🏉 World Cup 2015

Val · Septembre 11, 2015, 11:44

Australie

Surnom : Les Wallabies.
Hymne National : Advance Australia Fair.
Sélectionneur : Michael Cheika.
Assistants : Mario Ledesma (avants), Nathan Grey (défense), Stephen Larkham (arrières).

Palmarès :

Coupe du Monde (2) : 1991, 1999.
Tri Nations/Rugby Championship (4) : 2000, 2001, 2011, 2015.

Le passé en Coupe du Monde :

Dernière participation en 2011 : 2e de la poule C (15 pts - 3 v, 0 n, 1 d, 173 points marqués, 48 encaissés), victoire en quarts de finale contre l’Afrique du Sud (11-9), défaite en demi-finale contre la Nouvelle-Zélande (6-20), victoire pour la 3e place contre le Pays de Galles (21-18).

L'Australie est une nation majeure du rugby et ces résultats à la Coupe du Monde l'atteste. Avec 2 succès dans la compétition (1e équipe à cumuler 2 titres) et une finale perdue à la maison en 2003, les Wallabies présentent un palmarès bien fourni. D'ailleurs, on peut noter que leur deux succès ont eu lieu dans l'hémisphère Nord, de bonne augure pour cette édition ? Leur plus mauvaise performance remonte à 1995 et 2007 où ils s'inclinent à chaque fois de peu (respectivement 3 et 2 points) en quarts de finale contre les Anglais.

Il y a 4 ans, l’Australie s’est fait surprendre en poule par l’Irlande (6-15) ce qui les a propulsé vers un quart 100% Sudiste contre l’Afrique du Sud, tenante du titre. Dans un match très fermé et porté par un immense Pocock, les Wallabies battent les Springboks et retrouvent leur meilleur ennemi en demi : les All Blacks. Malheureusement pour eux, ils ne feront pas le poids à Auckland et ne pourront pas empêcher les Néo-Zélandais d’être sacrés chez eux. Les Australiens se contenteront d’une médaille de bronze acquise contre des Gallois qu’ils retrouveront cette année.

La forme récente :

L’Australie a vécu une période d’entre-Coupe du Monde assez tumultueuse avec la démission d’Ewen McKenzie il y a un peu moins d’un an, suite à une défaite à la dernière seconde lors de la Bledisloe Cup et de l’affaire Beale-Patston qui a divisé son groupe. Michael Cheika, alors entraîneur des Waratahs, récent vainqueur du Super Rugby, est appelé à la rescousse au dernier moment (quelques jours avant) pour mener l’équipe lors de la tournée d’automne puis à la Coupe du Monde.

Le parcours de l’ancien coach du Stade Français, comme McKenzie d’ailleurs, a été compliqué au départ malgré un succès initial sur le Pays de Galles, ce sont ensuite 3 défaites de rang que vont encaisser les Wallabies mais pas contre n’importe qui : la France (26-29), l’Irlande (23-26) et l’Angleterre (17-26). Les scores sont quand même étriquées et l’Australie semble beaucoup plus sûr de ses forces et de son jeu.

Cet été en a été la parfaite illustration. Avec 3 victoires en autant de matchs, les Australiens se sont adjugés le Rugby Championship au nez et à la barbe des Néo-Zélandais. Néanmoins, le retour de bâton a fait mal et ils ont encaissé un sévère 13-41 à Auckland la semaine suivante.

Les Wallabies de Cheika reviennent quand même de loin et sont largement meilleurs que sous l’ère McKenzie. Maintenant, les résultats du Rugby Championship doivent quand même être pris avec des pincettes mais cette équipe va débarquer en Angleterre avec énormément de confiance.

Le groupe :

Piliers :
Greg Holmes - 32 ans - 1m83 - 114 kg - Queensland Reds - 17 sél. / 2 essais
Sekope Kepu - 29 ans - 1m88 - 125 kg - Union Bordeaux Bègles - 56 sél. / 1 essai
Scott Sio - 23 ans - 1m87 - 116 kg - ACT Brumbies - 10 sél.
James Slipper - 26 ans - 1m85 - 117 kg - Queensland Reds - 67 sél.
Toby Smith - 26 ans - 1m90 - 116 kg - Melbourne Rebels - 0 sél.

Talonneurs :
Stephen Moore - 32 ans - 1m86 - 112 kg - ACT Brumbies - 96 sél. / 5 essais
Tatafu Polota-Nau - 30 ans - 1m85 - 115 kg - NSW Waratahs - 53 sél. / 2 essais

Deuxième lignes :
Kane Douglas - 26 ans - 2m02 - 123 kg - Queensland Reds - 15 sél.
Dean Mumm - 31 ans - 1m96 - 109 kg - NSW Waratahs - 36 sél. / 2 essais
Rob Simmons - 26 ans - 2m00 - 115 kg - Queensland Reds - 52 sél. / 1 essai
Will Skelton - 23 ans - 2m04 - 148 kg - NSW Waratahs - 12 sél. / 2 essais

Troisième lignes :
Scott Fardy - 31 ans - 1m98 - 114 kg - ACT Brumbies - 24 sél.
Michael Hooper - 23 ans - 1m82 - 101 kg - NSW Waratahs - 46 sél. / 8 essais
Ben McCalman - 27 ans - 1m92 - 108 kg - Western Force - 40 sél. / 2 essais
Sean McMahon - 21 ans - 1m86 - 101 kg - Melbourne Rebels - 3 sél.
Wycliff Palu - 33 ans - 1m94 - 120 kg - Toyota Verblitz - 55 sél. / 1 essai
David Pocock - 27 ans - 1m87 - 105 kg - ACT Brumbies - 50 sél. / 4 essais

Demis de mêlée :
Will Genia - 27 ans - 1m74 - 82 kg - Stade Français Paris - 59 sél. / 8 essais
Nick Phipps - 26 ans - 1m80 - 87 kg - NSW Waratahs - 31 sél. / 4 essais

Demis d’ouverture :
Quade Cooper - 27 ans - 1m86 - 93 kg - Queensland Reds - 56 sél. / 7 essais
Bernard Foley - 26 ans - 1m82 - 90 kg - NSW Waratahs - 20 sél. / 4 essais

Trois-quarts centre :
Kurtley Beale - 26 ans - 1m84 - 90 kg - NSW Waratahs - 52 sél. / 11 essais
Matt Giteau - 33 ans - 1m78 - 85 kg - RC Toulon - 95 sél. / 29 essais
Tevita Kuridrani - 24 ans - 1m96 - 102 kg - ACT Brumbies - 24 sél. / 6 essais
Matt Toomua - 25 ans - 1m82 - 89 kg - ACT Brumbies - 25 sél. / 3 essais

Trois-quarts aile :
Adam Ashley-Cooper - 31 ans - 1m85 - 98 kg - Union Bordeaux Bègles - 108 sél. / 33 essais
Rob Horne - 26 ans - 1m86 - 92 kg - NSW Waratahs - 26 sél. / 4 essais
Drew Mitchell - 31 ans - 1m82 - 92 kg - RC Toulon - 65 sél. / 30 essais
Henry Speight - 27 ans - 1m86 - 97 kg - ACT Brumbies - 3 sél.
Joe Tomane - 25 ans - 1m90 - 102 kg - ACT Brumbies - 15 sél. / 4 essais

Arrières :
Israel Folau - 26 ans - 1m93 - 103 kg - NSW Waratahs - 33 sél. / 18 essais

XV de départ type :

