📰 Journalisme sportif

Et oui, comme tous il a eu une vie de jeune homme :darmanin:

Ca rĂšglera pas le problĂšme, mais ça sera un bon dĂ©but DE VIRER UN MEC POUR DES ACTIONS QUI LE FERAIT VIRER DE 99% DES ENTREPRISES AU PREMIER ECART. C’est dĂ©jĂ  lunaire que ce con mette une semaine Ă  s’excuser, mais c’est encore plus lunaire si il reste en poste au final.

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Alors je ne suis pas convaincu qu’un tel comportement finirait en licenciement dans 99% des entreprises. Je pense que gĂ©nĂ©ralement ça se gĂšre discrĂštement, que si la victime est moins importante que l’auteur, on trouve une solution. Si les 2 sont insignifiants pour l’employeur alors l’auteur peut dĂ©gager.

Dans le cas de Pierre Menes, juridiquement, il ne peut pas ĂȘtre virĂ© pour tout ça. Pour quelle raison? Les faits sont trĂšs largement prescrits, 10 ans pour Isabelle DontjaioubliĂ©lenom et plusieurs annĂ©es aussi pour Portolano, sachant que la direction en Ă©tait informĂ©e rapidement (C’est passĂ© Ă  l’antenne pour Isabelle DontjaioubliĂ©lenom et Marie Portolano l’a signalĂ© aussitĂŽt).

Juridiquement donc il ne saurait ĂȘtre virĂ© pour ça.
Concrùtement tu ne peux pas le garder. Aprùs, faut trouver une solution


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Je suis tout à fait d’accord.

Quand tu prononces le mot harcÚlement dans une entreprise, ça panique, et ça fout tout sous le tapis autant que possible.

Je suis prĂȘt Ă  parier que dans l’immense majoritĂ© des cas, on explique a la victime qu’elle a etĂ© entendue et qu’on la soutient. Le potentiel harceleur, on lui fait un entretien de recadrage et on le met au placard, a l’écart de ceux qu’il a embĂȘtĂ©.

Pour avoir vu un dossier de ce style y’a pas longtemps, ca s’est passĂ© exactement comme ça. Et personne n’a jamais Ă©voquĂ© le terme licenciement.

:macron3:

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Et on trouve une « solution » pour la victime. Autrement dit, quand elle a parlĂ© elle a foutu le bordel (et pour cause, ça peut lĂ©gitimement foutre un bordel monstre dans l’entreprise parce que d’autres victimes, parce que y’a ceux qui y croient, ceux qui n’y croient pas, ceux qui pensent que la victime est fragile, ceux qui pensent qu’on ne peut plus rien dire, ce qui sont d’accord mais qui trouvent que c’est pas gentil d’accuser qu’il faut faire sa vie tranquille, ceux qui sont interrogĂ©s alors qu’ils s’étaient bien gardĂ©s de raconter ce qu’ils avaient vu et qu’on met devant leurs responsabilitĂ©s
) bref, c’est un bordel sans nom aprĂšs, tout le monde se regarde de travers et des clans se forment.

Alors on rĂšgle le soucis, on Ă©carte le responsable de tout ce bordel, celui ou celle qui a parlĂ©. Si elle n’avait pas parlĂ© alors pas de soucis. :smart:

Comme ça, hop, sous un gros tapis crasseux et on se complait Ă  parader sur les rĂ©seaux sociaux Ă  base de Metoo, de publications engagĂ©es en faveur de choses et d’autres mais quand on est face soi-mĂȘme Ă  ces responsabilitĂ©s, lorsqu’on a la responsabilitĂ© de faire cesser ou faire pĂ©ter ce qui gĂ©nĂšre ça, on se rappelle, naturellement, qu’on ne mord pas la main qui nous nourrit et on rentre chez soi un peu dĂ©pitĂ©, attristĂ© par la pauvre victime. Mais dans 6 mois, aprĂšs tel gros contrat, aprĂšs tel rush, aprĂšs tel Ă©vĂšnement dans l’entreprise, on sera dĂ©jĂ  passĂ© Ă  autre chose. Et ainsi va la vie des entreprises.

Parfois, lorsque l’auteur est insignifiant, comprendre un random auquel on n’accorde aucun crĂ©dit particulier et une victime dont on peut ĂȘtre empathique (pas aguicheuse, pas vulgaire, pas trop maquillĂ©e, pas trop ceci etc
) alors dans ce cas l’auteur saute. Le reste du temps


J’ai connu ça dans le passĂ©. Un responsable qui trouvait le moyen de mater dans le dĂ©colletĂ© des filles, quitte Ă  tirer sur le tshirt au niveau des Ă©paules au pretexte d’une bouloche ou une mouche quelconque, et qui avait, un jour qu’il s’était fait mal au bras, demandĂ©, Ă  l’aide d’une clochette (!!!) aux filles prĂ©sentes de lui passer de la crĂšme sur le bras. Evidemment, il les attendait torse nu. Les filles m’ont raconter ça mais je n’ai jamais Ă©tĂ© tĂ©moin de la scĂšne. Mais toutes les filles l’ont connu ce moment. Le hic? Le responsable bien installĂ© depuis une quinzaine d’annĂ©e, pote du DRH, les filles et moi seulement en job Ă©tudiant l’étĂ©. Du coup, on toussote, on Ă©touffe et Ă  la fin de l’étĂ© tout est fini. Les filles seront parties, elles ne seront pas reprises, pour peu qu’elles en ait eu envie, et problĂšme rĂ©glĂ©.
Pas plus compliqué.

