Le Problème à 3 Corps

Le Problème à 3 Corps


Genre : Science-fiction
Diffuseur : Netflix
Date de sortie : 2024

Série créée par David Benioff, Alexander Woo et D. B. Weiss

Avec Benedict Wong (Clarence Shi), Jovan Adepo (Saul Durand), Liam Cunningham (Thomas Wade), Eiza González (Auggie Salazar), Jess Hong (Jin Cheng), Marlo Kelly (Tatiana), Alex Sharp (Will Downing), Sea Shimooka (Sophon), Rosalind Chao (Ye Wenjie), Saamer Usmani (Raj Varma), Jonathan Pryce (Mike Evans), Gerard Monaco (Collins), John Bradley (Jack Rooney), Zine Tseng (Young Ye Wenjie), etc.


Le Problème à 3 Corps, c’est quoi ?


La communauté scientifique est touchée par une vague de suicides immense. Leurs expériences produisent des résultats inattendus et inexplicables, remettant en cause toutes leurs connaissances de la science, et certains d’entre eux voient apparaître un mystérieux compte à rebours devant leurs yeux. L’agent Clarence Shi et un groupe de scientifiques tentent de comprendre ces phénomènes.


Le Problème à Trois Corps, la saga de romans


La série est une adaptation d’une série de romans de l’auteur chinois, Liu Cixin publiée entre 2008 et 2010.

net

S’ils font une adaptation sympa ça va surtout me lancer sur les bouquins :sac:

Allez je me lance pour voir ce que ça donne, après avoir lu le premier livre il y a un peu moins de deux mois.

Après avoir vu l’épisode 1, quelques petites réflexions sans spoiler

  • Ça a grincé un peu des dents sur l’internationalisation du casting et des personnages. Pour réussir sur les gros marchés de Netflix, je comprends l’idée. Le respect de l’oeuvre dans les détails je m’en suis toujours un peu foutu tant que l’essence est respectée. Qu’on change un personnage (genre, physique, etc) je m’en branle pas mal pour être honnête. Au pire ça me frustre un peu quand c’est un personnage que j’adore et qu’on change trop radicalement mais là ça me touche pas.

  • Le casting a l’air plutôt solide, j’adore Benedict Wong il va être parfait pour ce rôle.

  • Y a des moyens et c’est cool. Par contre les effets sur la scène de fin sur le toit, ça piquait un peu des yeux.

  • La classique comparaison aux bouquins : j’ai l’impression que la série va plus vite au début. Le contexte sur la révolution en Chine a été balayée, le scène expéditive, le passé de Ye Wenjie semble vouloir être expédié pour aller vers les développements plus intéressants. Alors dans le principe ça me gêne pas, mais ça fait qu’on s’en fout totalement du personnage, ce qui n’est pas forcément l’effet souhaité. Sinon le rythme est pas mal du coup, Je pense qu’on est sur les bases d’une saison pour couvrir le premier livre.

Épisode 1 - Légers spoils

L’effet du compte à rebours marche bien, avec les images du suicide du scientifique en début d’épisode qui arrivait au bout du décompte, l’effet sur Salazar est réussi. L’univers qui fait un clin d’oeil à la fin donne le petit frisson qu’on attendait dans cette fin d’épisode.

Malgré les suicides, les enquêtes, on sent pas le désarroi total de la communauté scientifique pour l’instant, la série se manque un poil pour montrer la gravité des enjeux je trouve. Mais c’est peut-être qu’une impression chez moi.

1 « J'aime »

J’ai regardé les 2 premiers avec ma meuf aujourd’hui : le seul point noir c’est qu’elle a aimé aussi et que je vais devoir l’attendre jusqu’à lundi pour qu’on continue, pas de binge pour moi ce weekend :bollore1:

C’est très prometteur pour l’instant, et ça fait l’effet Silo escompté, je pense que dans la semaine je commande les bouquins :sac:

1.02 - Red Coast

Cet épisode se concentre plus sur le jeu et le passé de Ye Wenjie. Le jeu est perturbant au début mais son potentiel est intéressant, on comprend qu’il y a une énigme à résoudre mais on a du mal à comprendre où on veut en venir exactement.

