🇰🇷 Culture coréenne

[Steven]

Kill Bok-soon (길복순, 2023)

C’est un film un peu déroutant, sur un espèce de faux rythme pendant la première moitié, on attend l’élément déclencheur de l’intrigue, qui met du temps à arriver. On passe du bon temps comme lors de la démonstration de Bok-soon devant les élèves en formation, mais il manque ce truc qui va faire envoler le film.

Ça finit par arriver après une heure… et putain ça ne déçoit pas. On enchaîne deux scènes dans des bars différents qui envoient du lourd. Cha Min-kyu en Russie puis Bok-soon. La première scène a des effets de caméras un peu curieux, parfois aux limites du ridicules mais j’ai apprécié le spectacle. Et la seconde scène est tout simplement excellente, avec une très bonne chorégraphie de combat, de l’humour, de la violence, et une certaine tendresse même. C’est LA scène du film pour moi.

Le finish est moins réussi, néanmoins j’ai apprécié la fin, qui évite le côté prévisible de la fille en danger, mais plutôt sur l’acceptation de sa mère. C’est là que l’intrigue secondaire sur la sexualité de sa fille a un rôle. C’est pas la fin la plus brillante, mais ça me convient !

Au casting, la lead Jeon Do-yeon est excellente, badass, elle assure dans les scènes d’action. Rien à dire sur les autres non plus.

J’ai craint la déception après une mise en place assez lente, mais au final c’est une bonne surprise, ça m’a bien plu.

[Steven]

Navillera (나빌레라, 2021)

Je lance un peu les séries ou films au pif en ce moment, selon mon humeur, j’avais toujours noté dans un coin de ma tête le drama Navillera qui n’est pas très connu mais souvent recommandé.

La série de 12 épisodes a un pitch qui ne fait pas forcément rêver : « Sim Deok-chul est à la retraite après une carrière de facteur et s’ennuie. Il a toujours eu une passion pour le ballet et décide enfin de franchir le pas et s’entraîner. La salle est dirigée par Ki Seung-ju qui fonde beaucoup d’espoir dans le jeune danseur Lee Chae-rok, mais ce dernier est en train de perdre son amour pour cet art. Seung-ju a une idée, il va demander à Chae-rok d’entraîner le vieil homme. »

Je n’ai pas d’intérêt pour le ballet, mais c’est pas un soucis. Cela permet même d’avoir des scènes assez belles, touchantes.

Tous les ingrédients sont là pour un drame bienveillant. Et c’est le cas. C’est pas le truc le plus rythmé du monde, on peut deviner quelques grandes lignes comme l’amitié entre un vieil homme et un jeune danseur qui reprend goût pour la danse, Il n’y a pas de grands enjeux, mais ce n’est pas gênant, on prend un peu cette bulle de positif sans soucis.

La série suit son évolution pépère, et avec l’épisode 7 on a celui qui a le plus de bons sentiments depuis le début, on est dedans donc ça gêne pas une seconde, mais ça se termine avec une petite claque que je n’ai pas vu venir, et ça prend une autre direction par la suite.

Sans jamais être déprimante, la série va se montrer plus touchante, plus sérieuse dans son propos et on a droit à des petites scènes tire-larmes qui fonctionnent bien.

En voyant Song Kang au casting de Sweet Home, je le trouvais trop propret par rapport au webcomic mais j’ai pas souvenir qu’il aie été mauvais. Dans cette série, qu’il a tourné après, j’ai l’impression qu’il a passé un cap. Il dégage une grande confiance, il gère les scènes plus dures sans problème. C’est une bonne surprise.
Mais Park In-hwan sort une grosse prestation. Petit papy innocent et bienveillant au début de la série, il devient bouleversant dans la deuxième partie.

En bref, ce sera pas pour tout le monde, mais si vous voulez une petite bouffée de gentillesse, ça passe très bien.

