đŸ‡«đŸ‡· LOSC Lille (2020/21)

Il en manque. :sac:

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@Tyler je ne répondrais pas à ton troll. :dsk:

Par contre citer espoirs du foot qui fait partie des belles putes Ă  buzz je trouve cela honteux.

Mike Maignan - 180 Matchs au club en six ans.
Bouba Soumaré - 112 Matchs au club en quatre ans.

Maignan 15M€ si c’est ce prix c’est TOP 25 All time des transferts de gardiens avec 16 devant lui ayant eu lieu aprĂšs le double move Neymar - MbappĂ©.

Soumaré oui ça semble un peu bas mais 1 an de contrat et un entourage de merde. Au point que seul Newcastle et Leicester se sont penchés sur son cas.

Approfondis ?

Il a un goût prononcé pour attirer les RT et commentaires en détournant les faits :no:

Tu peux l’apprĂ©cier y’a pas de soucis. Mais c’est marrant de parler de grande braderie.

Pour Di Marzio c’est bel et bien 15M€ au total, avec les bonus inclus. MĂȘme s’il ne reste qu’un an de contrat avec le LOSC, c’est pas normal putain, il en vaut au moins 10 de plus non ? :hoho:

25M avant le covid et avec plus de contrat oui je suis d’accord.

Christophe Galtier : « C’est le moment de quitter Lille »

Tout juste champion de France avec le LOSC, l’entraĂźneur Christophe Galtier a informĂ© son prĂ©sident Olivier LĂ©tang qu’il n’honorerait pas sa derniĂšre annĂ©e de contrat. Pour son avenir, il exprime son intĂ©rĂȘt pour l’OL, Nice et Naples.

Christophe Galtier nous avait donnĂ© rendez-vous mardi Ă  10h30, dans son bureau du centre d’entraĂźnement du LOSC, au Domaine de Luchin, Ă  une vingtaine de kilomĂštres au sud-est de Lille. La veille, ils avaient dĂźnĂ© une derniĂšre fois, tous ensemble, avec son staff et ses joueurs pour fĂȘter, encore et encore, ce titre de champion de France. Ils ne s’étaient pas dit au revoir mais c’était tout comme. « On s’est fait beaucoup de cĂąlins » , sourit-il. AprĂšs quatre ans et demi passĂ©s Ă  Lille, oĂč il aura Ă©tĂ© l’homme du maintien, en 2018, de la deuxiĂšme place, en 2019, puis du sacre, dimanche dernier, il a dĂ©cidĂ© de passer Ă  autre chose. Pendant plus de deux heures, il a expliquĂ© Ă  L’Équipe pourquoi il avait dĂ©cidĂ© d’en rester lĂ  et dĂ©voilĂ© plusieurs pistes sur son avenir. Une page se tourne.

Sur sa décision : « Au bout de quatre ans, il était temps de partir »

« Avez-vous pris une décision concernant votre avenir ?
J’ai pris ma dĂ©cision. J’ai informĂ© mon prĂ©sident, Olivier LĂ©tang, aprĂšs l’avoir beaucoup Ă©coutĂ© ce matin (mardi) , que j’allais quitter le LOSC. Ou que j’arrĂȘtais avec le LOSC, je ne sais pas trop quel terme il faut employer. J’ai tout simplement l’intime conviction que j’ai fait mon temps ici. Que ce cycle de quatre ans est assez long pour un entraĂźneur. Alors oui, ça ne fait que cinq mois que je collabore tous les jours avec Olivier LĂ©tang et ce n’est pas Ă©norme cinq mois pour une collaboration
 En ayant fait quatre ans, je sens intĂ©rieurement que c’est le moment pour quitter ce beau club, ce magnifique club.

« Je ne veux pas partir sur un succĂšs. Je pars car j’ai dĂ©cidĂ© qu’au bout de quatre ans, il Ă©tait temps de partir »

Ma dĂ©cision n’est pas liĂ©e au classement final du LOSC, si on avait fini quatriĂšme ou septiĂšme j’aurais pris la mĂȘme dĂ©cision. Je ne veux pas partir sur un succĂšs. Je pars car j’ai dĂ©cidĂ© qu’au bout de quatre ans, il Ă©tait temps de partir. J’ai passĂ© huit ans et demi Ă  Saint-Etienne, dont sept ans et demi Ă  la tĂȘte de l’équipe, c’était bien. Je pars de Lille avec un rĂ©sultat incroyable, j’ai besoin d’autre chose. Je ne veux pas tomber dans une routine, dans quelque chose de classique, comme je l’ai connu Ă  un certain moment Ă  Saint-Etienne. Cette usure, en Ă©tant toujours dans le mĂȘme environnement.

