqualification sur le t-shirt enlevĂ© (et il a bien fait, comme il a chopĂ© sa mĂ©daille de Rio grĂące à ça, comme il Ă©tait le seul Ă avoir remarquĂ© le pied Ă lâintĂ©rieur de Kemboi ça valait DQ dans la lettre du rĂšglement).
Et je me souviens dâun match des Seahawks qui sâĂ©tait fini avec un ballon battĂ© hors de la end zone (ce qui est illĂ©gal) dans le plus grand des calmes (le joueur ne connaissait pas la rĂšgle, les adversaires nâont pas protestĂ© comme ils ne la connaissaient pas non plus, manifestement les arbitres pareils, alors que les journalistes Ă©taient en train de fondre un cĂąble en cabine en voyant que ça nâallait pas ĂȘtre sifflĂ©).
HĂ©las en biathlon tout ce qui a trait au maniement des balles câest un DQ, câest comme une infraction technique en F1, donc rien Ă dire sur la dĂ©cision.
Je ne serais pas loin de dire que le truc le plus gĂȘnant câest quâĂ part Bescond, elles ont toutes foirĂ© leur course.
Julia ça passait non ? Elle fait un beau debout, elle remonte en sixiĂšme position. HonnĂȘtement je me rappelle plus de ce que ça a donnĂ© sur le coucher la concernant. Mais elle doit effectivement tourner vu que nous sommes Ă trois tours de pĂ©nalitĂ©. Donc il faut oublier ce message.
Sinon pour la contre-performance, je me rappelle un jour dâun relais masculin. Martin aborde le dernier tir avec plus dâune minute dâavance. On a perdu. Je crois quâil part faire trois tours de pĂ©nalitĂ© et il oublie de tirer une balle de pioche donc ça fait deux minutes en plus. Comme quoi, mĂȘme les plus grandsâŠ
Le tour de pĂ©na au couchĂ© sur un pas de tir pas particuliĂšrement difficile ça fait bien tĂąche quand mĂȘme, mĂȘme si oui elle a eu un bon rythme sur les skis et quâelle a fait un trĂšs beau debout.
Me souviens que le trou dâair de Martin, câĂ©tait sur un relais mixte dâouverture de la saison. Et quâil avait Ă©tĂ© tellement vexĂ© quâil avait Ă©crasĂ© tout le monde sur lâindividuelle quelques jours plus tard.
On est bien parti pour un doublé en Biathlon
tu es chat noir multisport !
:sacsurlatĂȘte:
Lorsque la voiture du shĂ©rif du comtĂ© de Morgan sâarrĂȘta, jeudi, aux alentours de 5 heures du matin, la porte arriĂšre gauche sâentrouvrit pour laisser Karel Sabbe sâextraire difficilement du vĂ©hicule, les jambes arquĂ©es, la tĂȘte basse, une mĂšche de cheveux lui couvrant le regard. Une fois debout, le corps vacillant, celui qui avait dĂ©gagĂ© jusque-lĂ une fĂ©roce envie de vaincre fit un geste de dĂ©pit, balançant son menton enveloppĂ© dâune barbe Ă©paisse de droite Ă gauche, si bien quâon entendait dĂ©jĂ de sa bouche pourtant close la fin du scĂ©nario.
Dans lâobscuritĂ©, chacun de ceux qui assistaient Ă lâarrivĂ©e inattendue du coureur belge avait lâair hĂ©bĂ©tĂ©, comme captivĂ© par ces mots qui ne sortaient pas encore de ses lĂšvres scellĂ©es. La main droite de Karel Sabbe serrait une paire de bĂątons de trail rouge et jaune, unique trophĂ©e tirĂ© dâun combat quâil venait irrĂ©mĂ©diablement de perdre.
Les flammes du feu autour duquel les hommes se tenaient Ă©clairaient le visage de celui quâon attendait depuis de longues minutes. Câest une coutume Ă la Barkley : ceux qui ne courent pas se relaient prĂšs de lâĂątre et espĂšrent. Ils avaient scrutĂ© le sentier qui se trouvait dĂ©sormais dans leur dos et sâenfonce dans la montagne, guettant le moindre mouvement sur ces sommets qui dĂ©coupaient la nuit. Karel Sabbe aurait dĂ» sây trouver.
« Karel ? ! » dit lâun des hommes prĂ©sents au camp.
«⊠»
« Que fais-tu lĂ ? Que sâest-il passĂ© ? »
«⊠»
Les arbres tout autour grinçaient sous un ciel Ă©toilĂ©, quelques tentes diffusaient une faible lueur au loin, et le camp de base, un camping plantĂ© dans le sol froid du parc naturel de Frozen Head, en bordure de riviĂšre, vit alors le shĂ©rif CJ apparaĂźtre Ă son tour. Les pouces rentrĂ©s dans une ceinture en cuir qui comprimait son embonpoint, la nuque dressĂ©e, casquette sur la tĂȘte, il contourna son vĂ©hicule et se planta devant lâhomme muet pour laisser filer un mince sourire, celui dâun agent fier dâavoir accompli sa mission.
