:eng: Sunderland AFC 'Til I Die

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We are Sunderland,
Say we are Sunderland,
We are Sunderland,
Say we are Sunderland…

La ville de Sunderland, au nord-est du Royaume-Uni, est une ville principalement ouvrière, composée de mines, de chantiers navals et abrite la principale usine européenne du constructeur automobile Nissan. En matière de distraction, ce n’est pas forcément le lieu a fréquenté selon ses propres habitants qui, pour la plupart, sont dans un routine métro-boulot-dodo. En revanche, ce qui rassemble les 174 000 personnes, c’est le sport et plus particulièrement Sunderland Association Football Club. Pour beaucoup, ce club représente un échappatoire, une lueur d’espoir dans une vie modeste, une fierté voir même, à juste titre, une religion, hommes, femmes, enfants et grands-parents se rendant très souvent au Stadium of Light ensemble.

Il va sans dire que les deux dernières saisons ne resteront pas dans les mémoires des supporters, deux saisons et deux descentes, de la Premier League vers le Championship et vers la League One pour finir suite à un parcours catastrophique auréolé d’une place de lanterne rouge, de trente-sept petits points et de deux entraîneurs (Simon Grayson et Chris Coleman) qui n’ont pas su trouver la bonne recette pour permettre à ce grand club de remonter en premier lieu comme ce fut l’objectif avoué et annoncé et surtout, au fil de la saison, ne serait-ce que de se maintenir en seconde division. Un effectif limité, des joueurs désintéressé, un propriétaire fantôme et une accumulation de coups durs ont eu raison de la détermination d’une ville passionnée qui, comme elle le proclame elle-même les larmes aux yeux, ne vit que pour le club, Sunderland AFC, ces quatre lettres en abrégé qui représentent tellement plus qu’un club de football pour cette population…

Je vais prendre un petit paragraphe personnel pour expliquer mon choix, que ce documentaire était très bien conçu, émouvant. J’aime à penser qu’il n’y a que le football pour générer de telles joies, de telles tristesses et malheureusement aussi, de telles désillusions. J’ai toujours pensé que Sunderland était un grand club ayant une place en Premier League, les installations sont fantastiques, le stade est superbe et les supporters sont dans les meilleurs du pays, à être la chaque semaine, à encourager, insulter aussi mais ceci dans un intérêt commun : La pérennité sportive du club. Je n’ai rien contre des clubs comme Brighton, Cardiff ou Wolverhampton mais si un club doit remonter au plus haut échelon national, c’est bien les Black Cats, et je terminerai cette introduction par cet échange entre supporters :

«Ça y est, nous sommes relégué ?»
«Oui»
«Cette fois, je crois que ça y est oui, nous sommes en League One»
«Ne pleure pas chérie, une femme de 64 ans ne doit pas pleurer comme ça…»
«Nous sommes en League One. Nous sommes Sunderland. Et nous reviendrons !»

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Pense à recruter deux gardiens nuls, dont un mec d’Utrecht qui arrive gratos et se pète les doigts au bout de 2 mois.
Et n’oublie pas de te séparer de tous tes attaquants cet hiver.

Bonne bourre.

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RB

Trois fois. Trois nominations comme entraîneur intérimaire de Sunderland AFC. Un premier intérim de soixante-douze heures sans avoir la possibilité de disputer la moindre rencontre. Un second intérim de trois semaines environ avec deux matchs à la clé, une défaite et un nul et enfin, un troisième et ultime intérim de presque un mois avec une seule rencontre à se mettre sous la dent, ponctuée par un succès. Présent au club depuis 2012, cet homme a vu défiler neuf entraîneurs jusqu’à aujourd’hui (Martin O’Neil, Kevin Ball, Paolo Di Canio, Gus Poyet, Dick Advocaat, Sam Allardyce, David Moyes, Simon Grayson et Chris Coleman) sans rechigner à faire son boulot de préparateur un temps, d’adjoint un second temps et même d’entraîneur des U18 à une certaine période.

Cet homme ? C’est Robbie Stockdale, ou l’histoire d’un intérimaire qui devient enfin entraîneur pour une durée indéterminée. Suite à sa prise de contrôle récente, Stewart Donald, le nouveau propriétaire, qui avait un temps envisagé la nomination de Jack Ross, s’est ravisé pour promouvoir cet homme du club, qui a traversé toutes les crises possibles et les rares moments réjouissant du club ces dernières années. Réputé bon tacticien, calme, il a surtout bénéficié du soutien du groupe, tous étant unanime sur les qualités humaines de Stockdale, capable d’unir un groupe, de le souder pour le mener vers les sommets, des aspects qui seront indispensables dans l’opération remontée du club. Des éloges, de Lee Cattermole à Bryan Oviedo en passant par Josh Maja, il en a reçu de partout Robbie et aujourd’hui, c’est une montagne qui se dresse devant lui avec, dans un premier temps, la reconstruction d’un staff, la reconstruction d’un effectif et enfin, le devoir de succès pour voir Sunderland truster rapidement les premières places car oui, ici, tout le monde s’attend à voir le club écraser la Sky Bet League One.

Le challenge est excitant, haletant même mais il est soumis à la condition ultime : Éviter l’échec.
Bonne chance, Robbie Stockdale. Et comme on dit ici : «Sunderland 'Til I Die.»

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