📕 Les petites histoires de l'Histoire

Lors de la réelection de Roosevelt en 1940, un jeune
 Fidel Castro, ùgé de 14 ans, félicita Roosevelt et lui demanda 10$. :sac:

https://twitter.com/RealTimeWWII/status/1059910747441061889

Une publicitĂ© pro-abstinence de l’alcool des annĂ©es 1860

https://twitter.com/LoraJones/status/1144599829059973120

Je suis Stage 3 en général :sac:

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Je ne savais pas. Intéressant et respect au médecin !

13 espagnols vs 40 000 aztecs.
Qui va l’emporter ?

Une impressionnante armĂ©e d’environ 40 000 guerriers aztĂšques rejoignit la troupe espagnole dans les plaines d’Otompan (Otumba). Sachant que les AztĂšques sacrifiaient toujours leurs prisonniers, les soldats espagnols et tlaxcaltĂšques se prĂ©parĂšrent Ă  se battre jusqu’à la mort, et ce malgrĂ© la perte de leur artillerie et d’une bonne partie de leurs chevaux et armes Ă  feu pendant leur fuite de la capitale aztĂšque.

L’armĂ©e aztĂšque encercla immĂ©diatement les Espagnols, qui rĂ©sistĂšrent durant plusieurs heures tout en Ă©changeant tirs d’arquebuses et d’arbalĂštes contre les flĂšches. MalgrĂ© la supĂ©rioritĂ© technique des Espagnols, l’écrasante supĂ©rioritĂ© numĂ©rique faisait pencher la balance du combat en faveur des AztĂšques, dont les victimes des armes Ă  feu et des Ă©pĂ©es en acier Ă©taient immĂ©diatement remplacĂ©es par des troupes fraĂźches. HernĂĄn CortĂ©s dĂ©cida alors de jouer sa derniĂšre carte, et sur les conseils de La Malinche, l’indigĂšne qui accompagnait les Espagnols, il attaqua le tepuchtlato Cihuacoatl Matlatzincatzin[rĂ©f. souhaitĂ©e], le plus grand et le plus dĂ©corĂ© des guerriers aztĂšques, qui semblait ĂȘtre le chef suprĂȘme de l’armĂ©e. Pour la premiĂšre fois dans l’histoire de la conquĂȘte du Mexique, les Espagnols rĂ©alisĂšrent une modeste charge de cavalerie avec 13 cavaliers qui se ruĂšrent sur le CihuacĂłatl au cri de « Santiago ! ».

Le chef aztĂšque fut pris par surprise et tuĂ© d’un coup d’épĂ©e par le soldat Juan de Salamanca, qui s’empara de son Ă©tendard. Ayant observĂ© cette scĂšne, l’armĂ©e aztĂšque, prise de panique, rompit les rangs et s’enfuit, poursuivie par la cavalerie espagnole. AprĂšs cette victoire inespĂ©rĂ©e, les Espagnols se retirĂšrent dans la ville alliĂ©e de Tlaxcala sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s. La troupe ne rassemblait plus que 440 fantassins, 20 chevaux, 12 arbalĂ©triers et 7 arquebusiers.

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On est d’accord, c’est impressionnant mais ça reste 13 mecs qui n’avaient rien à foutre là qui gagnent à la fin :no:

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Ah bah malheureusement c’est aussi les guerres et les conquĂȘtes qui ont fait le monde qu’on connait, elles font partie de l’homme

« ne pas attacher son chien avec des saucisses »
ĂȘtre trĂšs avare

Quelle histoire.

Bernard Boursicot est le fils d’un comptable et d’une couturiùre de Vannes.

Enseignant de français, il est recrutĂ© suite Ă  un concours extĂ©rieur par le gouvernement français comme fonctionnaire, alors qu’il n’a que 20 ans. Travaillant comme comptable Ă  l’ambassade de France en Chine, il est sĂ©duit par un chanteur de l’opĂ©ra de PĂ©kin qui joue des rĂŽles fĂ©minins, . Shi Pei Pu fit croire Ă  Boursicot qu’il Ă©tait une femme Ă©levĂ©e comme un garçon. Plus tard, Shi Pei Pu expliquera lors de son procĂšs que leurs relations sexuelles se passaient toujours dans le noir et qu’il dissimulait son sexe, jambes serrĂ©es

Shi Pei Pu et Bernard Boursicot entamĂšrent une relation discontinue de 1964 Ă  1983 qui se fortifia lorsque Shi Pei Pu lui fit croire que pendant une mutation du diplomate, un enfant Ă©tait nĂ© de leur relation : Shi Dudu, Ă©levĂ© au Xinjiang « chez des paysans » ; en fait il s’agissait d’un orphelin fourni par le Qingbao, les services secrets chinois.

