@Julian un avis ? ![]()
Logique, le GOAT fait encore parler sa magie!

Il a enfin trouvé un championnat à son niveau ![]()
Je vais tester ça
J’ai bouffé la s1 de Silo cette semaine j’ai surkiffé, je vais acheter les bouquins demain ![]()
En parlant de The Bear, ça m’a rappelé que j’ai vu Les gouttes de dieu ces dernières semaines. Comme pour The Bear, j’ai mis du temps à savoir si j’appréciais ou non la série.
C’est tiré d’un manga, et j’ai vraiment adoré ![]()
Au début j’ai failli arrêter tellement je trouvais ça mal joué …
Et après ça s’améliore grandement, effectivement
J’ai commencé aussi je suis fan !
Pareil. Très très sympa.

Je me suis « procuré » les 3 premiers, assez hypé faut que je commence vite
Masters of the Air (spoiler, j'en suis au sixième)
Moi, à la fin de l’épisode 6 : ![]()
Série incroyable. La DA, le cast, l’histoire… c’est propre.
Je vais me laisser de quoi respirer un peu, attendre la fin de la série, pour finir avec 7, 8 et 9 d’une traite le 16 mars.
les 4 et surtout 5 de Constellation étoffent un peu plus le récit, on devine tout assez vite je trouve, mais les enjeux se précisent au fur et à mesure. Un gros côté Fringe quand même, mais c’est très sympa.
Au lendemain de la guerre de Sécession, l’assassinat du président Lincoln fait vaciller la démocratie américaine. Un thriller en costume efficace, mais qui aurait mérité une réflexion plus approfondie par Pierre Langlais
Le 14 avril 1865, au lendemain de la guerre de Sécession, Abraham Lincoln est abattu dans un théâtre de Washington. Son meurtrier, le comédien de théâtre John Wilkes Booth, fervent soutien du camp confédéré, prend la fuite. Edwin Stanton, proche ami et ministre de la Guerre de Lincoln, est chargé de sa traque. La mort du seizième président des États-Unis, événement clef de l’histoire américaine moult fois mis en scène – il referme notamment le Lincoln de Steven Spielberg (2012) –, constitue le point de départ de Manhunt. Comme son titre l’indique, cette minisérie d’Apple TV + suit les douze jours d’une chasse à l’homme, vaste opération de contre-espionnage orchestrée entre Washington, Montréal et la Virginie. En parallèle, elle brosse le portrait d’un pays qui s’efforce de panser ses plaies et d’imaginer son avenir.
Manhunt, rythmée et efficace, manque toutefois d’audace formelle. Son aspect thriller est traité avec un certain classicisme, enchaînant investigations, fouilles, interrogatoires, fusillades, courses à cheval, etc. L’opposition entre Stanton, grand homme gravement asthmatique, et John Wilkes Booth, assassin pathétique, handicapé par une blessure, semble elle aussi un rien académique. C’est paradoxalement quand elle s’écarte de la traque que Manhunt devient la plus intéressante, entrant habilement en résonance avec l’Amérique de 2024. La véritable mission d’Edwin Stanton (Tobias Menzies, comme toujours impeccable) est de réunifier un pays divisé, qui peine à se relever après plusieurs années de conflit. De trouver un moyen de défendre les droits d’une minorité, les esclaves affranchis, tout en ménageant une place à leurs anciens maîtres, toujours influents.
Monica Beletsky, scénariste passée par les excellentes Friday Night Lights et The Leftovers, parvient à rendre compte de la complexité de ce qui se joue derrière le crime de Booth. Stanton ne poursuit pas un homme mais « un symbole », comme le répète en boucle l’acteur, soutenu par ce qu’il reste du réseau confédéré, politiques, hommes d’affaires et espions esclavagistes prêts à tout pour empêcher les unionistes, vainqueurs de la guerre, de modifier les lois.
Entre les séquences proches du polar en costume, la série multiplie les scènes de débat sur la justice, l’accès à la propriété, la notion de crimes de guerre, etc., notamment lors de flash-back où apparaissent Lincoln, Frederick Douglass ainsi que d’autres figures majeures des deux camps, abolitionnistes et esclavagistes. Cette réflexion sur l’avenir des États-Unis s’avère passionnante, et aurait mérité plus de place dans cette honnête reconstitution historique.
