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J’ai surtout l’impression de voir un gloubi-boulga assez infâme là.

On mélange le sens de l’intérêt général et la soumission à l’autorité.
Ce sont deux choses très différentes, l’autorité peut parfois incarner l’intérêt général, mais elle est parfois synonyme d’arbitraire.

Prenons par exemple le cas d’un parent qui exige le silence quand tout le foyer est réuni devant Touche pas à mon poste, je ne vois pas trop en quoi il sert l’intérêt général, pourtant il incarne l’autorité.
Ou aussi de certains enseignants (heureusement cette pratique est aujourd’hui prohibée) qui distribuaient des punitions arbitraires faute de trouver les coupables, là aussi il y a incarnation de l’autorité, mais je doute qu’installer le concept de sanction arbitraire sans les esprits soit très compatible à l’intérêt général.

Je serais tenté d’ajouter que beaucoup d’adultes qui ont connu la discipline de fer avec entre autres le fameux service militaire qui fait tant fantasmer ont eux aussi perdu le sens de l’intérêt général, par exemple en rejetant la vaccination pour leur enfant, oubliant ainsi tous les immuno-déprimés. Du coup l’hypothèse du conflit des générations me semble un peu limitée, même si personne ne va nier que la jeunesse actuelle est assez contestataire.

Et c’est d’ailleurs intéressant que la question de la fessée crispe autant. Outre le fait que non, elle n’est pas interdite, la disposition ayant été censurée par la Conseil Constitutionnel, beau mensonge.
Il ne faut pas oublier pourquoi son interdiction a été adoptée dans les pays l’ayant fait. Ils ont jugé d’intérêt général le fait de ne pas recourir à une technique éducative contre-productive (donc mauvaise formation des futurs citoyens), en se fiant en cela sur certains travaux scientifiques. Pour le coup, intérêt général et autorité sont carrément dissociés.

J’ai l’impression de voir une offensive idéologique des fanatiques de la soumission à l’autorité en lisant ces colonnes. Le mélange entre intérêt général et autorité visant à mettre leur position sur un piédestal, et le fait de n’interroger qu’un seul expert qui est marqué idéologiquement montre un parti pris évident.

Le recul de l’intérêt général dans les pensées (et pas seulement celles des jeunes) est un vrai problème, mais il doit être examiné par lui-même, et non servir de publicité grossière à l’autoritarisme.

TL;DR

Belle opération de manipulation du Parisien, mais non, l’autorité n’est pas toujours l’intérêt général et non la fessée ne mènera pas les parents au bagne.

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Après Chapron, voilà Turpin.
Vraiment des connards ces arbitres français.

:sac:

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Dans le cas d’une classe, l’autorité est pour le bien commun, même en cas de mauvais enseignant, même en cas de “punition” collective (je mets entre guillemets puisqu’il s’agit surtout de faire rédiger une lettre d’excuse quand une classe fait craquer un prof et / ou n’en branle pas une, et pas d’une punition type copier des lignes qui est à proscrire).

En fait, les élèves d’aujourd’hui ont l’impression pour la plupart d’être l’égal de l’adulte, ce qui est totalement faux. À 14 ans, tu n’as pas les mêmes droits qu’à 26, heureusement d’ailleurs.

Je n’aime pas les crédos réacs, mais il est nottoire que depuis 10-12 ans, la situation empire vis à vis du respect porté à l’enseignant et du respect d’un règlement qui n’est pourtant pas si dur que ça (surtout comparé à ceux que j’ai pu connaître dans le privé il y a 15 ans).

Bref, même si cette collègue a un parti pris évident, il ne faut pas taire cette évolution qui est en train de se jouer et qui conduit d’ailleurs à un taux de démission record, puisque conjuguée au manque de moyens, notre mission devient ingérable.

3 « J'aime »

Ce que je critiquais, c’était la confusion entre intérêt général et autorité et la présentation du tout-autorité comme solution miracle à tout.

Le recul de l’intérêt général et les problèmes de discipline à l’école sont deux vrais problèmes, mais ils doivent être étudiés pour eux-mêmes et non pour alimenter un discours politique.

Je ne nie pas qu’il y a des problèmes dans pas mal d’établissements, pour avoir un ami proche qui est lui même enseignant, il est effaré par le nombre de dépressions autour de lui, je me doute bien qu’il y a certaines choses éprouvantes et que l’époque n’est pas innocente.

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Ça manque de tarte dans la gueule épicétou. À la frangipane la tarte.

