J’ai testé Ted Lasso. Je n’en savais que deux choses : c’est un américain qui débarque pour entraîner un club de foot anglais + c’est une série qui se veut positive et optimiste.
Les deux points sont en effet respectés et c’est la base de la série. On est sur une comédie pleine de bons sentiments, sans être (trop) mièvre pour autant. Sudeikis est à la hauteur (mais c’est pas une surprise) pour camper ce personnage enjoué qui ne connaît rien au foot mais qui met plein de bonne volonté pour créer une meilleure ambiance dans le vestiaire.
Les personnages secondaires restent un peu trop unidimensionnels mais très rapidement on arrive à bien accrocher à cet ensemble là, que ce soit Roy Kent, une sorte de parodie de Roy Keane, bougon qui est en fin de carrière, le jeune branleur Jamie, le nigérian qui a du mal à s’acclimater, etc.
Mais même si ça parle de foot, ça ne parvient pas vraiment à être original, hormis peut-être Kent qui voit ses capacités diminuer, lui qui était international et adulé, le reste donne un sentiment de déjà vu. Les quelques scènes entre Ted et sa famille, et ce qui en découle était néanmoins une bonne surprise, en terme d’émotion c’était bien vu.
L’aspect football est assez grotesque sinon. La grosse erreur de la série c’est de mettre ce club en Première Ligue, le voyage à Everton est très drôle avec ses vestiaires aussi pourris que ceux de Lannilis, les rares séquences de matchs qui tournent souvent au ridicule (au niveau de la qualité des joueurs), ça fait décrocher assez souvent de ces passages. C’est bien filmé une fois ou deux, mais ça s’arrête là, faut vraiment pas chercher du réalisme ici
Mais bon, on n’est pas trompé sur la marchandise, c’est un truc léger, qui change les idées, plein de bonté et d’optimisme. On s’attache aux personnages et on reste pour ça.