⚔️ Baldur's Gate 3

Après un plus d’un mois… Terminé. Plus rapidement que ce que je pensais, mais vu que j’avais déjà fait les deux premiers actes plusieurs fois, assez peu de surprises donc c’est allé assez vite, troisième acte beaucoup plus long vu à quel point j’avais rushé à l’époque de la première vraie partie.

Dark Urge cette fois donc et plutôt « chaotique evil », avec quelques décisions bienveillantes ici et là. Et bordel… la violence…

Je reste convaincu que l’origine Dark Urge est d’assez loin la meilleure. Que vous vouliez faire une partie « evil » ou « bonne » (Resist Urge), c’est tellement plus intéressant (et, sans trop spoiler, tellement plus impliqué dans l’histoire principale).

très leger spoiler fin de partie evil

Quelle claque cette fin… déchirante.

Le jeu est loin d’être parfait, mais il reste une claque videoludique assez folle. Incroyable ce qu’ils ont pu réaliser, « mais »… On voit vite que l’ambition a été plus grande que le studio sur la fin. Ou que Hasbro leur a trop cassé les burnes à la longue et qu’ils ont voulu passer à autre chose, je ne sais pas.

  • ACTE19/10
  • ACTE210/10
  • ACTE38/10

De façon finalement assez similaire à Divinity OS:2, l’acte 3 est de loin le plus poussif et décousu à mon gout. Beaucoup d’histoires à terminer, à imbriquer, à suivre (pas aidé par l’UI de Larian, un de ces gros points faibles), c’est forcément très compliqué à faire vu le nombre de choix tout au long de l’histoire… Mais le rythme change beaucoup trop. On a presque l’impression de jouer à autre chose, c’est déroutant.

La rigidité de la trame (dans sa temporalité) est également singulière tant elle change par rapport aux autres actes. Il y a une cassure très nette entre les deux premiers actes et le dernier.

Chaque combat devient LENT et/ou LONG au possible aussi, ca devient assez vite une corvée. Je roule sur quasiment tout le monde (hors boss), mais ça prend quand même 20 à 30 minutes par rencontre parce qu’ils sont 25 et que nous sommes 4, c’est assez mal dosé. Alors que je suis pourtant arrivé dans le dernier acte avec un niveau beaucoup trop haut je pense.

En gros, on termine l’acte 2 sur une note (écriture, cinématique, émotionnelle) assez folle, un climax tellement intéressant… et l’acte 3 dans sa globalité fait un peu « tache » au final.


  • GAMEPLAY9/10 c’est un moteur qui fonctionne tellement bien pour ce genre de jeux et la maitrise est là. Même si je pense qu’ils auraient pu en ajouter un peu plus.
  • PERFORMANCES TECHNIQUESACT3/10, tout va parfaitement bien jusqu’au dernier acte où ça devient n’imp. :hoho: J’ai eu trois crash, de grosses baisses de framerate régulières, des ralentissements, des freezes… dur dur.
  • AUDIO8/10 Irrégulier. Ça manque un peu de musiques (de variété surtout, il y pas mal de réutilisation), mais c’est surtout la qualité qui est irrégulière. Certains dialogues (peu, mais quand même) sont clairement enregistrés « à la maison vite fait » et c’est frustrant.
  • UI → Larian/10 c’est leur point faible, c’est un combat de tous les instants
  • DIRECTION ARTISTIQUE9/10, décors, NPC, c’est de la très haute qualité
  • HISTOIRE PRINCIPALE9/10 Cette fin… Minthara, pardonne-moi… je pensais sincèrement que nous allions régner ensemble sur le monde, mais les sombres pulsions… Naïvement, je ne l’ai pas vu venir, mais ça colle tellement bien à mes décisions, ça aurait été trop « facile » de pouvoir choisir de ne pas sombrer*. :pls:
  • HISTOIRES SECONDAIRES7/10 ehhh, certaines sont intéressantes, mais globalement, c’est correct sans plus.
  • HISTOIRES DES COMPAGNONS8/10 certaines sont bonnes voir très très bonnes (Astarion, Shadowheart +++, Lae’zel +), les autres un moins (Gale, Will) et Karlach c’est totalement bâclé malheureusement.

EDIT : En y repensant un peu plus, aux sujets des compagnons (Wyll et Karlach surtout), ils donnent l’impression d’être des NPCs importants à qui on a donné le rôle de compagnon trop vite dans le développement.

Si Wyll et Karlach restent dans le bosquet, puis dans l’auberge etc, accompagnent parfois notre bande, ce serait beaucoup moins dommageable de voir leurs histoires être un peu bâclées/incomplètes en comparaison des autres. Parce qu’on s’attache beaucoup à eux (Karlach surtout) ce qui rend leurs développements personnels frustrant, bourré de « si seulement ».

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