🎬 Critiques de films

Hier soir sur Tf1 il y avait Lucy de Besson.
On ne l’a amais vu et bon on s’est dit pourquoi pas.
Bah il y en a des raisons de ne pas le regarder. L’intrigue est une blague. Les acteurs sont insipides. On se retrouve face a un prĂ©texte pour des scĂšnes d’actions qu’on a vu 100 fois. Les dialogues sont d’une faiblesse. Et je passe sur l’incohĂ©rence des choix de l’hĂ©roĂŻne. Bref, un grand moment d’emmerdement cinĂ©matographique qui vivote grĂące au montage rĂ©alisĂ© sous exta mais qui ne dupe pas son monde. Et je vous passe les images de documentaire animalier pour appuyer lourdement sur l’idĂ©e que le personnage se sent traquĂ© comme une gazelle par un lion ou un lĂ©opard.

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Parce que Luc Besson. :sac:

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Bah LĂ©on et le cinquiĂšme Ă©lĂ©mnt sont divertissant. Sans ĂȘtre de grands films on passe un bon moment devant. Je sais que ça a pas mal dĂ©gringolĂ© par la suite mais bon c’est pas comme si on avait payĂ© 20€ Ă  2 pour aller voir ce machin lĂ  au cinĂ©. Heureusement qu’à l’époque oĂč il est sorti on Ă©tait trop occupĂ©s pour aller au cinĂ©. On aurait finit par tomber dessus et ça m’aurait piquĂ©.

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Surtout que Besson n’a pas cherchĂ© bien loin. Coucou le fait d’avoir tout pompĂ© sur Limitless. :berlusconi:

Qui d’ailleurs lui mĂȘme est tirĂ© d’un roman, mais qui a le mĂ©rite d’ĂȘtre bien sympa Ă  regarder.

Subway :no:

Bon et c’est à peu prùs tout :sac:

Mais alors, exactement pareil!! Quel navet! Pourtant on sent qu’il y a des moyens dans les productions mais l’histoire est on ne peut plus capilotractĂ©e et les incohĂ©rences sont lĂ©gion tout au long du film

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Prime Video a ajouté Vanguard, un film de Stanley Tong avec Jackie Chan.

Jackie Chan est un peu rincé mais si on me met un film avec lui je tente le coup.

La longue introduction de 15 minutes est affreuse, on dirait une mauvaise parodie de ses films. Il y a un acteur plus jeune qui tente de reprendre ses mimiques mais il est tellement mauvais que c’est ridicule.

Il y a une fuite en limousine faite en CGI c’est mythique tant c’est mal fait :hoho:

J’ai pas poussĂ© plus loin. C’était mieux quand on Ă©tait jeune en fait :sac:

Et quand lui l’était. Certains films restent trĂšs bons au dela de la nostalgie. Mais depuis plusieurs annĂ©es, une bonne dizaine, c’est consternant.

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On a regardé Les Chatouilles qui est passé hier soir sur France 2.
J’ai beaucoup aimĂ© l’angle utilisĂ© pour raconter cette histoire. Tout est terrible mais les acteurs, dont Karin Viard et le mec qui joue Gilbert, sont particuliĂšrement bons.

Inunaki, le village oublié :1: :1: :1: :05: :0:

Bon, ça faisait un moment que je n’avais plus eu le temps de regarder un bon film, alors je me suis dit que l’épouvante japonaise déçoit rarement. Inunaki est un film de Takashi Shimizu, le rĂ©alisateur des films Ju-On qu’on connaĂźt surtout sous leur nom The Grudge par chez nous. Il se base sur la lĂ©gende qui entoure l’histoire, vraie cette fois, de la destruction du village d’Inunaki pour y construire un barrage.

Le film est salement critiquĂ© sur AllocinĂ© et Senscritique, et pourtant je le trouve vraiment trĂšs bon. Certes, ce n’est pas un film terrifiant avec de l’action et du stress permanent, c’est beaucoup plus asiatique dans l’approche : les protagonistes ne sont presque pas surpris de l’existence des fantĂŽmes, ils veulent comprendre pourquoi (et pas juste arriver avec un crucifix dans les bras comme si c’était une Gatling). Ce qui n’empĂȘche pas des moments plus terrifiants qu’un contrĂŽle de Nagatomo.