« Je lâai trouvĂ© Ă Petros, de lâautre cĂŽtĂ© de la montagne. »
«⊠»
« Des habitants mâont appelĂ© au milieu de la nuit pour me dire quâune femme habillĂ©e en Indien errait bizarrement dans leur ville. »
«⊠»
« Quand je suis arrivĂ© sur place, jâen ai dĂ©duit que câĂ©tait un coureur et non une femme habillĂ©e en Indien, je savais que la course avait lieu cette semaine. Il Ă©tait un peu confus lorsque je lâai trouvĂ©. Il mâa dit quâil sâĂ©tait perdu et avait cherchĂ© son chemin plusieurs heures. Alors je vous le ramĂšne. »
«⊠»
« Une femme ? Un Indien ? »
On demanda Ă lâagent de rĂ©pĂ©ter ce quâil venait de dire. « Tout se passait vraiment bien, jâavais de bonnes jambes, je grimpais bien et je pensais rĂ©ussir Ă faire ce quatriĂšme tour en une petite douzaine dâheures, coupa finalement Karel Sabbe. Mais dâun coup, câest comme si jâavais Ă©tĂ© tĂ©lĂ©portĂ© : je me suis retrouvĂ© Ă un endroit oĂč je ne reconnaissais plus rien. Jâai cherchĂ© mon chemin en vain et jâai fini par marcher jusquâĂ la ville la plus proche. Il faisait nuit, personne dans les rues, donc je me suis endormi dans le sas dâentrĂ©e dâun bureau de poste » , poursuivit-il, appuyĂ© sur ses bĂątons colorĂ©s quâon venait visiblement de prendre pour des flĂšches dans une petite bourgade de lâest du Tennessee.
Alors, lâassistance oscilla entre le rire et la dĂ©sespĂ©rance. Car depuis 2017, la Barkley demeure la seule course au monde quâaucune coureuse ou quâaucun coureur nâa Ă©tĂ© capable de finir. Nombre dâentre eux sont rentrĂ©s dĂ©pitĂ©s, racontant leurs aventures dâune voix chevrotante, les mollets dĂ©chirĂ©s par les champs de ronces et les rochers qui parsĂšment un parcours tracĂ© Ă travers une forĂȘt dense et affreusement escarpĂ©e du sud-est des Ătats-Unis.
Documentaire : « La Barkley sans pitié »
Les Barkley Marathons (son nom officiel sâĂ©crit au pluriel car elle comporte au total prĂšs de 220 km, soit plusieurs marathonsâŠ) sont devenus lâune des courses Ă pied les plus rĂ©putĂ©es et fantasmĂ©es de la planĂšte. Chaque annĂ©e, ils ne sont que 40 Ă en prendre le dĂ©part, quâune dizaine de journalistes Ă y assister, les uns et les autres triĂ©s sur le volet, mais des milliers Ă candidater et Ă se passionner pour son concept insolite et ses rĂšgles facĂ©tieuses.
InventĂ©e en 1986 par lâemblĂ©matique Lazarus Lake, barbe blanche, indĂ©crottable bonnet rouge vissĂ© sur le crĂąne, cigarette collĂ©e entre les doigts, cette course ne compte que quinze finisseurs - ou finishers - au palmarĂšs, soit 1 % des partants. Ils ont 60 heures pour finir, cinq tours Ă parcourir sans aucun balisage ni ravitaillement en cours de route. Les outils modernes de communication y sont totalement interdits : pas de GPS, pas de tĂ©lĂ©phone, pas dâaltimĂštre malgrĂ© les 20 000 m de dĂ©nivelĂ© positif, pas de montre intelligente, pas de drone. Il nây a pas non plus de mĂ©dias sur le tracĂ© et leurs camĂ©ras en deux endroits seulement : au camp et sur un sommet situĂ© Ă mi-parcours.
« Les finisseurs » : à la rencontre des rares qui ont terminé la Barkley
On ne doit compter que sur soi et soi seul pour complĂ©ter un itinĂ©raire balisĂ© par des livres cachĂ©s dont lâemplacement est rĂ©vĂ©lĂ© sur une carte imprĂ©cise la veille du dĂ©part, dont lâhoraire nâest lui-mĂȘme divulguĂ© quâune heure avant lâheure HâŠ
Si bien que chaque Ă©dition amĂšne son lot de suspense, dâattente, de retournements de situation et dâissues improbables qui nourrissent lâĂ©vĂ©nement et les conversations au coin du feu. Lazarus Lake y tient : lâhistoire de la Barkley sâĂ©crit avant tout oralement. Il nâexiste aucun site oĂč sâinscrire (chaque coureur doit trouver par lui-mĂȘme le moyen dâentrer en contact avec lâorganisateur), une lettre de motivation est exigĂ©e et doit ĂȘtre envoyĂ©e un jour singulier dans lâannĂ©e mais tenu secret lĂ encore, la date du dĂ©part nâest pas non plus communiquĂ©e et les spectateurs ne sont pas les bienvenus, Ă lâexception des accompagnateurs et de certains fidĂšles. « Personne ne doit savoir ce qui se passe pendant la course, les coureurs racontent leur histoire quand ils reviennent au camp » , sâamuse Lazarus Lake, son crĂ©ateur.
