Comme chacun sait, après quelques années de purgatoire suite à une liquidation, les Rangers sont de retour au plus haut niveau écossais, avec une 3ème place sur leur première saison derrière l’inévitable Celtic et Aberdeen.
Pour ma part, première vraie partie sur un FM depuis l’opus 2013, ça commence à dater. Niveau objectifs, revenir à la hauteur du Celtic dans un premier temps, on verra ensuite Idéalement repartir sur une rivalité sportive totale et avoir deux vraies locomotives pour le championnat.
J’ai deux saisons d’avance, donc je vais carburer un peu au début, le rythme ralentira ensuite !
Premiership : Qualification en Europa League (2ème - 3ème)
Scottish Cup : Finale
Betfred Cup : Finale
Europa League : Barrages
Prévision des médias : 3ème
Budget transferts : € 7M
Objectifs tranquilles pour cette première saison, une place sur le podium serait déjà acceptable même si mon objectif personnel est plutôt la deuxième place, idéalement avec une bonne marge. L’effectif semble suffisant pour ça.
Transferts
Une seule vraie arrivée pour l’équipe première, celle de Mikkel Duelund qui vient prendre le poste de meneur de jeu. Les autres viennent pour l’avenir, à l’exception de Wahlqvist qui vient en janvier apporter de la concurrence sur le côté droit de la défense, et de Paljk qui vient en prêt jouer la roue de secours si besoin.
Principalement des départs d’indésirables ou de joueurs à la recherche de temps de jeu à la mi-saison, rien de bien transcendant.
Scottish Premiership
Bon Je ne m’attendais pas vraiment à dominer à ce point avec le Celtic, ça a été chaud jusqu’au bout mais on rafle le titre à la différence de buts. A noter que le Celtic a concédé ses trois défaites dans les sept premières journées (notre 6-2 étant leur dernière), et a passé tout le reste de la saison invaincu.
Scottish Cup
Pas de Celtic en vue, donc un parcours simple sur le papier mais finalement assez accroché sur le terrain. Doublé tout de même !
Betfred Cup
Un Celtic en vue cette fois, et un triplé national. Cette coupe ne sert pas à grand chose, mais c’est toujours un titre de pris.
Europa League
Je pensais le parcours terminé quand on s’est tapé Bordeaux en barrages. Oh wait, just kidding. Videoton aurait été plus compliqué. Groupe très accroché, on s’en sort in extremis à l’issue d’une dernière journée où tout le monde pouvait encore prétendre à la première place. Pour la suite, tirage clément en seizièmes, on réalise un hold-up international contre Feyenoord (une défaite 5 ou 6-0 au retour n’aurait pas été volée, on marque sur nos deux seules situations et on tient miraculeusement), et on vole logiquement en éclats à Anfield en quarts avant de gagner pour du beurre contre un Liverpool sans motivation. Inespéré tout de même.
Stats
Niveau formation, on a joué en 4-2-3-1, avec un quatuor offensif Murphy/Middleton - Duelund - O’Halloran - Morelos hallucinant. Bon, n’oublions pas que les stats sont boostées par les tours préliminaires d’Europa League en carton, mais ça reste impressionnant. Morelos bat le record de buts en championnat et en Europa League, en plus de gagner un aller simple pour les légendes du club. Solide.
Bilan
Un triplé, un quart de finale d’Europa League, on n’aurait pas pu rêver mieux pour une première saison. Il va falloir revoir les objectifs à la hausse.
A noter, avec les performances en Europe (le Celtic et Aberdeen, en groupes de C1 et de C3 respectivement, ont bien aidé), on réalise le 5e coefficient des nations et on propulse l’Ecosse à la 13ème place du classement des championnats. Résultat, une deuxième place en Ligue des Champions dès l’an prochain !
Compliqué de faire mieux que la saison dernière, on va essayer de rester à la hauteur du Celtic pour se battre de nouveau contre eux. En LDC, l’objectif caché est évidemment la phase de groupes pour sa manne financière. Mais sans le statut de tête de série, ça risquera d’être ardu.
