Genre : RPG Développeur : Larian Studios Plate-forme : PC - MAC - Linux (+ Xbox One - PS4 en version enhanced)
Date de sortie (Divinity OS 1) : 2014 Date de sortie (Divinity OS 2) : 2017
La saga Divinity: Original est un spinoff (indépendant) de la saga Divinity qui a déjà vu naître quatre jeux par le passé : Beyond Divinity (2002), Beyond Divinity (2004), Divinity II : The Dragon Knight Saga (2010) et Divinity : Dragon Commander (2013).
Divinity: Original Sin
L’histoire se déroule dans le monde de Rivellon, entre les aventures Divinity Dragon Commander et Divine Divinity. Les héros sont deux Traque-Sources, membres d’une organisation dont le but est de traquer et d’exterminer les Ensourceleurs, des mages pervertis par l’action néfaste d’une puissante magie nommée la Source. Ils sont envoyés en mission dans la ville de Cyseal afin d’élucider le meurtre d’un conseiller qui pourrait être lié à la Source. Mais Cyseal, cité autrefois prospère maintenant au bord de la ruine, est actuellement en proie à un véritable siège mené par les morts-vivants qui envahissent la région, et par les orcs qui ont lancé des attaques pour une raison inconnue.
Mille ans après les aventures du précédent épisode, les utilisateurs du pouvoir de la Source sont jugés responsables de la disparition de Lucian, l’avatar envoyé par les Dieux. L’apparition de créatures démoniaques ont fini de convaincre l’évêque Alexandre l’Innocent d’envoyer les Sourciers sur une île-prison. Vous jouez un Sourcier qui survit à un naufrage alors qu’il était en route vers cette prison.
Et interview des développeurs. Ils se montrent très confiants quant à l’adaptation au pad.
" C’est vrai que cette adaptation n’a pas été évidente. Nous étions bienentendu intéressés pour incorporer tous les éléments de la version PC,pensés à la base pour la souris, sur consoles. Du coup, ça nous a prisplusieurs mois pour expérimenter mais finalement, nous avons réussi àtrouver un bon équilibre, quelque chose de fluide et qui donnaitvraiment l’impression que le jeu a été pensé pour le pad. L’autreobjectif était d’essayer d’avoir du coop local sur consoles, en splitscreen. C’était déjà une vision initiale du jeu en 2011 mais nousn’avions pas réussi à le faire. Du coup, pour la version consoles, noustenions absolument à avoir cette feature. Je suis donc très heureux queça fonctionne "
Sur Diablo III ça avait super bien marché (même si tous les joueurs PC n’osent pas y croire), je suis sceptique pour Divinity mais bon y a pas de raison non plus.
[quote]Compte tenu de toutes les modifications opérées, cette Enhanced Edition
fera l’objet d’une sortie séparée au lieu d’une grosse mise à jour sur
PC, en sachant que les possesseurs du titre original pourront récupérer
gratuitement la nouvelle version, comme indiqué sur la page Kickstarter du projet.[/quote]
Les développeurs sont parvenus à adapter le jeu aux contrôles à la manette et il ne m'aura fallu qu'une poignée de minutes pour prendre en main les différents raccourcis. On alterne ainsi entre les barres de compétences et les interactions avec l'environnement d'une simple pression de touche pour ensuite gérer le placement des sorts à l'aide du stick gauche tandis que le droit gère une caméra désormais orientable à 360 degrés sans bugs de modélisation 3D. Si le combo clavier souris garantira un peu plus de rapidité d’exécution, Divinity s'adapte avec brio à ce nouveau mode de contrôle.
Loin d’être en reste, la prise en main à la manette hisse même cette Enhanced Edition au rang de modèle du genre, avec contrôle au stick gauche, actions rapides à la croix directionnelle et passage en barre d’aptitudes d’une touche. (...) La collecte massive de butin ainsi que sa répartition deviennent alors un jeu d’enfant et la fonction facilite même le dénichage de leviers minuscules pour les joueurs assis à quelques mètres de leur écran. Et si la disparition d’un pointeur - et donc d’une fonction de survol - pouvait inquiéter quant aux possibilités pour un joueur d’appréhender une situation de combat d’un coup d’oeil, les nombreux ajouts apportés à l’interface font un boulot de compensation admirable (avec même quelques indicateurs inédits, comme des repères directionnels pour mieux identifier un backstab, par exemple).
Il serait bien trop long de vous dresser la liste complète des changements opérés dans cette Enhanced Edition. Ce qui reste sûr, c’est qu’avec cette nouvelle version, Divinity Original Sin frappe un grand et magistral coup pour son arrivée sur consoles de salon. Avec son interface améliorée, sa jouabilité au pad bien partie pour devenir un modèle du genre et ses multiples ajustements de gameplay, cette version ne trahit en rien son label d’édition améliorée. Déjà au panthéon des grands RPG au tour par tour, Original Sin gravit ici une marche supplémentaire. Une véritable preuve d’amour de Larian autant pour sa licence que pour ses joueurs. De quoi ne laisser présager que du bon pour sa suite en chantier depuis maintenant quelques mois. Une aventure divine, tout simplement.