Sabbe Ă©tait en tĂȘte dâun classement qui ne comptait plus
Un pot-pourri de difficultĂ©s et de piĂšges que Karel Sabbe Ă©tait parvenu Ă surmonter jusquâĂ son erreur dâorientation. Originaire de Wevelgem, le Flamand partage sa vie entre la course longue distance et son mĂ©tier de dentiste. Lorsquâil fut ramassĂ© par le shĂ©rif CJ, il occupait la tĂȘte dâun classement gĂ©nĂ©ral qui ne comptait plus, au dĂ©but du quatriĂšme et avant-dernier tour, que deux coureurs⊠(Karel Sabbe donc, et le NĂ©o-zĂ©landais Greig Hamilton qui nâa lui non pas pu finir ce 4e tour dans les temps). Plus que sa position, le temps de passage du Belge (32 h 40â49ââ ; 34 h 54â23ââ pour Greig Hamilton) et lâimpression visuelle quâil dĂ©gageait faisaient de lui un potentiel finisseur.
« JâĂ©tais convaincu quâil avait de vraies chances dâaller au bout », regrettait Lazarus Lake, pas rĂ©putĂ© pour avoir le compliment facile. Mais la Barkley se veut imprĂ©visible, parce quâelle a Ă©tĂ© pensĂ©e, conçue et perfectionnĂ©e annĂ©e aprĂšs annĂ©e pour sâattaquer Ă la moelle des coureurs : leur mental. Ă lâusure du corps succĂšde celle de lâesprit Ă mesure que le temps sâĂ©tire et que le manque de sommeil les plonge dans une bulle qui pour certains leur cause de violentes hallucinations.
« Lorsque je cherchais mon chemin, jâai cru voir des gens dans la rue au beau milieu de la nuit mais quand je me suis adressĂ© Ă eux, en me rapprochant, je me suis rendu compte que jâĂ©tais en train de parler Ă une benne Ă ordures » , raconta Karel Sabbe quelques heures aprĂšs son abandon.
Un deuxiÚme tour sous une pluie glacée
LâĂ©dition 2022, lancĂ©e mardi Ă 7h54 du matin, avait pourtant commencĂ© sur un rythme trĂšs Ă©levĂ©, une dizaine de concurrents et concurrentes finissant le premier tour en une dizaine dâheures ou moins, Ă lâimage de lâAmĂ©ricaine Courtney Dauwalter, meilleure coureuse dâultra au monde (Western States 2018, UTMB 2019 & 2021).
Mais Ă contre-courant des courses de trail et dâultra-trail qui pullulent et attirent de plus en plus dâadeptes depuis une grosse dizaine dâannĂ©es, Ă grand renfort de communication et de promesses de paysages Ă couper le souffle, la Barkey est une anomalie. Pied de nez aux services marketing et aux sponsors (dont la prĂ©sence est interdite Ă Frozen Head), elle est organisĂ©e Ă la sortie de lâhiver dans un des coins les plus humides et pluvieux du pays pour donner toute sa force Ă lâalĂ©a climatique.
Câest ainsi que les coureurs durent faire face Ă un deuxiĂšme tour, dans la nuit de mardi Ă mercredi, qui allait considĂ©rablement les ralentir et rĂ©duire le peloton Ă quelques survivants Ă©parpillĂ©s ci et lĂ dans la montagne. Une pluie drue, incessante et glaciale ainsi quâun brouillard impĂ©nĂ©trable compliquant lâorientation dans cet entrelacs dâarbres dĂ©nudĂ©s - voire la rendant impossible -, qui eurent raison des ambitions des trois Français, Alexandre Ricaud, RĂ©my JĂ©gard et surtout Guillaume Calmette : auteur de trois tours en 2019, le Bordelais vit une de ses pages des livres-balises sâenvoler dans la tempĂȘte car il avait les doigts gelĂ©s. Il fut contraint dâabandonner car il ne pouvait plus prouver quâil avait parcouru lâensemble du parcours.