Transferts
Un paquet de départs sans intérêt, et un craquage du Bayern qui met plus de 40 millions sur la table pour nous arracher Morelos et lui faire bien entendu cirer le banc ensuite. Je l’aurais bien conservé, mais devant une telle offre, impossible de refuser. Pour le reste, Docherty victime de la concurrence chez les milieux axiaux fait ses valises en janvier, ainsi que Josh Earl arrivé en remplacement l’été précédent et mécontent de son temps de jeu.
Option d’achat levée automatiquement pour Murphy, Lautaro Martínez vient en remplacement de Morelos, et Zoet vient remplacer Foderingham à prix d’or. Beaucoup de jeunes par ailleurs, on active la filière danoise qui se transforme en vraie colonie. Seuls Stumberger, dans la rotation des milieux axiaux, Jensen, dont la polyvalence au milieu est un atout énorme, et Kröner, regen allemand prodigieux, viennent renforcer l’équipe A en tant que solutions de remplacement pour l’instant.
Hold-up complet comme le montre l’évolution du classement. On passe la saison entière à courir 6 ou 9 points derrière un Celtic intouchable (28 victoires pour 2 nuls après 30 journées, dont un contre nous et une série de 16 succès de rang), on regagne un léger espoir en les battant sur la dernière journée de la phase régulière, et ils craquent dans la foulée avec un nul face à Hibernian qui fait du dernier Old Firm de la saison le match du titre. On l’emporte sans sourciller après un match majuscule et on ne faiblit pas sur la dernière rencontre
Scottish Cup
Vengeance du Celtic qui nous boute hors de la compétition et l’emporte logiquement dans la foulée.
Pas mal de chance sur les tirages au sort en tours préliminaires, privés du statut de tête de série, on évite les quelques gros poissons en barrages, et on atteint les groupes pour se taper un tirage abominable. Contre toute attente, on réussit à accrocher la Juventus pour s’offrir une finale pour la C3 face à Leverkusen, alors en grosse difficulté en Bundesliga et qui semble prenable. Banco, on leur met la tête sous l’eau dès l’entame du match avec deux buts dans le premier quart d’heure dont ils ne se relèveront jamais.
Je ne sais pas ce qui est le plus hallucinant, notre parcours ou celui du Celtic qui s’est tapé des adversaires autrement plus relevés (l’Inter et la Roma étant respectivement 2ème et 3ème de Serie A là où Gladbach, Leipzig et la Lazio étaient dans le dur au moment de nos confrontations). Un Old Firm en Europe aurait été magnifique, mais Arsenal aura raison de nous. Sans l’ombre d’un regret.
Stats
Encore un trio Middleton - Duelund - O’Halloran en feu, avec un Lautaro Martínez tout à fait convaincant en pointe qui ne doit son nombre de buts bien plus faible que Morelos l’an passé au fait qu’il n’a pu booster ses stats ni dans les tours préliminaires européens (non qualifié), ni en coupes (non aligné pour repos). Les stats du championnat parlent d’elles-mêmes.
Point coefficient UEFA, placer deux clubs en demi-finales d’Europa League sans la moindre défaite dans la compétition rapporte évidemment gros. Très gros, même, puisqu’on réalise le deuxième score européen derrière l’Angleterre pour se hisser à la 9ème place, 0.2 point à peine derrière la Belgique. Traduction ? On placera une équipe directement en groupes de Ligue des Champions, l’autre au 3ème tour préliminaire, ainsi qu’une équipe en groupes d’Europa League, une en barrages et une au troisième tour.
