Firefly

Firefly


Genre : Science-fiction
Diffuseur : FOX (US), Netflix (FR)
Diffusion : 2002 (série), 2005 (film, Serenity), 2006-2014 (comics)

Série créée par Joss Whedon.

Avec Nathan Fillion (Captain Malcolm Reynolds), Gina Torres (Zoë Washburne), Alan Tudyk (Hoban ‹ Wash › Washburne), Morena Baccarin (Inara Serra), Adam Baldwin (Jayne Cobb), Jewel Staite (Kaylee Frye), Sean Maher (Dr. Simon Tam), Summer Glau (River Tam), Ron Glass (Shepherd Book).


Firefly, c’est quoi ?


Nous sommes en 2517. La planète Terre a été épuisée de toutes ses ressources, l’humanité a donc colonisée d’autres planètes pour survivre. Les planètes centrales sont dirigées par l’Alliance. Il y a quelques années, certaines planètes ont voulu conserver leur indépendance, mais la force de l’Alliance a eu raison de ce désir de liberté. Parmi les indépendantistes se trouvaient Mal et Zoe. Dépités par cette défaite, ils ont choisi de mener une vie de « pirates », sur des planètes très éloignées, encore indépendantes mais appauvries.

Avec son équipage, sur leur vaisseau Serenity, ils mènent des missions illégales et doivent constamment être sur leurs gardes car l’Alliance veut encore étendre son pouvoir.


Firefly, c’est bien ?


Vous aimez les histoires de pirates ? Vous aimez les western ? Vous aimez la science-fiction ? Firefly en est un mélange original et audacieux qui devrait vous plaire. Culte pour de nombreux sériephiles, Firefly est un passage obligé pour les fans du genre et les personnes en quête d’aventures originales.

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Pour les possesseurs d’un compte Netflix, le film Serenity qui fait suite à la série est dispo sur la plate-formes.

Et pour rappel, la série l’est aussi.

Ces dernières semaines, j’ai entamé un revisionnage de Firefly, que j’ai terminé le weekend dernier. Ça faisait un moment que j’en avais envie.

Je dois dire que j’ai eu un peu de mal à re-rentrer dans la série, malgré les qualités des premiers épisodes, je n’étais pas aussi passionné que lors du premier visionnage.

Mais la force des bonnes séries se retrouve bien là, au fil des épisodes la magie revient, on attend les vannes, les personnages deviennent encore plus intéressants. Et le recul n’enlève en rien des qualités à la série.

L’expérience a donc été bonne. Et la frustration reste présente. Que ça aurait été bon que la série dure 2-3 saisons de 13-14 épisodes.


Saison 1

1.01 - Ça a plus vieilli que dans mes souvenirs, et le début d’épisode montrant un peu la Guerre n’est pas l’idéal pour mettre dans le bain. C’est véritablement après l’entrée en scène de River que tout fonctionne mieux : l’humour, l’action, l’unité de l’équipage. La blague sur la mort de Kaylee est toujours aussi excellente. 7/10

1.02 - « Two by two. Hands of blue. » Bien rythmé, l’épisode était le « pilot » diffusé par la FOX mais parvient tout de même à ne pas se montrer répétitif. Les éléments du passé sont même évoqués avec plus d’efficacité que dans le pilot (en compensant le temps réduit pour l’exposition). L’humour est un peu moins présent mais les tensions de l’équipage vues dans le pilot sont absentes ici, ce qui favorise aussi la bonne ambiance. Sans temps mort donc, et plaisant. 7/10

1.03 - L’épisode est coupé en deux parties, la première nous montre l’exploration d’un vaisseau abandonné. L’ambiance y est vraiment cool, très peu de bruit, on est plongé dedans. La seconde se veut plus tendue avec l’apparition d’un ennemi, malgré deux bonnes séquences (les interrogatoires et River qui se régale à voir l’immensité de l’espace), la fin est trop expédiée pour rendre justice à l’épisode. 7/10

1.04 - On entre dans les coulisses de la noblesse de Perséphone. C’était moins sympa que dans mes souvenirs, le problème est que les constantes chamailleries entre Mal et Inara tendent à être un peu répétitives. C’est old school, ça passe moins aujourd’hui. Néanmoins il y a une bonne alchimie entre eux et voir Kaylee s’éclater dans ce milieu est marrant. River a une séquence très courte mais réussie où elle répond à Badger sans sourciller. 6/10

1.05 - Au premier visionnage, c’est l’épisode du début de saison que j’avais le moins aimé. Mais là c’est mieux passé. Il est vrai pourtant que c’est l’épisode le moins SF du lot, ça aurait pu être le même épisode dans n’importe quelle série. Mais au final, le centrage sur River et Simon est bénéfique et l’esprit équipage est bien présent. 7/10

1.06 - « You got a wife? All I got was that dumbass stick that sounds like it’s raining! » Marrant de bout en bout, jusqu’à la toute dernière réplique. Christina Hendricks est à tomber et ça tombe bien, elle utilise ses charmes pour faire craquer Mal. En plus de cet humour omniprésent, l’épisode a quelques surprises et si la fin parait encore rapide, ce n’est en aucun cas gênant. Le meilleur épisode de la première partie de saison. 8/10

1.07 - Au deuxième visionnage, en connaissant les surprises et la chanson par coeur, l’effet est moindre. Toutefois, la première partie est réussie, avec humour et surprises. La suite manque un peu de patate. 6/10

