📰 Actualité et politique française (partie 1)

anon44086105 · Janvier 9, 2022, 2:20

J’ai l’impression qu’on est aux USA désormais.

La bah tu parles d’impôt t’es un communiste

En France tu parles de vin et viande et t’es sur des symboles d’extrême droite.

Ça va loin quand meme

Revizor · Janvier 9, 2022, 2:21

Non, parce que comme pour le sécuritaire, il est dans sa logique de ne pas laisser de symboles populaires à l’extrême droite. Je ne vois pas en quoi c’est condamnable.

Si tu veux être élu, il faut plaire, et tu ne plairas pas au plus grand nombre si tu restes dans ta tour d’ivoire (c’est pas « toi » spécialement hein, c’est nous tous en réalité ici).

Métaphore pétée : quand je veux que mes élèves lisent Madame Bovary je ne vais pas en parler comme un académicien invité sur France Culture, je vais dire « c’est l’histoire d’une femme qui s’ennuie et trompe son mari en se tapant un beauf dans une calèche ». C’est démago, totalement, mais la fin justifie les moyens, surtout si ça n’atteint pas les valeurs profondes du livre.

Pour moi, oui (sauf pour la police, il a merdé, et là même @om4ever ou moi on ne le défendra pas). Parce que tu dois aussi coller à la réalité et aux attentes, même triviales, des gens. Et c’est pas du tout méprisant, c’est pas que les gens ne sont pas capables de comprendre, c’est juste que parler au plus grand nombre dans une élection, ben c’est juste la règle du jeu. Tu peux perdre avec panache, si tu fais 3%, t’auras pas vraiment servi la France.

D’autant qu’il n’a pas écrit que la France, c’était le pinard. Il a dit que c’était « la gastronomie française ». Il n’a pas dit qu’il « fallait » en manger. Il a dit qu’il fallait « en permettre » l’accès. Donc la nuance avec l’extrême droite, elle est bien là. Ne caricaturons pas ses propos non plus.

om4ever · Janvier 9, 2022, 2:21

A système électoral de merde, tactiques de merde.

Et débats de merde.

Steven · Janvier 9, 2022, 2:38

La crainte c’est qu’il finisse pas aller trop loin et finisse par aliéner sa base.

La manif de flics pour lui, Western Union pour Montebourg, ou la déchéance de nationalité d’Hollande, quand on chasse sur les symboles « de droite », ça peut vite se retourner contre lui. Et on sait que l’électorat de gauche peut vite faire ou défaire sur une proposition.

Alors qu’on soit clair, ce n’est pas ce tweet qui va le tuer.

Son tweet ne me gêne pas… mais je le trouve un peu… limité ? Parler de vin, de viande et de fromage comme des piliers de la gastronomie… je sais pas, j’attends plus d’un mec de gauche. Je saurais pas dire ce qui me gêne à vrai dire. On est dans une période où on doit limiter la consommation excessive de viande, sans parler de la souffrance animale qui parle à son électorat. Il parle de bonne viande mais il parle de viande tout de même et est-ce que c’est essentiel pour faire passer le message ?

On parle du niveau du débat public et du niveau des électeurs, mais est-ce que ce n’est pas à la gauche de driver un peu plus le débat public.

Je suis sans doute le seul au monde à le penser, mais quand Hamon parlait de revenu minimum c’était audacieux. Quand Rousseau parle de déconstruction c’est polémique tout en ayant du fond et j’ai trouvé ça pertinent. La société n’est pas prête à parler de ça, mais c’est en lançant ces sujets qu’on va progresser. Pas en se contentant de suivre les conservateurs qui rejettent toute évolution de la société.

Au-delà de ça j’aime bien Roussel d’ailleurs, même si je partage pas certains choix, il réussit sa campagne je trouve.

Ghoul · Janvier 9, 2022, 2:56

Tu as bien raison sur ce point.

Après, le reste de la conversation ici me rappelle l’interrogation sur la participation de la gauche aux débats sur l’insécurité etc…

Comment traiter ces sujets sans être targué de droitiste sans nier les interrogations légitimes d’une part importante de la population?

Concrètement, en laissant certains débats et symboles, on laisse le sujet à d’autres partis lesquels peuvent facilement taper sur la gauche en expliquant que eux sont pour la sécurité là où les autres sont là pour laisser la situation telle quelle (en laissant chacun faire son propre constat, ce qui n’est jamais une bonne idée).