Bilan personnel, c’est la première fois que je joue dans un championnat de plus ou moins seconde zone où je ne suis pas la seule locomotive. La différence est vraiment saisissante, la progression est carrément fulgurante Le pire dans tout ça, c’est que l’Ecosse n’a quasiment aucun point à perdre sur les premières saisons prises en compte dans le calcul du coefficient. En l’état, avec des résultats identiques aux leurs la saison prochaine, on grillerait la Belgique et le Portugal, et on se placerait à un petit point de la Russie et de ses trois places en LDC…
La plus grosse dépense depuis mon arrivée. Je voulais un gardien au-dessus de Foderingham, qui était sur le papier le gros point faible du onze de départ.
Notre capitaine. Au club depuis 2011, il a été l’un des rares à rester fidèle après le redressement et à accepter de continuer en D4. Il ne partira que pour sa retraite, c’est certain.
Je cherchais un concurrent pour Tavernier sur le côté droit, Wahlqvist correspondait bien au profil tout en affichant une petite marge de progression et un peu de polyvalence.
Parfaitement à l’aise à deux postes, Nielsen est désormais notre troisième défenseur avec la retraite de Bruno Alves. Sa polyvalence le rend précieux, il pourrait très bien incarner également l’avenir sur le côté gauche de la défense si Laudrup ne progresse pas comme espéré.
Peu de progrès pour une des premières recrues du club, qui a vu McCrorie, son concurrent initial, exploser à sa place. S’il n’est pas de nouveau prêté, il risque fort de faire ses valises cet été.
Notre joueur le plus expérimenté, précieux dans la construction. Son absence se ressent lorsqu’il ne joue pas, probablement le seul titulaire indiscutable au milieu du terrain.
Vice-capitaine, Jack est relativement limité mais délivre de bonnes prestations. Un peu en retrait cette saison, il risque de voir le jeune Stumberger lui prendre sa place s’il ne réagit pas.
Un des plus gros talents du centre de formation, Barjonas est déjà la doublure attitrée de Dorrans. Je ne sais pas s’il progressera beaucoup, mais son niveau actuel est déjà excellent.
Le néo-international autrichien a les dents longues. Très complet, il met une grosse pression sur Jack et s’impose peu à peu à un poste extrêmement fourni en qualité et en quantité.
Un autre jeune qui monte. Rock part d’un peu plus loin mais affiche une progression constante et remarquable. Si seulement il n’avait pas une note aussi affreuse en inspiration, il serait déjà titulaire.
Il n’était qu’une solution de remplacement à Murphy la saison dernière, mais ses prestations du haut de ses 17 ans l’ont propulsé dans un onze de départ qu’il n’a plus quitté depuis. En progression constante.
Correct l’an dernier, il a énormément apporté cette saison. Malheureusement, il a fait les frais de l’explosion de Middleton, et ne voulait pas être cantonné à un rôle de doublure. Il partira cet été pour laisser la voie libre à notre jeune prodige.
Un ailier rapide, assez technique et bon finisseur, que demander de plus ? Avec 24 buts et 21 passes en 29 journées de championnat, sa ligne de stats ahurissante parle pour lui. Et il n’est même pas international.
Arraché à Karlsruhe, Kröner est d’ores et déjà un joueur de haut niveau et dispose d’un potentiel exceptionnel. S’il maintient sa progression, il atteindra les sommets.
Remplaçant de Morelos, il avait la lourde tâche de succéder à ses quelques 70 pions la saison précédente. L’Argentin n’a pas démérité, en témoignent ses 37 réalisations en championnat qui lui auraient permis de battre le record de buts sur une saison si Morelos n’était pas passé par là. Un joueur de grande qualité.
Et si toutes ces pépites ne suffisent pas, il restera le seul joueur correct sorti du centre de formation depuis mon arrivée. Un bon potentiel, à exploiter.
Le vrai objectif sera bien entendu de remporter un troisième titre de rang. En Europe, atteindre la phase de groupes est un minimum, avec dans l’idée de poursuivre notre parcours en février, même reversés en EL. En d’autres termes, éviter la dernière place du groupe. Avec notre coefficient, on devrait être dans le troisième chapeau en cas de qualification, ce qui rend la tâche largement faisable sauf catastrophe au tirage !
