Ne lis là le livre Bullshit job alors 
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Tu m’as donné envie de le lire
Encore une fois, je ne peux que te comprendre.
De mon côté, mon boss m’a fait venir pour me dire que j’avais, sur l’année écoulée, eu pas mal d’absences. Sans blague. Une semaine pour mon intervention annuelle et le retrait de polypes. Dans la foulée j’avais chopé la gastro du petit. On a eu sauf erreur deux fois le COVID, chaque fois avec de la fièvre 3-4 jours. Là j’ai rechopé la gastro du petit… T’ajoutes les autres petits trucs qui peuvent arriver, au hasard les jours où il faut rester garder le petit malade, et ça grimpe.
Il m’a dit un peu à la va vite (mais c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd) que peut-être une solution pourrait être de réduire le taux à 80%. Puis il est parti sur autre chose. Mais pour le coup, moi ça me plairait bien
Bref, ma copine est pas trop partante parce que ça fait forcément une belle réduction de revenu. Mais moi j’avoue qu’avoir un jour par semaine pour moi, ce serait un peu le rêve… Et on serait pas non plus dans la merde financièrement. On mettrait juste beaucoup moins de côté.
N’hésites même pas pour le 80 %, surtout avec un enfant en bas âge c’est le top !
( et dit à madame qu’elle aura plus de temps pour elle, elle va vite accepter )
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Je crois aussi que j’ai de plus en plus de mal a accepter les remarques des collègues et aussi la hiérarchie ça me rend fou a chaque fois. Je crois qu’il me faut un boulot ou je peux être en télétravail ( comment ça je suis associal ? )
Si j’ai repris un job c’est parce que je suis 100 % télétravail perso
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Je vais vous raconter un peu ma life, car je pense que ça peut parler à certaines personnes ici.
Attention pavé.
Il y a 7 ans, je quittais mon CDI confortable (proche de 3Knet/mois edit: ne rigole pas le Suisse, c’est confort ici 
) pour cette raison précise.
Mais il y a 7 ans, je n’avais pas su mettre les mots sur mon malêtre car à cette époque, quitter un job confort pour un bien-être perso c’était mal vu/pas compris.
C’était une période étrange où tout mon entourage me disait « wow, t’as de la chance : bon salaire, taff pas trop exigeant mais poste important… » (j’étais directeur de création d’une agence à Paris, sur les Champs Elysées). Un lavage de cerveau hebdomadaire qui faisait me dire que j’avais pas le droit de me plaindre.
Et pourtant, j’étais vraiment pas au top et la routine (fameux metro/boulot/dodo) me grappillait des points de vie jour après jour. Je n’étais pas à ma place dans un bureau, pas à ma place avec des collègues, pas à ma place quand les 3 quart de la boite prenait leur pause clope, pas à ma place quand une fois par semaine il y avait une soirée pour je ne sais quelle raison. Je me sentais prisonnier d’un CDI que je pouvais pas quitter (car pas de chômage derrière). Ça parait excessif, mais je l’ai vraiment vécu comme tel.
Mais un beau jour, j’ai vu une ouverture pour une éventuelle évasion. La boite avait quelques soucis financiers et le patron a dû faire une réunion avec les cadres : il allait devoir se séparer de salariés pour faire des économies. Ni une ni deux, j’ai sauté sur l’occasion pour lui proposer de me licencier ce qui permettrait de sauver la boite. Je vous passe les discussions qui ont suivi (car il était contre au départ) mais j’ai fini par obtenir gain de cause. J’étais tellement prêt à tout, que je lui avais proposer de bosser gratuitement le temps qu’il se réorganise (je l’ai fais 1 mois).
Le jour où j’ai quitté pour de bon mon job, je pense que j’ai eu le même sentiment qu’un mec qui sortirait d’Alcatraz au bout de 2 ans d’incarcération. Une sensation incroyable de liberté et de bien-être, comme si je ne devais plus rien à personne et que tout le stress accumulé par le travail était tombé de mes épaules. Je me souviendrai toute ma vie de cette période car j’étais vraiment heureux alors que mon entourage proche était en PLS, comme si la situation de départ s’était complètement inversée. Sur les premières semaines je me suis vraiment fait plaisir, jeux-vidéo à gogo, des jours entier passés dans le noir sur FF14, puis le lendemain je déambulais dans les rues de Paris tout sourire parce qu’il était 10h et que j’imaginais le monde autour de moi au taff.
