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Source: le parisien

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Source: le parisien

3 messages ont Ă©tĂ© fusionnĂ©s Ă  un sujet existant : :robot: Tout sur l’IA

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Source le monde

Une comĂ©dien sur tiktok a créé le tube de l’étĂ© sans vraiment le prĂ©voir. Tout est parti de ce tik tok oĂč il moque les clips et morceaux de dance des annĂ©es 90, avec un anglais approximatif et un son Ă©lectro trĂšs basique

Et ça a tellement cartonnĂ© qu’il a fait un vrai clip

L’annonce du prochain album des Stones se fera en septembre et son nom serait:
Hackney Diamonds

Source: le parisien

L’album tant attendu des Rolling Stones pourrait contenir 12 morceaux !


C’est en tous cas ce qu’un fan curieux a pu dĂ©duire d’une Ă©tude poussĂ©e de la base de donnĂ©es de l’ASCAP, l’équivalent amĂ©ricain de la Sacem.

Les titres « inconnus Â» qui y figurent et qui pourraient donc composer l’album sont :

Angry *
Bite My Head Off
Depending On You *
Dreamy Skies
Driving Me Too Hard
Get Close *
Live By The Sword
Mess It Up
Morning Joe Cues
Sweet Sounds of Heaven
Tell Me Straight
Whole Wild World

L’ensemble des morceaux est signĂ© Jagger/Richards, Ă  l’exception des 3 suivis d’un astĂ©risque qui sont Ă©galement crĂ©ditĂ©s au producteur, compositeur guitariste et chanteur Andrew Watt.
Ce trentenaire hyper actif a collaboré avec de nombreux artistes dont certains trÚs éloignés du rock dont DJ Snake, Post Malone, Justin Bieber, Lana Del Rey, Miley Cyrus mais aussi Eddie Vedder, Elton John, Iggy Pop et Ozzy Osbourne, avec qui il décrocha cette année le Grammy du meilleur album Rock pour Patient Number 9.

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Source: libération

https://twitter.com/_rapminute/status/1701026225613865045?s=46
Avant qu’il soit Cancel, il est vraiment trop fort, les rĂ©f c’est dur de toute les avoir

Il est quand mĂȘme culottĂ© d’appeler son album l’attaque des clones en voyant tout le recyclage qu’il fait :hoho:

C’est surtout et simplement la suite de « La Menace FantĂŽme Â» aussi. :sac:

2 « J'aime »

C’est toujours trùs cool de l’entendre
L’intro, ancelotti et homme mĂ©thode mes sons prĂ©fĂ©rĂ©s

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Source: le parisien

TrĂšs variĂ© et truffĂ© d’invitĂ©s, “Hackney Diamonds” des Rolling Stones nous laisse circonspect

Quelques riffs stoniens mais des morceaux pas toujours dans la dentelle
 Des intonations pop, groove, blues ou country
 Et une pluie de guests au menu de ce vingt-quatriùme album : Elton John, Lady Gaga et Paul McCartney
 Par Hugo Cassavetti

On appellera ça le syndrome Tintin et les Picaros : excitĂ© Ă  l’idĂ©e de dĂ©couvrir une nouvelle aventure de ses hĂ©ros, mais un peu embarrassĂ© par le rĂ©sultat. Avec les Stones, cela dure depuis plus de quarante ans. Hackney Diamonds, leur premier album original depuis 2005, ne fait pas exception Ă  la rĂšgle, mĂȘme si Keith Richards et Ron Wood s’en dĂ©clarent trĂšs satisfaits, l’album proposant un festival de riffs bien tournĂ©s et quelques savoureux soli cafouilleux, stoniens en diable.

Pour le reste, on est plus circonspect. Car si Jagger chante plutĂŽt bien, ça se gĂąte souvent au refrain, entre banalitĂ© FM et curieuse manie de casser l’élan d’une chanson pourtant bien lancĂ©e. ManiĂšre de poser encore du vieux jeune homme en colĂšre, comme le clame ce Angry musclĂ©, cosignĂ© par le producteur Andrew Watt (Dua Lipa, Charli XCX
), et qui ne fait pas dans la dentelle. Il en va de mĂȘme pour l’essentiel de l’album, pourtant dĂ©diĂ© Ă  Charlie Watts, prĂ©sent sur deux titres, parmi les meilleurs. Surtout Live by the Sword, sur lequel le revenant Bill Wyman et le clavier frĂ©nĂ©tique d’Elton John rĂ©veillent un groove classique.

