The Wire


Genre : Crime, Drama, Thriller
Diffuseur : HBO

Créée par : David Simon
Année : 2002-2008
Nationalité : USA
Format : 55 min.


The Wire, c’est quoi ?


Toutes les saisons sont centrées sur un aspect différent de la ville de Baltimore, mais toujours avec le fil conducteur du trafic de drogue.

  • Le thème de la première saison se concentre sur les luttes entre la police et les gangs de drogue dans l’ouest de la ville (des deux points de vue).
  • La deuxième saison se concentre sur son port, lieu de contrebande de marchandises et de problèmes avec les syndicats.
  • La troisième saison se concentre sur les luttes politiques pour le pouvoir et le leadership social.
  • La quatrième se concentre sur le système éducatif et l’éducation des enfants de la pègre.
  • Le thème de la cinquième et dernière saison est centré sur les médias de la ville (notamment la presse).

« Malgré un format de drame policier, la série est vraiment centrée sur une ville américaine, et sur la façon dont nous y vivons ensemble. Elle est centrée sur la façon dont les institutions impactent sur les individus. Que l’on soit un flic, un docker, un dealer de drogue, un politicien, un juge ou un avocat, nous sommes tous compromis au bout du compte, et nous devons tous affronter les institutions auxquelles nous sommes engagés. »
– DAVID SIMON | Showrunner


The Wire, c’est bien ?


La série a pour sujet la criminalité dans la ville de Baltimore, à travers la vision de ceux qui la vivent au quotidien : policiers, trafiquants en tous genres, politiciens, enseignants, journalistes, résidents de Baltimore, etc. Pour restituer au mieux la réalité, des sociologues et des anthropologues urbains ont vécu dans les quartiers de Baltimore pour faire leurs observations puis ont participé à la rédaction des scénarios.

Avec un aspect de quasi-documentaire par son réalisme et son non-manichéisme, la série est acclamée par la critique, bien qu’elle n’ait pas connu un succès commercial important. Elle est considérée par plusieurs critiques comme la meilleure série télévisée et l’une des fictions les plus abouties dans les années 2000, notamment pour sa représentation réaliste quasi littéraire de la vie urbaine, et son exploration profonde des thèmes socio-politiques de l’Amérique des années 2000.

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C’est passé sur reddit.

EH voilà que je replonge… #ChauffeLeCoffretDVD

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Ceux qui se rappellent : vous trouvez que Snoop a une voix particulièrement grave ? Car Madame a été très surprise quand je lui ai dit que si, si, c’est une femme.

Sa voix peut être prise pour la voix d’un homme. Je pense que c’est l’ensemble démarche, style, voix qui peut semer le doute

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“How my hair look, Mike?”
"You look good girl."
Pan.

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Il pousse un peu quand même, je vois pas en quoi ca rend la série moins « authentique », l’absurde aurait été de faire un traduction littéral

Personnellement ça m’énervait en tout cas ^^ Surtout quand c’est pas sous-titré. Même si ça n’enlève rien à la compréhension, ça dénature un peu le propos. Il ne s’agit pas de faire une traduction littérale, mais une traduction fidèle, ce n’est pas vraiment le cas ici.

J’en suis bien conscient mais cela n’empêche nullement de faire une traduction fidèle ;)
Personne ne demande du mot-à-mot, peu seraient capables de lire assez vite pour ça, mais il y a une marge entre vouloir résumer et édulcorer le propos.

Oui mais là on touche également à la culture locale (celle du pays où le média est regardé, je veux dire) pour créer quelque chose de fidèle (ou plutôt, cohérent). C’est ça qui est également tellement compliqué à adapter. Certains voudrons voir une transcription « pure » avec niqueur de mère pour comprendre le terme tel qu’il est utilisé, d’autres une traduction plus ‹ localisée › qui risque certes de dénaturaliser le propos, mais moins dans l’intention.

Niqueur de mère, par exemple, ça n’existe pas vraiment chez nous, pas dans le langage courant je veux dire. Dans le contexte, l’utilisation du terme « enculé » est plutôt bonne, puisque c’est le terme - et je parle dans le volume d’utilisation - qui correspond pour nous.

Pour suceur de bite, je pense qu’un petit « tarlouze », « pédale » aurait été plus judicieux qu’un connard par contre. Mais je m’égare un peu de mon propos ici. :hoho:

Pour résumer, je pense que c’est compliqué de choisir entre une traduction absolument littérale - qui pourrait donc devenir très étrange pour quelqu’un qui ne maitrise pas l’argot du sujet - ou une traduction mieux localisée. « Merde de taureaux » par exemple, j’ai du mal à imaginer Martine Dupont de Maubeuge piger l’intention et la puissance derrière le terme.