C’est trĂšs personnel comme dĂ©cision ?
Ah oui, c’est trùs personnel.

Et si Gérard Lopez était toujours le président, seriez-vous parti également ?
Je pense.

Vous n’ĂȘtes pas sĂ»r ?
(Il rĂ©flĂ©chit longtemps) Ça aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent mais il ne s’agit pas de comparer GĂ©rard Lopez et Olivier LĂ©tang. Il Ă©tait prĂ©vu que je prolonge Ă  un certain moment en dĂ©but de saison, et, si je l’avais fait, peut-ĂȘtre que finalement j’aurais continuĂ©. Je dis bien peut-ĂȘtre. LĂ , je suis sous contrat pour un an, avec une annĂ©e de contrat qui s’est dĂ©clenchĂ©e de maniĂšre automatique, parce que j’ai Ă©tĂ© trĂšs performant aussi. C’est difficile de rĂ©pondre Ă  cette question sur GĂ©rard, je n’en sais rien en fait.

Si les finances du LOSC avaient Ă©tĂ© saines et qu’Olivier LĂ©tang vous avait dit par exemple : â€č â€č On va prolonger SoumarĂ©, Maignan, et garder nos meilleurs joueurs â€ș â€ș, seriez-vous parti Ă©galement ?
Cela ne serait pas rentrĂ© dans ma rĂ©flexion. Promis. Ma dĂ©cision n’est pas liĂ©e Ă  la crainte de l’avenir du LOSC, au regard de la situation gĂ©nĂ©rale du football français. Le renouvellement d’un effectif est liĂ© Ă  l’aspect Ă©conomique d’un club, mais il est liĂ© aussi Ă  l’anciennetĂ© de cet effectif et, Ă  un moment, il faut aussi qu’il y ait un changement et un roulement. Les joueurs qui sont lĂ  depuis trois ou quatre ans vont sĂ»rement surfer sur ce titre et aller voir ailleurs. Mais la qualitĂ© de l’effectif de la saison prochaine ou la situation Ă©conomique du club ne sont pas liĂ©es Ă  mon dĂ©part. C’est liĂ© Ă  moi-mĂȘme. Sur les quatre derniĂšres saisons, je sens que c’est le moment.

Y a-t-il une rĂ©flexion plus intime ou plus familiale, comme l’envie de retourner plus prĂšs de chez vous, dans le Sud, ou des choses comme ça ?
Non, pas du tout. Changer d’horizon, oui, j’en ai besoin, mais me rapprocher de mon foyer familial, non, ça je m’en fous. Il n’y a pas de problĂšme gĂ©ographique, ni de regroupement familial.

Sur son avenir : « Parmi les clubs qui m’ont sollicitĂ©, il y en a trois aujourd’hui qui m’intĂ©ressent »

Combien de propositions avez-vous d’autres clubs ?
Des sollicitations, j’en ai, mais ce ne sont pas des propositions. Les propositions, ce sont des contrats, avec des chiffres et tout et tout.

Vous ĂȘtes trĂšs sollicitĂ© ?
Oui.

Vous ne l’avez jamais Ă©tĂ© autant.
Jamais non.

Combien avez-vous de clubs ?
Des clubs qui m’ont sollicitĂ©, je pense en avoir environ cinq et c’est un gros privilĂšge. Mais il y a des clubs qui sont venus plus tard. Il y a un tas de fantasmes sur le fait que de nombreux clubs me sollicitent depuis longtemps alors que ce n’est pas vrai, car je suis restĂ© trĂšs cloisonnĂ©. Il y a les sollicitations qui sont arrivĂ©es sur le bureau de mes conseillers sans que je le sache car je suis restĂ© trĂšs fermĂ© Ă  tout ça. J’ai commencĂ© Ă  avoir beaucoup d’informations Ă  partir de lundi (une fois le titre acquis) car j’ai voulu rester trĂšs hermĂ©tique Ă  tout cela. Ce que j’ai demandĂ© Ă  mes joueurs, je me le suis imposĂ©. AprĂšs, beaucoup de personnes sont venues prendre des renseignements sur ma situation contractuelle ou sur ce que j’avais envie de faire. Mais trĂšs peu de clubs ont eu de rĂ©ponse sur ce que j’avais envie de faire. Donc pour rĂ©pondre, parmi les clubs qui m’ont sollicitĂ©, il y en a trois aujourd’hui qui m’intĂ©ressent.