La fin est un poil dĂ©cevante dans ses effets spĂ©ciaux, mais globalement j’ai passĂ© un excellent moment. Si vous aimez le Japon et les ambiances angoissantes, il est fait pour vous.

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Tomb Raider (2018)

Le film apparaissait en premiĂšre page de mon Prime Video, j’ai dĂ©cidĂ© de tenter ma chance, j’avais aucun souvenir des review de l’époque et sur le forum, Ă  part les louanges de Billou (🎬 Critiques de films - #788 par BigBillou), pas grand chose.

Bon j’en attendais pas grand chose, c’est une dĂ©ception. Les dĂ©cors sont beaux et le film respecte bien l’esprit du reboot du jeu avec Lara qui ne vit qu’une succession d’emmerdes sur l’üle. Le problĂšme des scĂšnes d’actions c’est qu’aprĂšs un bon plan, un bout de sĂ©quence qui donne un petit frisson, on a un plan moche, oĂč les CGI sont assez grossiers et gĂąchent totalement l’immersion. Quand c’est pas green screen, c’est une Lara animĂ©e façon pantin qui bouge dans un dĂ©cor faux qui s’effondre, ça m’a totalement sorti de certaines scĂšnes qui se voulaient spectaculaires.

Sur le scenario, pas trop de surprises, en gros dĂšs que ça parle, on peut faire quelque chose Ă  cĂŽtĂ© pour s’occuper. Les mĂ©chants sont ridicules, les personnages secondaires inutiles. Bref, fallait pas miser sur ça pour relever le niveau.

Je dirai pas que c’était Ă  chier, l’arrivĂ©e sur l’üle est plutĂŽt cool, quand elle est dans la cascade, sur l’avion, ça enchaĂźne des emmerdes spectaculaires, si on oublie un minimum les effets spĂ©ciaux. Mais une fois qu’on est dans « l’ancien » Tomb Raider avec les grottes, ruines et autres piĂšges c’est faiblard.

TrĂšs dispensable du coup.

Je suis Ă  jour avec les Mission Impossible, ayant vu hier soir Mission Impossible: Fallout

J’ai eu peur au dĂ©but du film, les dialogues Ă©taient affreux, certes on ne regarde pas ces films pour le scenario et les dialogues, mais c’était dur d’entrer dedans. Heureusement ça s’amĂ©liore.

Le film dĂ©colle quand il y a le voyage vers Paris. On a un tunnel d’action franchement cool. Le saut de 7500m d’altitude est impressionnant. La baston dans les chiottes a fait naĂźtre un gif ultra cĂ©lĂšbre :

angry henry cavill GIF by Mission Impossible


Et la scùne assure totalement, c’est la premiùre fois qu’un combat marque dans ces films.

 - You don’t understand what your involved in.
 - I don’t understand what I’m involved in? I don’t understand what I’m involved in?.. What am I involved in?

Et la sĂ©quence Ă  Paris ne dĂ©cevra toujours pas quand il y a le plan qui se met en place pour libĂ©rer Lane et la poursuite Ă  moto dans les rues de Paris. Les prises de risque de Tom Cruise paient, c’est con mais faut avouer que le voir Ă  fond sans casque, en pleine poursuite ça bute. Le prĂ©cĂ©dent film avait dĂ©jĂ  proposĂ© une poursuite en moto qui Ă©tait le meilleur moment du film, et cette sĂ©quence est aussi bonne.

Ensuite
 ça faiblit. Le passage Ă  Londres est plutĂŽt chiant, le dĂ©but au Kashmir repose plus sur les dialogues donc c’est pas gĂ©nial.

Reste la poursuite en hĂ©lico, spectaculaire mais un peu longue. J’ai bien aimĂ© la petite sĂ©quence quand les hĂ©licos se crashent, les chutes de l’hĂ©lico ont du CGI bien plus voyant, mais ça m’a plu, j’aime assez quand les personnages ne peuvent pas souffler car tout s’écharne.