Transferts
Jamie Murphy et Wes Foderingham ayant perdu leur place, ils nous quittent pour laisser leur place sur le banc à la nouvelle génération. Lautaro Martínez est allé au bras de fer dès l’intérêt du Bayern annoncé, je n’ai pas pu en tirer grand chose ; les jeunes poussant derrière, je ne l’ai pas retenu. A la mi-saison, on se fait dépouiller de nos cadres, avec les départs de Zoet (clause libératoire), Wahlqvist (que j’avais retenu l’été dernier en attendant que son remplaçant nous rejoigne), et Cardoso (services rendus). A noter également le prêt de Dorrans, qui s’est fait pousser sur le banc en première partie de saison et n’acceptait pas son temps de jeu réduit.
Andrea Rosi vient concurrencer O’Halloran sur l’aile droite, Jack Harrison est une solution de remplacement polyvalente sur les ailes, Stuart Williams est un bon espoir anglais qui viendra backup Duelund, Felipe Ortíz est là pour pallier au départ annoncé de Wahlqvist, et Jamie Bradley (également écossais, à préciser) vient compléter numériquement la défense après le départ de Cardoso.
Scottish Premiership
Saison de transition pour un Celtic qui entame une nouvelle ère, remplaçant un Brendan Rodgers partant pour Monaco par Ståle Solbakken, à la tête du FC Copenhague. Ça s’est senti avec un début de championnat très poussif de leur part, loin derrière un étonnant Aberdeen qui nous a longtemps tenu la dragée haute avant de s’effondrer complètement. Le Celtic leur repasse devant à la 23ème journée et leur met quasiment une vingtaine de points sur les quinze derniers matchs, jusqu’à venir nous coller la pression à l’entame de la seconde phase ; une défaite face à Partick suivie d’une humiliation chez nous plus tard, ils restent à quai et on remporte un troisième titre de rang.
Scottish Cup
Pas de Celtic à se mettre sous la dent, mais une grosse frayeur contre Aberdeen en finale alors qu’on pensait avoir le match en main. Sans conséquence.
Betfred Cup
Encore pas de Celtic sur notre route, mais un comeback impressionnant en finale. Deuxième triplé en trois ans.
Ligue des Champions
Après un barrage bien négocié, on hérite d’un groupe assez piégeux dont on sort de manière surprenante en tête, à la faveur de deux matchs superbes contre Barcelone et de quelques faux-pas catalans. La suite est malchanceuse, terminer premiers du groupe n’était pas censé nous mettre aux prises avec les futurs vainqueurs de la compétition et champions d’Angleterre… Malgré les scores flatteurs, on a logiquement eu beaucoup de difficultés dans la double confrontation et la qualification était très loin.
Stats
Les lignes de stats du quatuor offensif sont absolument stratosphériques et résument la main-mise totale au niveau national. Pour le reste, Jamie Barjonas explose enfin et a poussé Dorrans vers une sortie probablement définitive, tandis que les départs de Zoet, Wahlqvist et Cardoso ont été bien compensés avec l’émergence de Christiansen et de Nielsen, ainsi que la bonne adaptation d’Ortíz. Derek Dalglish nous vient des U20 pour dépanner en tant que deuxième gardien.
Le match de la saison me semble encore une fois bizarrement choisi, un 8-1 dans un Old Firm qui nous offre le titre me semble un peu plus marquant qu’une simple victoire à Aberdeen, même si nos adversaires étaient alors dans une excellente forme.
Petit point finances, les départs et la LDC ont ramené une masse d’argent colossale, dont une grosse partie a été investie dans l’amélioration constante des infrastructures (une bonne trentaine de millions au total déjà, à la louche). Même avec des actionnaires qui viennent de ponctionner 15 millions, on reste largement dans le vert. Pour information, le budget transferts en fin de saison est de l’ordre de 60M€.