Mess It Up, bon rock, est quant Ă  lui gĂąchĂ© par un refrain funky disco d’un goĂ»t douteux. Plus surprenant, sur le speedĂ© et heavy Bite My Head Off, on peine Ă  reconnaĂźtre Paul McCartney Ă  la basse. On en vient presque Ă  se dĂ©lecter du countrysant mais convenu Dreamy Skies ou de la sympathique ballade chantĂ©e par Keith, Tell Me Straight, qui permet de respirer avant l’épique Sweet Sounds of Heaven. Un slow gospelisant qui tente de rĂ©inventer You Can’t Aways Get What You Want, avec une Lady Gaga qui ferait sa Merry Clayton. Le tout s’achevant en finesse sur une reprise acoustique, avec harmonica, du Rollin’Stone, de Muddy Waters, qui inspira autrefois au groupe son nom, comme pour boucler la boucle. On l’écoute, soulagĂ©, en songeant Ă  une phrase glanĂ©e dans Live by the Sword : « Si tu veux ĂȘtre Ă  la mode, tu seras vite dĂ©passĂ©. »

Source: télérama

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Source: Rock and Folk

Pourquoi “Hackney Diamonds” n’est pas le pire album des Rolling Stones par Francis Dordor

Mal annoncĂ© par le single “Angry”, que vaut prĂ©cisĂ©ment le vingt-quatriĂšme disque des papys du rock ?

Les diamants sont Ă©ternels. Les Rolling Stones le sont aussi. En dĂ©pit de la mort en 2021 de leur batteur Charlie Watts (qui prĂ©servait le peu de charme leur restant), malgrĂ© l’arthrose qui invalide les doigts du guitariste Keith Richards et les fragilitĂ©s valvaires chagrinant le cƓur de l’octogĂ©naire Mick Jagger, opĂ©rĂ© en 2019, voici nos vieilles canailles prĂ©fĂ©rĂ©es de retour avec ces Hackney Diamonds. Un vingt-quatriĂšme album scellĂ© en studio qui atteste d’une assez belle maniĂšre une longĂ©vitĂ©, dĂ©fiant l’entendement pour un groupe de rock, de six dĂ©cennies de dĂ©lices, de forfaitures et d’engueulades.

Dans Life, sa passionnante autobiographie parue en 2010, Keith Richards se vantait d’avoir sniffĂ© de la cocaĂŻne mĂ©langĂ©e aux cendres de son pĂšre. ManiĂšre la plus trash d’afficher son souverain mĂ©pris envers la mort. Aujourd’hui, plus relatif et moins sacrilĂšge, ce sentiment d’invincibilitĂ© qu’exsude ce disque se traduit par une bravade tirĂ©e du single Sweet Sounds of Heaven, l’un des morceaux les plus convaincants du lot oĂč interviennent Stevie Wonder aux claviers et Lady Gaga au chant : “Crions, chantons, soyons fiers, laissons les vieux penser qu’ils sont encore jeunes.” Ce qui, par contraste, situe Hackney Diamonds aux antipodes du Blackstar de David Bowie et du You Want It Darker de Leonard Cohen, adieux poignants, sorties crĂ©pusculaires, unis l’un Ă  l’autre par leur franchise Ă  regarder cette garce de Grande Faucheuse dans le blanc des yeux. Sur Hackney Diamonds, nulle mĂ©lancolie, nulle trace de dĂ©pression sĂ©nile. Tout juste une brume de nostalgie sur Whole Wide World. Et surtout une distribution de bulletins de bonne santĂ© sous forme de chansons qui exultent, badinent, vocifĂšrent, tirent la langue, balancent, en veux-tu en voilĂ , des riffs comme au temps de leur splendeur. Ces Angry, Get Close, Mess it Up et autres Driving Me Too Hard aux assauts de guitares millĂ©simĂ©es dont ils semblent s’énivrer aujourd’hui comme d’un concentrĂ© d’adrĂ©nochrome, un Ă©lixir d’une tonitruante jouvence.
Sortie de route punk assez comique

