🎬 Critiques de films

Et de toute façon mettre sur le mĂȘme plan Hitler ou CĂ©line c’est dĂ©jĂ  un bon gros truc de merde.

Et antisémite malgré lui, parce que ça relativise forcément les actes du premier.

Darmon devient de plus en plus sénile.

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Bah oui, Celine avait du talent quand meme.

Ben et blague Ă  part, CĂ©line Ă©tait un gros connard d’antisĂ©mite mais il n’a jamais tuĂ© personne ni menĂ© un mouvement politique qui a conduit Ă  l’éradication de 6 millions de gens.

Je pense quand mĂȘme que ça fait une petite diffĂ©rence notable entre les deux.

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Mais Ă  quel moment il met les 2 au mĂȘme niveau ? Il dit juste qu’il mĂ©prise les 2, bien Ă©videmment que Hitler a fait pire


Parce que quand tu fais une Ă©numĂ©ration, tu mets forcĂ©ment les termes sur un mĂȘme axe. C’est un principe de base de la rhĂ©torique. (C’est mĂȘme rappelĂ© dans l’excellent bouquin de ClĂ©ment Viktorovitch).

Donc soit il est con, soit il est con. Je penche pour les deux. Parce que je suis sur qu’il le fait malgrĂ© lui, ce vieux dĂ©bris.

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Ah cette condescendance.

Mais quelle condescendance ? :hoho:

Je te dis juste qu’il fait une Ă©numĂ©ration et que, de facto, il créé un lien entre les diffĂ©rents termes.

La preuve : si j’écris « au marchĂ©, j’ai achetĂ© des fraises, des bananes et des cerises Â» c’est pas drĂŽle.

Par contre, si j’écris « au marchĂ©, j’ai achetĂ© des fraises, des bananes et une kalachnikov Â» je crĂ©e un dĂ©calage. Parce que j’ai mis les trois au mĂȘme niveau.

Explique moi oĂč c’est condescendant d’expliquer un truc dans un domaine qui m’intĂ©resse, que je maĂźtrise et qui est mon job ?

Ils avaient plus de cerise ?

C’est le temps des noyaux comme dirait l’autre

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C’est pas condescendant ça ?

Je te rassure, c’est pas liĂ© Ă  cette sortie spĂ©cialement, ça fait un moment que j’ai du mal avec la merde que sort Darmon et il aurait toute sa place sur Cnews avec Pascal Praud.

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Vu ce weekend :

Coupez ! de Michel Hazanavicius :1: :1: :1: :05: :0:
Avec Romain Duris et Bérénice Bejo

Sentiment Ă©trange que ce film, on passe 30 premiĂšres minutes insoutenables tant le film est NUL au possible. Alors c’est voulu, ok, mais ça n’en reste pas moins un calvaire Ă  regarder. Ce qui fait tenir, c’est le plan sĂ©quence. Mais aprĂšs, ça va beaucoup mieux, on rigole bien, c’est complĂštement loufoque. Du coup on en ressort avec un sentiment Ă©trange « c’était sympa, oui, mais est-ce que c’était sympa car on a souffert les 30 premieres minutes? »
Du coup j’ai bien aimĂ© au global, disons que ça se laisse regarder.

et

Palm Springs :1: :1: :1: :0: :0:
Avec Andy Samberg Peralta et Cristin Milioti la mĂšre de HIMYM

On reste dans du potache, mais beaucoup moins bobo.
Plus proche d’un American Pie dans son humour, ce film a nĂ©anmoins rĂ©ussi Ă  me plaire grĂące Ă  son scĂ©nario intriguant. En gros, le hĂ©ros est coincĂ© dans une boucle temporelle de 24h, alors qu’il est au mariage d’une amie de sa petite copine. Chaque fois qu’il s’endort, la journĂ©e reprend Ă  son dĂ©but. S’il meurt, idem

C’est trĂšs loin d’ĂȘtre la comĂ©die de l’annĂ©e, mais ça se regarde bien si vous souhaitez un film pas trop prise de tĂȘte.

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Quelqu’un a vu TĂ©nor ?

J’ai bien aimĂ© l’idĂ©e du film mais ça tombe vite dans le clichĂ© du quartier.

Mais Coupez! c’est gĂ©nial, mĂȘme les 30 premiĂšres minutes et encore plus avec la suite justement. C’est rare aujourd’hui le rire de malaise et je trouve qu’il s’en sort super bien MH !