Lyon, Nice, Naples ?
Oui, j’ai une rĂ©flexion sur ces trois clubs. On va dire que j’en avais quatre avec le LOSC.

On peut donc prĂ©sumer que vous rebondirez dans l’un de ces trois-lĂ  ?
Le football est trĂšs particulier, on ne sait jamais.

« Je n’ai signĂ© avec personne et ne me suis entendu avec personne. Mon intime conviction, c’est que je dois arrĂȘter avec le LOSC »

Que voulez-vous dire ? Si l’un de ces clubs fait signer quelqu’un d’autre avant que vous ne vous soyez dĂ©cidĂ© ?
Exactement. Il y a toujours une question de timing.

Avez-vous une intime conviction sur lĂ  oĂč vous allez signer ?
Je n’ai signĂ© avec personne et ne me suis entendu avec personne. Mon intime conviction, c’est que je dois arrĂȘter avec le LOSC.

Combien de temps vous donnez-vous pour signer ailleurs ?
Je ne sais pas trop. C’est trĂšs nouveau pour moi ce qui se passe lĂ , finalement. Mon parcours fait que je suis restĂ© sept ans et demi dans un club (Saint-Etienne, de 2009 Ă  2017) , oĂč j’avais dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter pour des raisons physiques, de grande fatigue. Quand est-ce que je vais me dĂ©cider ? Il va falloir que je parle avec les uns et les autres.

Nous sommes le 25 mai, pensez-vous régler cela autour du 5 juin par exemple ?
Oh non, avant cela.

Avant la fin de la semaine ?
Je pense oui.

Et ça ne l’est toujours pas ?
Non. Si vous le pensez, c’est que vous avez de fausses informations.

Quel est votre programme des prochains jours ?
Je rentre dans le Sud cet aprĂšs-midi (mardi) . Les rendez-vous vont se caler. Tout le monde sait la relation que j’ai avec Julien Fournier (le directeur du football de l’OGC Nice) , que je connais depuis trĂšs longtemps. Il est dans un projet Ă  Nice, avec INEOS, qui est colossal. Partout oĂč va INEOS, ils gagnent. Ils sont sur la voiture la plus rapide en Formule 1 (Mercedes) . Ils sont sur les bateaux et les vĂ©los les plus rapides du monde. Évidemment qu’on regarde ce qu’est le groupe INEOS car il force le respect. Que le projet prenne du temps, aprĂšs, oui


Les projets, on croit que parce que ça dĂ©marre, bim, bam, boum, on a des rĂ©sultats tout de suite. Mais pas forcĂ©ment. Ici aussi (au LOSC) , on a pris du retard. J’ai Ă©changĂ© avec Julien sur le projet INEOS bien avant tout ce qu’on a entendu ces derniers temps (sur son avenir) . Parce qu’on est amis, parce qu’on joue au padel ensemble. Notre relation fait qu’on parle d’INEOS depuis longtemps. Je sais qu’ils sont trĂšs intĂ©ressĂ©s mais on a Ă©changĂ© de maniĂšre informelle. AprĂšs, si je vais Ă  Nice, je comprends que ça puisse surprendre les gens.

Pas au tarif annoncĂ© (le Gym proposerait Ă  Galtier de lui doubler son salaire lillois, en le portant Ă  360 000 € par mois, ce que le club azurĂ©en a dĂ©menti)

C’est faux. L’argent n’est pas tabou mais ce qui a Ă©tĂ© annoncĂ© est faux. Mon choix ne sera jamais fait sur l’aspect financier. Si je choisissais sur des critĂšres financiers, je ne serais plus en Europe. En dehors des destinations exotiques, le contrat, ce sera partout la mĂȘme chose ou quasiment. Ce n’est pas gagner 100, 120 ou 130 qui fera la diffĂ©rence.

Et Lyon ? Le fait que l’OL ne soit pas qualifiĂ© en Ligue des champions peut-il ĂȘtre un avantage ou une contrainte ?
Lyon est un des gros clubs du Championnat. Être sollicitĂ© par Lyon est trĂšs valorisant. Le fait qu’il ne soit pas en Ligue des champions ne m’interpelle pas plus que cela.