Côté coefficient, saison en demi-teinte avec nos trois clubs engagés en EL (Hibernian, Ross County, Kilmarnock) éliminés dès les tours préliminaires. Comme de coutume, seul le Celtic nous accompagne et termine troisième d’un groupe de LDC extrêmement relevé avec Paris, Valence et la Roma. Après avoir éliminé le Milan en seizièmes d’EL, ils tombent lourdement devant Naples. Bilan, peu de progression de ce côté là, on grapille une place au détriment de la Belgique grâce aux saisons précédentes. Ça pourrait beaucoup bouger la saison prochaine en revanche, puisque le Portugal et la Russie qui nous devancent vont perdre gros… Russie qui est l’actuelle détentrice d’un troisième ticket pour la LDC.
Propulsé titulaire plus tôt que prévu suite au départ de Zoet, il a plus que tenu la baraque la saison dernière et se voit logiquement reconduit dans le onze. Sa progression est conforme aux attentes, un futur grand à n’en pas douter.
Un pur produit du club, sorti du centre de formation cette année. Malgré un potentiel intéressant, il n’a aucune ambition, ce qui me fait douter de ses capacités à vraiment progresser. A suivre tout de même.
Le frère de notre nouveau capitaine Ross, bien plus limité, allait enchaîner un troisième prêt de suite en D2 lorsqu’il s’est fracturé le tibia. Je l’aurais bien conservé en deuxième gardien, mais il ne se satisfait pas de son temps de jeu.
Loin de décliner, Wallace semble se bonifier avec l’âge et se montre de plus en plus convaincant sur le terrain. Même s’il a perdu son brassard avec l’émergence d’un vrai leader du vestiaire, il reste incontournable.
Une progression décente pour notre jeune danois, qui devrait s’accélérer au fur et à mesure qu’il obtiendra du temps de jeu. La succession de Wallace se fera peu à peu.
En prêt la saison dernière, Houston quitte le centre de formation pour intégrer l’équipe première en solution de remplacement. Malheureusement, il ne semble pas loin de son potentiel.
Très intéressant sur ses débuts, le jeune international se verra confier le poste d’arrière droit sans réelle concurrence cette saison après le départ de Tavernier. Un vrai test.
Je m’attendais honnêtement à plus de progrès de sa part avec une place de titulaire depuis janvier. Néo-international, Nielsen est un bon joueur mais sans réelle volonté, il ne fera pas long feu.
Encore une progression pour McCrorie, désormais indispensable en équipe nationale également. Leader naturel, il a été promu capitaine cette saison. Peut-être notre meilleur élément.
Plutôt convaincant sur la fin de saison dernière où il a remplacé numériquement Cardoso, le jeune produit du centre restera dans l’équipe cette saison en backup. Il n’a pas encore exploité tout son potentiel.
Plus jeune que Wilson, j’ai estimé qu’un prêt lui serait plus bénéfique. Il devrait être régulièrement aligné en Championship, une bonne opportunité pour un joueur de son âge. Il peut encore choisir de représenter l’Ecosse.
Relégué sur le banc avec l’explosion de Jamie Barjonas, Dorrans est entré dans une phase de déclin probablement définitive. Il aura été précieux au club, et reste une figure du vestiaire.
Désormais barré par Stumberger, Jack reste important dans la rotation et délivre toujours de bonnes performances. Tant qu’il se satisfait de son temps de jeu, il ne partira pas.
La saison de l’explosion pour Barjonas, devenu indéboulonnable au milieu. Il s’est imposé d’un coup en équipe nationale, et il n’est pas prêt d’en sortir.
Récent quart de finaliste de l’Euro, l’Autrichien ne progressera probablement plus mais il est un élément essentiel du club. Son entente avec Barjonas est une clé du onze de départ.