Concernant Ye Wenjie, comme je le disais, le premier épisode un peu trop expéditif a nuit un peu au personnage, mais il parvient malgré tout à installer ce dégoût du monde qui la pousse à agir comme elle le fait en recevant un message d’un autre monde. Ça aurait pu être mieux géré, on sent qu’on se presse peut-être un peu trop sur cette partie, mais bon, ils retombent à peu près sur leurs pattes.

Le point bouquin (pas de spoiler sur la suite de la série mais je floute au cas où ça n’intéresse pas, ou pour les futurs lecteurs) : la chronologie change beaucoup par rapport aux bouquins, notamment les révélations sur le passé de Ye Wenjie qui étaient venues bien plus tard. C’est pas gênant, ça permet d’avoir un rythme plus fluide en variant les points de vue plus facilement. La représentation du monde mystérieux dans le jeu est bien faite, j’avais du mal à visualiser ça en lisant le livre.

1.03 - Destroyer of Worlds

Le jeu a encore une place assez grande, le monde connaît des ères chaotiques et régulières à cause d’un système à trois soleils. Cela permet de passer au niveau 3 dans le jeu. Jin Cheng explique que rien ne peut prédire la solution à l’énigme. La clé du jeu n’est donc pas de résoudre l’énigme des ères, mais de comprendre qu’il faut sauver les gens. Le jeu a été construit par les San-Ti pour expliquer leur démarche avant de venir s’installer sur Terre, et recruter des sympathisants.

Il vaut mieux sympathiser car si on quitte le jeu en cours de route comme Jack Rooney, l’issue n’est pas très joyeuse :sac:

Je trouve cette partie intéressante mais il manque quelque chose, passé la surprise des joueurs en enfilant le casque pour la première fois, je trouve que ça manque d’émotion dans cette partie.

Le reste est un peu en retrait sur cet épisode. Il y a deux choses plus intrigantes :

  • Comment la fille peut se cacher des caméras et tuer Rooney sans être vue à travers la fenêtre par Shi ?

  • Là c’est peut-être juste moi qui lit trop sur la scène. Même s’il était défoncé, Will Downing prétend sérieusement avoir parlé à son cancer du pancréas et trouvé un accord pour qu’il n’attaque pas les autres organes (je précise que ce n’est pas un élément dans le premier livre, donc je souligne pas ça pour faire un gros clin d’oeil). Est-ce juste un trip ou un autre mystère se prépare autour de la santé des gens ? (C’est peut-être les livres Silo qui me font tiquer sur ce genre d’éléments, vu que les nano particules avaient un rôle médical dans cette autre saga)

Le point bouquin : J’ai eu du mal à piger le passage sur l’ordinateur humain dans le livre. J’espérais une bonne explication dans la série pour me sentir moins con, mais ils se sont même pas emmerdés à tenter d’expliquer la logique :hoho: Je crois que personne du côté des scénaristes n’a pigé, ou n’a trouvé comment expliquer ça facilement.
La série avance vraiment à très grand rythme, j’ai le sentiment qu’on a couvert les 2/3 du premier livre là. En comparaison on est au chapitre 20/35 mais avec des éléments du passé de Ye Wenjie qui étaient traités après, qui ont déjà été couvert ici (la réception du message, sa théorie sur le soleil comme antenne, la rencontre avec Evans). Je me suis renseigné, les créateurs imaginent un plan sur 3 ou 4 saisons maximum, donc ils ne vont pas tirer sur la corde.

C’est bien ou pas bien ? J’ai pas envie d’ouvrir vos spoils. :sac:

Je suis pas déçu pour le moment, y a un bon rythme, un mystère qui se dessine.