Au bout de quelques semaines, de manière assez naturelle (et parce que je me faisais chier ), j’ai décidé de créer mon auto-entreprise pour voir si je pouvais pas grapiller quelques contrats ici et là. Je me suis inscrit sur des sites de freelance et j’ai contacté des anciens clients de ma boite avec qui j’avais bossé.
D’ailleurs fun fact : avant de quitter ma boite, j’avais rencontré Julie Gayet car on devait faire son site perso. On s’était hyper bien entendu sur le moment et j’étais littéralement tombé amoureux de cette femme douce, intelligente et tellement belle 
J’ai tout fait pour retrouver son contact mais je n’ai jamais réussi 
Bref, j’ai dû contacter 5-6 client et finalement un m’a fait confiace et tout est parti de là (le fameux concepteur d’avion que connait bien Revizor). Mon activité était assez bancale quand j’y réfléchi, mais à l’époque j’étais toujours dans mon mood « osef j’ai le chomage » et rien que pour ça je suis heureux d’être français et je me battrais TOUJOURS pour ce droit.
Depuis voilà, j’ai évolué, mon activité a pris de l’ampleur, j’ai fais beaucoup de rencontres qui m’ont permis d’avoir une multitude de clients. Je me suis trèèèès longtemps payé au SMIC, mais ce salaire à mes yeux valait 1000000fois celui de mon CDI (ce message ferait frémir LinkedIn).
J’étais, et je suis, ultra heureux d’être sorti de ce système et mon parcours ma appris à vivre autrement, plus sereinement, hors du stress procuré par un employeur et du sentiment d’être dans un train inarrêtable dans lequel on se trouve quand on est sur les rails du metro/boulot/dodo.
Ce que je pense de tout ça c’est qu’il doit y avoir des millions de gens qui vivent actuellement ce que j’ai vécu il y a 7 ans et qu’il n’est jamais trop tard pour sauter le pas. Oubliez la conformité, il n’y a pas qu’un seul chemin pour être bien dans sa vie (le classique CDI + compagnon + maison + enfant). Chacun est libre d’écrire sa propre histoire et de vivre ses propres expériences. Pensez à vous, pensez à vos proches, on va vivre assez de peine et de galères dans notre vie pour en plus s’infliger un taff qui n’a pas de sens ou qu’on aime pas. Croyez-moi, vous serez plus heureux à vendre quelque chose au rabais qui est né d’une passion, plutôt qu’être commercial et toucher une immense prime car vous avez vendu des assurances vie à une poignée de quinquagénaires.
Fun fact 2 : mon ancienne boite a logiquement coulé peu de temps après mon départ
Fun fact 3 : J’ai adopté mon chien après avoir quitté la boite, il a donc 7 ans aujourd’hui et il symbolise beaucoup de chose pour moi
Fun fact 4 : Ma nana s’est lancée elle aussi dans l’aventure du freelance, ça fait bientôt 3 ans et ça marche plutôt bien pour elle malgré des hauts et des bas ! Etre free avec un enfant, ça offre aussi beaucoup de libertés!
Fun fact 5 : Mon frère a suivi mon exemple il y a 1 an. Il a quitté son job grassement payé et est aujourd’hui streamer à plein temps. On ne sait pas trop où ça va mener, c’est hyper casse gueule, mais il est aujourd’hui heureux comme jamais !
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Fun fact 6 : J’avais toutes mes chances avec Julie gayet car elle aime les chauves.
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Elle avait peut être perçu le début de calvasse ouais.
enfoiré.
