🎬 Critiques de films

J’étais trĂšs reticent Ă  le voir, genre je pensais que c’etait un simple film d’animation comme un autre.

Quelle erreur ! Tout est géniale dans ce film.
L’histoire, la morale, l’inteligence du script, la musique, 


Une grosse claque que j’ai prise

Franchement, c’est ptet gĂ©nant les 10 premiĂšres minutes, ensuite tu ne le remarques mĂȘme plus.

4.4/5 critiques spectateurs sur Allociné :slight_smile:

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Jack Reacher (2012)

Jack Reacher (2012)
Je ne connais pas trĂšs bien la filmographie de Cruise mais vu ses films rĂ©cents, il y avait une certaine attente, autrement dit un film d’action lĂ©ger mais efficace. C’est donc surprenant de voir le film tirer un peu plus vers le thriller, et mine de rien il m’a fallu un petit temps d’adaptation. Ce n’est pas une critique, le film a une ambiance plutĂŽt rĂ©ussie, grĂące en partie Ă  cette introduction glaçante. Le montrer en POV du fusil sniper Ă©tait bien vu.

Je suis pas un trĂšs grand fan de Cruise dans ce genre de rĂŽles lĂ , mais on s’y fait, et comme toujours il fait le job dans les scĂšnes d’action, et l’alchimie avec Rosamund Pike Ă©tait pas mal, ce n’est pas toujours le cas.

Mais dans l’ensemble le film est assez plat, hormis les passages au sniper, les scĂšnes d’action n’ont pas de grands moments. J’ai bien aimĂ© le passage oĂč il est sous pression, laisse sa voiture rouler et vient se mĂȘler aux passants qui le cachent.

Mais une fois l’ampleur du complot rĂ©vĂ©lĂ©, ça nous passe un peu au-dessus, on attend le combat avec le grand mĂ©chant et basta.

Je suis passĂ© par plusieurs sentiments, la premiĂšre partie m’a agrĂ©ablement surpris, malgrĂ© quelques longueurs pour poser le personnage, la suite m’a laissĂ© plus froid.

Jack Reacher: Never Go Back (2016)

Jack Reacher: Never Go Back (2016)
DĂ©cevant. Je savais que le film n’était pas trĂšs apprĂ©ciĂ© mais je ne pars jamais avec un a priori.

Sans aller jusqu’à dire que le premier Ă©tait assez sombre, il avait une ambiance plus thriller qui changeait des films rĂ©cents de Cruise. LĂ  c’est diffĂ©rent, c’est plus banal et encore moins surprenant.

Pourtant en dĂ©marrant le film, je me suis dis Ă  deux-trois reprises : « ah ça peut ĂȘtre pas mal ça ». Comme la prĂ©sence de la fille, Reacher fugitif dĂšs le dĂ©but. Mais les obstacles sont vite balayĂ©s et le reste se montre parfois plus chiant qu’autre chose.

Le passage en prison aurait pu ĂȘtre un temps fort du film, mais la scĂšne est vraiment peu crĂ©dible avec des niveaux de sĂ©curitĂ© impensables.

Les scĂšnes d’action sont quelconques, j’aime bien le style rĂ©aliste, mais il faut un peu d’intensitĂ©, ce que je n’ai pas trouvĂ© ici.

L’alchimie avec le lead fĂ©minin avait plutĂŽt bien marchĂ© dans le prĂ©cĂ©dent, ici c’est forcĂ© et ça ne prend pas non plus. Pareil avec Samantha, il y a des promesses au dĂ©but, par le cĂŽtĂ© trĂšs mĂ©fiant du personnage mais elle s’adoucit trĂšs vite et ça donne des scĂšnes assez inintĂ©ressantes au final.

Au final, bof bof. Ce n’est pas une sĂ©rie de films qui marquera les mĂ©moires.

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MacGruber (2010)

MacGruber (2010)
La premiĂšre fois que j’ai entendu parler du film j’ai cru que c’était une vanne car je ne pensais pas qu’un sketch de SNL pouvait devenir un film (il me semble que ce n’est pas le premier ceci dit), et les autres fois, je n’ai pas pensĂ© Ă  le tester.

Avec la sortie de la sĂ©rie, je me suis dis pourquoi pas. Will Forte ne plaira pas Ă  tout le monde, et je pense qu’au moment de la sortie du film je n’étais pas trop dans le dĂ©lire, mais depuis Last Man on Earth, je me suis fait Ă  son style.