VoilĂ  pour le mini rĂ©cap. Comme je disais le film a des dialogues parfois pourris, les touches d’humour fonctionnent bien par contre, l’action est dans l’ensemble trĂšs bonne. Comme le prĂ©cĂ©dent, la longue durĂ©e du film se ressent, aprĂšs 1h30 on tire la langue.

Sur le scenario mĂȘme s’il y a des twists de masques efficaces, il n’y a pas de surprise sur le fait que Cavill va ĂȘtre son ennemi dans la deuxiĂšme moitiĂ©, j’aimais bien l’idĂ©e de l’agent qui suspecte Ethan Hunt d’ĂȘtre le terroriste. Mais finalement, c’est juste un terroriste qui veut le piĂ©ger. C’était un peu dĂ©cevant pour le coup..

Mais c’est probablement mon favori de saga.

Je n’attends pas avec impatience les prochains, je regarde quand ça m’arrive dans les mains sans effort.

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Je partage le mĂȘme plaisir sur la franchise, je n’y pense pas, et quand c’est lĂ  je me regale.

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Je connaissais pas trop Polanski, et je suis allé regarder récemment.
J’ai adorĂ© « Le Locataire » ainsi que « La Jeune Fille et La Mort ».

Le 2 Úme est trÚs intéressant.

Alors ca reste un film, mais la relation entre le bourreau vengeur (Sigourney Weaver) et la victime ancien tortionnaire (Ben Kingsley) est vraiment rĂ©ussie. (c’est terrible l’empathie que Polanski arrive Ă  nous transmettre concernant ces 2 personnages que tout oppose)

Quand on connait l’histoire de Polanski et sa famille, c’est fort la maniĂšre avec laquelle il prend du recul sur ce genre d’évĂšnements lorsqu’il traite un sujet semblable dans les films.

Je reste trĂšs partagĂ© sur le bonhomme, mais force est de constater que sa maniĂšre d’aborder les horreurs de sa vie, sa pudeur et sa mesure contrastent avec la maniĂšre dont lui mĂȘme est condamnĂ© par des gens, gens qui n’ont parfois rien Ă  voir dans ces histoires (et encore une fois je n’excuserai pas ses actes mais la nuance est « marrante »).

Quant « Au Locataire » je l’ai trouvĂ© absolument gĂ©nial.
L’escalade de la folie et de la paranoia chez ce personnage interpretĂ© par Polanski himself, est super bien reprĂ©sentĂ©e.

Ce personnage qui voit son corps lui Ă©chappĂ© et cette phrase « De quel droit ma tĂȘte peut elle prĂ©tendre ĂȘtre moi ? » (qui contraste la aussi terriblement avec ce qu’on entend aujourd’hui, "de quel droit mon corps peut il prĂ©tendre ĂȘtre moi ?). DĂ©jĂ  prĂ©curseur alors qu’on est en 1976.

Bon aprĂšs y a « Chinatown » avec Nicholson que j’ai beaucoup moins aimĂ© et sur lequel je ne m’attarderai pas.

Bref trĂšs bonne surprise ce Polanski.

Je vais sans doute me lancer dans « RĂ©pulsions » prochainement, avec apparemment, une Catherine Deneuve dans un grand rĂŽle. (et pourquoi pas j’accuse aprĂšs, sur lequel j’avais eu de bon retours)

Me plonger un peu dans sa cinĂ©matographie m’aura permis d’avoir une autre vision de l’homme et de l’artiste en tout cas.

doit-on sĂ©parer l’Ɠuvre de l’artiste ?

(Est-ce que je viens de monstrueusement lancer un débat qui a déjà été débattu 350 fois et qui va faire 24 pages ? Tout à fait. :sac: )

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Bah justement, en matant ces films et en s’interessant Ă  sa vie on se rend compte que l’homme/l’oeuvre/l’artiste sont peut ĂȘtre indissociables, et c’est selon moi une bonne raison de s’intĂ©resser Ă  toutes les facettes du personnages avant d’emettre un jugement dĂ©finitif et rigide dessus.

Parce que bon c’est un peu con de vouloir sĂ©parer l’un et l’autre si on connait pas
 l’un et l’autre


Mais je me doute que tu plaisantais pour le coup.