Et le fait d’ĂȘtre identifiĂ© Saint-Etienne, cela vous interpelle-t-il ?
Je ne sais pas si je suis encore identifiĂ© Saint-Etienne. On a fait beaucoup de derbies, c’est vrai, quand mĂȘme. Mais ça ne rentre pas dans ma rĂ©flexion. Je pense avoir prouvĂ©, partout oĂč je suis passĂ©, que je me donnais Ă  200 % pour le maillot et les personnes qui m’engagent. J’ai le respect de l’engagement.

Lyon pour vous, c’est toujours le grand OL ? Ou un peu moins rayonnant qu’avant ?
Il y a la concurrence de Paris qui Ă©crase tout mais Lyon reste un des grands clubs du Championnat, j’en suis convaincu.

Vous avez déjà travaillé avec Jean-Michel Aulas.
Un an, oui, quand j’étais l’adjoint d’Alain (Perrin) . On s’apprĂ©cie beaucoup.

La pression prĂ©sidentielle est-elle plus forte Ă  l’OL ?
La pression prĂ©sidentielle est trĂšs forte partout. C’est normal. J’ai toujours vĂ©cu avec ça. J’ai vĂ©cu sept ans et demi avec deux prĂ©sidents (Roland Romeyer et Bernard CaĂŻazzo, Ă  Saint-Etienne) , c’était comme ça. Ce n’est pas de la pression. Quand on est un cadre supĂ©rieur de l’entreprise, on a des comptes Ă  rendre, et c’était pareil ici avec Olivier. Quand ton prĂ©sident attend des rĂ©ponses, c’est lĂ©gitime de lui rĂ©pondre. Quand ton prĂ©sident veut savoir quelle composition d’équipe tu as en tĂȘte pour le prochain match, tu lui rĂ©ponds. Et s’il a besoin de mes arguments Ă  certains moments, je lui donne.

Qu’est-ce qui fera pencher la balance entre Nice et Lyon ?
La rencontre, les rencontres.

Il va falloir rencontrer Jim Ratcliffe, le milliardaire anglais propriĂ©taire du Gym, si ce n’est pas dĂ©jĂ  fait.
PlutĂŽt Bob (son frĂšre) , non ? C’est Bob qui s’occupe principalement du club, non ? Bien sĂ»r qu’il va falloir rencontrer les gens. Tu as besoin de sentir les gens. Et c’est pareil pour eux, ils ont besoin d’avoir une idĂ©e de qui tu es. Ils connaissent Galtier l’entraĂźneur de Lille mais ils ont besoin de certitudes et d’échanges.

Beaucoup de gens prĂ©tendent que c’est fait pour vous Ă  Nice.
Ils ont le droit de le dire.

Et Naples dans tout cela, ce serait une belle ouverture internationale ?
C’est une opportunitĂ©. Naples s’intĂ©resse Ă  moi mais aussi Ă  d’autres entraĂźneurs et je ne sais pas oĂč je suis classĂ© lĂ -dedans. Mais j’ai cru comprendre que Naples Ă©tait en train de faire signer Sergio Conceiçao (les informations sont contradictoires sur ce sujet et la succession de Gennaro Gattuso n’est pas rĂ©glĂ©e) .

Alors n’en parlons plus.
Oui, sauf que ce matin mon tĂ©lĂ©phone a bipĂ© pendant que j’étais avec Olivier.

« Je pense qu’à Nice il y a les conditions rĂ©unies pour ĂȘtre performant. Pour grandir et aller chercher des choses plus importantes »

De Naples ?
Oui.

Il a bipĂ© et vous n’avez pas rĂ©pondu aux coups de fil de Naples ?
Ce n’est pas que je n’ai pas rĂ©pondu, mais j’étais avec mon prĂ©sident quand j’ai eu leur message. J’ai dit Ă  Olivier : â€č â€č Tiens, je viens de recevoir un message de fĂ©licitations de Naples pour notre titre â€ș â€ș.

Est-ce que signer Ă  Nice, malgrĂ© la grandeur du projet et la confiance que vous dĂ©montre INEOS, ce ne serait pas redescendre d’un cran ? Ne pourriez-vous pas davantage surfer sur la vague ?
Mais je n’ai pas envie de surfer sur la vague. Pourquoi surfer sur la vague ?

