đŸ‡«đŸ‡· RC Lens (2015-2023)

Sur l’idĂ©e c’est gĂ©nial et la Sainte-Barbe c’est vraiment l’identitĂ© de la rĂ©gion pour le coup

@Saintetixx PostĂ© dans le topic des maillots, tu m’as snobĂ© donc t’as pas le droit de critiquer.

N’empĂȘche j’avais vu juste. PortĂ© je le trouve trĂšs beau.

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J’ai pas vu surtout 


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Bonne recrue pour vous si ça se fait

Visite médicale pour demain normalement.

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Trùs sympa l’annonce du club.

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4M€ ? SĂ©rieux ? Putain mais Cheyrou se touche le chibre en attendant


Il peut se toucher le chibre n’importe qu’elle europĂ©en Ă  Lyon devient un tocard avec la sinistrose actuelle. Vous avez quand mĂȘme saloper Faivre :sadboy:

Il a pas eu besoin de nous pour se saloper tout seul. Tout comme Mendes, JRA et Toko :no:

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TrĂšs bonne nouvelle !

Des infos sur Arial Mendy @Virushbk @Julian ?

Il vient de signer a grenoble. Vous en avez pensé quoi?

A Servette c’était une catastrophe.

En gros il est rapide et puissant, mais il centre de n’importe oĂč sur le terrain, n’importe comment. Hormis son superbe but pour sa premiĂšre, il a vraiment pas laissĂ© un grand souvenir Ă  GenĂšve.

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Pas assez vu jouer en L2 pour donner un avis concret.
C’etait un peu le chaud et le froid.

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Facundo Medina, dĂ©fenseur argentin de Lens : « Le foot m’a sauvĂ© »

Le dĂ©fenseur argentin du RC Lens raconte son enfance difficile Ă  Villa Fiorito, le quartier de Diego Maradona, en banlieue de Buenos Aires. OĂč il a connu la faim et les tentations.

Il maĂźtrise plutĂŽt bien le français mais Facundo Medina, 23 ans, est surtout un expert dans le maniement des gros mots de notre langue. ArrivĂ© Ă  Lens en 2020 en provenance du Talleres de Cordoba, le dĂ©fenseur argentin semble s’ĂȘtre parfaitement adaptĂ© Ă  sa nouvelle vie. Sur le terrain, il est un titulaire indiscutable de la dĂ©fense la plus impermĂ©able de L1 et figurait mĂȘme en novembre dans une prĂ©liste de 32 joueurs de l’Albiceleste susceptibles d’aller au Qatar.

Celui qui vient de prolonger dans l’Artois jusqu’en 2026 est aussi l’un des DJ du vestiaire, avec Brice Samba. C’est peu dire que le joueur formĂ© Ă  River Plate a l’art de prendre la vie du bon cĂŽtĂ©. Sans doute parce que la sienne a commencĂ© du mauvais. Pendant quarante-cinq minutes, il s’est livrĂ©, cette fois en espagnol, sur cette enfance qui a forgĂ© son caractĂšre.

« Parlez-nous de vos tatouages, qui semblent raconter une histoire

J’en ai un de Carlos Gardel (figure du tango du XXe siĂšcle) sur le mollet. Je dois le continuer. Ici va venir Che Guevara (il montre une autre partie de mollet) et ici Maradona (sur sa cuisse). Pour Maradona, c’est par rapport Ă  l’endroit d’oĂč je viens (le quartier de Villa Fiorito). Gardel, mon grand-pĂšre l’adorait. Il m’emmenait au cimetiĂšre de la Chacarita, oĂč il y a sa statue (devant son tombeau). Il aimait venir lui rendre hommage. Ça me permet aussi un peu de me rappeler de lui, des valeurs qu’il m’a transmises.

Le vestiaire cĂ©lĂšbre la prolongation de Medina jusqu’en 2026

Quelles sont ces valeurs ?
Le respect, le travail, l’effort, l’éducation. C’est grĂące Ă  ces valeurs, et grĂące Ă  ma mĂšre, qui m’a appris la vie, que je suis devenu ce que je suis aujourd’hui : quelqu’un qui respecte tout le monde, quel qu’il soit. C’est primordial. Le respect, l’humilitĂ©, le sens du sacrifice et le travail influent beaucoup dans ce sport. Et au-delĂ  des titres, de la cĂ©lĂ©britĂ©, ce que j’aimerais, plus que tout, c’est ĂȘtre une bonne personne.

« Si aujourd’hui tu m’offres un alfajor, je suis l’homme le plus heureux du monde. Parce que je mesure ton effort, ton temps »

Comment s’est dĂ©roulĂ©e votre enfance ?
J’ai eu une enfance de fou. Ça a Ă©tĂ© un peu difficile mais j’ai toujours essayĂ© de ressortir les choses positives et j’ai toujours senti le soutien de ma famille. Gamin, je ne comprenais pas ce qu’était le monde. Et Ă  mesure que l’on grandit, on regarde et on commence Ă  se poser des questions. Pourquoi dois-je passer par ce dĂ©nuement ? Pourquoi dois-je avoir faim ? Pourquoi je dois sortir travailler vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour avoir Ă  manger, mĂȘme pas pour avoir des choses dont j’ai envie ? Ma famille a su me protĂ©ger, on a luttĂ©, on s’est bagarrĂ©. Et un jour, quand tu as enfin un peu plus, ça te permet de donner beaucoup plus de valeur Ă  des choses simples, comme un plat de nourriture. Si aujourd’hui tu m’offres un alfajor(biscuit rond souvent fourrĂ© Ă  la confiture de lait), je suis l’homme le plus heureux du monde. Parce que je mesure ton effort, ton temps. Les gens pourraient dire : « C’est un simple alfajor », mais ça dit quelque chose de la personne que tu es.