Mais sans revenir sur ce dĂ©bat (comme j’ai un peu fait dans ma critique), c’est vraiment un bon rĂ©alisateur, parfois excellent, et ce serait bĂȘte de s’en priver si on est fan de cinĂ©ma.

pour le coup dans le passĂ©, je m’étais dĂ©jĂ  interrogĂ© sur la psychologie de cette personne et je crois que j’en avais parlĂ© ici mais flemme de retrouver le message.

En gros, il a vraiment eu une pĂ©riode atroce (tout le monde connaĂźt l’histoire) et derriĂšre il a commis, pendant une pĂ©riode, des actes tout aussi atroces. Est-ce que c’est excusable ? HonnĂȘtement, je n’en sais rien. sa premiĂšre victime amĂ©ricaine lui a pardonnĂ© en tout cas.

Je crois que le problĂšme c’est qu’il n’y a jamais eu de mea culpa public. Alors qu’il y en a eu en privĂ©. enfin bref ce mec est un sujet passionnant Ă  lui tout seul au-delĂ  de la façade mĂ©diatique.

Mais j’avoue que de mon cĂŽtĂ© je ne connais pas suffisamment l’Ɠuvre.

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Dans « La jeune fille et la mort »

On a une jeune fille qui a rĂ©chappĂ© Ă  des camps de torture fasciste, elle est confrontĂ© Ă  son ancien bourreau qui est dĂ©sormais victime, dans une parodie de procĂšs dans lequel elle tente tant bien que mal d’obtenir des aveux.

Entre le cĂŽtĂ© excessif de la jeune fille qui veut se faire vengeance, et la distance qu’a l’ancien bourreau avec ses actes (qui s’expliquera ensuite), le dĂ©calage est vraiment frappant.

Et encore une fois, la maniĂšre dont Polanski joue sur le doute et l’ambiguitĂ© (pour les 2 persos) est assez saisissante.

Polanski semble ne jamais avoir Ă©tĂ© dans un esprit de cabale malgrĂ© tout ce qu’il a subi, et il me semble avoir un recul assez costaud sur ces Ă©vĂšnements en question. Ce qui contraste fortement avec ce qu’on voit aujourd’hui. (qui peut Ă©galement se comprendre, ou pas, justement)

Mais comme tu le dis si bien, la psychologie de cette personne est « interessante » quand on recoupe les diffĂ©rents fragments, ou s’entremelent victimes et coupables, coupables et victimes etc


EDIT : et toujours dans ce film, Polanski pointe du doigt l’horreur qu’il y a Ă  ĂȘtre dĂ©shumanisĂ© lorsqu’on est victime, et l’horreur qu’il peut Ă©galement y avoir lorsqu’on est dĂ©shumanisĂ© par un certain type de justice

Bref trÚs intéressant, je ne saurais que conseiller.

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J’adorais Polanski, le Locataire est un de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s, que je possĂšde quelque part en dvd, avec Repulsions. La trilogie que ces films forment, avec Rosemary’s Baby, sur les appartements hantĂ©s est prodigieuse.

J’ai aussi adorĂ© La Jeune Fille et La Mort, La NeuviĂšme Porte et Le Pianiste.

Mais aujourd’hui, de la mĂȘme maniĂšre que je n’écoute plus Noir DĂ©sir ni l’ersatz de rock qu’à tentĂ© de continuer Cantat (que j’ai croisĂ© lors d’une premiĂšre partie il y a 3 ans d’ailleurs), je refuse de revoir tout Ɠuvre de Polanski.
Il me semble que le boycott est aujourd’hui une des actions les plus franches contre les agresseurs/tueurs qui continuent de jouir impunĂ©ment de leurs privilĂšges sans s’ĂȘtre excusĂ©s publiquement ou assumĂ© leurs erreurs. Polanski est protĂ©gĂ©, a purgĂ© 40 jours de prisons pour avoir abusĂ© d’une gamine, je m’en fous que ce soit en 1977, et est accusĂ© (bien qu’inculpĂ© qu’une fois) de plus d’une dizaine d’autres aggressions sur mineures.

Donc merde, non, j’ai d’autres films tout aussi intĂ©ressants Ă  voir par des gens qui n’ont pas baisĂ© des gamines en les ayant droguĂ© avant.

Bisous.

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Je n’ai pas cette force. :nadine3:

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