Vous ĂȘtes au firmament de votre carriĂšre

OK mais quoi alors ? Je vais aller Ă  Paris, ce qu’il y a de plus fort en France ? Non, je ne vais pas aller Ă  Paris. Depuis que mon nom circule Ă  Nice, j’écoute les rĂ©actions de gens autour de moi. MĂȘme mes proches me font des remarques du genre : â€č â€č Ah bon, tu serais prĂȘt Ă  aller Ă  Nice ? Mais pourquoi tu ne vas pas ailleurs ? â€ș â€ș Moi, ça ne m’interpelle pas d’entendre tout ça car la relation humaine est trĂšs importante. Et, aprĂšs, il y a ce qu’on peut faire ensemble. Et je pense qu’à Nice il y a les conditions rĂ©unies pour ĂȘtre performant. Pour grandir et aller chercher des choses plus importantes.

D’aprĂšs vous, Nice sera-t-il bientĂŽt un rival potentiel du PSG, comme l’a Ă©tĂ© Lille cette saison ?
C’est difficile à dire. Nice aura toujours la concurrence de Marseille, de Lyon, de Lille, de Monaco. Mais je pense qu’avec la structure actuelle de Nice, il y a moyen de rivaliser avec les clubs que je viens de citer.

Vous venez de chiper le titre Ă  Paris avec le LOSC. Dans le prochain club oĂč vous signerez, y aura-t-il aussi l’idĂ©e de chiper Ă  nouveau le titre Ă  Paris ?
On est toujours ambitieux. Mais il faut ĂȘtre rĂ©aliste. Montpellier l’a fait au tout dĂ©but du PSG de QSI (2012) . Monaco l’a fait de maniĂšre magnifique (2017) . Nous l’avons fait et je pense que d’autres clubs pourront le faire, j’en suis convaincu.

Pensez-vous que Nice puisse le faire un jour d’aprùs ce que vous en savez du projet ?
Je pense.

Donc ce serait une bonne raison pour y aller si vous en pensez Nice capable.
Il y a les projets qu’on met en place et il y a la rĂ©alitĂ© de l’instant T. On peut prendre du retard ou ĂȘtre contrariĂ©. Est-ce que Nice pourra un jour concurrencer Paris ? Je pense que Nice, comme les clubs que j’ai citĂ©s, peut se battre pour le podium chaque annĂ©e.

Sur son bilan Ă  Lille : « Je ne suis plus le mĂȘme entraĂźneur »

Vous aurez été heureux à Lille ?
TrĂšs heureux. La relation avec les gens m’a rendu trĂšs heureux. Et puis j’ai Ă©voluĂ© sur un plan professionnel, grĂące Ă  l’échange de culture surtout. J’ai travaillĂ© avec mon fidĂšle adjoint, Thierry Oleksiak, mais aussi avec un staff international, avec des mĂ©thodologies diffĂ©rentes les unes des autres. Je suis convaincu aujourd’hui qu’il n’y a pas une mĂ©thodologie meilleure qu’une autre, on ne peut pas ĂȘtre radical. J’ai eu cette capacitĂ© Ă  prendre le meilleur de tout le monde. Je me suis appuyĂ© sur les uns et les autres, espagnols, portugais, français. Luis (Campos) m’a appris Ă  aller prendre chez les autres le meilleur, pour fĂ©dĂ©rer derriĂšre un projet et crĂ©er une grande dynamique. Je suis trĂšs heureux du rĂ©sultat. Collectif oui, mais personnel aussi. Je ne suis plus le mĂȘme entraĂźneur qu’à la fin de mon cycle stĂ©phanois.

En quoi ?
DĂ©jĂ , j’ai concentrĂ© 99 % de mon temps au terrain, Ă  la gestion de mon effectif, aux sĂ©ances d’entraĂźnement, aux stratĂ©gies de jeu, Ă  l’observation des adversaires. À l’essence mĂȘme du mĂ©tier d’entraĂźneur : technique, technico-tactique, c’est tout. Avant, je me perdais sur le recrutement. Je ne veux plus toucher Ă  ça, ce n’est pas mon domaine de compĂ©tence. Il faut les bonnes personnes au bon endroit. On doit mettre ses compĂ©tences au service du club et c’est ce qui s’est passĂ© ici. Croyez-moi, ce n’est pas un hasard si on a fait 2e, 4e et 1er. Il y a eu de la compĂ©tence partout. Et un tel soin du dĂ©tail, sur la diĂ©tĂ©tique, l’hygiĂšne de vie, la gestion des jeunes joueurs, l’accompagnement des familles. L’organisation Ă©tait dingue, les joueurs s’intĂ©graient Ă  une vitesse folle. Je suis quelqu’un d’ouvert et je me suis Ă©vertuĂ© Ă  prendre le meilleur chez chacun. Ça s’est fait saison aprĂšs saison et je suis diffĂ©rent aujourd’hui, plus armĂ©, plus costaud.

