Genre : Science-fiction Diffuseur : Hulu Date de sortie : 2017
Série créée par Bruce Miller
Avec Elisabeth Moss (Offred), Samira Wiley (Moira), Joseph Fiennes (Commander Fred Waterford), Yvonne Strahovski (Serena Joy Waterford), Max Minghella (Nick)
The Handmaid’s Tale, c’est quoi ?
Dans la nouvelle République de Gilead, après une catastrophe biologique, le taux de natalité n’a jamais été plus bas. Dans cette version dystopique et totalitaire des États-Unis, les relations hommes/femmes obéissent à des règles très strictes. Alors que les hommes occupent toutes les positions du pouvoir, les femmes ont été démises de leur statut de citoyennes à part entière. Elles sont catégorisées selon leur fonction : les Épouses, femmes des dirigeants, les Marthas, qui s’occupent de la maisonnée, et les Servantes, uniquement dédiées à la reproduction. Elles sont affectées au sein des familles jusqu’à ce qu’elles mettent au monde les enfants tant désirés. Offred est l’une d’entre-elles.
The Handmaid’s Tale, c’est bien ?
Il s’agit de l’adaptation du roman La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale) de Margaret Atwood (1985).
cette série m’a mis mal à l’aise, mais alors comme rarement
je conseillerais pas cette série à un pote dépressif
MAIS, j’ai insisté, notamment parce qu’on m’a tanné avec : et que c’est actuel, et que le bouquin, et que ça pourrait se passer, et que il faut le voir, et nia et nia et nia.
Mon résumé :
première moitié de saison lente. LENTE. Ça se met en place, le malaise s’installe dès le départ, et une fois qu’on est incofortablement installé, ça attaque.
Milieu de saison où les choses évoluent, y’a des flashbacks, ça se centre sur d’autres persos (notamment son mari, excellent), ça enlève de la lourdeur, et c’est bien foutu
un final comme j’aime : ça monte, et sur le dernier épisode, festival. Festival comme dans une série LENTE.
Les + :
les acteurs : j’aime pas Elisabeth Moss mais faut avouer que niveau qualité de prestation, j’ai rarement vu meilleur. Elle porte toute la série (et ça tombe bien c’est ce qu’on lui demande). Les rôles secondaires sont également très bons. D’ailleurs ça fait bizarre de voir la petite copine de Chuck dans ce rôle là (Yvonne Strahovski)
le scénario et l’idée. Oui c’est d’un bouquin, les parallèles avec l’Amérique actuelle, Daesh , blabla. Toujours est-il que l’idée est bonne, c’est bien écrit, et c’est flippant comme pas possible.
les plans. Y’a des scènes, il se passe rien, y’a 2 lèvres qui bougent et 3 paroles, mais c’est puissant, je saurais pas expliquer. Y’a toujours une espèce de tension, on essaie de lire dans les pensées, et la façon dont c’est filmé, ça rend vraiment bien.
y’a certaines musiques que j’ai beaucoup aimé aussi : celle qui clôture l’épisode 6 : He’s alive - Adam Taylor (j’arrive pas à la trouver d’ailleurs).
Les points négatifs, vous le verrez vous même. Vous arrêtez pas aux premiers épisodes.
Perso, j’ai pas réussi à enchaîner, même sur la fin.
Néanmoins, c’était certainement ma claque inattendue de 2017 (après The Young Pope en 2016).
Vivement la saison 2.
On a commencé la série avec madame (2 épisodes pour l’instant) et on a bien accroché, terrible. J’attends avec impatience le développement des personnage du Commandant et de sa femme (sympa de revoir Yvonne^^)Mais que c’est lent et malaisant.
Par contre, pénible de visionner ça avec madame qui commente et s’insurge de la soumission d’Offred/June et autres femmes. Je crois que c’est sa claque de l’année. S’en est suivi une discussion à couteaux tirés sur la dystopie (« je croyais que c’était une maladie » ), la SF, etc qui l’on soudainement intéressé. Les miracles existent
Je suis (seulement) en train de me faire la saison deux et franchement c’est du très très haut niveau.
J’en suis à l’épisode neuf et je trouve que la saison deux est encore plus réussi que la première saison.
C’est une atmosphère très très lourde donc ça ne conviendra peut-être pas à tout le monde mais franchement c’est, de loin, la meilleure dystopie du moment.
Je viens de terminer la saison 2. C’est plus une magnifique surprise cette série, c’est une énorme claque.
Sans qu’il se passe grand chose, sans qu’il n’y ait aucune violence montrée à l’écran (ou presque), il y a une tension, un malaise pendant toute la série.
Je me suis retrouvé des fois à retenir mon souffle, juste en attendant la chute de la scène.
Sinon c’est toujours aussi bien filmé, la lumière est toujours magnifique, les musiques, le développement des personnages, la justesse …
Bien évidemment, le jeu d’acteur est toujours parfait.
Un must parmi les musts cette série. Je veux que ça ne s’arrête jamais (comme Better Caul Saul).
J’attends la suite avec autant d’impatience que si on me promettait une saison supplémentaire de Friday NIght Lights.