El Camino
Faire une sequel d’une série aussi marquante était un pari risqué, les attentes étaient forcément folles, mais il était impossible de faire du Breaking Bad. Vince Gilligan nous propose donc son film de fugitif en nous permettant de connaître le sort de Jesse.
La première demi-heure joue sans forcer sur la fibre nostalgique (avec Badger et Skinny Pete) tout en amener les premières heures de sa fuite, c’est là que le thème du figitif est le plus marquant, Jesse n’a pas vraiment le temps de souffler.
La deuxième partie, avec Todd, mêlant de longs flasbhacks et une fouille explore au max les évènements avant le final de Breaking Bad. C’est une partie qui fait baisser le rythme mais ça monte d’un cran assez vite avec l’arrivée des flics dans son appart, cette séquence n’est peut-être pas au niveau des plus grands moments de tension de la série, mais c’est tout de même captivant et ça marque en plus un tournant pour Jesse qui prend le dessus sur son trauma et devient prêt à tout pour s’enfuir.
On arrive donc au troisième gros axe avec Bast Vacuum, qui permettra à Jesse de fuir ABQ. Il finit par tuer pour pouvoir avoir l’argent nécessaire. La séquence western démarre bien, mais après qu’il ait buté le premier type, ça marche moins, surtout avec les 50 tirs à 3m qui finissent à côté.
Et on conclut ensuite par le moment de nostalgie dans le dernier quart d’heure. Que cela arrive à la fin du film n’est en rien gênant et permet de dire adieu à ces personnages.
En gros, on de l’humour noir (le cadavre balancé de la fenêtre, j’ai ris comme un con), des scènes intenses, une touche de nostalgie, à part un gunfight moyen, je ne demandais pas grand chose de plus.
Je mettrais un solide 8/10 je pense