🎮 Salon des gamers

[Saintetixx]

[Genzo]

Ha ben ca y est j’ai réussi. Finalement il y a quand même un peu de stratégie, mais pour un débutant, ce n’est pas facile (et super rapide).

Maintenant je tombe sur le singe xD

Edit: je l’ai défoncé en lui balançant des Kaméhaméhas

[JohnCarew]

Tout enfant correctement élevé doit passer par Tomb Raider et enfermer le majordome dans le frigo

[simonthekiller]

Quelqu’un a essayé Citadelum ou memoriapolis?

[Ghoul]

J’ai commencé Vagrant Story.

J’ai 4 heures de jeu et je n’ai rien fait. Qu’est-ce que c’est aride et complexe bordel!

N’empêche, c’est dingue mais qu’est-ce que c’est exigeant!

[d0nald]

Ce jeu m’a toujours fait rêver, je trouve sa DA incroyable (comme tous les jeux basés en Ivalice). Par contre je me suis toujours arrêté au bout de quelques heures de jeux.
Il est difficile, exigeant mais surtout le gameplay est lourdingue. Les combats sont basées sur une excellente idée que je n’ai jamais retrouvé dans un RPG (vous ciblez les parties du corps de l’adversaire).

[Ghoul]

S’il n’y avait que ça…
C’est hyper complet. Sans doute trop. En tout cas, pour le moment, j’aime bien. Mais c’est pas simple du tout à appréhender.

[Tyler]

Sega files patent infringement lawsuit against Memento Mori developer over...

Quand tu es un joueur PC depuis toujours, c’est déjà compliqué de ne pas avoir un certain dégout historique pour les éditeurs Nippons. Mais ça devient de pire en pire.

[Ghoul]

Retour sur Baten Kaitos : Les Ailes éternelles et l’Océan perdu.
Sorti à l’origine sur Gamecube, remasteré et sorti sur Steam et Switch. Je l’ai fait sur Switch.

Développé par Monolith Soft, à qui l’on devra les Xenoblade et quelques travaux sur les derniers Zelda canoniques (Skyward Sword, BOTW, TOTK).

Qu’est-ce que c’est?

C’est un J-RPG. Mais ce serait un peu court de le définir de la sorte. Alors, effectivement, il porte toutes les caractéristiques des J-RPG (une histoire qui twist, une équipe à composer…) mais il a un gameplay unique et un angle spécifique qui en fait un jeu singulier à bien des égards.

Je m’explique.

C’est l’histoire de Kalas qui se réveille avec un désir absolu de vengeance. Son grand-père Georg et son frère Fée ont été tué par Giacomo. Il ne vit que pour occir Giacomo. Il rencontre rapidement Xelha qui elle poursuit un tout autre objectif, elle pressent un grand danger, et l’accompagne. Tout cela se passe sur des îles célestes, l’océan ayant disparu il y a des années maintenant.

Quand on a dit ça, effectivement, on est sur un JRPG classique, une postulat de départ qui appelle à une aventure grandiose riche en rebondissement. Mais la singularité du jeu se présente dès les premières minutes.

Tout d’abord, dans ce monde, nos héros ont des ailes dans le dos. Mais Kalas, lui, n’en a qu’une. Son grand-père, inventeur de génie, lui en a créé une mécanique pour compenser. Déjà, dès les premières secondes, notre héros est un être à part non pas par sa toute puissance mais par son handicap.

Ensuite, Kalas est un être qui peut communiquer avec les esprits. Et ça là où l’on intervient. Nous incarnons, littéralement, l’esprit qui guide et accompagne Kalas. Aussi, il n’est pas rare que Kalas s’adresse directement à nous en tant que tiers au déroulement et nous demande quoi faire. C’est totalement méta. Nos choix vos influer sur le déroulement de scènes et sur le rapport que nous allons entretenir avec le ou les personnages. Ainsi, si nous décidons de suivre Kalas, nous augmentons nos affinités avec lui, mais celles avec Xelha, qui poursuit un autre but, diminuent. Cela implique également que Kalas vit sa vie et que nous ne faisons que le suivre / l’accompagner à la différence d’autres JRPG où l’on incarne le héros et donc vivons son aventure. Nous sommes, dans la narration, davantage spectateur qu’acteur et c’est fabuleux.

Puis, le gameplay est spécifique.
Il s’agit d’un RPG - Deck Builder.

Nos actions en combat (attaque, défense, soin…) sont réalisées par le biais de cartes, les magnus, que l’on collectionne. Le nombre de cartes que chaque personnage peut posséder augmente au fur et à mesure qu’augmente la classe du personnage, classe qui augmente passé un nombre de niveaux atteints.

Chaque combat permet d’accumuler de l’XP qui fait augmenter les niveaux et qui permet de passer à la classe supérieure à terme.

Rien que de très classique, mais efficace.

Reste qu’on ne peut pas augmenter ses niveaux et classes automatiquement. Il s’agit de se présenter dans une église accessible par les fleurs bleues présentes ça et là dans le monde et avant les donjons. Dans les donjons, seule une fleur rouge, qui ne permet que la sauvegarde, est présente.