Il n’y a pas ce petit truc qui fait vibrer, mais c’est solide pour le moment

2 « J'aime »
1.04 - Our Lord

L’épisode était plus court, on sent une transition même s’il se passe des choses, on permet d’en apprendre un peu plus sur l’organisation, Mike Evans qui a récupéré l’entreprise de son père et s’est servi de l’argent pour faire un bateau-observatoire dédié au contact avec les San-Ti. On a la révélation (pas si surprenante ici, c’était un peu mieux amené dans le livre je trouve) que Ye Wenjie est à la tête du mouvement. On sait que les San-Ti n’arriveront pas avant 400 ans mais les San-Ti sont déjà plus ou moins en contrôle d’évènements, c’est eux qui décident ce que les agents peuvent voir et entendre. Comment ?
Autre énigme dont là je n’ai pas de réponse sûre (j’ai oublié si c’était dans le livre), c’est comment Mike Evans de nos jours parvient à communiquer directement avec le Seigneur, aka les San-Ti alors qu’il y a un délais de 8 ans entre l’envoi d’un message et la réponse)

Cet épisode pointe un peu le soucis de la série pour l’instant (comme du bouquin je trouve), c’est que ça manque un peu d’âme. On déballe le récit à grande vitesse mais sans créer un véritable attachement aux personnages. Auggie et Jin Cheng un peu mais on n’est pas particulièrement touché non plus. Chi a le rôle du mec malin qui va droit au but mais sans faire marrer ou surprendre non plus.


1.05 - Judgment Day

On a sans doute le meilleur épisode de la série, beaucoup de révélations, des moments qui mettent bien sur le cul.
Les San-Ti qui arrivent à contrôler ce que les humains voient et entendent laissent le plan contre Mike Evans se mettre en place, dans une scène spectaculaire et ultra violente, tout ce qui se trouve dans le bateau se fait couper en deux par les nano particules, issues des recherches d’Auggie. L’écoute de l’enregistrement d’Evans par Ye Wenjie permet de comprendre pourquoi ils ont laissé faire, ils ne faisaient plus confiance en Evans après la discussion sur le mensonge.
Dans la dernière ligne droite de l’épisode on a un flux de révélations avec Auggie et Wade qui enfilent le casque. Le plan et l’exécution du plan par les San-Ti est expliqué. Des Intellectrons ont été envoyé pour surveiller et manipuler les humains. Cela explique les expériences aux résultats anormaux, les comptes à rebours, etc. Le but était de tuer la science pour ralentir les humains dans leurs recherches, et la préparation à l’arrivée des San-Ti.
En fin d’épisode, les San-Ti envoient un message un peu plus offensif et menaçant encore : « vous êtes de la vermine ».

Point bouquin : en 5 épisodes, on a couvert tout le premier livre, avec quelques éléments qui ont été survolés ou oubliés, sur le passé de Ye Wenjie notamment

Meilleur épisode de la saison

1.06 - The Stars Our Destination

Je parlais du manque de focus sur les personnages. Cet épisode permet de souffler un peu. Même s’il peine à passionner, il finit, à force de nous donner du temps avec eux, par trouver un peu d’émotion avec Will Downing. La beauté des décors aident beaucoup, la musique accompagne bien son choix aussi. Même si l’épisode ne sera pas le plus mémorable, c’était un test important, et malgré des débuts poussifs, il finit par s’en sortir.

En filigrane, on a un projet qui se dessine pour tenter de mieux comprendre les San-Ti et observer leur flotte. Mais pour cela il faut un bon technologique ou une bonne idée. Salazar et Cheng vont s’y mettre.

Point bouquin : comme j’ai dit avant, j’ai atteint ma limite de connaissances à l’épisode précédent. J’imaginais le tome 2 concentré sur cette préparation à l’attaque. Il y a 400 ans à attendre, mais avec les intellectrons et leur avance, il n’y a pas de temps à perdre. Je floute quand même le texte pour faire croire à Hoshi que je dis un truc super intéressant et détaillé, alors que je ne dis absolument rien d’utile. Vraiment rien. Ahah quand tu verras ça dans 6 mois Hoshi tu verras à quel point je t’ai fait croire à un truc incroyable. Je vais même déflouter un passage… un truc de malade … alors que je dis rien, mais vraiment rien du tout.

