Albatros de Brest S06 - Synerglace Ligue Magnus + Champions HL
J’ai oublié de mentionner le jeune français Gérald Faucher parti au Canada l’année dernière a été drafté par Toronto à la 52è place. C’est le deuxième français drafté depuis le début de la partie après notre gardien Johan Thomas (#27).
Les précédents drafté (j’ai fait des recherches) :
- Alexandre Texier (2017, #45)
- Nicolas Kerdiles (2012, #36)
- Tim Bozon (2012, #64)
- Xavier Ouellet (2011, #48)
- Maxime Sauvé (2008, #47)
- Cristobal Huet (2001, #214)
- Yorick Treille (1999, #195)
- Steven Woodburn (1983, #240)
- Al Graves (1980, #94) ?
- Patrick Daley (1979, #82)
- Paulin Bordeleau (1973, #19)
- André Peloffy (1971, #111)
- À noter que la plupart des anciens ont deux nationalités, mais ils sont nombreux à être venus en France pendant leur carrière
- Roussel et Bellemare ou l’ancien Philippe Bozon n’ont jamais été drafté.
Deux français sont prévus pour la prochaine draft NHL : le gardien Nicolas L’Hostis, et le défenseur gauche Alexandre Mifsud. Prévus à l’early draft ranking 68 et 102 respectivement. Ils passent 69 et 111 à la mid-season draft ranking.
Pour en rester sur les draftés, Johan Thomas notre second gardien a accepté un contrat de Colorado Avalanche. À mon avis, il va passer par leur filière dans un premier temps, mais ce qui est sûr c’est qu’il partira cet été. J’ai déjà signé le successeur, Yann Tomas de Grenoble
Olivier Dame-Malka prendra sa retraite en fin de saison. Il est relégué en 4ème ligne à Grenoble, il joue donc très peu.
Voici les résultats
En Magnus, on a démarré super fort dans tous les domaines avant de marquer un peu le pas. Adaptation des adversaires à notre tactique ?
Contre Nice, avec ce gros 9-1, on a battu un record
En Champions Hockey League, la première phase a été pépère
Djurgardens : le match aller se passe incroyablement bien, on est très efficace et on mène 3-0 en 8’47, et on gère tranquille derrière. Au retour on les explose, on a bien appuyé sur leur point faible qu’est le poste de gardien.
Helsingin : j’applique ma tactique contre ce genre d’équipe peu garnie en nombre. Je laisse trois lignes seulement, puis à partir de la seconde période (si ça se passe bien), j’ajoute du monde et je partage le temps de jeu pour utiliser notre avantage physique. L’aller se déroule sans problème, tout comme le retour.
Graz 99ers : à l’aller, je remplis mes 4 lignes pendant deux périodes, on fait jeu égal mais je sens qu’il y a la place. Je supprime la quatrième ligne pour la troisième et on plante 4 pions. Au retour, ils ont tenu une période (2-2), avant que ça s’enflamme de notre côté. Leurs 10 pénalités et la fatigue des joueurs les ont tué.
Jyväskylän : à l’aller à la maison, on se fait bien bouger, mais au niveau du score ça se rend coup pour coup, le 4-4 n’est pas malheureux du tout. Au retour, je revois un peu mon plan en limitant les lignes en début de match, on est plus dominateur et on l’emporte de peu.
Klagenfurter : malgré la blessure de Hill en première période, on parvient à livrer un match satisfaisant à l’aller on l’emporte de peu. Le retour est plus tranquille, une fois à 4-0, je partage le temps de jeu équitablement pour éviter toute fatigue. La victoire aurait pu être plus nette, mais l’essentiel n’est pas là.
Färjestad : c’est du lourd, leurs 4 lignes sont d’un niveau proche ou supérieur de ma première ligne, mais à l’aller on résiste bien, faisant jeu égal, on n’aurait pas forcément volé une victoire mais après avoir été mené 0-2 très vite, on signe pour ce 3-3. Au retour, on fait jeu égal, on mène deux fois au score avant de se faire rejoindre, on passe pas loin de l’emporter dans l’overtime de 20 minutes, mais ça veut pas. On perd aux shootouts malheureusement.
Ça ne passe pas, mais à la différence de la saison dernière, on a eu plus de maîtrise et on sent qu’on est proche de leur niveau.
Équipe de France - World Championships 2026
Lettonie : match plutôt équilibré, ça penche légèrement en leur faveur, mais on se montre plus précis sur nos tirs et on remporte un match important contre un adversaire direct.
Slovénie : Kevin Bozon se fait exclure dès la première période et ça déstabilise un peu l’équipe, mais on finit par rentrer dans le match et une fois Gallet replacé ailier gauche troisième ligne, ça se passe mieux, on fait un écart en deuxième période qui sera décisif.
Canada : Ils avaient perdus leurs deux premiers matchs, ils étaient donc sous pression. Vu leur effectif, impossible de gagner, on passe en défensif en activant le dumping the puck en heavy, on tient pendant 36 minutes où on fait presque jeu égal mais on craque logiquement sur la fin quand ils accélèrent le rythme. On évite la fessée en tout cas.
Rép. Tchèque : Autre gros morceau du groupe, la République Tchèque, je fais la même stratége, on est largement dominé à partir de la deuxième période mais on répond à chaque avantage de leur part, mais ils feront la différence peu avant la fin. Défaite logique, mais encourageante. La tuile vient d’un autre match où l’Allemagne bat le Canada, cela nous met en concurrence avec les canadiens et tchèques pour la 4ème place, ce qui n’est pas bon signe.