1. Sio — 2. Moore © — 3. Kepu
4. Mumm — 5. Simmonds
6. Fardy — 8. Pocock — 7. Hooper

9. Phipps — 10. Foley
11. Mitchell — 12. Giteau — 13. Kuridrani — 14. Ashley-Cooper
15. Folau

Dur de dégager un XV type tant Cheika a expérimenté sur le peu de matchs qu’il avait à sa disposition. Néanmoins, la 1e ligne composée de Sio, du capitaine Moore et de Kepu semble être une valeur sûre et la mêlée n’est plus un point faible depuis l’arrivée de Ledesma dans le staff. On le verra au fur et à mesure du détail de la liste mais Cheika n’a pas hésité à prendre des risques comme déjà, ne sélectionneur que deux talonneurs pour l’ensemble du Tournoi. En 2e ligne, Skelton a prouvé qu’il avait quand même moins d’impact au niveau international quand il débutait les rencontres. Mumm a fait un super retour d’Angleterre et mériterait une place de titulaire. Les qualités de Simmons en touche le rendre quasi-indispensable vu la 3e ligne qui sera probablement alignée. En 3e ligne justement, l’éternel débat qui a secoué le pays pendant de longs mois était de savoir qui aligné entre Hooper et Pocock en numéro 7. Contre l’Afrique du Sud, Cheika, mécontent de la performance d’Higginbotham, a décidé de faire rentrer Pocock en numéro 8. Mené 7-20, les Wallabies font un finish de folie pour finalement l’emporter 24-20. Lors de la finale du Rugby Championship contre les Blacks, Cheika aligne d’entrée ses deux pépites et le succès est au rendez-vous. Aura-t-il le cran de faire ça pendant le Mondial ? Telle est la question. Contre les Anglais qui aiment bien porter la balle, déplacer le jeu, cette association peut faire des merveilles, par contre, face aux Gallois, le déficit de puissance peut être rédhibitoire. Affaire à suivre. En tout cas, Fardy est un blindside assez sous-côté qui fait très bien le job pour les Kangourous.

Derrière, Cheika a fait des choix forts. Pas de Nic White, James O’Connor ou Leali’ifano par exemple mais la présence d’un Quade Cooper très loin d’être convaincant cet été ou de 5 ailiers. Du coup, la charnière, en attendant le retour en forme (ou pas) de Genia, devrait être composé du banal Phipps et de son compère aux Waratahs Foley, deux hommes que connait parfaitement Cheika. Au centre, avec les nouveaux critères de sélection, le sélectionneur pourra compter sur le Toulonnais Giteau qui sera associé au buffle Kuridrani. Dans le triangle du fond, deux hommes sont incontournables : le roi des airs Folau et l’homme à tout faire Ashley-Cooper. L’aile gauche verra une lutte entre 4 joueurs et je pense que Mitchell de par sa sûreté, son expérience et sa connaissance du rugby du Nord part avec une petite longueur d’avance sur ces concurrents, Tomane en tête.

La cote :

Placée dans la poule de la mort, l'Australie n'aura pas les faveurs du calendrier en étant la grosse équipe qui va enchaîner les deux chocs. D'autant plus que ces matchs auront lieu en fin de groupe, ce qui veut dire que l'Australie devra enchaîner 5 énormes matchs en autant de semaines pour espérer soulever le trophée. La tâche ne sera pas simple. Néanmoins, Cheika a donné de l'espoir à tout un peuple et semble avoir privilégié le groupe aux individualités. Avec une mêlée solide sur ces dernières sorties, un buteur régulier et du talent derrière, l'Australie a tout de l'équipe poil-à-gratter par excellence. J'ai malgré tout du mal à les voir aller au bout car ils auront forcément une baisse de régime qui leur sera préjudiciable.

aliG · Septembre 11, 2015, 2:08

Revizor · Septembre 11, 2015, 2:14

Quelques inconnus pour moi au niveau des Australiens, j’ai hâte de voir ça.

Val · Septembre 11, 2015, 8:32

Jason Marshall ne fera pas la Coupe du Monde pour le Canada. Il s’est blessé aux côtes contre les Fidji dimanche dernier et est déjà rentré à Agen. Retour sur les terrain prévu pour fin octobre.

aliG · Septembre 12, 2015, 12:56

Écosse

Surnom : Le XV du Chardon.
Hymne National : Flower of Scotland.
Sélectionneur : Vern Cotter.
Assistants : Jonathan Humphreys (avants), Duncan Hodge (arrières), Matt Taylor (défense).

Palmarès :

Tournoi des 5/6 Nations (24) : 1886, 1887, 1888, 1889, 1890, 1891, 1895, 1901, 1903, 1904, 1907, 1920, 1925, 1926, 1927, 1929, 1933, 1938, 1964, 1973, 1984, 1986, 1990, 1999. (en gras, les Grands Chelems)

Le passé en Coupe du Monde :

Dernière participation en 2011 : 3e de la poule B (11 pts - 2 v, 0 n, 2 d, 73 points marqués, 59 points encaissés).

Nation majeure du rugby européens à la fin des années 80/début des années 90, il est normal de retrouver leurs meilleures performances dans ces années là. Quarts de finaliste en 1987, ils s'inclinent logiquement contre une Nouvelle-Zélande qui aura détruit tout sur son passage lors de la première édition. Menée par le génial Gavin Hastings, alors au sommet de son art, en 1991, les Écossais terminent premier de leur poule et voient les surprenants samoans se dresser sur leur passage en quart. Beaucoup trop forts pour les joueurs du Pacifique (28-6), ils disputent alors une demi-finale à Murrayfield contre l'ennemi anglais. Au terme d'un match âpre et sans coup d'éclat, le réalisme du XV de la Rose fait la différence (6-9). Les écossais s'inclineront avec les honneurs en match de classement contre les All-Blacks (6-13) et terminent 4è, leur meilleure performance à ce jour.

L’édition 1995 est marquée par un match décisif contre la France en poule. S’ils battent les Bleus, ils terminent premier et évitent la Nouvelle-Zélande en quart. Ils mènent d’ailleurs 19-15 quand ils sont crucifiés par un essai de Ntamack dans le temps additionnel et ne feront pas le poids en quarts contre les Blacks (30-48).

Depuis, le déclin du rugby écossais les empêchent de viser plus haut qu’un quart-de-finale qu’ils atteignent encore trois fois de suite en 1999, 2003 et 2007 sans parvenir à s’imposer. Pire encore en 2011, puisqu’ils manquent la qualification après deux défaites contre l’Argentine (12-13) et l’Angleterre (12-16).

La forme récente :

J’en ai parlé dans l’Historique, le rugby écossais est malade depuis une quinzaine d’année. Depuis l’instauration du Tournoi des VI Nations en 2000, ils n’ont remportés que 19 rencontres (sur 80). Mais un homme incarne les espoirs de la nation écossaise : Vern Cotter. L’ancien coach de Clermont a mis en place une nouvelle génération et a modelée son équipe à son image. Si les résultats ne sont pas forcément encore là (cuillère de bois lors du dernier Tournoi…), la manière a bien changée.

Les matchs de préparation ont d’ailleurs laissé entrevoir ces progrès avec une courte défaite en Irlande (22-28), deux victoires contre l’Italie (16-12 à Turin, 48-7 à Murrayfield) et enfin une défaite qui sonne comme une victoire au Stade de France contre les Bleus (16-19), les écossais ayant eu l’occasion de repartir avec le match nul à la sirène suite à une pénalité largement dans les cordes de leur buteur, mais avait préféré le beau geste et tenter la gagne. Sinon, leurs dernières références contre les nations de l’Hémisphère Sud remonte à novembre dernier, où ils avaient battu l’Argentine (41-31) et les Tonga (37-12) et perdu avec les honneurs contre les All-Blacks (16-24).

Le groupe :

Piliers :
Alasdair Dickinson - 32 ans - 1m85 - 111 kg - Edinburgh Rugby - 47 sél. / 2 essais
Ryan Grant - 29 ans - 1m85 - 109 kg - Glasgow Warriors - 23 sél.
W. P. Nel - 29 ans - 1m82 - 120 kg - Edinburgh Rugby - 3 sél.
Gordon Reid - 28 ans - 1m88 - 120 kg - Glasgow Warriors - 12 sél.
Jon Welsh - 28 ans - 1m85 - 111 kg - Newcastle Falcons - 7 sél. / 1 essai

Talonneurs :
Fraser Brown - 26 ans - 1m82 - 103 kg - Glasgow Warriors - 9 sél.
Ross Ford - 31 ans - 1m85 - 113 kg - Edinburgh Rugby - 88 sél. / 2 essais
Stuart McInally - 25 ans - 1m90 - 105 kg - Edinburgh Rugby - 2 sél.