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Même combat ici tu sais
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Enfoiré, ça m’a foutu la nostalgie ton histoire, j’ai vécu tout ça en direct live limite
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Ouais j’aurai pu évoquer les épopées FM où Guigui me partageait des screens de regen abusés (je me rappellerai toujours de Ising enfoiré) ou nos journées entières à faire des oeufs dans Pokémon pour avoir des 5IV parfait shiny qu’on a jamais utilisé 
Belle époque bordel.
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En ce moment c’est la semaine de l’enfance au Brésil et hier c’était le jour des enfants ! Pas d’écoles ni rien de toute la semaine et hier l’oncle de ma copine a organisé une fête immense dans la favela (comme chaque année), c’était juste incroyable… uniquement à base de dons et d’aides de volontaires.
Je m’occupais de la buvette (boisson à volonté pour les petits) puis après j’ai distribué les cadeaux et jouets aux jeunes. Une journée vraiment géniale :
Trempolines, piscines (plutôt bac d’eau), tuyau dans la rue pour se mouiller, des pop corn, barbe à papa, des sandwichs, barbecue, bonbons, glaces, boissons,… les jeunes se sont tellement amusés ! Juste magnifique.
Après les jeunes qui jouent dans les bouches d’égouts, un petit aperçu de ce qu’est une cascade artificielle dans la rue pour mouiller les gosses :
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Ca fait rêver ton message
Franchement si j’étais pas papa avec un loyer démesuré, aujourd’hui je lâcherais mon taff et je tenterais aussi le streaming à plein temps. Peut-être quand il sera un peu plus grand, à négocier solidement avec Madame…
Mais en attendant, un 80% ce serait déjà pas mal du tout pour moi. Je gagnerais malgré tout un peu plus de 5.5K€ bruts par mois (x13), soit 4.5 nets. C’est l’équivalent de ma nana qui est à 70%, mais qui s’occupe du petit le mercredi. On aurait de quoi nous en sortir, mais pour elle ne pas mettre d’argent de côté à la fin du mois, c’est impossible à imaginer…
Bref, je vous tiendrai au courant. Je dois d’abord convaincre Madame, puis mon employeur, le parcours semble pas évident
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En attendant, ma passion je vais la vivre ce weekend avec le retour du 48 hours film project! Tirage au sort des thèmes dans 45 minutes 
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T’as du talent en plus tu pourrais carrément te lancer la dedans. Pour le coup sans parler de court métrage, la real/prod a un bel avenir sur internet que ce soit dans la pub ou pour les créateurs de contenu (il y a peut être un webedia-like en Suisse ?).
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Le probleme avec les jobs à 80% c’est que selon le boulot que tu as, tu te retrouves avec la même charge de travail à faire sur 4 jours et avec moins de salaire à la fin.
C’est pas toujours gagnant.
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Ça c’est très probable en effet
@d0nald merci ma biche 
J’ai l’impression qu’en Suisse (romande en tout cas), ça ne marche pas tant. Sans doute parce qu’on va simplement regarder le contenu français.
Je vous tiendrai au courant du week-end dans tous les cas. Premier petit coup de pouce du destin : il pleut demain toute la journée 
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Situation un peu bizarre chez moi, le mood est bon même si je prends cher par les clients de la boite en ce moment.
Pour la première fois de quasi toute ma vie je suis solo dans mon appart. Ma meuf est partie avec son père pour un trip au US. Elle est absente 10 jours entre Vegas et New York. Mais du coup je me sens comme une petite merde fragile sans morale.
Faut dire que j’ai jamais vécu solo. Puisqu’au décés de ma mère j’ai quasiment instantanément étais en coloc puis ensuite chez les parents de ma meuf puis avec ma meuf.
Franchement vivement que je retrouve le taf lundi car c’est dur.
ça vous a déjà fait ça aussi ?
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Difficile à dire car ce que tu dis là ce serait l’un de mes rêves les plus fous
Solo pendant 10 jours, quel kiff.
Dans ton cas je pense que c’est dur aujourd’hui mais que ça va aller au fil des jours. Profite-en pour faire des trucs que tu kiffes, ça fait du bien aussi de se retrouver seul parfois.
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