Du coup, on a une droite qui accuse la gauche de laxisme et une gauche incapable de baragouiner quelque chose de compréhensible. Et quand ils bougent, ils récupèrent une propal’ de l’autre camp et hop la « bascule à droite » est réalisée alors que bon, c’est pas si binaire que ça non plus le débat public et les enjeux nationaux.

Aujourd’hui, de ce que je suis des débats publics, la gauche navigue à vu, dans le noir, avec les yeux bandés et dos au sens de navigation.
Ils ne présentent rien de particulier, ne lancent aucun débat intéressant ou important qui concerne les électeurs.
Pire encore, lorsqu’ils évoquent les débats actuels du pass sanitaire / vaccinal ou de la vaccination en général, on galère à les comprendre et donc à les suivre.

Si y’en a un qui se sent de se tirer les doigts, balance un débat sur le pouvoir d’achat ou ce genre de choses, un peu précises, en présentant les mesures qu’il entend mettre en place, y’a moyen de mettre les gars de droite en PLS tant dans leurs programmes on se pogne sur les immigrés et les volumes de fonctionnaires.

Zemmour quand il lance une déchéance de nationalité pour les délinquants bi nationaux, y’a rien de neuf dans la propale, on la connait depuis plusieurs années, mais il truste le débat public et met Pécresse et Marine au diapason.

Jeanlouc préfère faire payer son programme (c’est ça l’idée du débat démocratique?) et trouver des formules (raquette trouée), Roussel tweete rapidement alors qu’il y a un boulevard sur la question de l’accès à la nourriture de qualité. Et les autres, si quelqu’un les voit passer faut me faire signe.

RilletteDuQuintal · Janvier 9, 2022, 3:36

Peltier prend un virage à droite ?

Je me retiens de faire de commentaires sur lui, je serais beaucoup beaucoup trop insultant.

om4ever · Janvier 9, 2022, 3:41

Je me souviens plus si j’avais partagé :

Dans le doute

Guillaume Peltier : dons et services rendus, plongée dans ses micropartis

Le député et numéro deux du parti Les Républicains a créé plusieurs mouvements, dont les plus gros donateurs sont des entrepreneurs implantés dans sa circonscription, et auxquels il a parfois rendu des services. Un cas qui illustre l’ambiguïté de ces structures prisées par nombre d’élus et permettant de recevoir des dons anonymes et défiscalisés.

Signe de vitalité politique ou confusions d’intérêts publics et privés ? Depuis qu’il fait de la politique, Guillaume Peltier, vice-président délégué du parti Les Républicains (LR), multiplie les créations de micropartis. Le 1er avril, il a annoncé la naissance d’Ensemble avec Guillaume Peltier, un mouvement dont « l’intention est purement idéologique », avec pour ambition de « rebâtir une colonne politique pour la droite française », confie-t-il alors au Parisien. A la fin de l’été 2017, il avait créé Les Populaires, alors voulu nouvel « aiguillon politique de la droite ». En décembre 2017, l’association Les Amis de Guillaume Peltier était lancée, afin de « permettre à tous les citoyens d’être davantage encore associés à son action », notamment pour organiser des événements dans son fief de député du Loir-et-Cher, à l’image de la fête annuelle de la violette.

Ces structures, prisées par bon nombre d’élus, permettent de recevoir, en toute légalité, des dons de sympathisants, défiscalisés à hauteur des deux tiers. Avec une discrétion garantie : l’identité des donateurs n’est pas publique. En enquêtant sur une partie de l’argent reçu par l’Association de financement des amis de Guillaume Peltier (AFAGP) et par Les Populaires, Le Monde éclaire les liens financiers et d’intérêts existant entre l’élu local et plusieurs entrepreneurs installés dans son département.