Autant dire que le leveling dans un donjon n’est pas si évident et l’XP accumulée dans le donjon ne pourra être valorisée en stats qu’à la sortie de ce donjon, soit en le quittant et se retapant tout, soit en allant jusqu’à son terme et défaire le boss mais sans bénéficier de cette xp accumulée.

Bref, ça implique de réfléchir au moment où l’on va affronter les boss.

En dehors des combats, d’autres magnus nous servent à stocker des objets clés que l’on va trouver dans notre exploration (magnus de quêtes qui permettent de capturer ces objets) et d’autres magnus qui sont autant de soins / bonus à utiliser uniquement en dehors des combats (et qui permettent de soigner en dehors des combats etc…).

Les combats, encore quelque chose de très spécifique.
Ce n’est pas un simple jeu de cartes.

Chaque personnage possède des cartes propres. Elles ont des propriétés propres à chaque élément (vent, eau, feu, etc…) certaines ne sont utilisables qu’en attaque, d’autres qu’en défense, d’autres qu’en soin, certaines en attaque et en défense, etc etc…
Les propriétés propre vont avoir des effets sur les ennemis sensibles à ces propriété. Attaquer un monstre de feu avec des cartes d’eau accroît ses dommages. De la même manière, défendre des attaques feu avec une carte de défense eau diminue les dégâts reçus.
Il s’agira de veiller à construire son deck selon les propriétés des ennemis à abattre. Pas toujours évident.

Ensuite, sur les cartes sont présents des chiffres. Ces chiffres permettent de faire des combinaisons. Ainsi, 2 cartes avec le même chiffre forment une paire et cela attribue un bonus que ce soit en attaque ou en défense. Il est possible de faire des suites et autres combinaisons de plusieurs cartes identiques.
Attention, une paire et 3 cartes qui n’ont rien à voir fera disparaître le bonus. Aussi, il est primordial de s’interroger sur l’intérêt du bonus ou de la multiplication de cartes.

Et tout ça, dans un temps contraint. Au début de son tour d’attaque, le temps pour poser la première carte et limité par un compte à rebours, et pour enchaîner les suivantes également mais sans qu’on en ait l’indication précise. En défense, la limite de temps sont les coups assénés par les adversaires. Si on essaie de sortir une carte après le coup reçu, elle ne protégera pas pour ce coup, évidemment.

Plus on avance dans l’aventure, plus les cartes vont être dotées de numéro à chaque coin offrant davantage de possibilité de séries / suites etc… On choisit alors ce chiffre en inclinant le joystick droit dans la direction du chiffre désiré.

Bon, je pourrais en parler des heures des subtilités du gameplay et de ce que cela implique comme réflexion et construction (certaines cartes ne peuvent être posées qu’après une première carte ou après 2 cartes, ou 3 ou 4 ou 5 ou 6 ou 7, et ces cartes là sont particulièrement puissantes - certains enchaînements de cartes permettent de générer une carte surpuissante que l’on ne peut envoyer que par cette combinaison précise…). Je vous passe les détails des bonus / malus en combat, des habituelles altérations d’état qui peuvent survenir etc…

Cela offre un tas de possibilités, pour tuer les boss il est indispensable de réfléchir à ses enchaînements de carte lorsque pour les mob cela est dispensable.

A côté de ça?

Les décors sont très beaux, travaillés et racontent quelque chose. Ils traduisent davantage que des changements de biomes.

Il faut explorer ces décors pour être surpris, pour mesurer ce qu’ils racontent de ce monde et participer au voyage.
Le jeu n’hésite pas à présenter des twists de gameplay que ce soit par ce qu’il nous demande de réaliser que par l’angle qu’il nous demande d’adopter (difficile d’en dire davantage sans spoiler, mais j’avais pris des notes tant cela m’a scotché sur le moment). Il n’est pas avare en twist dans l’histoire, toujours bien sentis, et n’hésite pas à prendre son temps pour poser des éléments, évènements important (la rencontre avec l’un des personnages important de l’histoire m’a scotché, je n’ai pas hésité à me la repasser à plusieurs reprises sur youtube, c’est dire) toujours juste dans le ton.

L’histoire? Rien de tout à fait banal, même si le postulat l’est à peu près (si l’on excepte le fait de ne pas contrôler le destin du personnage principal et d’en être le spectateur privilégié) mais le déroulement va de surprise en surprise, sans nous ménager, y compris dans les tous derniers instants du jeu, sa cinématique de fin particulièrement.

Une écriture brillante, qui ne laisse que peu d’occasions de se sentir perdu / indifférent au destin qui se joue. C’est prenant, captivant, très bien rythmé et somme toute efficace.
J’ai adoré. J’ai mis 75 heures pour y venir à bout, sans faire les quêtes secondaires (qui m’ont soûler, faut le dire, mais qui en disent beaucoup sur le titre du jeu et sur son univers).