Suisse : Autre gros morceaux, ils ont moins de profondeur que les équipes que j’ai affronté plus tôt, mais leurs premières lignes sont énormes. Je tente une Laurent Blanc en mettant des défenseurs offensifs sur les ailes mais ça ne suffit pas à résister. Texier se fait exclure en début de deuxième période ce qui n’arrange rien. On sauve l’honneur. Mais rien à faire, le groupe était trop déséquilibré cette année. Un gros adversaire en trop et la victoire allemande contre le Canada nous a tué…
Allemagne : Mon objectif état de faire chier les allemands et pourquoi pas donner une chance aux suisses, on souffre pendant deux périodes avant de faire jeu égal, on arrache l’overtime mais ils finiront par faire la différence, au physique.
Kazakhstan - Ils ont un ou deux joueurs de bon niveau mais le reste est faible, tout en alignant mes meilleurs joueurs je tente d’équilibrer le temps de jeu d’entrée. On peine en début de match et en début de deuxième période mais on déroule, passant de 1-2 à 8-2.
Danemark - Le choix de leurs lignes est bizarre car ils mettent leurs meilleurs joueurs plus bas, ils ont pas mal de bons joueurs, comme nous, mais un manque de profondeur sur certains postes. Après avoir été mené 0-2, on se réveille et on monte en puissance, il faudra quand même attendre la 49è pour égaliser et la 57è pour passer devant !
Adler Mannheim - À l’aller, je fais ma classique : trois lignes pour débuter et quand ils faiblissent je remets du monde, on a fait l’écart sans soucis et on gère le temps de jeu derrière. Au retour ils résistent bien malgré nos 52 tirs cadrés mais on finit par les faire céder.
Skellefteå - Le match aller tombait bien car ils ont joué la veille (nous l’avant veille) contre les allemands. Je sais pas si ça a eu un rôle, mais après un début difficile, on équilibre les débats avant de dominer en fin de partie. Le score est large car on passe de 3-2 à 5-2 dans les dernières minutes grâce à un powerplay et un but sans gardien. Au retour, on est plus dominateur sur l’ensemble du match et après avoir été mené 0-1, on passe 4 buts en 9 minutes. Ils recollent un peu derrière quand je partage un peu plus les minutes.
TPS - C’est une équipe assez talentueuse, où les joueurs se valent à peu près tous, je pense que notre première ligne est supérieure, mais leur troisième ligne dépasse la nôtre. Chez eux, on se rend coup pour coup, on mène 1-0, ils passent à 1-2, on repasse devant à 3-2 avant de creuser l’écart en troisième période, jusqu’à 5-2 avant qu’ils recollent dans les trois dernières minutes. On a fait un bon match, victoire méritée, mais on ne s’est pas mis à l’abri. Au retour, on avait un Bunnaman diminué que j’ai tenu à faire jouer pour assurer la qualif, on se met un peu à l’abri avant qu’il se reblesse, heureusement on tiendra bon. Qualif pas simple, mais elle est là.
HC Kometa Brno - Leur équipe est un cran en-dessous de TPS, à l’aller après une période équilibrée, on a pris le dessus, menant 3-1 peu avant la fin, ils recollent pour se donner espoir. Au retour, ils ont été bien chiants, ils mènent assez vite 0-2, on revient, ils font 2-3, on fait 3-3, puis 3-4 pour eux. On égalise dans une troisième période plus fermée. Ça passe, mais on galère un petit peu dans ces playoffs européens.
Grande-Bretagne - C’est l’adversaire le plus faible du groupe a priori, pas le droit à l’erreur. Après une première période équilibrée, on monte en puissance et on domine totalement le reste du match, ça se concrétise en buts, même si on aurait pu en mettre plus encore.
Slovaquie - Leur effectif est légèrement au-dessus du nôtre a priori, ils ont un peu plus de profondeur aussi. On se fait peur sur ce match, on domine mais on fait : 1-0 / 1-1 / 2-1 / 2-2 / 2-3 / 3-3 / 3-4. Mené 3-4 à l’entame de la troisième période, on pousse, le chrono défile… Puis à 56’42 ça se débloque. On égalise, puis on marque en powerplay, puis dans la cage vide. En 3 minutes 18, on a retourné le match !
Autriche - Ils ont une première ligne de très grande classe, mais la profondeur manque chez eux. De notre côté, des joueurs commençaient à tirer la langue comme Plagnat, Joubert et Koudry mais vu l’importance du match j’ai préféré aligner Plagnat et Koudry. À raison je pense car on domine le match dans l’ensemble et on fait un écart à 4-1 en début de troisième période. On gère un peu l’état de forme sans transpirer derrière. Victoire capitale pour la course à la quatrième place.
Russie - Bon, là en voyant l’équipe, le gardien est plus faible que chez nous, la défense est solide mais pas folle… par contre leur attaque est violente. Une bonne partie pourrait prétendre à une place en équipe de France A. Le match se passe… bien ! On tient une période, deux périodes, la troisième défile et on encaisse à 4 minutes de la fin. Je me dis « bon au moins on évite la branlée », et on égalise en powerplay à 2 minutes de la fin ! ET ON GAGNE AUX SHOOTOUTS !!! Et c’est loin d’être volé ! (V 2-1)