On ralentit le tempo mais ça va


1.07 - Only Advance

Nouvel épisode plus posé, mais celui-ci m’a moins plu que le précédent, plus long, sans grand intérêt à mon goût. On se concentre encore sur Will mais ça ne m’a pas passionné ni touché vraiment sauf peut-être un passage avec Saul avant qu’il valide son choix. Le côté scientifique avec les essais pour cryogéniser un corps n’ont rien de très original je trouve.

Bof bof.

L’épisode le plus faible à mon goût.

1.08 - Wallfacer (Fin de saison)

L’épisode est divisé en deux grosses parties : Saul enfin mis en avant (il était inutile et peu intéressant jusque là, à part son côté fuckboy lassant il n’y avait rien à dire) avec une tentative de meurtre contre lui des intellectrons. Ce qui pousse l’ONU à le choisir pour faire partie du projet Colmateur. Le seul point faible connu des intellectrons pour le moment est qu’ils ne peuvent pas lire nos pensées, un groupe de trois personnes vont établir des plans, utilisant seulement leurs pensées. L’idée a du sens tout en étant un peu floue. Comment coordonner ces talents, comment établir un vrai plan sans pouvoir communiquer… Mais bon on verra ça dans la deuxième saison.

L’autre partie est le lancement du cerveau de Will dans l’espace. L’idée pas trop conne au début de l’épisode précédent était plus dure à cerner quand on a détaché son cerveau. D’un point de vue émotionnel et tragique c’est pas trop con, du point de vue stratégique, ça fait beaucoup d’étapes avec des si. S’ils peuvent le clôner, s’il peut être utile et transmettre un message, etc. Si on part dans l’idée qu’il fallait une avancée technologique, ok, mais ça me semble un peu bancal malgré tout.

Peut-être que le bouquin explique un peu mieux la logique, la série a parfois pris des petits raccourcis pour ne pas trop s’emmerder.

Les intellectrons se montrent un peu, aussi, après avoir tenté de tué Saul, ils menacent/jouent un peu avec Wade. Il faudra qu’il soit solide, en particulier si on s’approche d’une bonne idée pour les contrer.

Finir la saison sur les évènements de l’épisode 5 m’auraient paru plus cohérents. Le format Netflix explique peut-être cette volonté d’aller un peu plus loin. On sait qu’il faut en milieu de saison ou aux abords un gros évènement pour ne pas perdre les viewers. Les auteurs ont sans doute voulu balancer le lourd avant d’entamer le deuxième chapitre pour faire revenir tout le monde. En tant que spectateur, je suis pas sûr d’être gagnant.

Point bouquin : la fin d’épisode a la même vibe que la fin du premier livre. Avec deux personnes déprimées, qui perdent espoir et Clarence qui les remotive

Épisode très correct pour conclure la saison, c’est pas le meilleur de la fournée.

Comme j’ai dit avant, la série a un peu le même mal que le livre, à savoir un soucis d’attachement aux personnages. Les scientifiques ont du mal à se montrer intéressants, Benedict Wong (Clarence Shi) me semble sous-exploité, son côté malin n’est pas assez mis en avant, on le voit principalement fumer ses clopes de merde pendant la moitié de la saison, sans être très actif.

Sur le premier point, des efforts sont fait après l’épisode 5, tout n’est pas parfait mais on finit la saison avec un peu plus d’intérêt pour ses personnages.

Est-ce une série indispensable ? Non, mais ça reste de la sci-fi gros budget, avec une idée ambitieuse. Quelques vrais bons moments spectaculaires.

Ça se regarde assez vite, 8 épisodes de 45-50 min en moyenne, ça passe. D’autant qu’on se fait rarement chier.