[Steven]

Jung_E (정이, 2023)

Petit mot sur JUNG_E, film à gros budget coréen sur Netflix, par les auteurs de Train to Busan et la série Hellbound.

Cela se passe durant le 22è siècle, la Terre est devenue inhabitable et l’humanité se retrouve sur des stations orbitales où une guerre civile fait rage. La combattante légendaire Yun Jung-yi est utilisée pour une expérience afin de développer une IA redoutable en combat.

À l’image de la série, les promesses sont là, la scène d’intro est réussie et donne envie d’en voir plus, mais ça se perd vite dans des scènes d’exposition un peu chiantes, parfois pompeuses.

Résultat, après 30-45 minutes j’ai un peu décroché et c’est là que le film prend plus de risques sur son propos et relance enfin l’action mais c’était trop tard. L’histoire mélange un peu tout ce qui se fait dans les autres films du genre mais sans jamais vraiment captiver, les scènes d’action sont bien faites mais trop rares.

Une déception.

 

[Steven]

Black Knight (택배기사, 2023)

« En 2071, une pollution atmosphérique extrême a transformé la majeure partie de la péninsule coréenne en un terrain vague et éliminé tous les habitants, à l’exception de 1 % d’entre eux, qui vivent dans des quartiers séparés en fonction de leur statut social. Les habitants doivent porter des respirateurs et comptent sur les « Chevaliers », des livreurs spécialisés, pour leur fournir les produits dont ils ont besoin pour rester en vie (en particulier de l’oxygène frais). Un jour, un chevalier légendaire appelé « 5-8 » rencontre un garçon nommé Sa-Wol, qui souhaite devenir chevalier comme lui, et décide de l’entraîner afin qu’il puisse réaliser son rêve dans le monde sombre et dangereux dans lequel ils vivent. » (wikipedia)

C’est la nouvelle grosse prod coréenne pour Netflix, une mini-série de 6 épisodes.

L’acteur principal est plutôt cool, l’univers est très bien, visuellement c’est réussi, il y a tout pour plaire…

Sauf que ça prend pas. Je ne saurais pas expliquer pourquoi, on ne s’attache pas plus que ça aux personnages, l’intrigue n’accroche pas beaucoup plus, la promesse est là mais le virage pris n’est pas passionnant, on sent qu’on coche les cases des séries du genre mais sans véritable surprise.

La seule partie qui m’a vraiment intéressée c’est les scènes de transport de 5-8 ou le recrutement du nouveau transporteur avec Sa-wol parmi les candidats mais le reste est « meh ».

Dommage

[Steven]

La Traque dans le Sang (사냥개들 , 2023) (4/8)

J’ai démarré la série coréenne d’action La Traque dans le Sang sur Netflix. La série parle de deux jeunes boxeurs devenant amis après un tournoi mais qui vont se retrouver mêler à des usuriers escrocs et violents.

Le scenario est plutôt classique avec des méchants bien méchants, de la vengeance bien basique, mais il y a de la bagarre, bien foutue, et l’histoire est suffisamment fluide pour ne pas ennuyer.

Je suis arrivé à la moitié de la série et ça fait très bien le taf, les acteurs s’en sortent super bien dans les scènes de baston, pour l’instant c’est suffisamment varié dans les situations pour continuer à intéresser.

Une bonne série pour l’été pour l’instant.

[Steven]

La violence de l’épisode 6

On s’y prépare après un épisode 5 positif, un début d’épisode 6 bien trop joyeux, mais on ne s’attend pas à une succession de morts importantes. Je pensais que ça allait s’arrêter à Lee Du-yeong mais ça continue avec Hwang Yang-jung , M. Choi et potentiellement Woo-jin, ils ont tout donné les enculés

[Steven]

J’ai pas parlé de la fin de La Traque dans le Sang. C’était plus convenu sur la dernière ligne droite, malgré quelques trucs originaux comme quand ils font partir Hyeon-ju sans qu’on la revoit par exemple, mais toujours divertissant. Il n’y a rien qui en fera une série incontournable, mais c’était fun.

