🎮 Salon des gamers

[Revizor]

Attends attends, 5€ pour Ground Zero ET Phantom Pain ?? C’est où ? Comment ? Prennez mon argent !

[d0nald]

5,90€ plus précisément :

Acheter Metal Gear Solid V: The Definitive Experience Steam

Sinon les jeux seuls sont dispos aussi.

[Ghoul]

Ah bah je l’ai quelque part, je ne sais plus si c’est sur steam ou xbox ou les 2. J’avais commencé le 1 sur ps1 sur émulateur mais j’avais laché faute de temps. J’ai la compil du 2 et du 3 dans un coin aussi. Faudrait que je me lance ça un de ces jours.
Si on ne connait pas franchement la série, vaut mieux faire depuis le.début non?

[Ghoul]

Justement je n’ai jamais fini half life 2 faute a un ordi qui est mort. Je n’ai jamais trouvé la motiv’ pour tout relancer depuis le début même s’il me parait génial.
Et bioshock je joue de manière épisodique. Ca me soule rapidement a vrai dire.
Sans doute que ces jeux ne sont pas pour moi.

[Tyler]

@d0nald

j’ai installé MGSV (le prologue Ground Zero). Baahh que le jeu n’a pas vieilli, que le gameplay et le sound design sont BONS!

Ouuuuuh, ça me donne envie de me refaire une partie ça. J’en garde un très bon souvenir.

[douante]

En tout cas, le 1 et le 2 étaient géniaux, un de mes meilleur souvenir sur PS

[d0nald]

@Ghoul

Si on ne connait pas franchement la série, vaut mieux faire depuis le.début non?

Très très très honnêtement, j’ai jamais joué à un MGS pour son scénario
Derrière c’est Kojima, c’est un mix entre réalisme et surréalisme assez étrange, faut aimer. Je ne pense pas que tu aies besoin d’avoir fait les 4 premiers pour prendre du plaisir dans le 5 car chaque nouveau MGS est une nouvelle mission. Seul le background des personnages reste, mais tout est fait pour que le joueur qui découvre la série ne soit pas perdu.

Après, quoi qu’il arrive mon préféré restera le 2 car je n’ai jamais autant passé de temps sur un jeu du genre. Sur PS2 c’était une claque graphique et technique. Puis c’est aussi l’une des meilleures intro de l’histoire du JV.

[Tyler]

@Ghoul

Si on ne connait pas franchement la série, vaut mieux faire depuis le.début non?

Ehhhhh, pas forcément/nécessairement. Ils ne sont pas dans l’ordre chronologique (Du tout ), mais ce n’est pas non plus une chose si mauvaise.

L'ordre chrono, c'est celui-là :

• Metal Gear Solid 3: Snake Eater
• Metal Gear Solid: Portable Ops
• Metal Gear Solid: Peace Walker
• Metal Gear Solid V: Ground Zeroes
• Metal Gear Survive
• Metal Gear Solid V: The Phantom Pain
• Metal Gear
• Metal Gear 2: Solid Snake
• Metal Gear Solid: The Twin Snakes
• Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty
• Metal Gear Solid 4: Guns of the Patriots
• Metal Gear Rising: Revengeance

MAIS, y aller dans l’ordre chronologique n’est pas forcément une bonne idée. Si je peux donner un avis perso, l’ordre de sortie est le bon, avec un petit ajout :

• Metal Gear Solid
• Metal Gear Solid 2 : Sons of Libery
• Metal Gear Solid 3 : Snake Eater
• Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots
• Metal Gear Solid : Portable Ops (ça s’émule très bien sur Steam Deck, je pense)
• Metal Gear Solid : Peace Walker (même chose)
• Metal Gear Solid : Ground Zeroes
• Metal Gear Solid 5 : Phantom Pain

@d0nald

Très très très honnêtement, j’ai jamais joué à un MGS pour son scénario

HONTEUX !

Non en vrai, il faut s’accrocher par moment, la naration de Kojima est fantastique, mais le mec est malade.

@d0nald

Seul le background des personnages reste

Sans trop en dire…

[Jay]

Bon, je viens de tous les prendre

Je crois que j’avais fait uniquement le premier.

Edit: Ah, y a des rumeurs de remake pour le 1 et 3

[Xso]

Ouais le gameplay est tres tres cool, sans aucun doute le meilleur de tous les opus, voire du genre. Par contre l’emballage (open world + l’histoire) c’est assez meh. Quand tu dois reprendre les anciennes missions ca devient carrement nul.

Si on ajoute à ça que pour voir la fin il faut aller sur youtube …

[d0nald]

@Xso

Si on ajoute à ça que pour voir la fin il faut aller sur youtube …

Ah ? C’est quoi cette histoire ?

[Xso]

Grosso modo que Kojima a demandé 3 ou 4 fois une rallonge pour finir le jeu. Et qu à la fin on lui a dit non et qu’il s est barré. La fin est sur youtube et pas dans le jeu.