Deuxième lignes :
Grant Gilchrist - 25 ans - 2m03 - 119 kg - Edinburgh Rugby - 10 sél. / 1 essai
Jonny Gray - 21 ans - 1m98 - 119 kg - Glasgow Warriors - 15 sél. / 1 essai
Richie Gray - 26 ans - 2m08 - 126 kg - Castres Olympique - 46 sél. / 2 essais
Tim Swinson - 28 ans - 1m95 - 117 kg - Glasgow Warriors - 13 sél.

Troisième lignes :
David Denton - 25 ans - 1m96 - 114 kg - Edinburgh Rugby - 28 sél.
John Hardie - 27 ans - 1m83 - 103 kg - Otago Highlanders - 2 sél.
Josh Strauss - 28 ans - 1m93 - 114 kg - Glasgow Warriors - 0 sél.
Alasdair Strokosch - 32 ans - 1m90 - 110 kg - USA Perpignan - 46 sél. / 2 essais
Ryan Wilson - 26 ans - 1m91 - 105 kg - Glasgow Warriors - 11 sél.

Demis de mêlée :
Sam Hidalgo-Clyne - 22 ans - 1m75 - 83 kg - Edinburgh Rugby - 7 sél.
Greig Laidlaw - 29 ans - 1m75 - 80 kg - Gloucester Rugby - 41 sél. / 3 essais
Henry Pyrgos - 26 ans - 1m78 - 80 kg - Glasgow Warriors - 16 sél. / 4 essais

Demis d’ouverture :
Finn Russell - 23 ans - 1m83 - 87 kg - Glasgow Warriors - 11 sél. / 1 essai
Duncan Weir - 24 ans - 1m72 - 91 kg - Glasgow Warriors - 19 sél. / 1 essai

Trois-quarts centre :
Mark Bennett - 22 ans - 1m83 - 89 kg - Glasgow Warriors - 9 sél. / 3 essais
Peter Horne - 25 ans - 1m83 - 93 kg - Glasgow Warriors - 10 sél. / 1 essai
Matt Scott - 25 ans - 1m85 - 96 kg - Edinburgh Rugby - 29 sél. / 3 essais
Richie Vernon - 28 ans - 1m96 - 102 kg - Glasgow Warriors - 22 sél.

Trois-quarts aile :
Sean Lamont - 34 ans - 1m88 - 105 kg - Glasgow Warriors - 97 sél. / 14 essais
Sean Maitland - 27 ans - 1m89 - 97 kg - London Irish - 16 sél. / 2 essais
Tommy Seymour - 27 ans - 1m83 - 95 kg - Glasgow Warriors - 18 sél. / 7 essais
Tim Visser - 28 ans - 1m94 - 109 kg - Harlequins FC - 21 sél. / 9 essais

Arrières :
Stuart Hogg - 23 ans - 1m80 - 93 kg - Glasgow Warriors - 33 sél. / 9 essais

XV de départ type :

1. Dickinson — 2. Ford — 3. Nel
4. J. Gray — 5. R. Gray
6. Wilson — 8. Denton — 7. Hardie

9. Laidlaw © — 10. Russell
11. Visser — 12. Scott — 13. Bennett — 14. Maitland
15. Hogg

Comme dit précédemment, Vern Cotter a fait le ménage dans sa sélection. Exit les Barclay, Beattie, Kelly Brown, Cusiter, Max Evans, Jim Hamilton, Kellock ou autre Euan Murray, place à une nouvelle et brillante génération emmené en grande partie par l’équipe des Glasgow Warriors, champion de la Ligue Celtique en juin dernier. Et à l’instar de toutes les nations européennes, il n’a pas non plus hésité à naturaliser des joueurs de l’Hémisphère Sud, à commencer par le solide WP Nel, 42 titularisations avec les Cheetahs en Super Rugby entre 2009 et 2012 et qui bénéficie de la fameuse règles des trois ans qui fait tant débat (pour résumer, un joueur est éligible pour représenter un pays s’il y a vécu pendant trois ans, à condition qu’il ne possède pas de sélections pour un autre nation). En deuxième ligne, on connaissait Richie Gray le castrais, mais on apprend désormais à connaître le frangin Jonny Gray, peut-être même encore plus talentueux. Néo-zélandais de naissance, John Hardie n’a jamais joué en Europe, mais il doit en revanche sa sélection à ses ancêtres écossais. Une bonne pioche pour le XV du Chardon, qui peut désormais se targuer d’avoir un champion du Super Rugby dans ses rangs (8 titularisations avec les Highlanders lors de leur campagne victorieuse). Cotter a également surpris en sélectionnant le sud-africain Josh Strauss qui n’a participé à aucun match de la préparation, faute d’éligibilité (il le sera le 12 septembre).

La charnière peut compter sur l’intelligent demi de mêlée (et excellent buteur) Greig Laidlaw, associé à Finn Russell que Cotter a installé au poste depuis un an. La paire de centre est composée d’excellent manieurs de ballons avec Mike Scott et Mark Bennett, même si leur manque de puissance pourrait se faire sentir. Le sélectionneur pourrait alors faire appel à Richie Vernon, ancien troisième ligne reconverti (il a d’ailleurs joué ses 20 premières sélections à ce poste). A l’aile on retrouvera les qualités de finisseurs du néerlandais naturalisé Tim Visser (58 essais en 98 matchs de Ligue Celtique avec Édimbourg). Enfin à l’arrière se trouve le joyaux du rugby écossais : Stuart Hogg, maître de la relance aux appuis de feu et dont la technique balle en main n’a rien à envier à celle des trois-quarts All-Blacks.

La cote :

L'Écosse jouera la deuxième place de la poule avec l'objectif de revenir en quarts-de-finale. Leur déficit de puissance est un trop lourd handicap pour aller titiller les Springboks à mon avis. Il leur faudra donc être concentré lors du match qui s'annonce décisif pour la qualification contre les Samoa.

Queen · Septembre 12, 2015, 1:11

Je les sens bien les écossais, je suis bien content de pas les avoir dans notre poule à la place des italiens

test

ello

aliG · Septembre 12, 2015, 1:41

Val · Septembre 12, 2015, 1:51

Je ne connaissais pas cette stat’, ça fait mal !

Cotter a fait du bon boulot je trouve, maintenant, cela va-t-il être suffisant pour sortir des poules ou est-ce encore un peu tôt ? Leur équipe reste jeune, j’espère vraiment qu’ils se sont sortir la tête de l’eau lors des prochaines années.

Potaval · Septembre 13, 2015, 8:45

Argentine

Surnom : Les Pumas.
Hymne National : Hymne national argentin.
Sélectionneur : Daniel Hourcade.

Palmarès :

Championnat d’Amérique du Sud : 34 fois.

Le passé en Coupe du Monde :

Dernière participation en 2011 : 2e de la poule B (14 pts - 3 v, 0 n, 1 d, 90 points marqués, 40 encaissés). Elimination en Quart de Finale face à la Nouvelle-Zélande (33-10).

Invité sud-américain réguliers de la compétition, les Argentins ont eu droit à trois sessions d’apprentissage lors de leurs premières participations avant de finalement se qualifier en quart de finale lors de l’édition de 1999. Une nouvelle désillusion en phase de poule plus tard, les Argentins brillent avec lors de leur génération dorée lors du mondial en France, finissant à la troisième place de la compétition contre le pays organisateur. C’est à ce jour leur meilleure performance dans la compétition mondiale.

Porté par ses cadres de la compétition 2007, les Argentins débarquent en Nouvelle-Zélande avec la ferme intention de montrer qu’ils sont l’une des nations majeures du Rugby. En phase de poule, ils commencent malheureusement par une courte défaite 9-13 face aux Anglais. Logiquement, les Argentins poursuivent par une série de trois victoires face à la Roumanie (43-8), l’Ecosse (13-12) et la Géorgie (25-7). Qualifiés pour les Quarts de Finale, les Pumas ont le malheur de croiser le chemin du pays hôte sans le succès de 2007, trébuchant à l’Eden Park face à des All-Blacks euphoriques, 33-10.

La forme récente :

Cette saison, en plus du Rugby Championship, les Argentins se sont frottés à quelques sélections du Nord lors des Tests de Novembre. Problème, c’était la seconde division du Tournoi qui a offert au Pumas deux courts succès contre la France et l’Italie mais aussi une surprenante défaite face à l’Ecosse. Quelques matchs amicaux plus tard, il était temps d’attaquer un Rugby Championship allégé pour cause de Coupe du Monde. Trois rencontres seulement au programme, mais face à la crème du Rugby Mondial.

