Sexe et relations - Le cercle des poètes disparus

Je te répond ici, sur ce point précis.

Cette histoire m’a fait m’interroger. Comme je le précise, il n’y a aucune raison que ça aille plus loin, ni pour elle ni pour moi.

Juste que cela m’a interrogé. Ca m’a fait me poser cette question de ce que je suis prêt ou non à mettre en jeu le cas échéant, en ayant conscience que ce n’est pas aujourd’hui que la question se pose.

Pour te répondre sur le ronronnement, à ce niveau là avec madame il n’y a pas de sujet. On a nos soucis, comme tous les couples, mais plutôt du genre qui rapprochent plutôt qu’ils éloignent.

En réalité, je ne me suis pas posé la question de « qu’est-ce que je fais aujourd’hui eu égard à mon couple, mon fils, etc… » mais « qu’est ce que je ferai si un jour cela se présentait ». Ca m’a renvoyé vers mes incertitudes. Pour le coup, je ne me laisse pas beaucoup approché et coupe court à toute ambiguïté. Et pour moi dans le cas présent, il n’y en a pas.

Après, je tape en dehors de ce topic car pour moi ça m’a impacté plus largement que sur la seule question du couple. Ca m’a renvoyé à ce que je veux et j’attends de la vie, de pourquoi j’ai fait ou je fait certains de mes choix, ce que je souhaite et j’attends du temps qu’il me reste à vivre.

Quand je dis que j’ai commencé à apprendre la batterie, clairement, c’est juste un plaisir perso. Mais je me bridais sans raison particulière si ce n’est la peur d’un jugement particulier (de qui? j’en sais rien) ou l’idée que je dois utiliser mon pognon à meilleur escient, ou qu’il faut que je fasse passer ma famille avant un plaisir solitaire (aucun rapport avec le sopalin), l’idée peut être que si je consacre une partie de mon temps à autre chose c’est que je délaisse le reste (ce qui est faux en soi, mais qui certainement me trottais dans la tête). Ca m’a amené à reconsidérer certaines choses et la perception que j’avais des choses.

Ce que j’ai fait, depuis, je ne l’ai pas fait pour elle, pour lui plaire ou autre, mais parce que cet évènement m’a fait prendre conscience de plusieurs choses, du sens que je donne aux choses et à l’importance que j’accorde aux uns et aux autres. Exemple, j’étais au mariage d’un ami très proche, ami d’enfance et tout. J’aurais été incapable de lui dire combien j’étais heureux d’être présent avec lui sans qu’elle ne provoque ce déclic. Du coup, à ce mariage, je lui ai dit et je me suis senti mieux.

Depuis, je m’assume plus dans le sens où systématiquement je faisais passé les choix, les envies, les besoins des autres avant les miens, reléguant mes aspirations au fait qu’elles n’intéressent que moi et que donc il n’y a aucune raison qu’elles passent avant celles des autres (ma femme et mon fils en l’occurrence).

Pour revenir dessus, je ne plaît pas, et c’est encore le cas ici. C’est pas mon genre. Je ne suis pas le gars sur lequel on se retourne ou quoi, je suis misanthrope et je tiens à distance tout ce qui s’approche trop près de moi. Je passe pas trop mal parce que j’écoute facilement les gens.

Pour autant, ça fait 18 ans que je suis en couple, de manière continue, soit la moitié de ma vie, dont bientôt 16 ans avec madame. Et y’a un moment où l’on se pose des questions, sans que cela n’amène de décisions radicales, hein, mais parfois c’est une bonne chose de s’interroger.

Enfin, cette fille là, je veux la garder comme confidente / personne de très grande confiance avec qui je peux avoir des conversations profondes sur tout et rien. Mais il ne se passera rien. Et c’est tant mieux.

Quand je dis qu’avant la naissance de mon fils j’aurais tenté quelque chose, c’était un moment un peu compliqué dans mon couple et il n’y aurait eu aucune incidence à ce qu’il s’arrête, si ce n’est de la déception et du ressentiment.

Aujourd’hui, je n’ai aucune raison de mettre en péril mon couple et de perturber les jeunes années de mon fils. Et je ne le ferai pas.

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