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Divorce Attorney Shin (신성한, 이혼, 2023)

J’ai enchaîné avec une autre série de 12 épisodes avec Cho Seung-woo (Stranger, Sisyphus), un ancien pianiste talentueux qui revient en Corée du Sud pour devenir avocat spécialisé dans les divorces.

On a quelques affaires qu’il va mener, un fil rouge avec une enquête sur la mort de sa soeur mais aussi son groupe de potes. Ils aiment se torcher la gueule, se vanner et bouffer des ramyeons.

J’ai regardé ça d’un oeil plus distrait, la faute à quelques longueurs en particulier sur certaines affaires de divorce. Mais le groupe de potes, l’évolution de Lee Seo-jin et le fil rouge qui se développe sur la fin rendent la série assez sympa.

Mais pas inoubliable.

 

[Steven]

Extraordinary Attorney Woo (이상한 변호사 우영우, 2022)

Voulant regarder un truc plutôt léger, je me suis tourné vers Extraordinary Attorney Woo qui a été l’un des plus gros succès de 2022 sur Netflix et en Corée du Sud.

La série parle de la jeune avocate Woo Young-woo qui rejoint le cabinet prestigieux Hansaba. Young-woo a une particularité : elle est autiste. Cela représente une force avec ses connaissances immenses sur les textes mais aussi des faiblesses avec un regard sceptique des collègues et supérieurs.

Le thème de l’autisme a attiré pas mal de créateurs ces dernières années, ce n’est donc plus si surprenant quand on démarre. On a ce démarrage assez classique avec des touches d’humour liées à ses petites manies décalées mais aussi des moments où elle va amener un retournement de situation dans les affaires grâce à ses connaissances. Mais je pense que c’est aussi ce qui fait que la série marche bien : on est dans des pantoufles. On sourit, on voit des affaires intéressantes (au début), du jargon compliqué pour se sentir intelligent, et ça s’enchaîne bien.

La série est bien jouée (Park Eun-bin porte la série sans problème), la réalisation a sa petite originalité qui marche bien, malgré la durée des épisodes (1h10 en général), on ne s’ennuie pas.

Après des bons débuts, la suite paraît moins bonne. Je sais pas si c’est la routine qui s’installe, la volonté de développer un peu trop la partie sentimentale/personnelle, le manque de surprise ou des affaires tout simplement moins inspirées, mais c’est clairement moins passionnant au fil des épisodes, on continue car on s’attache au personnage et on veut le fin mot mais ça n’a pas tout à fait la même saveur.

Le dernier épisode conclut à la coréenne on va dire. On a rarement des fins définitives là-bas, on conclut les arcs, si ça se finit comme ça (c’est généralement le cas, c’est pas si fréquent qu’il y aie plus d’une saison à une série), pas de cliffangher mais en partant de façon banale, une fin semi-ouverte, si jamais les scénaristes et acteurs en veulent plus.

Bref, c’est une série bonbon, on y va pour les bons sentiments et on les a, le taf est fait, on rigole, on a des procès, des surprises, du drama. Ça partait vraiment bien avant de rentrer un peu plus dans le rang.

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La série a amené un des meme de la Corée du Sud paraît-il avec cette routine que fontWoo Young-woo et Dong Geurami quand elles se croisent

https://twitter.com/funnybluemoon/status/1542150109747712006

Vu comme ça, ça n’a l’air de rien, mais la scène sort du lot dans le premier épisode et permet de montrer tout de suite la force d’une amitié sans avoir à le dire. Je suis pas surpris que ça soit repris.

[Steven]

Hunt (헌트, 2022)

Ce film était dans ma watchlist depuis que j’ai lu quelques review positives dessus. Le fait que la tête d’affiche soit Lee Jung-jae (Squid Game) n’était pas l’attrait principal pour moi. Même s’il y avait une curiosité de le voir dans un autre rôle, et surtout dans sa première réalisation.