[d0nald]

Bordel

[Tyler]

(Je me trompe peut-être hein, ce n’est pas tout jeune cette histoire )

Il y a une « mission 51 », Kingdom of the Flies, qui n’a jamais été ajoutée (enfin… c’est compliqué… techniquement une grosse partie est dans le code, mais ça n’a jamais été terminé, pour x raison). Et ç’a créé une théorie du complot chez les joueurs qui ont les boules et/ou qui n’ont pas aimé la fin de MGSV.

Officiellement/Canoniquement, ce n’est pas la fin du jeu. « Mais »…

[Hoshi]

Ah excellent je le guettais celui-ci, ça m’a l’air aussi exactement ce que j’aime bien, je l’installe

[Ghoul]

Bon autrement, Metroid Prime est bien sympa, même si j’ai du mal à bien m’y repérer. Et Hi-Fi Rush est un très bon jeu bien fun. C’est délirant. J’aime vraiment beaucoup. C’est juste un poil redondant, comme tout bon beat em all, du coup faire des sessions juste pour faire un niveau c’est génial.

[Ghoul]

Retour sur Like a dragon: Ishin!:

Sorti sur Xbox et Series, PS4/5 et Steam. Je l’ai fait sur steamdeck en docké et en portable.

On parle ici du remaster du jeu sorti sur PS3/4 en 2014. Vraisemblablement, les graphismes ont peu évolués. C’est parfois un peu daté, notamment sur la finesse, ou son absence, des décors et le fait que le nombre de persos affichés à l’écran est réduit. Quelques bugs ça et là de persos qui poppent ou disparaissent subitement. Rien de rédhibitoire à partir du moment où l’on accepte de jouer à un remaster et non un remake total.

L’histoire? On incarne Ryoma Sakamoto, un samouraï dont le rôle dans le groupe politique Kinno-To prend de l’ampleur avant que la situation ne dégénère rapidement. Souvent, je vois des résumés qui relatent l’histoire du 1er chapitre du jeu, mais je trouve que c’est nettement plus intéressant de découvrir en jouant.

L’histoire se déroule vers 1860 au Japon soit à la fin de l’ère d’Edo. Sans trop rentrer dans les détails, il s’agit d’un point de bascule de l’histoire japonaise qui entre dans une phase de modernité. Les occidentaux sont entrés dans le pays et ont apportés avec eux les armes à feu. En coulisses se jouent des guerres entre les différents clans et entre ces clans et le shogunat pour façonner le Japon qui va émerger à la fin de cette ère.

C’est très apaisé, n’est-ce-pas, et c’est propice à toutes les conspirations et trahisons, qui ont eue lieues dans l’histoire japonaise et qui sont ici romancées et réécrites pour les besoins de l’histoire du jeu.

Ainsi, la petite histoire du jeu va avoir un impact sur la grande Histoire du Japon et va réécrire certains des évènements marquants. On retrouve donc des clans qui ont réellement existés, le shinsen-gumi notamment, mêlés à d’autres qui n’ont pas existé, le Kinno-to de notre héros. L’histoire du shinsen-gumi est modifiée pour les besoins de l’histoire. On n’est donc pas sur un jeu qui se veut fidèle mais qui s’inscrit dans un moment de l’histoire pour développer toute son intrigue. Et en cela c’est particulièrement réussi. Ca peut par ailleurs pousser à rechercher la vraie histoire de tout ce beau monde. J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre l’histoire même si je l’ai trouvée moins réussie, dans ses rebondissements, que dans Yakuza 0 ou dans Lost Judgment. Ainsi, Yakuza 0 est un éternel rebond. On a des cliffhangers tous les 2 chapitres qui nous tiennent en haleine. Lost Judgment connaît plusieurs rebondissements également mais c’est sa contemporanéité qui m’a captivé.
Bref, ça reste très bon et c’est dans la veine du genre, les samouraïs. C’est très réussi et qui aime le genre sera ravi d’y passer une vingtaine d’heure, à coup de louche, sur l’histoire.

De mon côté, j’ai passé plus de 43 heures à parcourir le jeu et les missions annexes. J’ai réalisé près de 75% des quêtes annexes, mais je suis très loin du compte de finir toutes les activités annexes qui existent (entre la pèche en mer, en rivière, la danse, le chant, le ball trap, le baseball façon samouraï, la cuisine, la culture de légumes, la livraison de courriers, la fabrication et l’amélioration des armes disponibles, la réputation du personnage, écumer les restaurants et bars, développer ses techniques dans les différents dojos de la ville, des défis de scoring dans des salles dédiées en usant les différents styles de combats présents dans le jeu… et j’en passe).