Au fond, la saga des Rolling Stones, dans laquelle sniffer les cendres de papa ou se faire transfuser dans une clinique en Suisse ne relĂšvent que du folklorique, n’a jamais Ă©tĂ© autre chose qu’une histoire de vampires se nourrissant hier du meilleur de la musique amĂ©ricaine et, aujourd’hui, dans un Ă©tourdissant numĂ©ro d’autophagie, de leur propre rĂ©pertoire. Car si Hackney Diamonds accroche l’oreille, ce que ne rĂ©ussissaient guĂšre les prĂ©cĂ©dents, c’est beaucoup par le truchement de subtiles rĂ©miniscences qui s’efforcent de nous rapprocher au plus prĂšs de ces moments extatiques que procuraient les premiĂšres Ă©coutes de Sticky Fingers ou d’Exile On Main Street.

C’est cette Ă©ternitĂ© sensorielle, ce rĂ©enchantement du passĂ© que tend Ă  stimuler, parfois Ă  la limite du lourdingue quand la production d’Andrew Watt Ă©crase par excĂšs de bonne volontĂ© (n’est pas Jimmy Miller qui veut), Depending On You, ballade orchestrĂ©e façon Winter de Goats Head Soup, ou Get Close, un speed dating rock avec un Elton John endiablĂ© au piano et des cuivres oĂč se reflĂšte le souvenir de cette section d’élite composĂ©e du trompettiste Jim Price et du saxophoniste Bobby Keys. Dreamy Skies, la chanson country de rigueur, sans approcher Faraway Eyes ou Dead Flowers, nous rappellent que si les Stones n’ont jamais rien inventĂ©, ils ont en revanche souvent sublimĂ© tout ce qu’ils touchaient. Disco compris. Si Tell Me Straight, rengaine chantĂ©e, plutĂŽt bien, par Keith, entre dans un cahier des charges bien prĂ©cis, et dĂ©cidĂ©ment trĂšs seventies, Bite My Head Off est une sortie de route punk assez comique oĂč le Beatle Paul McCartney devient le bassiste des Rolling Stones. Ce morceau, qui affiche ses 150 BPM au compteur, Ă©voque en effet ces ruades familiĂšres aux Ramones ou Ă  Clash. Soit un sacrĂ© pied de nez pour qui se souvient du premier single de Strummer & co et de son comminatoire “no Elvis, no Beatles or Rolling Stones in 1977” !

Quarante-six ans plus tard, Strummer est six pieds sous terre depuis longtemps et sur Sweet Sounds of Heaven, gospel blues de sept minutes, petit frĂšre du I Got The Blues de Sticky Fingers, Mick Jagger n’a peut-ĂȘtre jamais aussi chantĂ© puissamment. Que Lady Gaga, la plus grande voix amĂ©ricaine de ces vingt-cinq derniĂšres annĂ©es, vienne lui donner la rĂ©plique ne sert au fond qu’à Ă©talonner une performance qui nous laisse quand mĂȘme un peu pantois. À se demander s’il existe pour la voix un Ă©quivalent au portrait de Dorian Gray.

Le vieillissement blacklistĂ© et la mort congĂ©diĂ©e – mĂȘme Charlie Watts revient Ă  la vie sur Mess It Up et Live By The Sword –, sexe et aliĂ©nations amoureuses occupent l’essentiel de l’espace mental. De Depending On You Ă  Driving Me Too Hard, c’est l’éternelle chienlit des sentiments. Et la mĂȘme absence de tendresse. Le single Angry, pas le meilleur du lot, venant mĂȘme acter du retour de Jagger en mĂąle alpha du rock, quoique dans une posture dĂ©fensive inhabituelle. En deux mots, le voici Ă  devoir affronter la colĂšre d’une femme sans en comprendre le motif, et pestant d’avoir Ă  en subir les consĂ©quences : elle ne veut plus faire l’amour (bien qu’il ait pris “la pilule”, prĂ©cise-t-il pince-sans-rire). Mises dans la bouche d’un GĂ©rard Depardieu ou d’un Luis Rubiales (prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Espagnole de Football contraint Ă  la dĂ©mission aprĂšs une agression sexuelle), les paroles d’Angry confineraient au pathĂ©tique dĂ©ni d’un homme qui n’a toujours pas compris qu’on avait changĂ© de monde.