Hunt est un thriller qui se déroule en 1983. La Corée du Sud est encore une dictature et on suit les agents de la sécurité nationale qui doivent empêcher l’assassinat du président. Rapidement, il ne fait aucun doute qu’une taupe se terre au sein même de l’agence. Deux agents se soupçonnent mutuellement.

Le début paraît assez convenu et prévisible mais le film arrive malgré tout à rendre cette intrigue intéressante dans un premier temps, on a des séquences d’action et suspense qui fonctionnent plutôt bien et petit à petit on sent que le film en a un peu plus sous la semelle.

Et ça se confirme très bien dans la deuxième partie quand l’identité de l’espion nord coréen est révélé (avec la fatigue j’avais rien cramé) mais surtout que les deux ont un plan menaçant la sécurité nationale, sont ennemis, mais qu’ils vont travailler un peu ensemble car ça peut les aider chacun de leur côté.

Le film est bien foutu, le duo d’acteurs est bon aussi. C’est ni trop court, ni trop long. Un thriller solide.

[Steven]

Je teste Zombieverse, nouvelle série/télé-réalité coréenne. J’ai vu 2 épisodes sur 8.

Lors du tournage d’une émission de télévision, une invasion zombie se produit. Le groupe de survivants doit essayer de se sortir des pièges prévus par la production.

Je ne me suis pas trop renseigné sur les coulisses, je ne sais pas à quel degré les participants savent/se doutent que c’est faux, certaines réactions semblent totalement improbables, même en se disant que le stress peut amener des choses inattendues.

Mais c’est assez marrant, la production a mis les moyens et le concept du jeu est sympa. On s’imagine assez bien participer à un jeu grandeur nature comme ça.

À voir comment ça se tient sur le reste de l’aventure.

 

[Sativa]

Je regarde en ce moment, j’ai vu 3 épisodes pour l’instant. C’est clair que les affaires ne sont pas le focus principal de la série pour moi, c’est surtout l’occasion de voir Woo et son autisme évoluer dans une société qui a toujours du mal à accepter cette différence. Pour l’instant je suis aussi très conquis, c’est touchant, mignon.
Je verrai pour la suite du coup, t’as l’air de trouver que ça rentre pas mal dans le rang par la suite (la faute à une formule qui se répète trop ? J’avoue que moi les délires a la Dr House ou les épisodes sont d’immenses copies/collés c’est ma came).

[Steven]

J’ai trouvé les affaires moins bien foutues et les intrigues tournent plus sur la romance qu’autre chose, ça reste sympa mais c’est juste moins bien que l’entame de la série à mon goût

[Steven]

Après 5 épisodes je suis perturbé.

On nous vend un concept où les participants ne se doutent pas que c’est du faux, mais ça se voit vraiment qu’ils savent que c’est un jeu, qu’ils jouent tous un rôle, les épreuves doivent être des surprises mais les « morts » et autres personne n’y croit quoi

Ça aurait été tellement plus intéressant s’ils assumaient le côté jeu et qu’ils jouaient un rôle à fond. Si un participant sait qu’une fois « mordu », il rejoint le camp d’en face. Mais là ça marche pas du tout et ça perturbe vraiment le visionnage. On devine le script derrière, les twists qu’ils doivent suivre, c’est dommage.

Ça reste marrant grâce à Hong-chul qui en a strictement rien à branler du concept, lui joue à fond son jeu sans même essayer de faire semblant. Quand les autres sortent du rôle qu’ils sont censés tenir lors des scènes d’émotions on se marre aussi. Mais voilà ils ont foiré la vente du concept, clairement.

On a pu y croire un demi-épisode mais c’est de pire en pire après

[Steven]

La re-sortie de Oldboy dans une version remastered dans des salles de cinéma américaines approche le million de dollars au box office.

C’est une belle performance pour une nouvelle sortie, mais c’est surtout une meilleure perf que sa première sortie aux US.