En 2019, les trois quarts des quelque 35 000 euros récoltés par l’AFAGP se concentraient ainsi entre huit généreux donateurs fortunés. La plupart d’entre eux avaient pu, ou ont pu par la suite, se féliciter de services rendus par l’élu, dans le cadre de ses fonctions, ou lors de ses prises de position publiques. Contacté, Guillaume Peltier se dit « libre et indépendant de toute pression » et l’assure : « Aucun don n’entraîne chez moi une quelconque obligation. Ce n’est pas parce que je reçois des dons que je défends des convictions, c’est parce que je défends des convictions que je reçois des dons. »

Réseau de relations avec les entrepreneurs

Pour bien comprendre l’affaire, un retour en arrière s’impose. Après des échecs électoraux sous les couleurs du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, dans les années 2000, puis des revers à Tours, sous la bannière de l’UMP, Guillaume Peltier ne renonce pas. Il prend la direction du Loir-et-Cher. En mars 2014, il est élu maire, dès le premier tour, de Neung-sur-Beuvron, 1 200 habitants. Un mois plus tard, en avril, il prend la tête de la communauté de communes de la Sologne des étangs, qui regroupe douze communes et 8 700 habitants. En juin 2017, il est élu député de la deuxième circonscription du Loir-et-Cher. Il abandonne alors son écharpe de maire, pour cause de loi sur le non-cumul des mandats.

Sur ses terres d’élection, le député se veut défenseur des « travailleurs » et des PME du département. A Neung-sur-Beuvron, il crée en 2015 le Forum des entreprises, qui réunit chaque année des acteurs de l’économie locale et quelques milliers de visiteurs. Il tisse un réseau de relations avec les entrepreneurs du coin. Thierry Roussel est l’un d’entre eux. L’homme d’affaires, ancien playboy et ex-époux de feue Christina Onassis, dirige un fonds d’investissement ayant racheté Girard-Sudron, une société d’éclairage. L’entreprise est implantée à Romorantin-Lanthenay, « capitale » de la Sologne.

L’élu et l’homme d’affaires se rencontrent rapidement après l’élection de M. Peltier à Neung-sur-Beuvron, en 2014. Ils sympathisent. Selon nos informations, M. Roussel devient rapidement un donateur de l’élu. En 2017, Neung-sur-Beuvron paye 182 000 euros à Girard-Sudron pour réaliser une étude « technico-économique » sur le remplacement de l’éclairage public du village par des luminaires utilisant la technologie LED. Dès le début de l’année 2017, M. Peltier a poussé ce projet, comme en atteste notamment le compte rendu d’un conseil municipal du 2 mai. Lorsque la décision est prise, le 7 novembre, M. Peltier a quitté son écharpe de maire, quelques mois auparavant. Mais la réunion est présidée par Edith Bresson, son ex-première adjointe. Et Mathieu Spiesser, bras droit de M. Peltier, suivant de près ce dossier, comme Frédérique Lafont, alors assistante locale du député, sont bien présents.

A peine trois semaines après ce conseil municipal, le député envoie un bulletin de dons à Thierry Roussel, afin qu’il finance le microparti Les Populaires, créé en 2017, quelques mois avant Les Amis de Guillaume Peltier. En décembre 2017, M. Roussel envoie bien un chèque de 7 500 euros, le maximum légal autorisé. Selon nos informations, le député a tenté d’obtenir des dons des sœurs de M. Roussel, qui, contacté, n’a pas répondu à nos questions.

« J’ai rencontré Thierry Roussel il y a plusieurs années, répond Guillaume Peltier, lorsqu’il a décidé d’investir pour sauver plusieurs emplois à Romorantin. Nous sommes, en parallèle, devenus amis. Quant au marché que vous évoquez, il n’y a aucun rapport puisqu’il fut voté par le conseil municipal, le 7 novembre 2017, plusieurs mois après la fin de mon mandat. » M. Peltier assure n’avoir « aucun commentaire à faire sur les donateurs qui font librement le choix de nous aider ».

Décisions politiques favorables

Avec sa volonté affichée d’ancrage local, le député crée l’Association de financement des amis de Guillaume Peltier (AFAGP), en décembre 2017. Selon les chiffres de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), les dons aux Amis de Guillaume Peltier se sont élevés à 26 700 euros en 2018. L’année suivante, 37 101 euros ont été récoltés. Si la Commission n’indique pas l’identité des donateurs, selon nos informations, 28 480,50 euros collectés en 2019, soit plus des trois quarts des dons, provenaient de seulement huit sympathisants. Certains de ces généreux mécènes ont bénéficié, avant ou après leurs dons, de décisions politiques de M. Peltier, ou de prises de parole défendant leurs intérêts.