Enorme progression pour le nouvel international écossais, précieux dans la rotation en soutien des deux titulaires. Et il n’est pas encore au bout de son potentiel. Si seulement il pouvait améliorer son inspiration…
Encore et toujours exceptionnel. La saison dernière, Middleton a accédé au statut de joueur formé au club, est désormais considéré comme une légende des Rangers malgré son jeune âge, et a fait ses débuts avec les espoirs anglais. Rien que ça. Sélectionnable avec l’Ecosse, il semble pour le moment donner sa préférence à l’Angleterre, mais pas sûr qu’il atteigne un jour les A.
Une bonne première saison pour l’ancien de City, bien installé dans la rotation sur les ailes. En espérant que la fracture de la cheville qu’il a subi la saison dernière (3 mois d’absence) ne l’ait pas fragilisé physiquement.
Des débuts en trombe pour la fusée italienne, auteur de 18 buts et 20 passes en une trentaine de rencontre pour sa première saison au club. Il a poussé O’Halloran hors du onze type, mais la concurrence reste forte.
Décevant la saison dernière après un exercice 2018-2019 exceptionnel, il a vu Rosi lui passer devant dans la hiérarchie et devra se ressaisir s’il souhaite retrouver sa place.
Un autre grand espoir de l’académie. Même s’il faudra le former au poste d’ailier pur pour intégrer l’équipe première, Hillcoat a un bon potentiel à exploiter.
Il est de retour. Véritable fiasco de la cellule de recrutement du Bayern, envoyé en réserve un an après son recrutement à prix d’or, l’international colombien avait été placé sur la liste des transferts et revient au bercail contre un peu moins de 10M. Auteur de quelques 78 buts en 67 apparitions en un peu plus d’une saison au club, il tentera de se relancer malgré l’énorme concurrence de Kröner.
Lautaro Martínez n’est plus qu’un lointain souvenir. Appelé pour disputer l’Euro (au cours duquel il s’est malheureusement blessé rapidement), notre jeune prodige est un attaquant de classe internationale et vient de signer un nouveau contrat lucratif qui ne contient plus de clause libératoire. Un vrai monstre.
Correct à St Johnstone l’an dernier, le Danois a eu le temps de faire ses débuts sous notre maillot et d’inscrire son premier but avant d’être renvoyé en prêt, cette fois-ci à Sunderland. Il retrouvera notre jeune défenseur Bradley en Championship. En fonction de ses progrès et d’éventuels départs devant, il pourra jouer un grand rôle dès la saison prochaine.
Formé au club, Forrest a bien progressé la saison dernière et découvrira le plus haut niveau écossais avec le promu Dunfermline. Un potentiel à surveiller.
Ce jeune a tout. Arraché pour à peine 500k à Hamilton, où il avait déjà inscrit une dizaine de buts en D2, Ward incarne sans aucun doute l’avenir de la sélection écossaise. Il terminera sa formation chez nous avant de frapper à la porte des seniors.
Rien de moins qu’un triplé national en objectif minimal pour cette saison. En Europe, la marche est importante et on ne visera qu’une nouvelle place en huitièmes de finale.
Transferts
Quelques prêts de jeunes joueurs à ajouter aux départs de l’été.
En plus des trois arrivées de l’été, on enregistre le recrutement de deux jeunes prodiges, Christian Christ (), envoyé illico en prêt pour s’aguerrir, et surtout l’international russe Nikolay Fisantov (record d’achat du club), qui viendra faire la paire avec McCrorie.
Scottish Premiership
Une saison très poussive pour le Celtic qui n’a pas été à la hauteur. Les raisons ? Le départ en cours de saison de Ståle Solbakken après à peine plus d’un an au club, parti tenter de sauver Newcastle en Premier League (il échouera et terminera 18ème), et un net focus sur l’Europe qui leur aura coûté beaucoup de forces. Saison tranquille pour nous, en dehors de quelques faux-pas évitables.
Scottish Cup
Aucune difficulé en Cup, bien aidés par un Celtic éliminé dès les huitièmes de finale par St Mirren.
Betfred Cup
Cette fois-ci, le Celtic est bien présent, mais ça ne fait pas une grande différence tant on aura roulé sur les compétitions nationales cette saison.
Ligue des Champions
Ça ne s’est pas joué à grand chose, mais on termine logiquement troisièmes d’un groupe plutôt abordable en fin de compte, la Roma ayant réalisé une saison catastrophique (7ème de Serie A, écrasée en huitièmes de finale par Monaco). La défaite à Rome, où on tenait bon jusqu’au dernier quart d’heure, aura été fatale.
Europa League
Au bout d’un parcours très satisfaisant, énorme déception en demi-finale, où on tombe face à l’Inter après deux matches pourtant solides qui ont basculé sur des détails. La déception est d’autant plus grande que…
Le Celtic, héroïque vainqueur de City notamment (1-0, 1-0 !) et en tête de la finale à la mi-temps, y aura cru jusqu’au bout du temps additionnel, crucifié par Talisca de loin. Pour la deuxième fois en trois ans, on place deux clubs en demi-finales, et pour la deuxième fois, les deux tombent face au même adversaire (après Arsenal il y a deux ans). On se rapproche de plus en plus de l’Old Firm européen !
Stats
Un homme fort cette saison, l’Italien Andrea Rosi, éblouissant sur son aile droite, 4ème buteur, meilleur passeur et meilleur joueur du championnat. Devant, Heinz Kröner a vu sa saison perturbée par des blessures qui ont permis au jeune Cameron Ward de littéralement crever l’écran. Il risque d’y avoir embouteillage devant dès la saison prochaine… A noter, la grave blessure du prodige anglais Stuart Williams (croisés), et l’apparition du jeune Robbie Brown, fraîchement sorti de l’académie et potentiellement un des plus grands talents de sa génération, pour le remplacer numériquement en fin de saison.
Bilan
Une saison solide, ponctuée d’un excellent parcours européen avec de grosses écuries à notre tableau de chasse. Encore quelques saisons de progression de nos meilleurs éléments (Christiansen, Ortíz, Fisantov, Rosi, Kröner et Ward ont encore de bonnes marges de progression), et on peut aller loin.
Côté coefficient, comme prévu, on dépasse la Belgique, le Portugal et la Russie pour récupérer une troisième place en Ligue des Champions ! Le top 5 est très loin (d’autant que la France vient de réaliser une saison exceptionnelle avec un PSG vainqueur de la Ligue des Champions et un Monaco demi-finaliste), mais un petit trou s’est formé avec nos poursuivants et devrait se creuser un peu encore la saison prochaine.
Après une saison de doublure, où il aura été plutôt convaincant lors de ses quelques apparitions, McAllister est prêté pour obtenir du temps de jeu à l’échelon inférieur.
Un prodige à bas prix (8.75M de l’Austria). L’un des meilleurs gardiens de sa génération à n’en pas douter, sa clause libératoire était assez peu élevée. On disputera la saison avec deux numéros un, mais on ne pouvait pas passer à côté d’une telle affaire.
Un peu en retrait la saison dernière, notre vice-capitaine semble entamer un long déclin. Il restera tout de même une solution de remplacement de premier choix.
Extrêmement prometteur à son arrivée, le jeune Danois a enchaîné une deuxième saison assez terne en termes de progression. Prêté à la mi-saison, où il aura été affreux en Premier League avec Crystal Palace, il repart tenter sa chance en Ligue 1. J’attends beaucoup plus de lui.
Un pari. Cirant le banc à Manchester, l’international anglais tentera de se relancer chez nous. Nouveau record d’achat du club (28M), je compte sur lui pour nous faire franchir un palier.
L’Inter ayant activé la clause libératoire de Felipe Ortíz, il a fallu trouver un arrière droit titulaire. Après avoir étudié entre autres la piste Thomas Meunier, en difficulté au PSG, j’ai jeté mon dévolu sur le jeune international roumain, très prometteur (2.5M de Cluj).
Enfin des signes notables de progression pour Nielsen. Polyvalent et très talentueux, il a explosé la saison dernière et devrait être précieux dans la rotation cette année.
Un défenseur exceptionnel. Il a été compliqué de conserver notre capitaine cet été, sollicité par de nombreux clubs, mais il a fini par se faire une raison pour décider de poursuivre l’aventure.
Petit imbroglio pour l’arrivée de San Juan. En pleine tempête liée au départ potentiel de McCrorie, l’Argentin, sur mes tablettes depuis des mois, a fait l’objet d’une salve d’offres européennes. Je me suis aligné au cas où notre capitaine nous quitterait, le prodige a signé quelques jours plus tard (10M de Boca), et McCrorie a fini par rester au club. Conséquence, on se retrouve avec cinq centraux pour deux places. La rotation sera forte.
Convaincant sur ses débuts, le jeune pilier de la sélection russe va entamer sa première saison complète parmi nous. Non sans avoir fait l’objet de sollicitations cet été.
Toujours barré, Jack reste une solution de dépannage utile. Il se contente de son faible temps de jeu, mais a exprimé son mécontentement à la suite de l’arrivée de Sander Berge. Une affaire à suivre.
Dominik Stumberger ayant souhaité partir à Everton, il a fallu lui trouver un remplaçant. On y gagne même un peu au change, que ce soit financièrement ou sportivement (13.5M de l’Ajax). Il devrait tenir l’axe du milieu avec Barjonas.
Fauché comme un lapin en plein vol dans sa progression par une blessure aux croisés, Williams est toujours blessé et devrait faire son retour à la mi-saison. Un prêt pour lui redonner le rythme ne sera pas à exclure.
Avait-on vraiment besoin d’un meneur avec Duelund déjà au club ? Peut-être pas. Mais toujours est-il que l’opportunité d’enrôler un tel joueur ne pouvait pas être écartée. Un véritable prodige, appelé pour une première sélection au lendemain de son transfert (21.5M de Grêmio).
Premier grand talent sorti du centre de formation depuis mon arrivée, Brown est déjà un joueur décent et son potentiel semble exceptionnel. Il a déjà fait deux petites apparitions la saison dernière, et devrait voir de plus en plus l’équipe première.
Décisif comme toujours au niveau national, il manque un peu de tranchant en Europe. Je serai très attentif à ses performances à ce niveau cette saison. Malgré tout, il a connu sa première apparition dans le groupe de l’équipe A d’Angleterre, sans sélection à la clé. Il n’est pas trop tard pour rejoindre l’Ecosse, où une place semble plus accessible.
Désormais meilleur passeur sur une saison de l’histoire du championnat, l’Italien a enchaîné une deuxième saison tout aussi flamboyante que la première et semble repartir sur les mêmes bases.
En manque de rythme, Morelos a tout de même effectué une saison parfaitement honnête. Le but, sauf départs à son poste, sera de le relancer pour qu’il trouve un club plus à sa convenance que le Bayern. Il le mérite.
J’ai rarement vu un joueur aussi précoce que Ward, auteur de plus d’un but par match en championnat pour ses débuts au plus haut niveau. En rotation avec Morelos pour faire souffler Kröner.
Bien remis de sa fracture du pied, Kröner est reparti sur les mêmes bases que la saison précédente. Le retour avec la Mannschaft ne devrait pas être très loin.
Pas mauvais en prêt à Sunderland, le Danois retrouve le Championship, cette fois à Blackburn. Il semble prêt à exploser, mais la surcharge devant m’a forcé à le faire repartir pour un an. A contrecoeur.
Je l’avais posté dans le sujet des regens, il ne voulait pas venir, j’ai dû le draguer pendant un an pour le récupérer Il a refusé l’Inter je crois, mais j’avais blindé le contrat