Sans démériter, les Argentins entament donc leurs rencontres estivales avec une défaite en Nouvelle-Zélande, 39-18. Le score est toutefois trompeur, les Pumas ayant montrés un visage séduisant en proposant beaucoup de temps de jeu et en malmenant les Champions du Monde en titre devant. A domicile, les Argentins ont par la suite été totalement dépassés par des Australiens euphoriques sur la marque de 9-34. Deux défaites dans la compétition semblaient, de nouveau, menacer les Argentins d’une légère cuillère de bois alors que se profilait un périlleux déplacement en Afrique du Sud. Mais au terme d’un match homérique, les Argentins décrochent une victoire historique en proposant beaucoup de jeu comme de rythme, terminant de se bâtir un excellent moral et des certitudes dans le jeu avant de prendre la direction de l’Angleterre.

Le groupe :

Piliers :
Marcos Ayerza - 32 ans - 1m85 - 110 kg - Leicester Tigers - 60 sél. / 1 essai
Ramiro Herrera - 26 ans - 1m94 - 123 kg - UAR - 13 sél.
Lucas Noguera Paz - 21 ans - 1m79 - 108 kg - UAR - 16 sél. / 1 essai
Juan Pablo Orlandi - 32 ans - 1m90 - 119 kg - UAR - 16 sél.
Nahuel Tetaz Chaparro - 26 ans - 1m88 - 121 kg - UAR - 20 sél. / 1 essai

Talonneurs :
Agustín Creevy - 30 ans - 1m81 - 110 kg - UAR - 40 sél. / 2 essais
Julián Montoya - 21 ans - 1m84 - 102 kg - UAR - 9 sél. / 2 essais

Deuxième lignes :
Matías Alemanno - 23 ans - 1m99 - 117 kg - UAR - 14 sél. / 1 essai
Mariano Galarza - 28 ans - 2m03 - 115 kg - Gloucester Rugby - 24 sél.
Tomás Lavanini - 22 ans - 2m01 - 130 kg - UAR - 21 sél. / 1 essai
Guido Petti Pagadizábal - 20 ans - 1m94 - 108 kg - UAR - 6 sél.

Troisième lignes :
Juan Martín Fernández Lobbe - 33 ans - 1m93 - 108 kg - RC Toulon - 64 sél. / 5 essais
Facundo Isa - 22 ans - 1m88 - 106 kg - UAR - 7 sél. / 1 essai
Juan Manuel Leguizamón - 32 ans - 1m90 - 104 kg - UAR - 62 sél. / 10 essais
Pablo Matera - 22 ans - 1m93 - 110 kg - UAR - 16 sél. / 2 essais
Javier Ortega Desio - 25 ans - 1m93 - 108 kg - UAR - 16 sél. / 5 essais
Leonardo Senatore - 31 ans - 1m91 - 106 kg - UAR - 31 sél. / 3 essais

Demis de mêlée :
Tomás Cubelli - 26 ans - 1m77 - 81 kg - UAR - 38 sél. / 8 essais
Martín Landajo - 27 ans - 1m77 - 83 kg - UAR - 46 sél. / 3 essais

Demis d’ouverture :
Santiago González Iglesias - 27 ans - 1m79 - 87 kg - UAR - 18 sél. / 4 essais
Nicolás Sánchez - 26 ans - 1m77 - 83 kg - UAR - 33 sél. / 2 essais

Trois-quarts centre :
Marcelo Bosch - 31 ans - 1m86 - 92 kg - Saracens FC - 35 sél. / 5 essais
Jerónimo de La Fuente - 24 ans - 1m84 - 95 kg - UAR - 13 sél. / 4 essais
Juan Martín Hernández - 33 ans - 1m87 - 93 kg - UAR - 53 sél. / 6 essais
Matías Moroni - 24 ans - 1m85 - 87 kg - UAR - 4 sél.
Juan Pablo Socino - 27 ans - 1m78 - 98 kg - Newcastle Falcons - 2 sél.

Trois-quarts aile :
Horacio Agulla - 30 ans - 1m81 - 92 kg - Bath Rugby - 60 sél. / 5 essais
Santiago Cordero - 21 ans - 1m76 - 78 kg - UAR - 12 sél. / 3 essais
Juan José Imhoff - 27 ans - 1m85 - 90 kg - Racing 92 - 29 sél. / 16 essais

Arrières :
Lucas González Amorosino - 29 ans - 1m85 - 88 kg - UAR - 44 sél. / 7 essais
Joaquín Tuculet - 26 ans - 1m84 - 92 kg - UAR - 23 sél. / 6 essais

XV de départ type :

1. Ayerza — 2. Creevy © — 3. Tetaz Chaparro
4. Petti Pagadizábal — 5. Lavanini
6. Matera — 8. Senatore — 7. Fernández Lobbe

9. Cubelli — 10. Sánchez
11. Imhoff — 12. Hernández — 13. Bosch — 14. Agulla
15. Tuculet

Capitaine et leader de combat, Augustin Creevy sera le baromètre d’un paquet d’avant actif et souvent conquérant. Épaulé du vétéran Ayerza, la première ligne devrait faire souffrir ses opposants dans le domaine de la mêlée fermée poussés par des Petti et Lavanini puissant et impliqués dans le jeu. En troisième ligne, le toulonnais Fernández Lobbe apportera toute son expérience comme ses qualités de plaqueur à une troisième ligne mobile.

Si la joueuse charnière Cubelli - Sánchez devrait avoir les faveurs de son sélectionneur, elle pourra compter du El Mago Juan Martín Hernández dans un rôle de second ouvreur créateur capable de soulager son monde de fulgurances comme de son précis jeu au pied. Les deux ailiers Agulla et Imhoff ont du feu dans les jambes et le joueur du Racing peut être un véritable poison pour ses adversaires, intenable dans ses prises d’initiatives comme dans ses relances. Avec ses différentes armes et un solide niveau de combat, les Argentins ont tout du poil à gratter de la compétition.

La cote :

Les Argentins ont les armes pour une qualification facile en quart de finale dans une poule largement à leur portée. Par la suite… Et bien tout semble possible, comme l’a montrée la victoire historique des Pumas en Afrique du Sud, pour un parcours honorable en phase finale. Sur un match, ces argentins euphoriques semblent capables d’en remonter à n’importe qui. A l’exception d’une équipe en noir qu’ils croiseront en Poule ?

aliG · Septembre 14, 2015, 2:06

Aupa · Septembre 14, 2015, 2:07

Un inconnu qui remplace un inconnu (ou presque)

Val · Septembre 14, 2015, 8:28

Val · Septembre 15, 2015, 8:14

Angleterre

Surnom : Le XV de la Rose.
Hymne National : God Save the Queen.
Sélectionneur : Stuart Lancaster.
Assistants : Graham Rowntree (avants), Andy Farrell (arrières).

Palmarès :

Coupe du Monde (1) : 2003.
Tournoi des 5/6 Nations (36) : 1883, 1884, 1886, 1890, 1892, 1910, 1912, 1913, 1914, 1920, 1921, 1923, 1924, 1928, 1930, 1932, 1934, 1937, 1939, 1947, 1953, 1954, 1957, 1958, 1960, 1963, 1973, 1980, 1991, 1992, 1995, 1996, 2000, 2001, 2003, 2011. (en gras, les Grands Chelems)

Le passé en Coupe du Monde :

Dernière participation en 2011 : 1e de la poule B (18 pts - 4 v, 0 n, 0 d, 137 points marqués, 34 encaissés), défaite en quarts de finale contre la France (12-19).

L'Angleterre est une habituée de la Coupe du Monde. Aucune édition manquée, toujours au minimum une qualification en quarts de finale, le XV de la Rose est même l'unique nation de l'hémisphère Nord à avoir triompher lors de ce rendez-vous mondial. C'était en 2003, contre les Wallabies sur leur sol (20-17 après prolongation), dans le sillage d'une génération exceptionnelle avec des joueurs tels que Jonny Wilkinson, Martin Johnson, Neil Back, Lawrence Dallaglio ou encore Jason Robinson.

