🎬 Critiques de films

Au sud d’Arras c’est vallonnĂ©.

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Le mémorial canadien de Beaumont-Hamel justement, ça ressemble pas mal :no:

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Lien Google street view de l’entrĂ©e du viillage

Parasite : trĂšs bien, j’ai passĂ© un bon moment, ce contraste entre le cĂŽtĂ© « comique » du dĂ©but et la tension de la fin !

Vivarium : interminable, trop prĂ©visible, le concept avait l’air sympa mais ça tourne trop vite en rond.

Problemos : j’adore l’humour d’Eric Judor et ce film ne dĂ©roge pas Ă  la rĂšgle puis Blanche Gardin est excellente aussi, c’est d’actualitĂ© en plus comme film.

Les misĂ©rables : j’ai Ă©tĂ© scotchĂ© du dĂ©but Ă  la fin mais je n’ai pas trouvĂ© ça non plus comme le film Ă  voir Ă  tout prix de la dĂ©cennie.

Jumanji : next level : grand fan de l’original, j’avais dĂ©jĂ  Ă©tĂ© agrĂ©ablement surpris par le nouveau. Ce 2e volet est dans la continuitĂ© : sans ĂȘtre fou, ça fait le taf.

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Tout pareil. La fin ca part complétement en cacahuÚte :hollande2:

Je l’ai regardĂ© y a quelques jours aussi. C’est pas ouf quand mĂȘme, certains passages sont trĂšs drĂŽles cela dit.

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Je rajoute Dernier train pour Busan et A couteaux tirés (Knives out en VO).

Deux styles et histoires totalement différents mais deux films sympathiques.

Quelques longueurs parfois dans le premier mais des bonnes scĂšnes marquantes. Et j’ai d’ailleurs appris qu’une suite Ă©tait prĂ©vu pour cet Ă©tĂ©.

Pour Knives out, le rythme est trùs bon et on se laisse facilement porter par l’histoire.

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C’est un bijou.

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2 pépites oui ! :heart:

Je confirme pour knives out. J’y suis aller sans grand entrain, puis j’ai vraiment accrochĂ© et aimĂ©.

J’ai matĂ© plein de trucs ces derniers jours :

The Lightouse : remuant, derangeant, super réussi

UnderWater : bof, un sous leviathan moderne

The Hunt : fun

Knices Out : gros kif

Look Away : pas terrible

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Je lisais un article sur le film sur le site du Temps (« Le Monde » en Suisse), et ça a choqué le mec aussi haha

Un peu dans le style de Knives out, je viens de regarder Les traducteurs, vraiment sympa.

Get Out 
 quel film. :laporte:

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Pour un projet avec les Ă©lĂšves en cette fin d’annĂ©e, j’ai du me revoir la Trilogie du Dollar. Avec plaisir Ă©videmment.

Pour une poignée de dollars (Sergio Leone, 1964).

Je pense que c’est mon prĂ©fĂ©rĂ© des trois. La figure de l’Etranger, un mercenaire inconnu qui arrive en vide et qui profite de la rivalitĂ© entre deux familles pour s’enrichir et dĂ©fendre au passage la veuve et l’orphelin, Leone le raconte et surtout le filme trĂšs bien. Eastwood est sans conteste le meilleur acteur de western spaghetti.


Et pour quelques dollars de plus (1965, Sergio Leone, avec Eastwood et Van Cleef)

Histoire de vengeance et de chasseurs de primes, c’est un excellent western mais je le trouve plus mou que le premier, au sens oĂč les moments contemplatifs semblent moins bien gĂ©rĂ©s. Ça reste un excellent film malgrĂ© tout, et l’antagoniste a le mĂ©rite d’ĂȘtre charismatique.


Le Bon, la Brute et le Truand (1966, Sergio Leone, avec Eastwood, Van Cleef et Wallach)

Chaque rĂ©plique de ce film est culte, chaque scĂšne millimĂ©trĂ©e, c’est clairement la rĂ©fĂ©rence pour tous les westerns qui suivront
 Et c’est son dĂ©faut. À force de voir et revoir ces poncifs, on en vient Ă  trouver le film fade alors qu’il a posĂ© ces bases.

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Ça fait un bail je les ais pas vu, au moins 10 ou 1 ans, faudrait je les remate !
Tes élÚves ont bien aimé ?

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Alors j’avais peur Ă  cause de la lenteur mais ils ont adorĂ©s dans leur majoritĂ© ! En fait j’ai travaillĂ© sur des extraits et d’eux-mĂȘmes une bonne dizaine a Ă©tĂ© regarder le ou les films en intĂ©gralitĂ©.

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Vu Richard Jewell (2019) de Clint Eastwood

Je m’étais intĂ©ressĂ© au film aprĂšs un Ă©pisode de The Dollop sur cette affaire, Richard Jewell est l’homme qui a Ă©tĂ© accusĂ© d’avoir commis l’attentat aux JO d’Atlanta de 1996 et le film couvre l’affaire.

J’ai bien aimĂ© les 3/4 du film, Richard est tout de suite attachant, l’acteur fait un travail formidable pour montrer un type bizarre mais bon dans le fond et surtout totalement fascinĂ© par les autoritĂ©s. Le duo avec Watson est trĂšs bon. La nullitĂ© du FBI dans cette affaire est trĂšs bien illustrĂ©e.