Un temps en tĂȘte de course, Courtney Dauwalter dut elle aussi rebrousser chemin : « Le premier tour a Ă©tĂ© aussi doux quâun tour de la Barkley peut lâĂȘtre. Mais je crois quâune forme de superstition impose de ne jamais trop se sentir Ă lâaise dans ce parc car câest prĂ©cisĂ©ment Ă ce moment-lĂ que la course vous frappe » , expliqua-t-elle.
Au dĂ©but du troisiĂšme tour, ils nâĂ©taient plus que cinq coureurs engagĂ©s. Parmi eux, le NĂ©erlandais Thomas Dunkerbeck et la Britannique Jasmine Paris, qui rĂ©alisa finalement la premiĂšre Fun Run (3 tours complĂ©tĂ©s) dâune femme Ă la Barkley depuis 2013 en terminant sa 3e boucle 10 minutes avant la barriĂšre-horaire des 40 heures.
« Je regrette de ne pas avoir pris de douche chaude Ă la fin du deuxiĂšme tour afin de pouvoir repartir avec Karel Sabbe en tĂȘte de course. Mais jâavais tellement froid que jâavais besoin de dormir un peu. Quand je me suis ensuite retrouvĂ© seul, les choses sont devenues plus compliquĂ©es car on paie cher la moindre erreur, regrettait quant Ă lui John Kelly, le dernier finisseur en date (2017), qui tentait sa chance Ă nouveau. Si jâavais pu le suivre, on aurait certainement pu aller jusquâĂ ce fameux 5e tour, voire mĂȘme aller au bout. »
Il abandonna finalement Ă la fin du troisiĂšme tour alors quâil pouvait officiellement repartir, minĂ© par la frustration. Le NĂ©o-zĂ©landais Greig Hamilton, seul coureur encore en course Ă lâissue de la deuxiĂšme nuit, aprĂšs prĂšs de 48 heures de course, ne put faire beaucoup mieux. LancĂ© dans son 4e tour, il comprit rapidement quâil ne pourrait regagner le camp dans les temps pour envisager aller plus loin et dĂ©cida donc de lever le pied, transformant sa fin course en balade dans le parc de Frozen Head. Si bien quâautour du feu, 16 heures aprĂšs sa derniĂšre apparition, on crut un temps quâil avait disparu dans les bois.
Incroyable ce quâil sâest passĂ© en biathlon. La SuĂ©doise Oeberg et lâItalienne Wierer Ă©taient Ă la lutte pour le globe de la Mass Start.
Notre française Justine Braisaz, championne olympique en titre de la discipline, pouvait encore gagner mais le scĂ©nario paraissait trĂšs improbable. Dâautant plus quâelle aborde le dernier tir aux alentours de la 10e position. Elle rĂ©ussit le sans-faute, ce qui est dĂ©jĂ exceptionnel venant dâelle, et toutes les concurrentes qui sont devant font au moins une faute. Elle ressort alors en tĂȘte.
La SuĂ©doise doit terminer dans les quatre premiĂšres et lâitalienne dans les cinq premiĂšres pour gagner le globe. TrĂšs vite, lâitalienne, Ă court de forme sur les skis va ĂȘtre hors-jeu mais la SuĂ©doise aborde la derniĂšre ligne droite en quatriĂšme position et va se faire bouffer au sprint par sa coĂ©quipiĂšre suĂ©doise⊠Elle termine cinquiĂšme. Pour un dixiĂšme. Le globe revient donc Ă la française.
Ăa va ĂȘtre la grosse ambiance dans le clan suĂ©dois ce soir. Surtout que lâautre suĂ©doise, Linn Person, elle ne jouait rien du tout. CâĂ©tait une quatriĂšme position. MĂȘme pas un podium.
Historiquement, ça colle Ă lâambiance de lâĂ©quipe.
Et il parait que câest pire avec cette gĂ©nĂ©ration. Ils ont souvent Ă©tĂ© dĂ©crit comme des athlĂštes ultra individualistes. Et depuis quâil y a eu des histoires dâamours et de ruptures, ça a pĂ©tĂ© encore plus, selon les ragots de la presse etc.
Pour le coup, ce ne sont mĂȘme pas des ragots, câest un des athlĂštes lui-mĂȘme qui avait tout lĂąchĂ© Ă la presse :
Bon aprĂšs, lĂ , lâathlĂšte en question, Linn Person, Elle nây est probablement pas pour grand-chose. Elle est pas censĂ©e savoir toutes les possibilitĂ©s mathĂ©matiques concernant sa coĂ©quipiĂšre, elle est mĂȘme pas censĂ©e savoir que câest la française qui est en tĂȘte. En revanche les entraĂźneurs sur le bord de la piste oui. Reste Ă savoir si ils ont donnĂ© des consignes ou pas. Dans tous les cas, Oeberg vu comment elle sâest dĂ©foncĂ©e dans le dernier tour, elle semblait bien au courant que ça se jouait Ă rien du tout pour elle.