Les Anglais ont également perdu deux fois en finale. La première fois à la maison en 1991 contre… l’Australie dans une finale tout autant indécise (6-12) que celle de 2003, puis en 2007 au Stade de France contre les Boks de Jake White (6-15) alors qu’on ne donnait pas cher de leur peau après une branlée reçue en poule contre cette même Afrique du Sud (0-36).

L’Angleterre et le Mondial, c’est aussi cette rencontre avec Jonah Lomu au Cap lors de la demi-finale de 1995. Ce jour-là, on peut presque dire que le rugby a changé. Une star est véritablement née et le pauvre Mike Catt était aux premières loges pour assister à l’accouchement.

Il y a 4 ans, les Anglais sont sortis sans briller de leur poule composée notamment de l’Argentine (13-9) et de l’Ecosse (16-12). En quart de finale, ils assistent impuissant au réveil et à l’orgueil des Français qui ne leur laissent aucune chance (12-19). Une Coupe du Monde à oublier qui va marquer une prise de conscience chez nos voisins d’Outre-Manche, pour le meilleur comme on le verra plus bas.

La forme récente :

En regardant d’un œil les résultats, on peut croire que les Anglais n’arrivent pas en grande forme pour leur Coupe du Monde. Aucun tournoi gagné depuis la prise de pouvoir de Lancaster par exemple. C’est vrai mais 4 deuxièmes places qui démontre une grande constance dans les résultats, d’autant plus que les deux dernières places de dauphin peuvent être assimiler à de gros coups du sort (défaite en France à la dernière seconde en 2014, scénario rocambolesque lors de la dernière journée en 2015). Les Anglais ont également perdu leur tournée d’été en Nouvelle-Zélande il y a un an. Vision brute : 3 défaites en autant de matchs. Vision plus détaillée : ils tiennent plus que tête aux Blacks lors des deux premiers tests et on sait que c’est très difficile pour des Européens de gagner lors de ces tournées-là et encore plus en Nouvelle-Zélande. Alors oui, on peut leur reprocher ce manque de grosse victoire, surtout qu’ils se sont aussi incliné en novembre 2014 contre les Blacks (21-24) et les Boks (28-31) mais leur équipe est en constante progression depuis 2011 et sa remise à neuf. C’est une équipe très dure à manœuvrer qui ne prend jamais de branlées et qui est capable de s’adapter à énormément de situation. Pour moi, ils sont plus que prêts pour ce Mondial.

Le groupe :

Piliers :
Kieran Brookes - 24 ans - 1m88 - 124 kg - Northampton Saints - 12 sél.
Dan Cole - 28 ans - 1m89 - 118 kg - Leicester Tigers - 52 sél. / 1 essai
Joe Marler - 25 ans - 1m83 - 116 kg - Harlequins FC - 33 sél.
Mako Vunipola - 24 ans - 1m80 - 130 kg - Saracens FC - 23 sél. / 1 essai
David Wilson - 30 ans - 1m87 - 125 kg - Bath Rugby - 43 sél. / 1 essai

Talonneurs :
Jamie George - 24 ans - 1m83 - 109 kg - Saracens FC - 2 sél.
Rob Webber - 29 ans - 1m83 - 116 kg - Bath Rugby - 13 sél. / 1 essai
Tom Youngs - 28 ans - 1m75 - 102 kg - Leicester Tigers - 24 sél.

Deuxième lignes :
George Kruis - 25 ans - 1m98 - 115 kg - Saracens FC - 8 sél.
Joe Launchbury - 24 ans - 1m98 - 118 kg - London Wasps - 24 sél. / 2 essais
Courtney Lawes - 26 ans - 2m01 - 118 kg - Northampton Saints - 40 sél.
Geoff Parling - 31 ans - 1m98 - 117 kg - Exeter Chiefs - 25 sél. / 1 essai

Troisième lignes :
James Haskell - 30 ans - 1m94 - 114 kg - London Wasps - 60 sél. / 4 essais
Ben Morgan - 26 ans - 1m91 - 116 kg - Gloucester Rugby - 29 sél. / 5 essais
Chris Robshaw - 29 ans - 1m88 - 118 kg - Harlequins FC - 39 sél. / 2 essais
Billy Vunipola - 22 ans - 1m88 - 126 kg - Saracens FC - 19 sél. / 3 essais
Tom Wood - 28 ans - 1m93 - 113 kg - Northampton Saints - 38 sél.

Demis de mêlée :
Danny Care - 28 ans - 1m74 - 85 kg - Harlequins FC - 52 sél. / 7 essais
Richard Wigglesworth - 32 ans - 1m76 - 84 kg - Saracens FC - 23 sél. / 1 essai
Ben Youngs - 25 ans - 1m78 - 92 kg - Leicester Tigers - 49 sél. / 9 essais

Demis d’ouverture :
Owen Farrell - 23 ans - 1m88 - 96 kg - Saracens FC - 31 sél. / 2 essais
George Ford - 22 ans - 1m75 - 84 kg - Bath Rugby - 13 sél. / 2 essais

Trois-quarts centre :
Brad Barritt - 29 ans - 1m86 - 100 kg - Saracens FC - 23 sél. / 2 essais
Sam Burgess - 26 ans - 1m96 - 116 kg - Bath Rugby - 2 sél.
Jonathan Joseph - 24 ans - 1m83 - 91 kg - Bath Rugby - 13 sél. / 5 essais
Henry Slade - 22 ans - 1m88 - 87 kg - Exeter Chiefs - 1 sél.

Trois-quarts aile :
Jonny May - 25 ans - 1m86 - 90 kg - Gloucester Rugby - 16 sél. / 5 essais
Jack Nowell - 22 ans - 1m77 - 87 kg - Exeter Chiefs - 9 sél. / 4 essais
Anthony Watson - 21 ans - 1m88 - 92 kg - Bath Rugby - 11 sél. / 5 essais

Arrières :
Mike Brown - 29 ans - 1m83 - 89 kg - Harlequins FC - 39 sél. / 6 essais
Alex Goode - 27 ans - 1m81 - 85 kg - Saracens FC - 18 sél.

XV de départ type :

1. Marler — 2. T. Youngs — 3. Cole
4. Parling — 5. Lawes
6. Wood — 8. B. Vunipola — 7. Robshaw ©

9. B. Youngs — 10. Ford
11. May — 12. Barritt — 13. Joseph — 14. Watson
15. Brown

On va commencer par la grande intrigue des derniers mois : la présence de l’ancien treiziste Sam Burgess dans le groupe. Après avoir débuté au centre à Bath, il a fini au poste de 3e aile où ses qualités de déplacement et de défenseur ont séduit tout le monde. Pourtant, c’est au centre que Lancaster l’a invité au camp d’été de la sélection et c’est à ce poste qu’il a connu sa première sélection contre la France en août. Sa prestation, solide mais sans éclat, a semblé suffisante aux yeux du staff pour qu’il intègre le groupe pour le Mondial. Il aura surtout pour mission de suppléer Brad Barritt dans le rôle de premier défenseur (il est très fort sur l’homme mais attention à ses lecteurs d’attaque) et de point de fixation en attaque où l’on espère qu’il puisse sortir quelques offloads pour faire jouer derrière lui les flèches que sont Jonny May ou Anthony Watson. En second centre, à côté d’un des deux molosses, on devrait retrouver Jonathan Joseph qui a été monstrueux en club comme en sélection l’an dernier ou bien le jeune Henry Slade qui aura le rôle de 5/8e. A l’arrière, Mike Brown a semblé moins en verve qu’en 2014 mais il n’en demeure pas moins un excellent joueur, très complet, sûr dans les airs, avec un bon jeu au pied et capable d’énormes relances.

