Avec Nathan Stewart-Jarrett (Ian Johnson), Alexandra Roach (Becky), Adeel Akhtar (Wilson Wilson), Oliver Woollford (Grant), Fiona O’Shaughnessy (Jessica Hyde), Paul Higgins (Michael Dugdale), Neil Maskell (Arby), Alistair Petrie (Geoff), Ruth Gemmell (Jen Dugdale), Geraldine James (Milner), Emilia Jones (Alice Ward), Paul Ready (Lee)
Utopia, c’est quoi ?
« Where is Jessica Hyde ? »
Cinq passionnés d’un comic book intitulé Utopia se réunissent pour découvrir une édition inédite, jamais publiée. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’une organisation est prête à tout pour récupérer ce manuscrit.
Utopia, c’est bien ?
Je vous conseille de ne pas trop vous renseigner sur la série, il est plus agréable de découvrir des éléments de l’histoire devant votre écran. L’aspect thriller peut faire sourire au début, le Network ne paraît pas crédible au départ, les ficelles paraissent grossières, mais soit on finit par trouver ça crédible, soit on l’oublie vite, car cette idée ne vous traversera plus l’esprit. Vous serez pris dans cette aventure, mais surtout par le visuel unique (et magnifique) de la série, ses musiques, sa violence. C’est dérangeant et tellement beau.
Utopia n’est pas LA série ultime. Elle m’a marqué visuellement comme a pu me marquer Breaking Bad, cette esthétique est vraiment sublime. Le rythme n’est pas toujours top, mais je garderai un bon souvenir, l’intrigue est assez bien menée, on s’ennuie pas.
Je m’étais renseigné un minimum avant de voir le show, je savais juste que ça parlait d’un comic book et qu’il y avait une conspiration derrière. C’est tout. Et c’est très bien comme ça, mieux vaut découvrir les personnages, le visuel, les musiques sur le moment.
Pour les possesseurs de Netflix, les deux saisons sont disponibles.
C’est ce qui me faisait hésiter à regarder la série au début
L’image que j’ai mise est cool, l’autre affiche promo quand on la voit la première fois, ça donne pas très envie.
Mais après avoir vu les premières minutes on finit par adorer toutes ces couleurs vives. Y a un personnage habillé d’un costard jaune en saison 2, c’est merveilleux. Mais je peux pas mettre l’image, c’est du spoiler
La série est cool, j’y suis allé à reculons, même après 2-3 épisodes mais finalement y a un truc qui donne envie de continuer. La saison 2 est plus maîtrisée au niveau du rythme, ce qui compense l’effet de surprise en moins.
Par contre, en revoyant la scène d’intro sur Youtube, j’ai tiqué sur un passage. Il ne me disait rien. En cherchant vite fait, j’ai découvert que le distributeur avait coupé plusieurs minutes par épisode au moment de vendre à l’international… Vu que sur Netflix c’est cette version là, tout ce qui est Canal+, DVD, BR, VOD proviennent des versions censurées.
Ce ne sont pas les passages les plus violents a priori, ils ont coupé à la hache des passages moins importants. Un peu dég’ d’avoir eu une version au rabais, coupée par des escrocs.
Cela dit, cela n’a pas nuit à ma compréhension de la série, pour ceux qui sont allergiques aux épisodes de plus de 50 minutes, c’est pas forcément un drame du coup.
Le créateur semble garder espoir, et n’est pas pressé de dévoiler via d’autres canaux (comics, ou simplement une interview) la suite. Pas impossible que Netflix relance, ou un autre service de stream
Bon j’attaque le cinquième épisode et je trouve cette série (jusque là) vraiment très bonne ! Prenante, violente, complexe, oppressante, intelligente… Côté musique c’est du bon aussi ! Les britishs me surprennent vraiment au niveau des séries (Luther, Love/Hate, Skins…), et surtout, ils ne mettent pas 24 épisodes là où 6 épisodes suffisent amplement. Et dire que j’ai failli passer à côté de ce petit bijou !