C’est un miracle, votre parcours ?
Non, ce sont des dĂ©cisions. La vie est faite de moments oĂč tu dois ĂȘtre conscient de ce que tu veux rĂ©ellement, aussi bien pour toi que pour ceux que tu aimes. Dans mon cas, ma mĂšre, qui Ă©tait une battante, une guerriĂšre, qui a toujours tout donnĂ©, laissĂ© de cĂŽtĂ© tout ce qu’elle aimait faire pour me donner le meilleur. C’est quelque chose qu’il faut apprĂ©cier. Je ne voulais pas tomber dans la drogue, je ne voulais pas me perdre dans la nuit, je savais trĂšs bien oĂč il fallait que je concentre mes efforts, mon Ă©nergie, ma jeunesse : avec le ballon.

Parfois, avec ma mĂšre, nous nous asseyons Ă  discuter de ces choses-lĂ . Et elle se sent mal, se met Ă  pleurer. Et moi aussi, il y a certaines nuits oĂč je me mets Ă  pleurer. Mais de joie, dans le sens oĂč, grĂące Ă  Dieu, je ne passe plus par ce genre de moments. Ça me permet d’apprĂ©cier ce plat que je suis en train de manger, le fait que mes frĂšres puissent Ă©tudier. Quand je vivais seul avec ma maman, nous sommes passĂ©s par des choses que d’autres ne vivront jamais, mais que je vais garder pour moi. Beaucoup de mes amis ont mal fini, peu s’en sont sortis.

« Parfois, la rue est bonne mais en mĂȘme temps dangereuse car il y a les tentations
 J’ai Ă©tĂ© trĂšs intelligent dans le sens oĂč je ne me suis jamais mis dans les mauvaises choses »

Vous avez, dans votre enfance, été « cartonero », un « travail » apparu aprÚs la crise argentine de 2001.
C’est, en gros, recycler les ordures, pour l’expliquer simplement. On les rĂ©cupĂ©rait et on les revendait pour avoir quelque chose Ă  manger. J’étais tout petit, entre 7 et 10 ans. On marchait dans les rues de la capitale, dans un secteur de quelques pĂątĂ©s de maisons. Les gardiens d’immeuble nous connaissaient, les mecs de la sĂ©curitĂ© aussi. On sortait de la maison Ă  16 h 30-17 heures et on rentrait vers minuit. Et le lendemain matin, on se levait tĂŽt pour recycler dans le patio de la maison et aller le midi vendre et avoir de quoi manger. Et ainsi de suite, tous les jours. C’était dur, il y a des gens qui continuent de le faire
 La vie, c’est une lutte permanente. Parfois d’ailleurs, les gens ne racontent pas ce genre de choses car ils ont un peu honte. Moi, je le dis avec une totale simplicitĂ©, avec fiertĂ© mĂȘme parce que ces choses que j’ai vĂ©cues me permettent d’apprĂ©cier beaucoup plus les petites choses de la vie.

5,79
La note moyenne de Facundo Medina, cette saison, dans les colonnes de L’Équipe : la 19e meilleure pour un joueur de champ, avant le dĂ©but de la 22e journĂ©e.

À 11 ans, vous vous retrouvez à River Plate. Le changement de vie est brutal.
River a su m’offrir un refuge. Ils ont vu des choses en moi que je n’avais jamais imaginĂ©es. J’étais alors quelqu’un d’un peu fou, j’avais beaucoup traĂźnĂ© dans la rue. Parfois, la rue est bonne mais en mĂȘme temps dangereuse car il y a les tentations
 J’ai Ă©tĂ© trĂšs intelligent dans le sens oĂč je ne me suis jamais mis dans les mauvaises choses. À River, j’ai commencĂ© Ă  connaĂźtre ce qu’était tout simplement le fait de vivre au centre. On faisait quatre repas par jour, petit-dĂ©jeuner, dĂ©jeuner, collation, dĂźner
 Chez moi, je faisais juste le dĂźner
 Rien de plus, peut-ĂȘtre un thĂ© le matin
 On vit et on s’adapte. C’est Ă  River que j’ai commencĂ© Ă  ĂȘtre un peu plus ordonnĂ©, Ă  faire attention Ă  mes affaires, Ă  l’hygiĂšne, Ă  essayer de communiquer avec des gens que je ne connaissais pas
 J’ai appris Ă  me libĂ©rer, Ă  ne pas ĂȘtre une personne timide qui ne sache pas tenir une conversation. Et j’ai pu me consacrer Ă  100 % au foot.

Ça vous a donnĂ© de la tranquillitĂ© ?
De la tranquillitĂ©, non. Car quand je rentrais le week-end Ă  la maison pour passer du temps avec ma famille, je voyais la rĂ©alitĂ©. Quelle diffĂ©rence ! On commence Ă  se dire, mais pourquoi je dois en passer par lĂ  ? Pourquoi je ne peux pas avoir ça, pourquoi je n’ai pas pu manger quelque chose ? Pourquoi je ne peux pas faire un cadeau
 Je me suis battu, battu, battu. J’ai travaillĂ©, travaillĂ©. Mes proches m’ont accompagnĂ©. J’ai fait des erreurs, comme tout le monde. Et je me suis consacrĂ© au foot et grĂące Ă  Dieu, le football m’a beaucoup donnĂ©, le football m’a sauvĂ©. »

Source: l’Equipe

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Le club l’a mauvaise

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