Ainsi des architectes Dominique et Daniel Boitte, installés à Romorantin-Lanthenay, à 20 kilomètres de Neung-sur-Beuvron. En 2019, ils ont donné 2 500 euros chacun à l’AFAGP. Avaient-ils déjà donné les années précédentes ? Contactés par Le Monde, ils n’ont pas répondu à nos questions. Quelques années plus tôt, lors d’un conseil communautaire que Guillaume Peltier dirigeait, le 17 décembre 2015, le cabinet Boitte s’était vu attribuer la maîtrise d’œuvre, à hauteur de 7 110,23 euros, dans le cadre de travaux relatifs à une ancienne imprimerie. « Le cabinet Boitte travaille à d’innombrables projets en Loir-et-Cher : il l’a fait bien avant mon élection, il le fera encore longtemps après, indique Guillaume Peltier. Comme chaque citoyen, ils ont le droit fondamental d’apporter un don raisonnable et parfaitement légal à l’association de leur choix. »

Autre exemple, celui de Nicolas Mazzesi, propriétaire du château de Selles-sur-Cher, à une quarantaine de kilomètres de Neung-sur-Beuvron. En mai 2019, pour la première fois depuis sa création en 2015, Guillaume Peltier déplace son Forum des entreprises sur le site du château de Selles-sur-Cher. Quelques semaines plus tard, le 14 août 2019, M. Mazzesi verse 2 980,50 euros à l’association Les Amis de Guillaume Peltier.

Contacté, le propriétaire des lieux reconnaît que « les retombées pour le château et le territoire ont bien sûr été intéressantes, heureusement », mais il assure que « le site a été mis à disposition gratuitement pour le forum ». « Quant au don, avance Nicolas Mazzesi, il n’y a aucun lien entre le forum et celui-ci, il n’y a eu aucune négociation en ce sens : je crois que Guillaume Peltier a un destin présidentiel et je souhaite soutenir ses efforts. »

Avec 5 000 euros de dons en 2019, Rodolphe Delord, le patron du zoo de Beauval, figure aussi parmi les plus généreux. Les prises de position du député LR, de fait, vont dans le sens des combats menés par celui qui est aussi président de l’Association française des parcs zoologiques. En décembre 2017, M. Peltier a ainsi voté en faveur de « l’amendement panda », permettant de baisser de 10 % à 5,5 % le taux de TVA sur les parcs zoologiques. Plus récemment, le 29 janvier 2021, il fut l’un des rares députés à voter en faveur du maintien des delphinariums dans les zoos. Contacté, M. Delord ne voit « aucun rapport » entre ses dons et les prises de position du député et conseiller régional, précisant au passage que son propre zoo n’a pas de delphinarium. « Que je défende le zoo de Beauval, dans ma circonscription, à l’Assemblée nationale, en tant que député, relève du bon sens », indique Guillaume Peltier.

Surprenants usages

Certains donateurs risquent toutefois d’être déçus, s’ils comptaient défiscaliser leurs dons. Alors que le site Internet de Guillaume Peltier assurait encore, mi-mai, que « les adhésions comme les dons [à l’AFAGP] sont déductibles de 66 % des impôts », la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques n’a pas validé, début 2021, les comptes de l’association pour l’année 2019. En cause, des « irrégularités » et une remise de dossier hors délai.

Selon nos informations, une collaboratrice de M. Peltier a cependant tenté d’établir une attestation pour tenter d’amadouer la CNCCFP. En janvier 2021, Constance de Pélichy, maire de la Ferté Saint-Aubin et collaboratrice de Guillaume Peltier, écrit un mail à l’ex-secrétaire de l’AFAGP, « au sujet d’irrégularités dans les comptes déposés pour Les Amis de Guillaume Peltier ». « Afin de répondre à leurs questions, poursuit-elle, et d’éviter que ta responsabilité en tant que secrétaire à l’époque puisse être retenue, nous souhaiterions pouvoir leur indiquer que tu as eu le Covid pendant cette période et que tu en as gardé une grande fatigue et des troubles respiratoires pendant plusieurs mois. Serais-tu d’accord pour signer une telle attestation ? Je peux te la préparer et te l’envoyer simplement pour signature. »

L’ex-collaborateur, qui vient alors de conclure une rupture conventionnelle, a bien contracté le Covid-19 au printemps 2020, et cessé de travailler cinq semaines, en avril et début mai. Mais il nie en avoir subi des effets lourds sur une longue période. Il ne donne pas suite à la proposition. Sollicitée par Le Monde, Constance de Pélichy, qui dit avoir travaillé de manière « bénévole » auprès de Guillaume Peltier, assure qu’« il n’a jamais été question d’envoyer un faux, mais des éléments de contexte ».