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Dans vos exemples, si un mec soulĂšve la juppe d’une collĂšgue devant des dizaines de tĂ©moins, ça va rien impliquer ? Si un mec embrasse de force une collĂšgue devant des dizaines de collĂšgues (et mĂȘmes de milliers de tĂ©lĂ©spectateurs), ça va rien impliquer ?

Et quand bien mĂȘme ce ne serait pas la norme, ça doit le devenir, et si mĂȘme canal + dont le business repose beaucoup sur son image ne montre pas l’exemple, on est mal parti.

Malheureusement, je suis convaincu que ça va jaser, que ce sera « un gros con Â», qu’il y aura une palanquĂ©e de « t’as vu ce qu’il a fait? Â» et encore de « tu connais pas la derniĂšre Â», qu’il y en aura un nombre certains de « on n’a pas idĂ©e de venir avec une jupe pareille si c’est pas pour chauffer Â» « on rĂ©colte ce que l’on sĂšme Â» « Ă§a se voit qu’elle est open alors pourquoi tout ce cirque Â» et si la nana est une random on lui fera comprendre qu’elle fout la sale ambiance Ă  se plaindre. Si le gars est un random il est possible, pas systĂ©matique, qu’il pourrait sauter.

AprĂšs, je ne critique pas les entreprises en particulier. La mĂȘme chose dans la fonction publique ça se finit en promotion sanction. Eventuellement dans un placard, mais mĂȘme pas sĂ»r.

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Une fois on m’a expliquĂ© que j’avais mal compris la dĂ©finition du harcĂšlement moral : « Le harcĂšlement moral ou harcĂšlement psychologique ou encore mobbing est une conduite abusive qui par des gestes, paroles, comportements, attitudes rĂ©pĂ©tĂ©s ou systĂ©matiques vise ou conduit Ă  dĂ©grader les conditions de vie ou conditions de travail d’une personne. »

On m’a dit : c’est plus compliquĂ© que ça tu sais.

Ensuite on m’a demandĂ© avec insistance si j’étais conscient des implications que ça pourrait avoir d’écrire le mot harcĂšlement dans des Ă©changes Ă©crits.

Ensuite on m’a dit que l’employeur pouvait etre tenu responsable.

Là j’ai compris qu’il ne se passerait plus rien.

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Je le pensais sans le dire, harcĂšlement moral ou sexuel, la solution souvent est la mĂȘme.

Pour le coup harcùlement sexuel je n’ai (fort heureusement) pas pu constater ce genre de situations.

J’ai oubliĂ© dans mon exemple prĂ©cĂ©dent le coup du paquet de piĂšces de forme phallique (Ă  ce niveau tout ce qui est droit l’est) et du sachet dans lesquels ils se trouvent faisant penser Ă  ce bon responsable Ă  un prĂ©servatif. Il va de soi qu’il s’en donnait Ă  coeur joie d’interroger les cassiĂšres sur ce Ă  quoi cela leur faisait penser, quitte Ă  donner la solution lorsqu’elles faisaient mine de pas comprendre, pas compliquĂ©, Ă  vrai dire, de voir oĂč il voulait en venir


On a pas les mĂȘmes exemples alors, dans mon vĂ©cu (qui est pourtant fonction publique), des personnes se sont faites virer pour moins que ça.
Et mĂȘme il y a une dizaine d’annĂ©es oĂč la chose Ă©tait gĂ©rĂ©e diffĂ©remment, c’était au minimum la mutation quelques annĂ©es (l’exemple que j’ai en tĂȘte c’était du harcĂšlement par une femme :sac: )

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1/medias-pierre-menes-ne-participera-pas-au-prochain-canal-football-club_AV-202103300315.html

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Source: l’Equipe

MĂ©nĂšs ne devrait pas ĂȘtre inquiĂ©tĂ© final, Canal attend que ça se tasse un peu. Par contre les snitches


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Il est bien loin « l’esprit canal » :sarko:

C’est assez logique et ça semble « normal » pour une sociĂ©tĂ©. Les fuites ne peuvent pas ĂȘtre apprĂ©ciĂ©es par les dirigeants.

Par contre le sort de Pierre Menes aurait dĂ» passer en prioritĂ©. L’humain avant la sociĂ©tĂ©, c’est dans ce sens que doit fonctionner une boite si elle veut protĂ©ger ses salariĂ©s.

Je ne sais pas qui est Menes pour Canal, mais visiblement il est intouchable ou alors Canal a peur de sa grande gueule pour d’éventuelles rĂ©vĂ©lations sur autre chose.

je crois que c’est juste qu’il est trĂšs proche du fils BollorĂ©.

C’est surtout que juridiquement, rien ne permet de le virer aujourd’hui pour ce qui s’est passĂ© il y a plusieurs annĂ©es.
Les faits sont prescrits. Du coup, si canal veut absolument s’en dĂ©barrasser il faut qu’ils trouvent un accord avec lui, avec gros sous Ă  la clĂ©.
AprĂšs, ĂȘtre pote du fils BollorĂ© ça ne doit pas aider dans la prise de dĂ©cision.

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C’était pas dĂ©jĂ  passĂ© Ă  6 ans en 2017 ?

EDIT : Ah c’était en 2016 l’agression. Effectivement, du coup c’était 3 ans. Selon ce tableau, s’il est bon. :sac:

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