J’ai commencé le jeu au mois de juin ou juillet et ne l’ai finit que là. Pourquoi autant de temps?
Bah, autant lorsque j’avais le jeu en main, impossible de me défaire de ces combats et de cette histoire captivante, autant lorsque je le reposais, je ne ressentais pas l’envie irrésistible d’y retourner car cela implique des sessions plutôt longues (un combat contre un boss peut durer 45 minutes, facilement, et si l’on meure, bah re-45 minutes et ainsi de suite). A noter que lorsqu’on meure en combat contre un boss on peut recommencer ce combat, en ayant la possibilité de modifier l’équipe, le deck etc… plutôt que de repartir du dernier point de sauvegarde. C’est plaisant même si au fond les derniers points de sauvegarde ne sont jamais très loin mais on enchaîne plus facilement les tentatives.

Il faut donc s’aménager de belles sessions pour jouer. Puis, il faut être en capacité de se poser, de lire et de réfléchir. Je l’ai expliqué, les combats contre les boss vénères imposent de bien bosser son deck et de réaliser des séries de cartes avec les bons éléments pour être plus efficace. Il faut être dans un mood de réflexion et pas en mode chill. C’est un coup à se faire rouler dessus par certains boss bien bien vénères.

Je le conseille très largement à tous les fans de JRPG, évidemment, et ceux qui veulent découvrir le genre par un prisme un peu différent, rien de cringe comme savent le faire parfois les japonais, à part une scène dispensable à la toute fin du jeu mais qui reste plus anecdotique qu’autre chose.

En sommes, il s’agit d’un jeu qui a 21 ans mais qui est d’une modernité folle et qui évite tous les écueils du genre pour proposer une histoire captivante, un angle différent et des dénouements inattendus.

[d0nald]

@Ghoul

Il faut donc s’aménager de belles sessions pour jouer.

Exactement pour ça que je l’ai lâché en court de route il y a quelques mois

[Ghoul]

Pour nuancer, c’est vrai surtout au début du jeu lorsqu’on tâtonne pour comprendre / maîtriser le système de combat etc…
Pour le coup, à la fin, je faisais des sessions de 30 - 45 minutes le matin au réveil tant une fois que c’est assimilé ça s’enchaîne sans trop de difficultés.
Puis, à la fin de chaque tour de combat, attaque ou défense, une pause se fait avec la présentation des dégâts subis / adressés et bon, quand on est rôdé (au bout de 60 heures de jeu, faudrait bien l’être, tout de même) c’est faisable de reprendre la partie en plein combat.

Edit: Ah et je n’en ai pas parlé, j’ai oublié, les musiques.
Je zappe généralement totalement cet aspect des jeux tant c’est celui que je trouve le moins intéressant habituellement. Ici, elles sont très bien, y compris la musique des combats. Sa répétitivité ne m’a jamais gêné et les musiques des univers et des boss sont toujours bien senties. Aussi, j’ai été agréablement surpris de cet aspect.

[Genzo]

J’ai joué mon premier combat en ligne sur Sparking Zéro. Déjà je n’ai pas eu le choix du perso (ca m’a mit Végéta) puis le combat a duré 20sec ou le mec m’a enchainé avec Goku Super Saiyan 2. J’avais l’impression d’avoir moins de barre de vie que lui.

Brefffffff

[Tyler]

Clair Obscur: Expedition 33 | Baguette Trailer

ils sont fous.

[simonthekiller]

Le pitch du jeu est intéressant je trouve. Il est dans ma liste de souhait sur Steam.

[Tyler]

J’ai lu un mec parler de Final Frenchtasy et ca me fait marrer depuis.

EDIT : J’oubliais, le « vrai » trailer :

Clair Obscur: Expedition 33 | French Cast Reveal

[d0nald]

Qu’est-ce que j’attends ce jeu bordel

La seule chose qui me fait peur c’est l’aspect explo qui n’est pas montré dans ces trailers.

Le perso de Gustave on est d’accord que c’est Robert Pattinson ?

[d0nald]

L'obsession malsaine pour les graphismes détruit le jeu vidéo | Débat & Opinion

[Ghoul]

Je me note ça dans un coin, je regarderai ça à l’occasion. Mais la chaîne m’a l’air prometteuse au regard des titres des vidéos (pas racoleurs pour un sous mais qui présentent clairement ce qui va être traité).

Edit: Tant qu’on y est, un lien pour la chaîne Youtube de mon frangin.

Il y traite de jeux vidéos soit par des vidéos narratives, des petits dossiers qui traitent d’un sujet en particulier (SNK, Gabe Newell…), ou encore une suite de vidéo où il raconte son expérience d’apprendre à coder un jeu 16 bits pour en réaliser un de A à Z.

Bref, y’en a pour les curieux.

https://youtube.com/@uzgreizegaming?si=rjAaC-ojZYXSEvhY

Et sa dernière vidéo sur SNK:

SNK - Histoire d'une légende

[d0nald]

Franchement super cool ce qu’il fait.
J’aime bien l’idée d’avoir un avatar aussi. C’est un truc que je vois souvent sur Twitch mais je crois que c’est la première fois que je le vois sur YT.

[Ghoul]

Les v-tubers, histoire de ne pas présenter sa vraie tronche.