“Le Problème à trois corps” : la scène d’ouverture agace en Chine et en Occident, mais pas pour les mêmes raisons

La nouvelle série des créateurs de “Game of Thrones” fait grincer les dents. D’un côté, le public chinois s’émeut de la représentation de la Révolution culturelle. De l’autre, des voix occidentales y voient un parallèle avec le “wokisme”…
Par Caroline Veunac

En tête des audiences Netflix depuis son lancement, le 21 mars, Le Problème à trois corps fait l’objet de polémiques sur plusieurs continents. Il y avait fort à parier qu’un blockbuster américain adapté d’un best-seller chinois, au casting multi-ethnique et dont l’intrigue met en question rien de moins que l’avenir de l’humanité, deviendrait un enjeu géopolitique. Ça n’a pas loupé : sitôt la série disponible, les spectateurs chinois qui avaient pu se procurer les épisodes (Netflix n’étant pas distribué en Chine) ont exprimé leur désapprobation sur les réseaux sociaux.

Les critiques portent plus spécifiquement sur la scène d’ouverture. On y suit, en 1966, le tabassage à mort d’un professeur d’université taxé de décadence intellectuelle par de jeunes émules de la Révolution culturelle, devant une foule embrigadée. « Cette scène m’a laissé sans voix. j’avais beau m’y attendre, j’ai été déstabilisé », a par exemple réagi un internaute sur le réseau Weibo, comme le rapporte l’agence Reuters.

Ces mots de stupéfaction montrent à quel point la représentation des violences du régime maoïste constitue une transgression aux yeux du public chinois. Fait significatif, dans le roman de Liu Cixin, cette scène n’apparaissait qu’au milieu du volume, avant d’être déplacée au début dans les traductions étrangères. Et elle a été purement et simplement expurgée de la série chinoise en trente épisodes déjà adaptée du livre, diffusée l’an dernier sur la chaîne nationale CCTV. On imagine alors l’effet produit par sa mise en images dans un show généré par une puissance rivale, adoubé par Liu Cixin (crédité comme producteur consultant), vu qui plus est partout dans le monde.
Une guerre culturelle

Pour les créateurs du Problème à trois corps, il s’agissait d’un parti pris restauratif, comme l’a expliqué au New York Times le scénariste Alexander Woo, lui-même d’ascendance chinoise : « C’est un moment de l’Histoire qui n’a pas beaucoup été dépeint dans la fiction, et encore moins filmé […]. Quand je l’ai montré à ma mère, j’ai pu voir un frisson la parcourir et elle a dit : “C’est la réalité. C’est bien ce qui s’est passé.” » Mais alors que la levée du tabou peut constituer une forme de réparation pour la diaspora, elle reste vécue comme une tentative d’humiliation par les Chinois de Chine ralliés au hashtag « la version chinoise gagne », qui grossit depuis quelques jours sur les réseaux.

Plus surprenant, la guerre culturelle suscitée par Le Problème à trois corps se mène aussi en Occident, où, aux États-Unis comme en Europe, des voix conservatrices s’emparent de la série à des fins idéologiques. « Je viens juste de voir la scène d’ouverture […], qui montre un lynchage pendant la révolution culturelle chinoise, et ça m’évoque de manière effrayante ce vers quoi le wokisme nous entraîne : plus de liberté de parole ou de pensée, suivre la ligne du parti ou être éliminé… », s’est ainsi émue sur X une activiste britannique. Interrogé sur cette lecture de la série dans le Hollywood Reporter, son co-créateur David Benioff a joué les contorsionnistes : « Ce n’est pas un commentaire sur la cancel culture. Mais l’histoire de l’humanité a tendance à fonctionner par cycles, et nous sommes actuellement à un certain moment du cycle. Il y a de nombreuses différences, majeures, entre notre époque et celle de la Révolution culturelle. Mais il y a aussi des similarités. » Quelle que soit la manière dont on interprète cette réponse équivoque, Le Problème à trois corps, entre bras de fer Chine/États-Unis et bataille woke/anti-woke, est sur tous les fronts.

La série n’est pas un immense succès, vu le budget, un renouvellement n’est pas garanti