A quoi ont servi les fonds collectés par l’AFAGP ? Là aussi, des usages surprennent. En mars et avril 2020, l’association a payé deux factures à un développeur informatique, pour un montant global de 4 500 euros. La mission de ce webmaster ? Nettoyer et mettre à jour un fichier énorme, riche de dizaines de milliers de personnes. Car Guillaume Peltier a chargé certains de ses collaborateurs d’enrichir cette base de données Ohme, qui compte désormais plus de 250 000 noms. Figurent dans cette immense base, par exemple, 1 113 maires ou conseillers municipaux du Centre-Val de Loire. Sont renseignés les noms, les prénoms, les mails, les téléphones portables des élus, mais aussi des informations pour savoir s’ils ont donné à l’AFAGP, quand et combien, et s’ils sont favorables à Guillaume Peltier. Une colonne est alors remplie : « Oui GP » ou « Non GP ».

« Flicage et fichage énorme »

L’établissement de ce fichier relève d’« une obsession » de longue date du député, estime une ex-collaboratrice. « C’est un flicage et un fichage énorme, monstrueux », dénonce un ex-assistant, parti fâché. Selon plusieurs témoignages concordants, ce fichier n’a pas été déclaré à la Commission nationale informatique et libertés (CNIL). « Nous respectons au mieux, à ma connaissance, les instructions de la CNIL », répond le député, sans plus de précisions.

Par ailleurs, en 2020, selon nos informations, l’AFAGP versait chaque mois 2 520 euros à une société nommée Eliott. Derrière cette entreprise de « conseil en relations publiques et communication » se trouve Adélaïde de Choulot, également compagne et collaboratrice du député. Mme de Choulot avait notamment pour mission l’intégration de tous les fichiers dans la base de données Ohme, avec un objectif de « 350 000 contacts », d’ici à fin 2020.

Pourquoi ne pas la payer avec l’enveloppe parlementaire dont dispose chaque député pour rémunérer jusqu’à cinq collaborateurs, et s’élevant à un peu plus de 10 000 euros par mois ? Depuis l’affaire Fillon et les lois de septembre 2017 « pour la confiance dans la vie politique », les parlementaires ne peuvent plus rémunérer leurs conjoints comme collaborateurs. « Elle n’effectue ni travail législatif ni parlementaire, affirme Guillaume Peltier. Elle effectue des missions utiles, concrètes et efficaces pour l’association pour une rémunération raisonnable par rapport à son implication. La loi est ainsi intégralement et parfaitement respectée. »

Mme de Choulot est toutefois absente des statuts de la microstructure : elle ne figure pas parmi les membres du bureau de l’association. Par ailleurs, selon un document interne à l’équipe de Guillaume Peltier que Le Monde a consulté, Mme de Choulot s’occupait pour l’élu du « budget AN [Assemblée nationale] et Région » et des frais de mandat du député. Sollicitée, elle n’a pas répondu au Monde.

Hoshi · Janvier 9, 2022, 3:42

Je suis à fond derrière @Bubaji, je vois pas le débat là, on est dans une misère sociale absolue, on a pas une thune pour acheter à bouffer, l’écart salarial se creuse plus que jamais mais faut débattre de sa gastronomie.
J’ai horreur de ce mec, qui défend la flicaille et fricote avec la droite. Une belle démagogie de gauche

Revizor · Janvier 9, 2022, 4:16

Heureusement qu’on a dit de pas caricaturer
T’as l’air chonchon mon @Hoshi !

Steven · Janvier 9, 2022, 4:18

Hoshi me paraît prêt à entendre mon programme sur la guillotine

anon44086105 · Janvier 9, 2022, 4:24

douante · Janvier 9, 2022, 4:52

Je trouve, sur la « polémique » Roussel, qu’on fait de plus en plus l’amalgame entre les discours populaires et identitaires, comme si les premiers étaient forcément des bas du front et inversement.