:sac:

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Oui je comprends ce que tu veux dire. Mais si un adulte peut - et doit parfois - contredire l’autorité parce qu’elle n’est pas toujours l’intérêt général, je trouve que dans un collège, ça ne fonctionne pas. Ici, l’autorité est rarement arbitraire et quand elle l’est, les conséquences sont bien moins graves (tant que, évidemment, le collègue n’enfreigne pas la loi !). Donc pour beaucoup d’enseignant, quand on va parler d’autorité, c’est de ce point de vue là. Même si l’article, je te l’accorde, extrapole sur d’autres domaines.

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Oui c’est là qu’il faut faire une distinction entre les règles qui servent une bonne organisation des rapports et les autres.

Quand un enseignant réclame le silence en classe, ça sert une bonne organisation des rapports, les élèves ne peuvent travailler de manière correcte dans le vacarme. On restreint la liberté pour ne pas nuire à celle des autres. Et comme tu le fais remarquer, si on exclut ce qui est illicite, l’autorité des enseignants s’exerce toujours dans ce sens, et je critiquais bien plus la confusion entre discipline à l’école, sens de l’intérêt général, regret du service militaire, conflit de générations… Bref ce bon gros gloubi-boulga.

L’idéal, ce serait apprendre pourquoi certaines règles sont bonnes et certaines sont mauvaises, et expliquer que la discipline en classe est une part des bonnes règles.
Pas évident avec des gamins je l’entends bien, mais je pense qu’une fois bien avancés au collège on peut essayer d’approcher cet angle plutôt que glorifier l’obéissance en général, mais ça implique d’en donner les moyens aux enseignants, avec une formation optimisée, des classes de taille raisonnable et le respect de leur autorité par la hiérarchie, ce qui implique pour celle-ci de cesser de plier devant les caprices des parents.

Je ne suis pas anti-autorité, je suis anti-mauvaises règles et anti-abus d’autorité.

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Elle me fout froid dans le dos cette histoire.
29 ans le plus âgé, enchainé à son lit et qui ne va jamais dehors.

Ils vont devenir quoi ces gosses ? :jeanf:

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Ils vont écrire un livre et passer sur 30 chaines TV.
En 2 mois ils seront plus riches que nous, je m’en fais pas pour eux :fruity:

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Ou alors ça va devenir des tueurs en série. :calm:

Ce qui n’empêche pas d’écrire un nouveau livre juste après :juppe:

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C’est ce qui se fait ! En début d’année, le prof principal passe 3h à débattre sur le règlement intérieur. Et souvent, les élèves sont en fait d’accord avec le règlement, même quand ils sont en tort. C’est plus un problème d’éducation que vraiment de savoir les règles et les accepter.

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Avais plus souvenir que c’était si long, après t’avoue qu’à part en 3e je ne suis jamais tombé sur des classes ultra-chiantes niveau discipline, ça doit un peu limiter l’utilité de la chose.

Ca a tant changé depuis 15 ans ? (ptain me sens vieux là)

Pense à moi :jordan2:

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J’aime pas faire le réac, mais oui, entre notre génération et celle-là, y’a une haine du prof qui s’est développé chez quelques élèves et quelques familles. Pas tous, pas même la majorité, mais suffisamment pour rendre une classe très difficile à gérer. Je dirai même que ça touche surtout les CM2 - 6ème, alors qu’avant c’était des classes “faciles”.
Dans mon collège, les 6èmes font peur aux 3èmes. Et c’est pareil dans les établissements des collègues que je cottoie (après on est tous en zone sensible).

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Comme je t’aimeuuhhhhhh. :sac:

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Donc policier et pédophile.

Qui c’est qui va prendre bien cher sous la douche ? :sac:

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« Depuis hier, je reçois un déferlement d’insultes, comme je n’en ai jamais eu en cinq ans, raconte-t-elle. Le problème, c’est que ça vient de moi. Comme j’ai tourné des films porno, je ne peux pas donner des conseils. »

:harvey2:

:frogvin:

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« Une fois, j’étais en train de boire un café avec mon compagnon et son père, dans la rue. Et là, une maman vient me voir avec son fils mineur et me demande une photo, raconte Nikita Bellucci. Je trouve ça fou. Il n’y a aucune prévention, c’est : ‹ tiens, mon fils, je vais te prendre en photo avec une actrice porno ›. »

:hoho:
Enfin, ça me fait marrer de lire ça, mais c’est quand même dramatique :harvey2:

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« T tarpin bonne », « Mon rêve c de te bouffer la shnek », "j’ai 13 ans (…],

:brady:

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