MacGruber c’est un film de Forte, avec Forte
 pour Forte. Il fait un personnage incroyablement con, prĂ©tentieux, jaloux, bornĂ©. Et il faut admettre que le dĂ©but du film n’est pas trĂšs bon, MacGruber est comme les Ă©pisodes de Last Man les moins agrĂ©ables. Mais petit Ă  petit ça trouve son rythme et je me suis marrĂ© franchement Ă  plusieurs reprises. Que ce soit les scĂšnes de sexe, ses dessins, sa vanne rĂ©currente sur Cunth, la mort qu’il veut infliger Ă  ce dernier, c’est ultra con mais ça finit sur une bonne note.

Je pourrais voir la série à présent.

Don’t Look Up (2021)

Don't Look Up (2021)
Le nouveau Adam McKay Ă©tait trĂšs attendu, c’est un film sur la crise climatique qui nous attend et qui n’est pas prise au sĂ©rieux. Le parallĂšle se fait ici avec une comĂšte qui s’apprĂȘte Ă  dĂ©truire la Terre.

Le dĂ©but est rĂ©ussi, la dĂ©couverte de la comĂšte, l’urgence en dĂ©couvrant ce qui nous attend, la premiĂšre rencontre avec la prĂ©sidente, c’est drĂŽle et fascinant.

Ensuite c’est plus inĂ©gal. Le propos reste amusant/pertinent mais je n’ai pas rĂ©ussi Ă  me passionner par tout ce qui se passait au milieu du film.

On a des intrigues secondaires qui aident Ă  montrer l’absurditĂ© du monde actuel. Cela va des chanteurs, aux mĂ©dias, aux Steve Jobs et affiliĂ©s. C’est difficile de s’y intĂ©resser au dĂ©but. Les touches d’humour ne passent pas toujours, mais dans l’ensemble on a notre lot de rĂ©pliques qui claquent, et situations grotesques qui font leur effet. On a quelques runners assez sympas, et le meilleur pour moi c’est Kate qui est Ă©nervĂ©e contre le GĂ©nĂ©ral qui a fait payer pour les snacks :hoho:

Le propos du film fonctionne mieux sur la fin. En particulier quand le plan le plus valable est mis de cĂŽtĂ© au profit du milliardaire de la tech qui veut miner la comĂšte. Cette partie du message a Ă©tĂ© la plus rĂ©ussie je trouve car plus inattendue. Et le moment oĂč tout foire est assez savoureux.

La fin avec l’arrivĂ©e de la comĂšte est dĂ©primante au possible et cela fait l’effet d’une claque. Plus que je ne m’y attendais.

Au niveau du cast et tout ça, c’est impeccable, sans surprise Mark Rylance et Jonah Hill sont les deux qui sortent le plus du lot je trouve. Mention aussi Ă  Ron Perlman qui fait marrer Ă  chaque rĂ©plique.

Du coup c’est un film difficile Ă  juger. Il est important, la fin est marquante, on se marre rĂ©guliĂšrement. Mais il a manquĂ© un petit quelque chose pour passer 2h20 vraiment gĂ©niales.

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Je vais pas en mettre autant mais j’ai quand mĂȘme beaucoup aimĂ©. J’ai aussi prĂ©fĂ©rĂ© The Big Short et Vice parce que plus accomplis mais c’est sĂ»rement parce que c’était des rĂ©cits dĂ©jĂ  existants et rĂ©els mis en scĂšnes et pas une fiction comme ici

Mais j’ai beaucoup aimĂ© le rappel Ă  Idiocracy et Black Mirror, ça va pas changer grand chose IRL mais c’est efficace

Son prochain film sur Elizabeth Holmes a du potentiel, c’est typiquement le genre de merdier qu’il peut bien maütriser.

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Ne me demandez pas pourquoi, j’ai mattĂ© deux films que je savais mĂ©diocres pour conclure l’annĂ©e. J’espĂ©rais complĂ©ter ça par une sĂ©rie de qualitĂ©, mais lĂ  aussi j’ai Ă©tĂ© déçu (Dr Brain pas mal au dĂ©but, mais qui tombe Ă  plat sur la fin) donc autant aller au bout.

  • Enola Holmes (2020)
    L’ambiance du film, son visuel et l’époque sont pas mal, le personnage d’Enola peut insupporter certains mais elle ne m’a pas dĂ©rangĂ©. Mais l’intrigue et certaines Ă©nigmes me sont passĂ©s au-dessus, j’ai finalement dĂ©crochĂ© assez vite. Et j’ai oubliĂ© le film dĂšs le lendemain.

