Et de toute façon mettre sur le mĂȘme plan Hitler ou CĂ©line câest dĂ©jĂ un bon gros truc de merde.
Et antisémite malgré lui, parce que ça relativise forcément les actes du premier.
Darmon devient de plus en plus sénile.
Et de toute façon mettre sur le mĂȘme plan Hitler ou CĂ©line câest dĂ©jĂ un bon gros truc de merde.
Et antisémite malgré lui, parce que ça relativise forcément les actes du premier.
Darmon devient de plus en plus sénile.
Bah oui, Celine avait du talent quand meme.
Ben et blague Ă part, CĂ©line Ă©tait un gros connard dâantisĂ©mite mais il nâa jamais tuĂ© personne ni menĂ© un mouvement politique qui a conduit Ă lâĂ©radication de 6 millions de gens.
Je pense quand mĂȘme que ça fait une petite diffĂ©rence notable entre les deux.
Mais Ă quel moment il met les 2 au mĂȘme niveau ? Il dit juste quâil mĂ©prise les 2, bien Ă©videmment que Hitler a fait pireâŠ
Parce que quand tu fais une Ă©numĂ©ration, tu mets forcĂ©ment les termes sur un mĂȘme axe. Câest un principe de base de la rhĂ©torique. (Câest mĂȘme rappelĂ© dans lâexcellent bouquin de ClĂ©ment Viktorovitch).
Donc soit il est con, soit il est con. Je penche pour les deux. Parce que je suis sur quâil le fait malgrĂ© lui, ce vieux dĂ©bris.
Ah cette condescendance.
Mais quelle condescendance ?
Je te dis juste quâil fait une Ă©numĂ©ration et que, de facto, il créé un lien entre les diffĂ©rents termes.
La preuve : si jâĂ©cris « au marchĂ©, jâai achetĂ© des fraises, des bananes et des cerises » câest pas drĂŽle.
Par contre, si jâĂ©cris « au marchĂ©, jâai achetĂ© des fraises, des bananes et une kalachnikov » je crĂ©e un dĂ©calage. Parce que jâai mis les trois au mĂȘme niveau.
Explique moi oĂč câest condescendant dâexpliquer un truc dans un domaine qui mâintĂ©resse, que je maĂźtrise et qui est mon job ?
Ils avaient plus de cerise ?
Câest le temps des noyaux comme dirait lâautre
Câest pas condescendant ça ?
Je te rassure, câest pas liĂ© Ă cette sortie spĂ©cialement, ça fait un moment que jâai du mal avec la merde que sort Darmon et il aurait toute sa place sur Cnews avec Pascal Praud.
Vu ce weekend :
Coupez ! de Michel Hazanavicius
Avec Romain Duris et Bérénice Bejo
Sentiment Ă©trange que ce film, on passe 30 premiĂšres minutes insoutenables tant le film est NUL au possible. Alors câest voulu, ok, mais ça nâen reste pas moins un calvaire Ă regarder. Ce qui fait tenir, câest le plan sĂ©quence. Mais aprĂšs, ça va beaucoup mieux, on rigole bien, câest complĂštement loufoque. Du coup on en ressort avec un sentiment Ă©trange « câĂ©tait sympa, oui, mais est-ce que câĂ©tait sympa car on a souffert les 30 premieres minutes? »
Du coup jâai bien aimĂ© au global, disons que ça se laisse regarder.
et
Palm Springs
Avec Andy Samberg Peralta et Cristin Milioti la mĂšre de HIMYM
On reste dans du potache, mais beaucoup moins bobo.
Plus proche dâun American Pie dans son humour, ce film a nĂ©anmoins rĂ©ussi Ă me plaire grĂące Ă son scĂ©nario intriguant. En gros, le hĂ©ros est coincĂ© dans une boucle temporelle de 24h, alors quâil est au mariage dâune amie de sa petite copine. Chaque fois quâil sâendort, la journĂ©e reprend Ă son dĂ©but. Sâil meurt, idemâŠ
Câest trĂšs loin dâĂȘtre la comĂ©die de lâannĂ©e, mais ça se regarde bien si vous souhaitez un film pas trop prise de tĂȘte.
Quelquâun a vu TĂ©nor ?
Jâai bien aimĂ© lâidĂ©e du film mais ça tombe vite dans le clichĂ© du quartier.
Mais Coupez! câest gĂ©nial, mĂȘme les 30 premiĂšres minutes et encore plus avec la suite justement. Câest rare aujourdâhui le rire de malaise et je trouve quâil sâen sort super bien MH !