Au nom de cette famille, il accepte alors d’espionner pour le compte du Qingbaode 1967 Ă  1972. Il est ensuite promu dans une ambassade au Belize, et cesse sa collaboration avec le parti communiste chinois. Dix ans plus tard, en 1982, Bernard Boursicot et sa prĂ©tendue famille s’installe Ă  Paris.

Leurs activitĂ©s d’espionnage sont finalement dĂ©couvertes par les AmĂ©ricains lors de l’affaire Farewell. Boursicot est arrĂȘtĂ© Ă  Paris le 30 Juin, Shi Pei Pu un jour plus tard. InterrogĂ© par la DST, Boursicot est inculpĂ© pour « intelligence avec des agents d’une puissance Ă©trangĂšre » et Pei Pu pour complicitĂ© du mĂȘme dĂ©lit.

Ils sont condamnés le 6 mai 1986 à six ans de prison chacun. Shi Pei Pu est gracié par le président de la république François Mitterrand en 1987 à la demande du gouvernement chinois

Ce cas d’espionnage reçoit une couverture mĂ©diatique en France et dans le monde quand Bernard Boursicot et Shi Pei Pu sont arrĂȘtĂ©s et jugĂ©s, et que le public dĂ©couvre la nature du subterfuge. À la suite d’un examen mĂ©dical ordonnĂ© par le juge d’instruction, France Inter titra le 13 juillet 1983 « La Mata-Hari chinoise est un homme ».

Attends. Donc toutes ses relations en fait il l’enculait ? Et il s’en est jamais rendu compte ?

Apparemment oui

C’est tellement gros que ça ressemble surtout à un gros bobard pour essayer de se sortir d’une histoire d’espionnage en faisant croire qu’on est victime.

Ou alors il faut revoir ses cours d’SVT, c’est pas comme ça qu’on fait des bĂ©bĂ©s :mourinho2:

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Y’a l’histoire + dĂ©taillĂ© ici

On dirait bien qu’il s’est quand mĂȘme fait bernĂ© pendant un certain temps, le mec gardait ses vĂȘtement pendant l’acte sexuelle etc etc


Quoiqu’il en soit, Cronenberg en a fait un plutît bon film

LARRY SILVERSTEIN (ET LE 11 SEPTEMBRE)

Il y’a 21 ans, Larry Silvestein, aka l’homme le plus chanceux du monde, avait RDV chez le dermatologue.
GrĂące Ă  ce RDV Larry Silverstein n’était pas au World Trace Center (dont il Ă©tait propriĂ©taire) lors de ce fameux 11 Septembre 2001.
Par chance ses filles aussi, elles étaient coincés dans les bouchons et étaient donc en retard.

Silverstein a pris une assurance (pour ses 2 tours) quelques jours avant l’attentat, pour le leasing de 99 ans du World Trade Center.
À la suite des attentats, il dĂ©sirait recevoir le paiement pour la destruction des trois immeubles. Les nombreux assureurs disaient qu’il s’agissait d’un seul accident. Or un simple sinistre impliquait un remboursement de 3,55 milliards de dollars alors qu’un double signifiait un remboursement de 7,1 milliards de dollars.
Une procĂ©dure judiciaire fut donc lancĂ©e contre les assureurs. Le 6 dĂ©cembre 2004, un jury fĂ©dĂ©ral rendit un verdict en faveur de Silverstein en lui donnant un montant supplĂ©mentaire de 1,1 milliard de neuf assureurs en dĂ©clarant qu’il s’agissait d’un double sinistre[ bien qu’un jury ait Ă©tĂ© favorable aux assureurs le 29 Avril 2004.
En octobre 2006, la cour d’appel amĂ©ricaine rendit son verdict qui disait qu’il s’agissait d’un unique sinistre. La cour d’appel leva Ă©galement la dĂ©cision prĂ©cĂ©dente de justice qui donnait raison Ă  Silverstein.
Finalement, Silverstein reçut prÚs de 5 milliards de dollars en dédommagement.

Larry la chance nous raconte cette journée du 11 septembre dans cette vidéo

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