  • Resident Evil: Welcome to Raccoon City (2021)
    Je trouve qu’il y a de bonnes idĂ©es pour rĂ©fĂ©rencer le jeu/rendre hommage, on note un certain soin dans les dĂ©cors pour qu’ils ressemblent au pendant virtuel. La mise en place est un peu longue mais ça ne dĂ©range pas trop. L’idĂ©e de faire Ă©voluer ça sur quelques heures est pas trop mal. AprĂšs le soucis, c’est que Resident Evil c’est un nanard sympa Ă  jouer mais pas forcĂ©ment Ă  voir. J’ai dĂ©crochĂ© au bout d’un moment et c’est globalement mĂ©diocre et la fin est grotesque, autant que le jeu. Mais je salue la volontĂ© de faire un film qui se tient Ă  peu prĂšs en reprenant un matĂ©riau de base assez chaotique.

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Oh pour Énola Holmes je n’ai pas trouvĂ© ça si nul. En fait c’est un film familial, Ă  mater avec ses enfants. J’ai trouvĂ© que ça faisait du bien d’avoir une hĂ©roĂŻne fille de cet Ăąge, c’est plutĂŽt rare. Une sorte de Fifi Brindacier de 2020.

Histoire de bien commencer 2022.

Je viens de visionner Apocalypse Now, de Coppola.

Marlon Fuckin Brando, bordel


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stormy
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Vu Bac Nord ce soir.
Dans le genre j’ai LARGEMENT prĂ©fĂ©rĂ© les MisĂ©rables. Le fait que je dĂ©teste Lelouche n’a pas aidĂ© Ă  apprĂ©cier le film.

Il y a des scÚnes fortes néanmoins, ma préféré est celle avec le gosse dans la voiture.

Du coup je phase completement sur Marlon Brando.

AprĂšs Apocalypse Now j’ai enchainĂ© avec « La Poursuite Impitoyable Â» « Sur les Quais Â» et aussi, et surtout, le gĂ©nial et bizarre « Reflets dans un oeil d’or Â»

Le mec dĂ©gage une force et une aura incroyable qui contraste avec sa voix nasillarde et sa nonchalance presque digne d’un mec sous codĂ©ine.

Le gars est tellement au dessus de la mĂȘlĂ©e, j’adore quand il dĂ©clare ca un jour

Bordel, 1976, le mec pose ses couilles tranquillement, alors qu’aujourd’hui encore certains en sont rĂ©duits Ă  des double-jeux (mĂȘme si ca Ă©volue)

Le gars a juste pĂ©cho tout le monde, c’est Le Parrain (qu’il jouait avec des boules de cotons dans la bouche)

L’autre jour est passĂ© Ă  la tĂ©lĂ© le film « le jeu » avec StĂ©phane De Grodt, Vincent Elbaz, Roshdy Zem, Gregory Gadebois, Berenice Bejo, Doria Tillier.
Le pitch? Un groupe d’amis a un diner dĂ©cide de mettre les portables sur la table et de lire le moindre message, mail, notif ou repondre au moindre appel qui arrive pendant la soiree.

Autant dire que d’emblĂ©e ca sent l’idĂ©e a la con si tu veux garder tes potes ou ta femme.
Ca se présente dans la mise en scene comme le prénom, unité de lieu avec rebondissements.
C’est bien jouĂ©. Avec Madame on a passe un bon moment en regardant ça. Rien d’extraordinaire comme le prĂ©nom, mais y’a pas Patrick Bruel alors c’est dĂ©jĂ  un gros avantage par rapport Ă  l’autre. Ca reste un bon film que je serai capable de remater lors de ses redifs sans soucis.

Et, sans spoiler, y’a un coup de fil qui arrive qui ferait suer Ă  grosses gouttes les fragiles du sujet « parents » du forum, @d0nald en tĂȘte.

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Je vais donc passer mon chemin :no:

Je me suis mis sur Hitchcock.

Si Psychose fait honneur Ă  sa rĂ©putation, Vertigo (sueurs froides) est d’un ennui sans nom, je comprends pas pourquoi on en fait autant avec ce film
 (mĂȘme si travelling compensĂ© etc etc)

Hitchcock c’est surcĂŽtĂ©. Godart aussi. C’est dit.

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Et Truffaut? J’ai commencĂ© la semaine derniĂšre avec les 400 coups (trĂšs bien). J’ai eu envie de m’y mettre aprĂšs avoir lu la BD de Riad Sattouf sur VĂźncent Lacoste (il en parle au tout dĂ©but).

Ce post est sponsorisé par Télérama.

Je connais pas bien Truffaut.

Son Fahrenheit 451, dispo sur Netflix, est trĂšs bien par contre , adaptation du roman de Bradbury.

J’aime bien Truffaut !