Il y a les éditions définitives qui se contentent de recycler, et les Enhanced Edition qui transcendent l’expérience originale. La liste des améliorations, des ajouts et des corrections font de ce Divinity Original Sin un nouveau jeu à part entière, en bonifiant la recette de base bien au-delà des ambitions initiales. Il s’agit là d’un exemple trop rare d’humilité de la part d’un studio qui a su se remettre en question et qui fait preuve d’une grande générosité envers les fans. A l’origine de la campagne Kickstarter, le fondateur de Larian entendait rendre hommage à des titres de légende comme Ultima ou Baldur’s Gate. Divinity Original Sin Enhanced Edition va plus loin et peut désormais sans rougir tutoyer les classiques du genre. Quand on sait que ces fondations serviront de base au projet Divinity II, on compte désormais les jours qui nous séparent de la suite d’un des meilleurs jeux de rôle de cette année.
J’ai une save sur la première version (non enhanced donc) vers la fin du jeu. Je suis safe (sauf si je suis un golmon et je l’ai effacée, ce qui est fort probable).
Par contre, effectivement, j’ai voulu le faire en coop avec un pote, et au final ce tarba m’a pas attendu et l’a fait sans moi. Dommage j’aurais bien voulu faire la version Enhanced ( le premier jeu offert par un éditeur de ma vie, <3 à Larian Studios).
Article gratuit chez CPC, l’article « En chantier » (où ils testent les early access) dédié à Divinity Original Sin 2
En état:
Comme disait mon grand-père, qui était danseuse du ventre, on ne va pas tortiller du cul pour chier droit : en dépit de quelques problèmes, Original Sin 2 sera l’un des meilleurs jeux de rôles de l’année. Reste une question : faut-il craquer maintenant ou attendre sa sortie ? Si vous êtes un rôliste pur et dur, mieux vaut temporiser. Ce premier acte recèle quelques surprises que vous ne voudrez sans doute pas découvrir trop tôt. Si en revanche vous êtes du genre bricoleur, amateur de bac à sable, que vous aimez tester toutes les combinaisons possibles dans les jeux et regarder leurs mondes réagir à vos expérimentations, n’hésitez pas : l’accès anticipé d’Original Sin 2 a de quoi vous tenir occupé pendant des heures.
Bon j’ai commencé le second opus sans avoir touché au premier. C’est tout simplement fantastique. Je pensais vraiment que le système de combat allait me taper sur les nerfs, mais pas du tout, on dirait du très bon D&D bordel. Le fait que ça ne soit pas un tour par tour « hexagonal » mais que le mouvement soit libre, c’est tellement bon.
Pour continuer sur les combats, c’est tellement profond que c’est franchement pas simple d’y aller à poil comme j’ai pu le faire. Faire gaffe aux éléments, aux combos, à l’élévation, à la position de tout le monde etc. C’est tellement bon.
Pour l’histoire, j’ai choisi de me lancer avec un personnage « origine », Fane. C’est pas mal du tout pour l’instant, il y a des moments franchement fendard également. (Je dois avoir ~10h de jeu)
Le nombre de classes et possibilité, c’est balaise. J’ai gardé le coté inquisiteur/necro du coup, mais pour un prochain personnage, je pense que j’irai full-custom pour ce qui est de la classe.
Graphiquement, je m’attendais vraiment pas à quelque chose de si raffiné et travaillé non plus. Le seul bémol pour l’instant (a part cette police immonde qu’ils ont choisit pour les livres, notes etc), c’est vraiment ce journal de quête à la con. C’est un peu trop old-school et ca manque de lisibilité je trouve.
Absolument. Hier j’ai lancé « une heure ou deux », finalement le compteur est montée à 6h.
C’est tellement prenant cette merde.
Ça fourmilles de détails partout, des endroits cachés, d’autres où l’accès est funky (pour ne pas spoiler), c’est bourré des quêtes secondaires etc. Je me régale vraiment. Beaucoup de choses à lire également et ces putains de combats avec une difficulté de taré pour un novice du jeu comme moi, ça n’aide pas à faire baisser le temps de jeu.
En parlant de temps de jeu, dans le premier, on a une grande ville centrale et les zones autour pour les quêtes pendant une partie du jeu. J’ai passé plus de 2h à tester le système de vol. Je me cachais, je volais ce que je pouvais, je revendais, en boucle jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à voler sans se faire griller. Pour pouvoir acheter de gros objets direct.
C’est parfois en listant tout les péchés qu’on saurait pardonner à une oeuvre qu’on réalise sa valeur et Divinity Original Sin II est de celles-là. 90% du temps passé sur le titre vous garantira la délicieuse pleinitude d’avoir fait l’un de vos achats les plus sûrs depuis longtemps, alors que vous passerez les 10% restant à maudire Larian pour ce grand jeu sorti trop tôt, buggé dans les coins, mal équilibré et presque sacrifié dans ses derniers instants. Dans quelques patchs, ou après la sortie de l’Enhanced Edition qui ne manquera pas d’arriver dans quelques mois, l’amateur éclairé tiendra en revanche entre ses mains l’un des plus grands RPG occidentaux de son époque, infant d’une meute de passionnés prêts à tout pour dépoussiérer les codes. Un jeu presque violent de générosité, savamment écrit, réactif, malin, drôle sans oublier d’être prenant, qui croit dans le futur brillant du genre et le fait savoir, par le verbe et les armes. 8/10