:sac:

Mais clairement, quand on se tape un mélange des deux un peu foireux (littérale et plus localisé), clairement, ca fait tiquer et perso, ça me sort de toute immersion.

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Ah c’est pas simple, c’est sûr, et c’est encore plus compliqué quand le registre de langage tend vers l’ordurier comme dans The Wire car ça diffère tellement d’un pays à l’autre. Ou encore quand il y a beaucoup de jeux de mots ou de références, là c’est quasiment intraduisible proprement.
Encore une fois, je demande pas une traduction littérale, c’est stupide, mais de faire un effort pour ne pas trop atténuer/dénaturer/édulcorer le propos. Sérieux, je repérais bien les « fuck » et leurs diverses variations (pas tout le temps) et ne pas les voir (ou mal) retranscrits dans les sous-titres me navrait. Quid de ceux qui n’entendent pas du tout ? Ils ratent quand même une bonne partie de ce qui fait le sel des dialogue de la série. Déjà que j’ai pas les accents, si en + on enlève d’autres trucs… :/
C’est pas comme si on avait une langue pauvre en grossièretés en plus xD

Mais bon, les sous-titres dans The Wire sont bons quand même dans l’ensemble. Il y a largement pire ^^

Cf le post de @Niro si tu veux les sous-titres de ce que @Tyler vient d’écrire :sac:

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C’est clair. :hoho:

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Source: Society
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Ah tiens j’ai oublié de venir en parler. Ca fait bien longtemps que je veux regarder la série, je m’y suis enfin mis lentement à la fin du confinement.
Ça met du temps, c’est vraiment bien joué et bien écrit, c’est remarquablement filmé, mais on est tellement dans l’anti-rythme habituel que je m’endors souvent devant.
Mais bon-an mal-an, je suis au milieu de la 4e saison, je me régale plus que jamais, le fil qu’a pris la série est vraiment savoureux, j’ai été complétement abasourdi par la mort de Stringer Bell a la fin de la s3 et je suis complétement fan d’Omar Little.
Bref, j’avais Oz et The Shield en réferences HBO, y en a une 3e qui est en train de s’ajouter au tableau.

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Regarder The Wire pour la première fois…petit chanceux :dicaprio2:

Je couperais pas à un 3ème visionnage à un moment donné je pense :sac:

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C’est plutôt generationnel. Toutes les séries récentes ont tendance à être dopées au nombre de plans par minute et si t’as pas un truc de fou à chaque fin d’épisode ça marche pas on croirait.

Dans le genre t’as les sopranos à te faire aussi. Juste merveilleux.

Les sopranos et The Wire pourtant démontrent qu’encore aujourd’hui tu peux mater des séries « au temps long » et conserver des intrigues géniales.

Vive les séries du début des années 2000 :no: ouais OK boomer je sais :praud2:

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Sans faire le boomer t’as Breaking Bad et Better Call Saul qui collent bien dans le genre et qui sont des 2010s. :edouard:

Et toutes les séries de David Simon en général (Generation Kill, The Plot Against America, The Deuce, Treme, Show me a Hero par ordre décroissant de préférence)

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Je pense que ça joue forcément, mais je vois un truc presque documentariste dans The Wire, zero musique, les scènes qui s’enchaînent, c’est totalement antisexy tout en l’étant complètement.

Bref, je m’éclate.

Les Sopranos :mott:

James Gandolfini :mott:

En série HBO je viens de voir qu’ils avaient produit Rome. J’avais adoré la série à l’époque (vers 2005) je crois.

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Breaking Bad, plus les saisons avançaient et moins ils arrivaient à ne pas tomber dans le piège de la série survitaminée je trouve. Même si elle est géniale, c’était un peu la surenchère au niveau scénario, images, violence, rythme.

D’ailleurs, j’ai voulu me la refaire, je me suis arrêté à la dernière saison, trop de violence (gratuite).

Par contre Better Call Saul, tu sens qu’il s’est un peu assagi à la réalisation je suis bien d’accord avec toi, c’est plus contemplatif, sans jamais être superflu, et la tension ne nait pas d’enchainements de faits mais de l’atmosphère qui se dégage. Bref, génial.

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