1.08 - « Tell us where the stuff’s at, so I can shoot ya. » Serenity tombe en rade dans cet épisode proposant plusieurs flashbacks, dont les premiers pas du Captain et de Zoe sur ce vaisseau. Cet épisode est sur un rythme très calme et c’est bénéfique, on apprécie chaque séquences, les moments de silence, de tension. Si l’issue ne fait pas de doute, le cheminement y est bon. Avec humour comme toujours, c’était le bon moment pour raconter comment Wash, Kaylee ou Jayne sont arrivés là. 8/10

1.09 - Firefly a des filler assez drôles, et on commence à bâtir la mythologie. Ici on a l’occasion de voir à l’oeuvre une des menaces pesant sur le groupe, et particulièrement River. Mais avant ça, on a une préparation à une sorte de braquage, deux groupes, deux chemins. On a quelques surprises mais malgré cela, ce n’est pas le meilleur épisode de la série. C’était bien, mais pas génial. 7/10

1.10 - « No power in the universe can stop me. » Vraiment un bon épisode. Le début est marrant et même la dispute n’est pas gênante car ça amène Wash sur le terrain. Le duo avec Mal est excellent. La torture et la mission derrière avait un juste dosage, quand ça commençait à être redondant on est passé à autre chose. Et l’assaut est là encore une réussite, en particulier le passage sur River et la fin avec les trois voulant laisser le Captain finir le taf. 8/10

1.11 - « Yeah. That went well. » Retour de Mrs Reynolds assez explosif avec quelques twists à la fois surprenants et non surprenants. On sent que la série a vraiment trouvé son rythme depuis quelques épisodes, les répliques fusent, l’ambiance au sein du cast transpire dans les scènes. L’épisode avait moins de rythme que dans mes souvenirs, mais cela reste divertissant as fuck. 7/10

1.12 - « What’d y’all order a dead guy for? » La série a assez peu utilisé concrètement le passé de soldats de Mal et Zoe. C’est ancré en eux, mais il n’y a pas eu de rattachement direct jusqu’à cet épisode où ils retrouvent un ancien frère d’arme. Le tout début est léger, la suite oscille entre moments de tensions et recueillement. J’ai bien plus aimé la fin que lors du premier visionnage, la détresse du personnage m’a plus touché, même si la confrontation qui a précédé ces dialogues finaux n’étaient pas la meilleure partie. 7/10

1.13 - On approchait la mi-saison si tout s’était bien déroulé. Cet épisode propose d’approfondir certaines relations. Cela change un peu, mais il faut avouer que l’épisode manque un peu de tout ce qui a fait le sel de Firefly jusque là. Les répliques fusent pas autant, l’humour est là mais pas aussi percutant, le rythme est très calme aussi. L’ennemi était un peu caricatural également. Le divertissement est là, comme toujours, mais c’est pas le haut du panier de la série. 6/10

1.14 - « And I’ll just fade away… » Avec River au centre de l’épisode, on a là beaucoup de promesses. On entre dans sa tête, sa façon de voir les choses et c’est fascinant. La première partie est sur un faux rythme, comme l’infiltration du chasseur de prime, mais chaque passage a finalement un intérêt. Et quand River entre en jeu, on monte vraiment d’un cran. Son discours vers la fin, quand elle dit qu’elle va partir est touchant, et sa retombée vers Serenity dans les bras du Captain est belle. C’était un mid-season parfait. 8/10


Film Serenity

« I aim to misbehave »

Au premier visionnage du film (il y a quelques années) j’avais été déçu. Mon avis sur les épisodes de Firefly lors de ce récent visionnage n’ont pas vraiment changé par rapport à cette époque là. J’avais donc des craintes avant de démarrer le film.

Les problèmes sont toujours là, la première heure est décevante, l’humour est quasiment absent, et on a l’impression d’avoir fait quelques pas en arrière par rapport aux derniers épisodes de la série.

La beauté du film (par rapport à la série, il n’y a pas photo) ne suffit pas à oublier ces défauts. La série avait d’ailleurs un côté très western, là où la science-fiction se faisait plus discrète. Ici c’est l’inverse, les moyens aidant, Joss Whedon a mis le paquet là-dessus. Nul doute que cela joue sur cette impression de voir quelque chose de différent du Firefly qu’on aime.

Passés ces moments parfois difficiles, on finit par entrer dans l’intrigue, la menace des Reavers se fait sentir constamment. Mais surtout la vraie star du film prend de plus en plus de place. River était un des coeurs de la série, un personnage qui amenait tout un chapitre de l’univers et elle est en pleine lumière. J’ai toujours trouvé Summer Glau excellente dans Firefly, elle est ici très bonne également. Son côté enfantin ressort et donne une tendresse particulière à River. Et bordel, elle assure au niveau des scènes d’action. On aurait sans doute vu tout ce talent dans la série après de nouveaux épisodes, là on a un condensé et une explosion, avec ces décors plus jolis, une chorégraphie soignée, on en prend plein la gueule.

Le film parvient aussi, habilement, à clore tout un gros chapitre de l’univers, apportant des réponses, sans que ça ne semble bâclé. On a vraiment le sentiment d’avoir tourné une page. J’insiste sur le « une page », car il reste tout un pan sur les gants bleus par exemple, leur volonté n’était pas seulement d’empêcher River de connaître la vérité.

Malgré des défauts (gênants surtout pour les fans de la série), le film se montre divertissant et bien rythmé passé les trois premiers quart d’heure. Est-ce que ce film peut être vu et apprécié sans avoir vu la série ? Aucune idée, l’émotion marchera clairement moins, l’humour peut-être un peu plus, l’action sera divertissante pour tous.

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Ron Glass (Sheperd) est décédé aujourd’hui à l’âge de 71 ans

J’ai vu ça. :sadboy: