1.08 - Wallfacer (Fin de saison)
L’épisode est divisé en deux grosses parties : Saul enfin mis en avant (il était inutile et peu intéressant jusque là, à part son côté fuckboy lassant il n’y avait rien à dire) avec une tentative de meurtre contre lui des intellectrons. Ce qui pousse l’ONU à le choisir pour faire partie du projet Colmateur. Le seul point faible connu des intellectrons pour le moment est qu’ils ne peuvent pas lire nos pensées, un groupe de trois personnes vont établir des plans, utilisant seulement leurs pensées. L’idée a du sens tout en étant un peu floue. Comment coordonner ces talents, comment établir un vrai plan sans pouvoir communiquer… Mais bon on verra ça dans la deuxième saison.
L’autre partie est le lancement du cerveau de Will dans l’espace. L’idée pas trop conne au début de l’épisode précédent était plus dure à cerner quand on a détaché son cerveau. D’un point de vue émotionnel et tragique c’est pas trop con, du point de vue stratégique, ça fait beaucoup d’étapes avec des si. S’ils peuvent le clôner, s’il peut être utile et transmettre un message, etc. Si on part dans l’idée qu’il fallait une avancée technologique, ok, mais ça me semble un peu bancal malgré tout.
Peut-être que le bouquin explique un peu mieux la logique, la série a parfois pris des petits raccourcis pour ne pas trop s’emmerder.
Les intellectrons se montrent un peu, aussi, après avoir tenté de tué Saul, ils menacent/jouent un peu avec Wade. Il faudra qu’il soit solide, en particulier si on s’approche d’une bonne idée pour les contrer.
Finir la saison sur les évènements de l’épisode 5 m’auraient paru plus cohérents. Le format Netflix explique peut-être cette volonté d’aller un peu plus loin. On sait qu’il faut en milieu de saison ou aux abords un gros évènement pour ne pas perdre les viewers. Les auteurs ont sans doute voulu balancer le lourd avant d’entamer le deuxième chapitre pour faire revenir tout le monde. En tant que spectateur, je suis pas sûr d’être gagnant.
Point bouquin : la fin d’épisode a la même vibe que la fin du premier livre. Avec deux personnes déprimées, qui perdent espoir et Clarence qui les remotive
Épisode très correct pour conclure la saison, c’est pas le meilleur de la fournée.
Comme j’ai dit avant, la série a un peu le même mal que le livre, à savoir un soucis d’attachement aux personnages. Les scientifiques ont du mal à se montrer intéressants, Benedict Wong (Clarence Shi) me semble sous-exploité, son côté malin n’est pas assez mis en avant, on le voit principalement fumer ses clopes de merde pendant la moitié de la saison, sans être très actif.
Sur le premier point, des efforts sont fait après l’épisode 5, tout n’est pas parfait mais on finit la saison avec un peu plus d’intérêt pour ses personnages.
Est-ce une série indispensable ? Non, mais ça reste de la sci-fi gros budget, avec une idée ambitieuse. Quelques vrais bons moments spectaculaires.
Ça se regarde assez vite, 8 épisodes de 45-50 min en moyenne, ça passe. D’autant qu’on se fait rarement chier.