Qu’est-ce qui, selon vous, vous sĂ©pare de Thomas Tuchel ou de Mauricio Pochettino pour prĂ©tendre entraĂźner le PSG par exemple ?
Parce que je suis français, non ? Enfin je dis ça mais au fond je n’en sais rien. Thomas a eu des trĂšs bons rĂ©sultats en Allemagne. Pochettino a eu un trĂšs bon parcours avec Southampton et Tottenham. Je les aime bien tous les deux. Je crois que Paris prĂ©fĂšre avoir un entraĂźneur Ă©tranger parce que cette Ă©quipe, ce club et son environnement, ont une dimension internationale et qu’il leur faut un entraĂźneur international. Tout comme Monaco d’ailleurs, qui travaille dans un environnement international avec des entraĂźneurs Ă©trangers. Ce que je conçois trĂšs bien. Je n’ai pas de problĂšme avec ça. AprĂšs, je ne dis pas que c’est un handicap d’ĂȘtre français.

Avez-vous un peu d’inquiĂ©tude sur la prochaine saison du LOSC ? Votre dĂ©part et celui de Mike Maignan risquent de ne pas ĂȘtre les seuls

Non aucune inquiĂ©tude. Personne n’est irremplaçable et je n’ai aucun doute dans le choix que feront les dirigeants sur mon successeur. Je suivrai ça de prĂšs. Vu ce que j’ai vĂ©cu ici, le maintien de 2018 et le titre de 2021, je suivrai les rĂ©sultats du LOSC jusqu’à la fin de mes jours. »

Super interview il donne pas mal d’infos.

Il a l’air de bien pencher vers Nice, il en parle beaucoup et c’est un projet ambitieux. J’aime bien ce mec

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Oui je pense aussi, mais ce qui me surprend parce que c’est un projet plutĂŽt Ă  moyen/long terme, alors qu’on sent qu’il ne souhaite plus rester longtemps comme Ă  SaintĂ© lĂ  oĂč il va


En soit s’il l’a fait en 3 ans à Lille, il doit estimer qu’avec les moyens colossaux d’Ineos

Oui tu n’as pas totalement tord.

Il reste qui du groupe qu’il a rĂ©cupĂ©rĂ© en arrivant ?

C’est bizarre il n’a pas l’air obsĂ©dĂ© plus que ça par la coupe d’Europe.,

AprĂšs c’est peut-ĂȘtre con mais est-ce que le lieu ne joue pas un petit rĂŽle ? Vu que c’est un sudiste, un beau projet Ă  Nice, un stade neuf, un climat plus familier, ça doit ĂȘtre des conditions qui lui conviennent bien

Il est aussi proche de Julien Fournier, le directeur du Football au club.

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Et parmi les grandes villes, Lille est une des plus moches, indĂ©pendamment de la mĂ©tĂ©o. En dehors de la Grand Place, c’est dĂ©gueulasse.

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C’est comme partout. Aux alentours il y a des beaux coins aussi.

Non, pas vraiment comme partout. Lyon, Marseille, Bordeaux sont de trĂšs belles villes. Toulouse encore plus. Lille c’est horrible, la mĂ©tropole la moins verte de France avec ça


Perso je trouve le centre ville pas mal, tout comme le vieux Lille.

Je suis pas urbaniste, mais pour avoir voyagĂ© pas mal et surtout avoir vĂ©cu 7 ans Ă  Lille, ça ne tient pas la comparaison avec les autres mĂ©tropoles malgrĂ© tout, Ă  mon avis. Et comme en plus le soleil rend tout plus beau, ben
 voilĂ .

J’aime beaucoup l’urbanisme du vieux Lille, le reste ça laisse Ă  dĂ©sirer en effet

Par contre la Grand’Place, c’est tellement une honte qu’il y ait encore des voitures qui passe dessus

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Mais tellement
 surtout qu’aucun automobiliste sain d’esprit ne veut passer par lĂ