Une charnière a longtemps eu les faveurs du sélectionneur : Care - Farrell. Mais le premier est assez “instable” et le second s’est blessé il y a un an laissant place à une paire Youngs - Ford qui a donné entière satisfaction. Difficile de revenir en arrière dans ce cas et je ne vais pas les plaindre, surtout quand on voit ce qu’on a chez nous…

Devant, Lancaster a choisi de se passer du turbulent mais excellent Dylan Hartley. Du coup, c’est le frère de Ben Youngs, Tom Youngs qui portera le numéro 2 dans le dos et sa tâche ne sera pas aisée car il a encore un peu de mal à convaincre son monde, notamment dans les phases de conquête. Il sera épaulé en première ligne par l’excentrique Joe Marler (même s’il commence à rentrer dans le rang) et Dan Cole qui est sans doute un des meilleurs piliers droits au monde. En 2e ligne, Courtney Lawes est indiscutable par son abattage, au propre comme au figuré, et devrait être aligné avec Geoff Parling, le doyen du groupe du haut de ses 31 ans. Attention à Joe Launchbury sur le banc, ce joueur possède un immense talent. En 3e ligne, Chris Robshaw porte les galons de capitaine depuis le début et c’est surement ce qui lui permet de conserver sa place car il semble moins efficace ces derniers temps. Tom Wood semble avoir récupérer sa place de blindside flanker en lieu et place du surpuissant James Haskell. En numéro 8, Ben Morgan revient à peine de blessure et semblait avoir une petite longueur de retard sur Billy Vunipola mais il sera titulaire pour le match d’ouverture. Abondance de biens ne nuit pas comme on dit.

A noter que tous les joueurs évoluent dans le championnat anglais, l’occasion de passer un petit coucou à Steffon Armitage ou encore Nick Abendanon qui auraient eu leur carte à jouer s’ils étaient rester au pays.

La cote :

A la maison, préparés comme il faut depuis 4 ans, les Anglais sont quasi favoris de la compétition. Quasi car il y a les All Blacks ce qui les empêchent d'avoir la note maximale. Même s'ils sont dans une poule relevée, je pense qu'ils ont toutes les armes pour vaincre à la fois des Gallois décimés et des Australiens un peu léger. Ils ont su faire évoluer leur palette saison après saison et sont désormais capables d'évoluer parfaitement dans tous les registres et peuvent donc s'adapter à tout type de scénario. En terminant en tête de leur poule, leur parcours devrait être grandement simplifiée et tout semble dessiné pour un choc final contre la Nouvelle-Zélande. J'avoue que c'est la finale qui me ferait le plus rêvé à l'heure actuelle. Le seul défaut que je leur trouve est la jeunesse. Chez eux en plus, ça peut en étouffer certains. Ce Mondial arrive peut-être trop tôt pour cette génération qui n'est qu'argentée pour l'instant...

Nibali · Septembre 15, 2015, 11:23

Les Fidji peuvent-ils battre le Pays de Galles et ainsi chiper la place qualificative pour la CDM 2019 ?

Val · Septembre 15, 2015, 11:24

Réponse dans le podcast qui sera disponible ce soir ou demain.

Aupa · Septembre 15, 2015, 11:26

Irlande

Surnoms : Le XV du trèfle
Hymne National : Soldier’s song (République d’Irlande), Ireland’s call (Irlande unifiée)
Sélectionneur : Joe Schmidt
Assistants : -

Palmarès :

Tournoi des 5/6 Nations : 1894, 1896, 1899, 1906, 1912, 1926, 1927, 1932, 1935, 1939, 1948, 1949, 1951, 1973, 1974, 1982, 1983, 1985, 2009, 2014

Le passé en Coupe du Monde :

Dernière participation en 2011 : 1er de la poule C (17 pts - 4 v, 0 n, 0 d, 135 points marqués, 34 encaissés).

Il y a 4 ans en Nouvelle-Zélande, l'Irlande avait réalisé ce qu'on pourrait qualifier comme sa meilleure Coupe du Monde. Invaincu en phase de poule, le XV du trèfle avait, pour la première fois de son histoire, fini à la première place de son groupe devant l'Australie. Pour ce faire, 4 victoires face aux USA (22-10), à l'Australie (15-6), à la Russie (62-12), et à l'Italie (36-6). Un parcours parfait qui s'était arrêté face aux Gallois en quart de finale (10-22).

Auparavant, l’Irlande s’était toujours inclinée en quart de finale, mise à part l’édition 2007 où l’Irlande n’avait pu faire mieux qu’une 3e place de son groupe derrière l’Argentine et la France.

La forme récente :

Cet hiver l’Irlande avait de nouveau remporté le Tournoi des 6 Nations. Le Grand Chelem a été manqué à cause d’une défaite à Cardiff (23-16). A côté de cela, les Irlandais étaient allé s’imposer à Rome (26-3) et Edimbourg 40-10), et avaient disposé de la France (18-11) et de l’Angleterre (19-9) à Dublin.

La phase de préparation a quant à elle était plus compliquée. Après deux victoires face au Pays de Galles et à l’Ecosse, les Irlandais ont chuté face aux Gallois et aux Anglais.(

Le groupe :

Irlande

Piliers :
Tadhg Furlong - 22 ans - 1m85 - 119 kg - Leinster Rugby - 1 sél.
Cian Healy - 27 ans - 1m85 - 115 kg - Leinster Rugby - 51 sél. / 3 essais
Jack McGrath - 25 ans - 1m85 - 122 kg - Leinster Rugby - 19 sél. / 1 essai
Mike Ross - 35 ans - 1m88 - 127 kg - Leinster Rugby - 51 sél.
Nathan White - 34 ans - 1m88 - 122 kg - Connacht Rugby - 2 sél.

Talonneurs :
Rory Best - 33 ans - 1m80 - 110 kg - Ulster Rugby - 84 sél. / 8 essais
Sean Cronin - 29 ans - 1m81 - 105 kg - Leinster Rugby - 45 sél. / 2 essais
Richardt Strauss - 29 ans - 1m74 - 101 kg - Leinster Rugby - 9 sél. / 2 essais

Deuxième lignes :
Iain Henderson - 23 ans - 1m98 - 115 kg - Ulster Rugby - 19 sél. / 1 essai
Paul O’Connell - 35 ans - 1m98 - 112 kg - RC Toulon - 103 sél. / 7 essais
Donnacha Ryan - 31 ans - 2m01 - 116 kg - Munster Rugby - 30 sél.
Devin Toner - 29 ans - 2m11 - 124 kg - Leinster Rugby - 26 sél.

Troisième lignes :
Jamie Heaslip - 31 ans - 1m93 - 110 kg - Leinster Rugby - 74 sél. / 10 essais
Chris Henry - 30 ans - 1m91 - 107 kg - Ulster Rugby - 18 sél. / 3 essais
Jordi Murphy - 24 ans - 1m88 - 106 kg - Leinster Rugby - 12 sél.
Seán O’Brien - 28 ans - 1m88 - 108 kg - Leinster Rugby - 36 sél. / 5 essais
Peter O’Mahony - 26 ans - 1m91 - 107 kg - Munster Rugby - 31 sél. / 1 essai

Demis de mêlée :
Conor Murray - 26 ans - 1m88 - 95 kg - Munster Rugby - 36 sél. / 3 essais
Eoin Reddan - 34 ans - 1m76 - 83 kg - Leinster Rugby - 63 sél. / 2 essais

Demis d’ouverture :
Paddy Jackson - 23 ans - 1m78 - 84 kg - Ulster Rugby - 12 sél. / 1 essai
Ian Madigan - 26 ans - 1m80 - 91 kg - Leinster Rugby - 20 sél. / 1 essai
Jonathan Sexton - 30 ans - 1m89 - 92 kg - Leinster Rugby - 52 sél. / 8 essais

Trois-quarts centre :
Darren Cave - 28 ans - 1m83 - 97 kg - Ulster Rugby - 9 sél. / 2 essais
Keith Earls - 27 ans - 1m80 - 90 kg - Munster Rugby - 41 sél. / 13 essais
Robbie Henshaw - 22 ans - 1m92 - 102 kg - Connacht Rugby - 11 sél. / 1 essai
Jared Payne - 29 ans - 1m88 - 95 kg - Ulster Rugby - 7 sél. / 1 essai

Trois-quarts aile :
Tommy Bowe - 31 ans - 1m91 - 102 kg - Ulster Rugby - 62 sél. / 28 essais
Luke Fitzgerald - 28 ans - 1m86 - 92 kg - Leinster Rugby - 30 sél. / 3 essais
Dave Kearney - 26 ans - 1m81 - 95 kg - Leinster Rugby - 9 sél. / 2 essais
Simon Zebo - 25 ans - 1m88 - 94 kg - Munster Rugby - 17 sél. / 7 essais

Arrières :
Robert Kearney - 29 ans - 1m85 - 95 kg - Leinster Rugby - 63 sél. / 10 essais

XV de départ type :

9. Murray — 10. Sexton
11. Bowe — 12. Henshaw — 13. Payne — 14. Zebo
15. R. Kearney

Bien que moins convaincant ces dernières années, le Leinster parvient à placer 2 joueurs de sa première ligne en équipe nationale. A l’expérience de Best et Healy, s’ajoute donc la jeunesse de McGrath. En 2e ligne, le géant Devin Toner a pris la place laissée vacante par la retraite de Donncha O’Callaghan. La légende Paul O’Connell devrait peu jouer et être suppléée par Donnacha Ryan. Enfin, la 3e ligne est composée de 2 des meilleurs spécialistes du poste en les personnes de Jamie Heaslip et Sean O’Brien. Le tout complété par le non moins compétant Peter O’Mahony.