Dans celle d’un Mick Jagger, c’est autre chose. Ça prolonge l’histoire d’un homme qui en 60 ans de carriĂšre s’est montrĂ© particuliĂšrement avare en romantisme – Lady Jane Ă©tant plutĂŽt une parodie de chanson d’amour courtois – tout en injectant plus de rĂ©pugnante misogynie dans ses textes que quiconque, sans jamais s’excuser, ni, dĂ©tail d’importance, devoir rĂ©pondre publiquement du moindre abus. Ce qui nous dispense ici du fastidieux dĂ©bat “comment sĂ©parer l’homme de l’Ɠuvre”. Mais oui, les femmes sont en droit d’ĂȘtre colĂšre aprĂšs celui qui les a copieusement, obstinĂ©ment, cruellement, dĂ©nigrĂ©es, insultĂ©es, humiliĂ©es dans d’innombrables chansons (Stupid Girl, Under My Thumb, Bitch
). S’est plu Ă  les trier entre “chaudasses” (Hot Stuff, She Was Hot
) et frigides (She’s Cold ). Avant de les rĂ©ifier dĂ©finitivement sur Some Girls en recensant ses innombrables conquĂȘtes selon leurs nationalitĂ©s, leurs caprices, leurs races. Qui se souvient qu’à la sortie de Black & Blue, en 1976, le groupe publiait dans la presse une publicitĂ© exhibant le visage tumĂ©fiĂ© d’une fille ?

Si Hackney Diamonds est leur Sticky Fingers du troisiĂšme millĂ©naire, comme certains le prĂ©tendent, alors Angry est leur nouveau Bitch. Chercher l’absolution, trouver le salut leur reste Ă©tranger. Un Rolling Stone prĂ©fĂšrera toujours sa mauvaise rĂ©putation au pardon. Ne pas s’excuser, jouir d’une totale impunitĂ© morale et faire la mĂȘme musique qu’à l’époque oĂč ils Ă©taient des voyous, tout en allant dĂźner Ă  Versailles avec les tĂȘtes couronnĂ©es, c’est ça ĂȘtre un Rolling Stone en 2023. Ne pas abdiquer face au dĂ©clin, enregistrer un disque, leur meilleur depuis des lunes, mĂȘme si ce n’était pas difficile, qui exulte la vie dans un monde puant la mort. Ainsi, Keith et Mick dans un formidable duo reprenant le Rolling Stone Blues de Muddy Waters, Ă  l’origine de leur nom, transforment ce qui s’apparentait Ă  un Ă©pilogue en la cĂ©lĂ©bration du mouvement perpĂ©tuel que le titre induit. D’aprĂšs Jagger, Hackney Diamonds devrait mĂȘme ĂȘtre suivi d’un autre album dont la plupart des titres sont dĂ©jĂ  composĂ©s. Qu’un nouveau single des Beatles puisse paraĂźtre prochainement, avec la voix de John Lennon restituĂ©e via l’intelligence artificielle, est d’ailleurs une bonne indication de ce qui risque de se tramer pour le futur. On a dĂ©jĂ  droit Ă  des concerts des Stones “en expĂ©rience immersion” (celui de Hyde Park de 2013). Autant dire qu’une fois la dĂ©pouille de Jagger cryogĂ©nisĂ©e et les derniĂšres cendres de Keith Richards fumĂ©es dans une pipe Ă  crack, leurs hologrammes seront toujours lĂ  pour nous jouer Jumpin’ Jack Flash et Midnight Rambler. Éternels.

Source: les inrocks

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