Oui câest globalement mon sentiment aussi, mais le malaise fonctionne lorsque les acteurs jouent vraiment mal. LĂ pour le coup, on les connaĂźt tous, on sait quâils sont excellent et du coup ça nâa pas fonctionnĂ© sur moi.
Par contre la suite, je lâai trouvĂ© trĂšs bon.
Jâavais oubliĂ© un peu le film de ma mĂ©moire (lol) donc jâai matĂ© Butterfly Effect avec ma copine ce soir (qui ne lâavait jamais vu).
Outre la violence extrĂȘme de certaines scĂšnes que jâavais en bonne partie zappĂ©, yâa une bonne dose de facilitĂ©s scĂ©naristiques et une fin complĂštement obvious qui a Ă©tĂ© mise de cĂŽtĂ© pour une fin bittersweet. Jâaurai vraiment aimĂ© voir autre chose.
ça reste un film trÚs correct au global
Lesquelles ?
Câest un de mes films prĂ©fĂ©rĂ©sâŠ
Bah yâa quand mĂȘme pas mal de gens qui crĂšvent tout au long du film
La mÚre et le bébé qui se font exploser par le baton de dynamite
Kayleigh qui explose baton en main aussi
Evan qui défonce Tommy
En taule quand il plante son couteau dans un prisonnier plusieurs fois (dans sa teub en plus je suppose)
Tommy qui de maniĂšre gĂ©nĂ©rale en tant que chiard tabasse tout ce qui bouge, que ça soit le pauvre type au cinĂ©ma qui se fait pĂ©ter la bouche ou Evan plusieurs fois. A la casse il dĂ©molit mĂȘme sa soeur le con
Et jâen oublie dĂ©jĂ plusieurs autres
Tout nâest pas « gore » sur le coup mais mis bout Ă bout câest quand mĂȘme beaucoup BEAUCOUP de violence souvent gratuite en plus. MĂȘme si dans le lot yâen a quand mĂȘme 1 ou 2 qui a bien fait son effet, câest brutal.
« Greetings, aviators. Fightâs on. »
Petit prĂ©ambule, jâai vu le premier film il y a un paquet dâannĂ©es, je me souviens avoir apprĂ©ciĂ© mais sans plus. Je ne lançais donc pas ce film avec un enthousiasme dĂ©bordant, mais une simple envie dâen prendre plein la gueule.
Le dĂ©but du film est volontairement trĂšs kitsch, sur les visuels, les dialogues, les musiques, ça ne mâa pas trop parlĂ© pour ĂȘtre franc mais je comprends lâintention. On fait des clins dâoeil bien Ă©vidents au film original.
Il fallait que ça dĂ©colle Ă un moment, et heureusement ça vient. Quand on dĂ©marre les entrainements, câest spectaculaire, les leçons du Maverick fonctionnent bien. On est impressionnĂ©, on en prend plein les yeux. Rien Ă redire sur ça. Je sais pas quelle est la dose ede CGI mais je nâai pas vu grand chose. Ă filmer ça a du ĂȘtre un calvaire, mais ça vaut le coup visuellement.
La coupure drama en milieu de film est longuette, poussive. Câest un passage obligé⊠mais justement je me demande si ça lâĂ©tait vraiment. En y creusant un peu, on peut dĂ©celer des petits moments « pathĂ©tiques » dâun homme qui parcours la vie sans attache ou presque, avec le simple but de voler. Quand je mâennuyais un peu, je donnais peut-ĂȘtre trop dâintention au film.
Le dernier tiers est donc la fameuse mission. On a Ă peu prĂšs tout ce quâon attend, en terme de spectaculaire, dâhĂ©roĂŻsme. On a des petites surprises dans les directions prises Ă des moments (la phase au sol est inattendue, et plutĂŽt cool). Cela permet dâaborder un dernier point sur le film, on a des touches dâhumour et de dĂ©bilitĂ© des personnages⊠qui marchent bien.
La fin est clichĂ© au possible, mais bon, on nâattendait rien dâautre dâun film comme ça.
En bref, jâai eu un peu peur au dĂ©but, ça ne me correspondait pas, mais finalement les scĂšnes dâavions mâont mis dedans, mâont permis de passer la coupure en milieu de film, et jâen sors avec une bonne impression. On a des passages vraiment Ă©piques. Et ça change de lâaction habituelle mine de rien.