‘Oldboy’ Crushes It: 20th Anniversary Re-Release Set To Top $1M First Week –...

[Steven]

D.P. 2 (Deserter★Pursuit 2, 2023)

J’ai vu la saison 2 de D.P. qui est sortie il y a un mois sur Netflix. Et on ne peut pas dire que ça déçoit.

Si vous avez adoré la première, ça passera tout aussi bien ici. On a le même ton très sombre, des affaires difficiles et une frustration en voyant l’armée bloquer toute possibilité de changement.

La saison est bien construite, comme la première, mais avec un objectif différent. Si la première nous offrait un fil rouge plein de désespoir avec des victimes qui allaient être poussées à bout, on se concentre ici sur l’équipe qui ne supporte plus de voir la situation rester la même.L’Armée est-elle prête à assumer ? À changer ?

Les épisodes 5 et 6 sont différents car la traque se concentre sur Ahn Jun ho, la tension monte d’un cran et le rythme est vraiment sympa.

Comme la première saison, je n’ai pas accroché à tout, sans pour autant pouvoir dire ce qui n’allait pas. On est accroché au début, par l’affaire Kim Ru ri, la fin comme je le dis est bien foutue, le reste est peut-être simplement plus en dent de scie.

Bon cast, histoire sombre mais un portrait intéressant de l’armée coréenne.

 

[Steven]

Lee Sun-kyun (Parasite, Dr. Brain) est décédé, probablement d’un suicide.

La raison serait l’enquête contre pour consommation de drogue, en Corée du Sud, l’image pour ce genre de choses est beaucoup plus affectée. Cela fait partie des choses, comme les relations amoureuses des Idol qui sont très mal vues, que j’ai du mal à comprendre. Mais bon, culture différente, tout ça tout ça

Il était marié et avait deux enfants.

https://asianwiki.com/Lee_Sun-Kyun

[Sativa]

J’avais arrêté de regarder Attorney Woo à l’époque mais j’ai repris pour finir la saison 1 ces dernières semaines. J’ai eu du mal à rester à fond au milieu de la série, je trouve d’ailleurs que sa relation avec Jun-ho traîne franchement trop longtemps pour rien.
Je trouve que la série met trop de temps à s’intéresser à ses personnages secondaires et ça se ressent, pendant 8 épisodes c’est des PNJ sur pattes avant qu’on commence à les connaître réellement. Dommage parce qu’au final ça a relancé en partie mon intérêt, voir plusieurs histoires coexister.
Un peu surpris de la tournure du dernier procès, le témoin important sort un peu de nul part et ce qu’il conclut a côté m’a semblé un peu trop facile. Mais ça reste une série très sympa et on passe un bon moment devant.

[Steven]

Le début d’épisode 4 de Death’s Game, j’ai rarement eu un tel malaise en voyant un épisode, même en sachant que c’est joué, on y voit un bébé être maltraité puis tué

La série est intéressante d’ailleurs, je ferai un petit récap à la fin

[Steven]

Death’s Game (이재, 곧 죽습니다, 2023-2024)

« Après ses études, Choi Yee-jae a du mal à trouver du travail, le stress devant cette situation devient une humiliation, devient une dépression, il quitte sa copine pour la libérer et décide de mettre fin à ses jours. Après ce saut dans le vide, il se retrouve face à la Mort qui son pêché ne sera pas sans conséquence, il va être réincarné 12 fois, prenant possession de corps de personnes qui sont proches de la mort. Chaque mort sera plus douloureuse que la précédente, lui promet la Mort. »

Le premier épisode est particulier, le début ne semble pas des plus subtil, on a des séquences bizarres avec la Mort et des effets spéciaux douteux, le côté très glauque et brutal peut déranger, malgré tout cela, la série a un certain charme et on sent tout de même une inspiration, un potentiel dans la série.

La fin du premier épisode m’a fait marrer pendant de bonnes minutes avec un humour noir terrible. À partir de ce moment là j’étais presque conquis.