Parmi les mini-jeux, on cuisine pour rendre service à un restaurateur qui s’est coincé le dos d’une manière assez… originale…:

C’est très très complet. Et j’ai pris plaisir à en faire une grande partie. Notamment car, contrairement à la majorité des jeux que j’ai fait jusque là, je n’ai pas maté une seule fois un how long to beat ou un autre indicateur pour me situer dans l’histoire. Je savais néanmoins que généralement les jeux Yakuza et autres spin off tournent autour des 15 chapitres. Aussi, j’ai vite arrêté d’avancer dans l’histoire une fois arrivé au chapitre 5 pour me consacrer à tous ces éléments annexes, surtout pour éviter d’être happé par l’histoire tant dans mon envie d’en découvrir la fin que dans la manière où, régulièrement, la narration va entraîner vers un tunnel narratif (avec plein de phases de gameplay, hein) qui fait que l’on ne pourra pas, compte tenu de la structure du développement, s’arrêté pour faire des quêtes annexes.

On ne peut pas dire qu’elles soient particulièrement intéressante ni originales, mais ça permet d’explorer le jeu, de découvrir des affinités avec certains persos et d’aborder plus spécifiquement un soucis qu’on retrouve dans plusieurs jeux de la série, la manière dont est perçu l’étranger à travers les époques au Japon. Spoiler, même aujourd’hui, c’est compliqué. C’est sans doute un sujet qui tient à coeur des développeurs car le Ryu Ga Gotaku, studio qui créé la série, est un studio interne de Sega, Sega qui a été créé par des américains. Sega a toujours cette image d’étrangers, ce qui est parfois difficile au quotidien. Par ailleurs, l’activité la plus rentable de la holding est le Pachinko, classique des jeux d’argents au Japon. Ce qui fait dire que si le studio est si familier des histoires de Yakuza, c’est qu’ils ont certainement de bons modèles à la machine à café.

Le système de combat accuse un coup de vieux et une certaine modernité. On choisit entre 4 styles, bagarreur (poings) bretteur (katana) tireur (pistolet) et danseur enflammé (katana + épée). Ce dernier se veut plus spectaculaire que les précédents. En gagnant des niveaux, l’on acquiert des orbes propres au style qui monte de niveau en parallèle et des orbes d’apprentissage que l’on peut attribuer au style que l’on veut alors que l’orbe propre au style ne permet d’améliorer que ce style. Les grilles sont grandes et proposent un lot conséquent de techniques et d’amélioration que l’on peut complétées dans les dojos rencontrés dans la ville. Il y a de quoi faire.

A côté de ces styles, on dispose également de cartes de soldats. L’histoire nous amène cela de manière assez intéressante. On choisit des cartes, qui ont des propriétés propres, qui permettent d’obtenir des sorts de soins, d’attaque etc… Parmi ces attaques, certaines ressemblent à des Kaméhas de DBZ, il y a également des cartes d’animaux avec des attaques où le héros de mue en animal sauvage (ours, tigre) voire fait appel à d’autres animaux (poule qui pond des oeufs qui explosent et blessent les ennemis). Bref, ici s’exprime toute la folie du gameplay. C’est délirant et souvent spectaculaire.

Le personnage dispose par ailleurs d’une jauge de ferveur qui augmente selon les attaques réussies. Une fois pleine, cela permet de lancer des attaques spéciales et des finishs assez stylés propres à chaque style de combat choisit.
On peut faire plein de choses en combat et c’est très plaisant.

En définitive, si vous aimez la série et que vous avez un tropisme développé envers les samouraïs ce jeu est pour vous. Ca l’est également si vous aimez la série et que vous avez l’intention de faire un jeu aussi bien réalisé que les autres mais placé dans un univers différent.
Si vous ne cherchez que l’aspect épique des combats de samouraïs, alors il y a sans doute mieux à faire du côté de chez Ghost of Tsushima qui présente une histoire plus classique, trop parfois, mais des combats plus réalistes très inspirés de l’oeuvre de Kurozawa.

Perso, j’ai adoré, de bout en bout, et j’ai pris plaisir à faire ce jeu et à aller à son terme. Comme à chaque fois, une légère sensation de vide lorsque le jeu s’achève tant j’ai pris plaisir à suivre cette histoire et ses protagonistes qui sont les mêmes que dans les Yakuza, mais dont les noms sont changés et l’emploi, dans l’histoire, diverge. On s’amuse aussi à découvrir les personnages que l’on connaît dans un autre rôle, dans un autre contexte, à la manière d’acteurs et non plus de simples personnages d’une série de jeu.

[d0nald]

Tu devrais ajouter quelques screens entre tes paragraphes pour que la lecture soit plus digeste

[Ghoul]

J’ai fait ça à l’arrache tout à l’heure, effectivement, ça se tente.

Edit: @d0nald : C’est mieux ?

[d0nald]

PERFECT
Ça donne + envie, surtout sur mobile