Oui c’est globalement mon sentiment aussi, mais le malaise fonctionne lorsque les acteurs jouent vraiment mal. LĂ  pour le coup, on les connaĂźt tous, on sait qu’ils sont excellent et du coup ça n’a pas fonctionnĂ© sur moi.
Par contre la suite, je l’ai trouvĂ© trĂšs bon.

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J’avais oubliĂ© un peu le film de ma mĂ©moire (lol) donc j’ai matĂ© Butterfly Effect avec ma copine ce soir (qui ne l’avait jamais vu).
Outre la violence extrĂȘme de certaines scĂšnes que j’avais en bonne partie zappĂ©, y’a une bonne dose de facilitĂ©s scĂ©naristiques et une fin complĂštement obvious qui a Ă©tĂ© mise de cĂŽtĂ© pour une fin bittersweet. J’aurai vraiment aimĂ© voir autre chose.

ça reste un film trÚs correct au global

Lesquelles ?

C’est un de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s
 :no:

Détails

Bah y’a quand mĂȘme pas mal de gens qui crĂšvent tout au long du film :hoho:
La mÚre et le bébé qui se font exploser par le baton de dynamite
Kayleigh qui explose baton en main aussi
Evan qui défonce Tommy
En taule quand il plante son couteau dans un prisonnier plusieurs fois (dans sa teub en plus je suppose)
Tommy qui de maniĂšre gĂ©nĂ©rale en tant que chiard tabasse tout ce qui bouge, que ça soit le pauvre type au cinĂ©ma qui se fait pĂ©ter la bouche ou Evan plusieurs fois. A la casse il dĂ©molit mĂȘme sa soeur le con :hoho:
Et j’en oublie dĂ©jĂ  plusieurs autres

Tout n’est pas « gore Â» sur le coup mais mis bout Ă  bout c’est quand mĂȘme beaucoup BEAUCOUP de violence souvent gratuite en plus. MĂȘme si dans le lot y’en a quand mĂȘme 1 ou 2 qui a bien fait son effet, c’est brutal.

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Source: le parisien

Top Gun: Maverick (2022)

« Greetings, aviators. Fight’s on. »

Petit prĂ©ambule, j’ai vu le premier film il y a un paquet d’annĂ©es, je me souviens avoir apprĂ©ciĂ© mais sans plus. Je ne lançais donc pas ce film avec un enthousiasme dĂ©bordant, mais une simple envie d’en prendre plein la gueule.

Le dĂ©but du film est volontairement trĂšs kitsch, sur les visuels, les dialogues, les musiques, ça ne m’a pas trop parlĂ© pour ĂȘtre franc mais je comprends l’intention. On fait des clins d’oeil bien Ă©vidents au film original.

Il fallait que ça dĂ©colle Ă  un moment, et heureusement ça vient. Quand on dĂ©marre les entrainements, c’est spectaculaire, les leçons du Maverick fonctionnent bien. On est impressionnĂ©, on en prend plein les yeux. Rien Ă  redire sur ça. Je sais pas quelle est la dose ede CGI mais je n’ai pas vu grand chose. À filmer ça a du ĂȘtre un calvaire, mais ça vaut le coup visuellement.

La coupure drama en milieu de film est longuette, poussive. C’est un passage obligé  mais justement je me demande si ça l’était vraiment. En y creusant un peu, on peut dĂ©celer des petits moments « pathĂ©tiques » d’un homme qui parcours la vie sans attache ou presque, avec le simple but de voler. Quand je m’ennuyais un peu, je donnais peut-ĂȘtre trop d’intention au film.

Le dernier tiers est donc la fameuse mission. On a Ă  peu prĂšs tout ce qu’on attend, en terme de spectaculaire, d’hĂ©roĂŻsme. On a des petites surprises dans les directions prises Ă  des moments (la phase au sol est inattendue, et plutĂŽt cool). Cela permet d’aborder un dernier point sur le film, on a des touches d’humour et de dĂ©bilitĂ© des personnages
 qui marchent bien.

La fin est clichĂ© au possible, mais bon, on n’attendait rien d’autre d’un film comme ça.

En bref, j’ai eu un peu peur au dĂ©but, ça ne me correspondait pas, mais finalement les scĂšnes d’avions m’ont mis dedans, m’ont permis de passer la coupure en milieu de film, et j’en sors avec une bonne impression. On a des passages vraiment Ă©piques. Et ça change de l’action habituelle mine de rien.

 

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