Le second épisode est intéressant car après deux morts difficiles à éviter, on voit Yee-jae, dans la peau d’un lycée victime de bullying essayer de trouver un plan pour s’en sortir, cela donne un épisode malin avec de beaux twists. Après cette troisième vie, se dessine un fil rouge. Yee-jae va se servir de chaque identité pour essayer de trouver une vie qui va lui permettre de bâtir un avenir plus radieux que sa vie d’avant

L’épisode 4 marque un tournant quand il retrouve Ji-su et lui avoue qui il est, avant qu’ils ne meurent tous les deux, renversés par le PDG de Taekang. La scène réussit son effet de choc et drive les trois épisodes suivants avec l’envie de se venger. Tout cela sans dépasser les limites fixées par la Mort qui lui interdit de tuer. Après deux très bons épisodes, l’épisode 7 marque un peu le pas mais on finit sur une touche plus intime et émouvante avec l’épisode 8 l’idée de lui faire vivre dans le corps de sa mère est une bonne idée.

Bref, avec une présence de glauque assumé, de violence parfois difficile à supporter, la série tente de donner un message sur le suicide. C’est pas le plus subtil du monde, mais c’est malgré tout bien fait, on est choqué, on se crispe devant des scènes atroces de violence, on est un peu ému aussi par moments, on savoure quand une vengeance se met en place. C’est une bonne surprise.

Le concept de la série permet d’avoir quelques guest stars intéressantes pour jouer une vie de Yee-jae, pour peu qu’on regarde quelques séries coréennes à droite à gauche, on reconnaît quelques visages. Ils ont pris un acteur spécialisé dans l’action pour un rôle plus musclé, prennent un spécialiste des romances pour l’épisode plus intime, l’idée de la série est vraiment maline (je le vois bien être exporté d’ailleurs) et bien exploité par Ha Byung-hoon (co-scénariste et réalisateur).

Death’s Game est disponible sur Prime Vidéo

[Steven]

Badland Hunters (황야, 2024)

Badland Hunters est le petit blockbuster coréen de cette fin du mois de janvier sur Netflix. Franchement je n’en attendais pas grand chose, et j’ai bien fait.

Un énorme tremblement de terre a transformé Séoul en un territoire post-apocalyptique où les gens tentent de survivre avec des ressources limitées en eau et en nourriture. Nam-sa est un chasseur réputé dans ce nouveau terrain de jeu qui veille sur son allié, Choi Ji-wan mais aussi la jeune Han Su-na et sa grand-mère. Lorsqu’ils entendent parler d’un Refuge, l’espoir de retrouver la civilisation renaît.

La tête d’affiche est Ma Dong-seok, acteur célèbre spécialiste des films d’action, on avait donc un film bien ciblé.

Bref, pour faire simple, l’acteur est cool, il dégage de la confiance, il est clairement à l’aise dans ce type de rôle. Le principal soucis qui se dégage très vite, c’est que le réalisateur, lui, ne l’est pas. Toutes les scènes d’action en extérieur sont pénibles. Shaky cam à fond, montage pas très lisible, on a des bastons qui n’impressionnent absolument pas, pire, elles sont pas agréables à voir.

On pourrait se rattraper sur le scenario mais absolument tout est prévisible ou presque. Toutes les parties sur le refuge sont clichés au possible, et le film bien que d’une durée raisonnable (1h48) paraît long.

C’est de la série B assumée, un Mad Max du pauvre mais qui manque de saveur et de charme pour vraiment convaincre.

Je parlais de la réalisation, heureusement le type se montre un peu plus inspiré dans des gunfights à une demi-heure de la fin. Enfin on a quelques plans qui envoient, des balles qui explosent bien des genoux ou des têtes sous un angle bien trouvé. Cela m’a aidé à me réveiller, mais ça retombe assez vite.

En bref, même pour se vider le cerveau, ça ne m’a pas vraiment convaincu. Vous pouvez passer votre chemin.