« In BOD they (no longer) trust. But what about Sexton ? » (ça fait plusieurs jours que j’ai cette phrase en tête, et je me devais de la placer :) ). En effet, le génialissime Brian O’Driscoll a raccroché les crampons l’été dernier. Véritable match winner, il avait réussi avec Ronan O’Gara à faire de l’Irlande l’une des équipes les plus redoutées de la planète. Désormais ce rôle revient à Jonny Sexton. Attention, je ne parle pas du Sexton qui tentait de mettre un pied devant l’autre durant ces deux saisons au Racing-Métro (et je sais de quoi je parle). Je parle du Sexton qui n’a que très rarement déçu en équipe nationale. Et son jeu au pied devrait être l’une des principales armes du XV du trèfle. Et si après Wilkinson, un autre Jonny devenait le héros d’une nation toute entière … D’autant qu’avec Connor Murray à ses côtés, cette charnière a vraiment de la gueule. Tout comme cette ligne de 3/4 composée de 5 arrières de formation !

La cote :

J'en fais clairement mon favoris européen, et j'ai pas peur de le dire. Alors que l'Angleterre aura la pression d'évoluer à domicile (coucou France 2007), les Irlandais auront l'avantage d'évoluer à côté de chez eux, sans avoir la pression populaire qu'aura l'Angleterre. Le Pays de Galles et l'Ecosse sont dans le même cas de figure me direz vous. Oui. Mais d'une part le Pays de Galles va devoir se relever des forfaits de Rhys Webb et Leigh Halfpenny, et quant à l'Ecosse ça serait complètement utopique de l'imaginer atteindre ne serait-ce que le dernier carré.

Nibali · Septembre 15, 2015, 11:33

J’espère ce soir alors.

aliG · Septembre 16, 2015, 1:03

Afrique du Sud

Surnom : Springboks.
Hymne National : Nkosi Sikelel’ iAfrika.
Sélectionneur : Heyneke Meyer.
Assistants : Johann Van Graan (avants), Ricardo Loubscher (arrières), John McFarland (défense).

Palmarès :

Coupe du Monde (2) : 1995, 2007.
Tri-Nations / Rugby Championship (3) : 1998, 2004, 2009.

Le passé en Coupe du Monde :

Dernière participation en 2011 : 1er de la poule D (18 pts - 4 v, 0 n, 0 d, 166 points marqués, 24 points encaissés), défaite en quart de finale face à l’Australie (9-11).

Les Springboks n’ont pas participé aux deux premières éditions de la Coupe du Monde, le rugby sud-africain étant mis au ban du fait de la politique d’apartheid encore en vigueur à l’époque dans le pays. Réintroduit dans le circuit international après les accords mettant fin à ce régime, l’Afrique du Sud obtient l’organisation de l’édition 1995. Les résultats précédents la phase finale ainsi que le symbole que représente les Springboks divise alors tout un pays. On parle alors même de changer carrément l’emblème et les couleurs de l’équipe. Nelson Mandela tend alors la main à ses anciens oppresseurs et se mue en supporter n°1 des Boks entraînant avec lui tout un peuple dans la réconciliation nationale. Porté par cette ferveur populaire (et sûrement à des petits produits miracles), les Boks se transcendent et franchissent les étapes une à une. Confrontés à la terreur All-Blacks du monstrueux Lomu en finale, il tiennent bon en défense et Joel Stransky délivre les siens d’un drop victorieux en prolongation. La fameuse image de Mandela vêtu du maillot des Springboks félicitant le capitaine François Pienaar lors de la remise du trophée a fait le tour du monde, et l’histoire entre les deux hommes a même été racontée par Clint Eastwood dans le film Invictus.

Après quelques crises, Nick Mallett prend les commandes de l’équipe en 1997 et en fait une véritable machine de guerre. Invaincus pendant 17 matchs entre 1997 et 1998, ils arrivent en 99 avec un statut de favori. L’édition est marquée par les 5 drops de Jannie de Beer en quart contre l’Angleterre et une demie homérique face à l’Australie, finalement perdue en prolongation (21-27). Subissant de plein fouet un creux générationnel, l’édition 2003 est ratée, avec une défaite en poule contre l’Angleterre (6-25) et dès les quarts de finale contre les All-Blacks (9-29).

Vient alors 2007. Nommé sélectionneur après la débâcle de 2003, Jake White (actuel manager de Montpellier) redresse l’équipe, portée par un mélange de joueurs d’expérience et de jeunes talents. Ayant mis ses cadres au repos pendant le Tri-Nations juste avant le début de la phase finale, l’Afrique du Sud arrive gonflée à bloc pour cette Coupe du Monde. Portée par des avants dominateurs, des 3/4 de talents comme Bryan Habana et un calendrier assez favorable (Fidji & Argentine en quarts puis demie), ils manquent de se faire surprendre par de tristes anglais en finale, mais s’impose grâce à la botte du génial Percy Montgomery.

En 2011, ils avaient terminés difficilement en tête de leur poule (victoire seulement 17-16 contre les Gallois, n’est-ce pas CJP, ou 13-5 contre les Samoa) avant de tomber en quarts contre l’Australie dans un match fermé.

La forme récente :

Depuis la prise de fonction d’Heyneke Meyer (ancien vainqueur du Super Rugby avec les Bulls), l’Afrique du Sud enchaîne les haut et les bas. Seul véritable concurrent de la Nouvelle-Zélande pour la suprématie du rugby mondial sur ces quatre dernières années, ils n’ont gagné qu’une seule fois (27-25 à Johannesburg dans le Four-Nations 2014) sur les sept dernières confrontations entre les deux équipes. Battu par l’Irlande lors des tests de novembre (mettant fin à une série de 16 matchs sans défaites face aux nations européennes et une défaite contre l’Écosse en novembre 2010) puis vainqueurs des anglais à Twickenham, ils étaient ensuite tombés à Cardiff face aux gallois.

Le dernier Rugby Championship a également montré des signes inquiétant, subissant 3 défaites en autant de rencontres face à ses rivaux du Sud, dont une assez vilaine contre l’Argentine à la maison (25-37, la première victoire des Pumas sur les Springboks de l’histoire). Ils avaient pris leur revanche une semaine plus tard à Buenos Aires (26-12) dans le dernier match de préparation à ce jour.