Mais la fin du film m’a plus ennuyĂ©, on force avec les grands monologues larmoyants et la musique (plutĂŽt discrĂšte jusque lĂ ) au piano qui appuie tout ça. Le film n’est pas le plus subtil dans l’écriture (surtout dans la reprĂ©sentation des mĂ©dias et du FBI) mais il Ă©tait trĂšs sobre dans sa forme, mais la fin est tellement forcĂ©e que ça me gĂąche un peu l’expĂ©rience.

Mais bon c’est pour chipoter, l’histoire comme le bonhomme mĂ©ritent qu’on s’y intĂ©ressent.

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Vu les 5 jurassic park sortis. A l’occasion des redifs des 3 premiers sur TF1, j’ai montrĂ© le jurassic world Ă  Madame, et ai dĂ©couvert le world Fallen Kingdom.

Perso, je ne suis pas un grand fan de Jurassic Park, une fois passĂ© la surprise de voir ces dinosaures se mouvoir, il n’y a pas grand chose d’intĂ©ressant. Alors se taper les suites sans histoire c’est d’un chiant. Voila pour la premiĂšre trilogie.

Pour la seconde
 J’avais souffert devant Jurassic World Ă  mon premier visionnage. Heureusement que la switch m’a sauvĂ© du second. Toujours aussi fade, sans intĂ©rĂȘt, faussement drĂŽle, faussement inquiĂ©tant. On voit venir les Ă©vĂšnements 3 sĂ©quences avant. Bref, toujours pas ma came.

Fallen Kingdom va plus loin dans le genre. AprĂšs un semblant d’histoire, on retombe dans les situations pseudo inquiĂ©tantes (on essaie de vous faire peur pour les personnages, mais on voit bien, sait bien qu’il ne leur arrivera rien) On reprend une part d’intrigue du prĂ©cĂ©dent dans l’esprit du « toujours plus Â». Ca en devient ridicule. Les relations entre les personnages sont toujours aussi exagĂ©rĂ©es, et le twist final qu’on voit venir gros comme un camion, sans lui il priverait le suivant d’ĂȘtre une suite logique (ce qui pour le coup n’a jamais Ă©tĂ© un soucis depuis le dĂ©but mais pour une fois ils tentent de lier les films).

Bref, je me suis régalé.

Content qu’il faille attendre plus d’un an avant de subir le dernier Ă©pisode avec Madame. Ca me laisse le temps de revoir Once upon a time in hollywood que j’ai fini ce matin (mon fils ayant eu la bonne idĂ©e de se lever de sa sieste et de se pointer Ă  la fin du film au moment oĂč on sent que ça va partir en couille dans un bain de sang comme tsait le faire Tarantino)

Je suis fan de Tarantino, donc pas forcĂ©ment objectif. Mais j’ai beaucoup aimĂ© cette tranche de vie rĂȘvĂ©e et fantasmĂ©e du hollywood de la fin des annĂ©es 60. Puis bon, Brad PItt, DiCaprio et Margot Robbie sont toujours aussi bons. On prend plaisir Ă  les suivre mĂȘme pour la moindre action banale. Chacun reprĂ©sentant une facette d’hollywood Ă  cette Ă©poque. Le rythme du film est bien gĂ©rĂ©. Un peu moins en extase pour les musiques que dans les films prĂ©cĂ©dents. L’impression que c’est un peu moins important (je rematerai ça pour mieux m’en rendre compte).

Pas mon prĂ©fĂ©rĂ© des Tarantino, mais c’est un plaisir de retrouver un film plus prĂšs de ses personnages et de leurs vies, un peu comme c’était le cas dans jackie brown.

Si je peux me permettre, je pense que tu es passĂ© Ă  cĂŽtĂ© du premier si tu penses qu’il n’a rien d’intĂ©ressant Ă  raconter. La discussion mĂ©ta sur l’évolution des effets spĂ©ciaux (dessin animĂ© avec M. ADN, puis animatronique (d’ailleurs Hammond qui est l’avatar de Spielberg dans le film en parle bien) puis image de synthĂšse Ă  la fin, la question de la technologie (premiĂšre scĂšne du film, les arbres bougent, on s’attend Ă  voir un dinosaure menaçant et on voit
 Une grue).

Le deuxiĂšme est un peu ratĂ©, le troisiĂšme une purge. D’accord aussi sur World. Par contre, Fallen Kingdom, s’il se perd dans un scĂ©nario un peu bizarre, a juste une deuxiĂšme moitiĂ© excellente en terme de rĂ©alisation et il a le mĂ©rite de renouveler un peu la franchise en se rapprochant des films de monstre baroques.

Oui c’est vrai pour le premier aussi la trame de fond de ce qu’on peut se permettre de creer et est ce que cela a un sens d’aller contre la nature (faire revivre ce qui a disparu) et les limites du controle « la nature trouve toujours une voie Â» notamment avec la reproduction alors qu’il n’y a que des femelles. C’est juste.
Un peu trop pris dans mes avis sur les suivants pour devaloriser le premier.

Fallen kingdom on y retrouve les ficelles classiques des films d’espionage/actions: une vente aux encheres de grand mechants, l’appat du gain qui pousse a faire les pires conneries, et la creation qui se retourne contre le createur.

Concernant la real c’est clair qu’on est cite pris dans ce qu’on voit mais ca ne m’a pas donnĂ© plus d’interet pour le film.