Le tweet de Roussel, je trouve que sa principale connerie, c’est de parler de la viande, car c’est dur de se dire écologiste et d’évoquer un aliment qui n’est pas plus que ça considéré comme franchouillard (au contraire du sauciflard qui lui pour le coup est clairement identitaire et en directe opposition aux musulmans). Mais sur le pif et le fromage, je pense qu’à de rares exceptions près, on apprécie tous ici se taper un petit morceau de claquosse en le faisant glisser avec un petit coup de rouge. Et si on aime faire ça, c’est bien parce que ça fait partie de notre culture de français.

ça me laisse l’impression qu’on s’interdit d’avouer aimer des choses simples, ou considérées comme populaires, voire beauf, au nom de je ne sais quelle obligation morale d’élever le débat.

Mais l’un n’empêche pas l’autre, on peut être populaire et ouvert, ça n’a rien d’antinomique.

Enfin, sur le potentiel ratissage à l’extrême droite, ça serait intéressant, si des données existent de voir les potentiels transferts de vote. J’ai le sentiment qu’effectivement, si l’extrême gauche peut ratisser des voix, c’est plus par là bas que vers la droite ou la gauche traditionnelles. Et je pense que ça traduit surtout le fait qu’une base d’électeurs RN, avant d’être des racistes, sont surtout des citoyens complètement largués.

anon44086105 · Janvier 9, 2022, 5:04

Tout a fait d’accord sur la nuance populaire/identitaire

Par contre concernant les électeurs RN, en particulier les vieux, je pense pas que ce soit simplement des gens largués.
Y en a pas mal qui ont tourné RN parce qu’avec le temps ils se sont tout simplement sentis abandonnés par les partis traditionnels (du PC au RPR) et tout les beaux discours sans suite alors que dans le même temps ils voyaient leur usine fermer etc.
Alors il est vrai que voter RN c’est sans doute pas ça qui les aidera, mais pour ma part je peux comprendre leur ressentiment…

Hoshi · Janvier 9, 2022, 5:34

Non mais vous avez oublié Roussel après Soso Maness et la polémique avec les flics ? No way pour ce mec, ni présidentiable, ni à gauche. Qu’il se rallie.

anon44086105 · Janvier 9, 2022, 5:35

Un peu en roue libre la Mélenchon non ? (« Même en enfer »
T’es penses quoi @Labi

https://mobile.twitter.com/JLMelenchon/status/1480142456561745928

https://twitter.com/JLMelenchon/status/1480142836637044737?s=20

Par contre dans la suite du Thread y a certaines choses assez intéressantes

Amara · Janvier 9, 2022, 5:50

A part que le chiffre de 0,01% me paraît énorme (un français sur 10 000 hérite de plus de 12M€ ??), je vois pas le souci.

anon44086105 · Janvier 9, 2022, 5:57

Faire payer des impôts + important à des grandes entreprises/grands patron, des Amazon et cie je serais toujours pour, c’est totalement logique même.

Mais je vois pas en quoi si demain je suis multimillionnaire je devrais pouvoir refiler que 12M à mes successeurs.

La solidarité le social c’est bien, mais faut pas allé dans l’aberrant non plus.

Je trouve ça excessif (voir extrême et inquiétant), ridicule et injuste.

RilletteDuQuintal · Janvier 9, 2022, 6:00

Tu l’avais partagé parce que je l’avais lu et des pulsions de rage m’étaient montées.

Cloporte.

RilletteDuQuintal · Janvier 9, 2022, 6:04

J’ai toujours trouvé ça cocasse que les partis de droite qui vantent la valeur travail trouvent normal que le pognon des riches aille tout cru dans le bec de leur descendance.

Moi président je foutrais des mégas taxes de batard sur les héritages.

Je trouve d’ailleurs que Mélenchon va pas assez loin.

Amara · Janvier 9, 2022, 6:04

Si ça peut te rassurer tu ne seras pas multimillionaire demain. A de très rares exceptions près on ne devient pas multimillionaire, on le naît.

A une époque où le principe même de l’héritage est remis en question, la barre des 12M me paraît pas être un truc de fou.