Le groupe :

Piliers :
Jannie du Plessis - 32 ans - 1m88 - 121 kg - Montpellier Hérault Rugby - 64 sél. / 1 essai
Frans Malherbe - 24 ans - 1m90 - 124 kg - Western Stormers - 6 sél.
Tendai Mtawarira - 30 ans - 1m85 - 116 kg - Natal Sharks - 68 sél. / 2 essais
Trevor Nyakane - 26 ans - 1m78 - 120 kg - Northern Bulls - 16 sél. / 1 essai
Coenie Oosthuizen - 26 ans - 1m81 - 127 kg - Natal Sharks - 21 sél. / 3 essais

Talonneurs :
Schalk Brits - 34 ans - 1m82 - 100 kg - Saracens FC - 8 sél.
Bismarck du Plessis - 31 ans - 1m89 - 114 kg - Montpellier Hérault Rugby - 73 sél. / 9 essais
Adriaan Strauss - 29 ans - 1m85 - 113 kg - Northern Bulls - 48 sél. / 5 essais

Deuxième lignes :
Lood de Jager - 22 ans - 2m06 - 120 kg - Central Cheetahs - 12 sél. / 3 essais
Pieter-Steph du Toit - 23 ans - 2m00 - 115 kg - Natal Sharks - 4 sél.
Eben Etzebeth - 23 ans - 2m04 - 117 kg - NTT Docomo Red Hurricanes - 37 sél. / 1 essai
Victor Matfield - 38 ans - 2m01 - 110 kg - Northern Bulls - 123 sél. / 7 essais

Troisième lignes :
Willem Alberts - 31 ans - 1m92 - 120 kg - Stade Français Paris - 33 sél. / 7 essais
Schalk Burger - 32 ans - 1m93 - 114 kg - Western Stormers - 79 sél. / 14 essais
Siya Kolisi - 24 ans - 1m88 - 105 kg - Western Stormers - 11 sél.
Francois Louw - 30 ans - 1m90 - 114 kg - Bath Rugby - 36 sél. / 5 essais
Duane Vermeulen - 29 ans - 1m93 - 116 kg - RC Toulon - 29 sél. / 2 essais

Demis de mêlée :
Fourie du Preez - 33 ans - 1m82 - 91 kg - Sunthory Sungoliath - 70 sél. / 15 essais
Rudy Paige - 26 ans - 1m69 - 77 kg - Northern Bulls - 0 sél.
Ruan Pienaar - 31 ans - 1m87 - 90 kg - Ulster Rugby - 84 sél. / 8 essais

Demis d’ouverture :
Pat Lambie - 24 ans - 1m77 - 87 kg - Natal Sharks - 44 sél. / 2 essais
Handré Pollard - 21 ans - 1m88 - 97 kg - NTT Docomo Red Hurricanes - 13 sél. / 2 essais
Morne Steyn - 31 ans - 1m84 - 91 kg - Stade Français Paris - 59 sél. / 8 essais

Trois-quarts centre :
Damian de Allende - 23 ans - 1m89 - 101 kg - Kintetsu Liners - 7 sél.
Jean de Villiers - 34 ans - 1m90 - 103 kg - Western Stormers - 107 sél. / 27 essais
Jesse Kriel - 21 ans - 1m86 - 95 kg - Northern Bulls - 4 sél. / 2 essais

Trois-quarts aile :
Bryan Habana - 32 ans - 1m80 - 94 kg - RC Toulon - 110 sél. / 59 essais
Lwazi Mvovo - 29 ans - 1m85 - 91 kg - Natal Sharks - 13 sél. / 4 essais
JP Pietersen - 29 ans - 1m90 - 96 kg - Natal Sharks - 60 sél. / 18 essais

Arrières :
Zane Kirchner - 31 ans - 1m85 - 96 kg - Leinster Rugby - 30 sél. / 5 essais
Willie le Roux - 26 ans - 1m85 - 90 kg - Canon Eagles - 28 sél. / 9 essais

XV de départ type :

9. Pienaar — 10. Pollard
11. Habana — 12. de Allende — 13. Kriel — 14. Pietersen
15. Le Roux

Beaucoup de choix marquants dans cette sélection sud-africaine (et donc pas mal de suspicion de quota de joueurs noirs dans le squad, preuve en est que la question raciale demeure problématique en Afrique du Sud). En première ligne, on devrait retrouver celle des Sharks avec les frères du Plessis (parti à rejoindre Jake White à Montpellier depuis) associés au taureau Tendai “Beast” Mtawarira. C’est la même première ligne qu’en 2011 et elle est inamovible depuis de nombreuses années (même si Adriaan Strauss avait menacé pendant un certain temps Bismarck du Plessis pendant les périodes de blessure de ce dernier). En deuxième ligne on retrouvera tout l’expérience et le savoir-faire en touche du vétéran Victor Matfield, revenu sur les terrains en 2014 après trois ans de retraite. Même s’il devrait être ménagé pendant la phase de poule, il devrait former l’attelage titulaire avec le surpuissant Eben Etzebeth, inamovible depuis 3 ans. Derrière, Lood de Jager est une alternative intéressante. Avec la ligne de 3/4, c’est en troisième ligne que les choix sont les plus discutables. Meyer a en effet préféré se passer des services de Marcell Coetzee ou d’Heinrich Brussow (pourtant titulaires pendant le Rugby Championship) pour prendre Siya Kolisi, qui n’affiche aucune titularisation au compteur avec les Boks. Reste qu’avec ce doux-dingue de Schalk Burger en leader et un trio Alberts-Louw-Vermeulen très puissant et à l’abattage impressionnant, ils ont de quoi perturber bon nombre de lancements de jeu.

Même s’il n’est pas le plus formidable des animateurs de jeu, Ruan Pienaar est un demi de mêlée très sûr et parfait pour le système de jeu sud-africain. Ses doublures posent plus de question par contre entre le semi-retraité Fourie du Preez, exilé au Japon depuis 4 ans maintenant et qu’on a plus vu sous le maillot Green & Gold depuis un an et Rudy Paige, demi de mêlée assez quelconque qui a surtout l’avantage d’avoir la peau foncée. Le brillant Faf de Klerk ou le solide Cobus Reinach aurait pu prétendre à ce poste de troisième demi de mêlée. L’interrogation demeure à l’ouverture entre le jeune et joueur Handré Pollard, l’un des plus grand talent sud-africain actuel et l’expérimenté et très classique Morné Steyn pour savoir qui sera titulaire, Pat Lambie partant avec une longueur de retard à cause de sa polyvalence. La toute nouvelle paire de centre, composée du tonique Damian de Allende et du vif Jesse Kriel, a brillé lors du Rugby Championship. Ce devrait être le choix numéro un, même si Jean de Villiers est toujours officiellement le capitaine de l’équipe, il revient d’une longue blessure et le poids des ans doit se faire sentir. C’est d’ailleurs un retour assez cruel pour Jan Serfontein, sûrement le centre sud-africain le plus régulier de ses deux dernières années et qui a été écarté par Meyer. Une situation assez similaire à celle de Cornal Hendricks, qui semblait avoir fait son trou sur l’aile droite des Boks mais qui voit le revenant J. P. Pietersen lui passer devant au dernier moment. Quant au recordman du nombre d’essai inscrit avec le maillot Green & Gold, le toulonnais Bryan Habana, il sera bien présent. Enfin à l’arrière attention aux cannes de feu de Willie Le Roux, toujours prêt à relancer à la moindre opportunité et peut-être l’un des arrières sud-africain les plus brillant depuis 2011. Je suis en revanche beaucoup moins fan de la sélection de Zane Kirchner surtout pour se passer d’un joueur comme Serfontein quand tu as Lambie et Kriel qui peuvent très bien jouer à l’arrière. Meyer aurait pu également surprendre (dans le bon sens cette fois) en retenant le brillant Cheslin Kolbe à sa place.

La cote :

Les Springboks portent encore de nombreuses interrogations sur eux, mais avec la puissance de leurs avants ils ne devraient pas avoir de problème à finir premier de leur groupe. La tâche sera plus difficile ensuite en quarts avec le deuxième du groupe A (Angleterre/Australie/Pays de Galles) qui sera sûrement gonflé à bloc après une phase de poule dantesque. Et si jamais ils parviennent à passer ce cap, ils retrouveront probablement les All-Blacks en demi-finale, donc difficile de croire vraiment à un sacre sud-africain le 31 octobre prochain, même s'ils en sont parfaitement capables.

Val · Septembre 16, 2015, 7:46

Montgomery et Christian Jeanpierre en 2011, que de bons souvenirs ! Comme le match à Joburg en 2014, un des plus beaux de ces dernières années.

Rien à rajouter sur la fiche sinon, surtout que t’as évoqué de Klerk et Kolbe !

Awnisik · Septembre 16, 2015, 8:56

PUTAIN je vais bientôt plus avoir de vie… quand je vois le programme de samedi !