Bonjour à tous ! On est le 27 juin 2022 et j’en ai marre d’être au chômage. Sans diplôme et sans la moindre expérience, je décide de réaliser mon rêve : devenir entraîneur de football. Tout le monde ne nait pas avec la culture foot d’un Pep Guardiola. Alors après avoir lu quelques bouquins je décide de préparer mes CV et lettres de motivation sans la moindre chance…
Voilà voilà le boss. Y a du potentiel, on y croit. Sur un malentendu… !
Mais actuellement on ne va pas se mentir, c’est le néant le plus total. Mais je pense à des mecs comme Courbis, Domenech ou encore Antonetti,… qui ont eu des parcours fabuleux d’entraîneurs en ayant pas la moindre capacité. Alors pourquoi pas moi !
La première étape ? Envoyer des candidatures de PARTOUT ! Dès que c’est libre, j’envoie. On tourne à 43 candidatures (+ 2 interviews) :
Au passage, une idée de la BDD choisie (en mode moyenne), mon ordi tourne à 2 étoiles et tire la tronche.
Petite photo de la gueule de ma boite de réception.
Je me sens un peu comme un mec qui vient de chopper le covid en début d’année 2020, tout le monde m’évite et me ghost.
Les seules réponses positives sont là :
Mais honnêtement je ne me vois pas commencer ma carrière par une sélection nationale. Même si toute cette liste m’a accepté pour que je sois entraîneur U20 ou U21 de leur pays. Mais pour moi ça ne représente pas vraiment un challenge car à l’année le temps est long et je ne suis pas sur de pouvoir passer mes diplômes en tenant ce genre de poste (puis ça manque de réalisme).
Par contre, direction le Brésil pour un entretien avec un club de D3 :
J’ai mis sur le 1er post les championnats et pays que j’ai sélectionné. J’avoue que mon ordi subit un peu vu le nombre élevé qu’on est obligé de mettre au début mais après je me dis que plus je vais avancer, plus je vais m’améliorer et pouvoir retirer les petits championnats que je ne veux plus donc ça ira mieux avec le temps.
En vrai c’est pas hyper lent, j’abuse un peu. Mais quand j’appuie sur « continuer » il faut bien entre 5 et 10 secondes pour que ça passe au jour suivant. Alors qu’à mon habitude quand j’appuie sur le bouton c’est du instantané, j’ai même pas le temps de chargement avant que ça change de jour en gros. Après on s’y habitue mais au début ça fait un peu bizarre.
Quand je clique sur les joueurs, clubs, ect,… c’est du instantané sans chargement, c’est juste le passage des jours mais je pense que c’est dû au fait que j’ai beaucoup de championnats et du coup ça met pas mal de temps à générer les avancées et les matchs.
C’est tellement long à attendre mais de plus en plus de clubs passent à l’action en renvoyant leurs entraîneurs seulement deux mois après le début des compétitions ! Du mouvement qui fait le malheur des uns mais aussi le bonheur des autres. C’est ainsi que je me retrouve à envoyer environ 2 à 3 CV par jour au niveau des clubs qui se mettent à chercher un coach ! Reste à voir le facteur chance.
En persévérant j’arrive à obtenir un 2ème entretien après celui qui avait échoué au Bresil il y a environ 4 mois :
Cette fois le voyage est bien plus rapide ! Direction l’Angleterre et la D5 anglaise pour rencontrer les dirigeants du club de Barnet.
On essaie de se valoriser malgré le fait d’être inexpérimenté et sans diplôme. Je fais également des promesses que je ne pourrai certainement pas tenir mais il me faut vraiment trouver un poste et cela passe par un grand discours (cc l’ami Rudi Garcia).
J’avais fait une partie du style l’an dernier, mais uniquement au Royaume Uni et le but était de gagner la PL et la LDC. J’avais démarré en D2 galloise, le niveau était pas fou
Heureusement que j’avais décidé de profiter de mon voyage en Angleterre pour rester un peu plus longtemps que prévu. L’entretien avec Barnet m’a fait garder mon Airbnb sur la ville de Londres dans laquelle se trouve le club et c’est ainsi que j’ai voulu approfondir mon anglais en restant encore sur place malgré une météo toujours aussi magnifique en cette période.
Une chose qui a plutôt bien réussi parce qu’environ 2 semaines plus tard un nouvel entretien tombe :
On change presque pas de contexte, sauf que le coach vient de partir à la retraite (oui en octobre). Club rattaché à la ville de Londres qui évolue en D5 anglaise. Je ressors une nouvelle fois le même blabla, avec peut être un anglais un peu mieux maitrisé cette fois-ci.
Une des priorités dans ma carrière sera de passer le plus rapidement possible les diplômes. Parce que c’est ainsi qu’on augmente nos notes mais aussi la réputation de notre coach. Donc en plus de réussir les objectifs fixés par le club (maintien), il faut aussi réussir à franchir cette étape d’enchaîner les diplômes pour progresser assez vite dans la carrière.
Je suis très content de réussir à débuter la formation en étant à peine nommé au poste !
Autre chose, je laisse la liberté totale au directeur sportif et aux dirigeants de composer leur propre staff. Ils gèrent eux-mêmes les recrutements et prolongations de contrat pendant que moi je gère les recrues des joueurs et leurs contrats. Le directeur sportif se sent à l’aise et comble rapidement les besoins en faisant venir pas mal de monde, dont une responsable kiné qui va plutôt séduire.