đŸ‡«đŸ‡· Olympique de Marseille

Il nous reste donc ~29M€ de positif sur ce mercato, sans parler des dĂ©parts qui tardent Ă  arriver. (Veretout, Chancel, Garcia, Gigot
)

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La maison :wesh:

Bien plus hypé que par les autres noms annoncés en attaque

(@SantiAouna):rotating_light:EXCL : :green_circle::yellow_circle::england:❗Monaco a ajoutĂ© Jonathan Rowe tout en de sa liste des options :speaking_head: Des discussions ont dĂ©jĂ  eu lieu avec ses reprĂ©sentants :warning: L’ASM doit d’abord vendre/prĂȘter un joueur extracommunautaire avant de pouvoir avancer plus concrĂštement sur ce dossier :moneybag: Norwich veut au moins 15M€ :large_blue_circle::white_circle: L’OM a formulĂ© une offre officielle mais ne surpayera pas. Deal pour le moment bloquĂ©. :arrow_forward: Leeds s’est Ă©galement positionnĂ©

(@ODMByTreize013):red_circle: 𝗜𝗡𝗙𝗱 - Simon Ngapandouetnbu :cameroon:, gardien de l’OM , Ă©tait en dĂ©placement Ă  NĂźmes aujourd’hui pour finaliser son contrat. Il rejoindra NĂźmes en prĂȘt pour la saison, avec l’opportunitĂ© de s’illustrer en National

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Source: l’Equipe

Source: la provence

om

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Enfin, en espĂ©rant qu’il a des certitudes sur son temps de jeu.

(@ElyeWahi): « Ă‡a me fait trĂšs plaisir d’ĂȘtre ici, c’est comme dans un rĂȘve. Je suis trĂšs fier de faire partie de cette famille marseillaise. Â»

:pasrire: :pasrire: :pasrire: :pasrire:

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J’ai vu la confĂ©rence il Ă©tait tout sauf Ă  l’aise.

Aprùs c’est 100% de la comm. Si il met des buts ça ira trùs bien et ça peut faire comme avec Cana ou Heinze quoi

En vrai je lui souhaite de rĂ©ussir, il a l’air d’avoir mĂ»ri.

Et puis bon y’a 5M€ de bonus à la clef :sac:

(@ActuFoot):rotating_light: OFFICIEL ! McDonald’s devient partenaire officiel de l’OM ! :white_check_mark::blue_heart::white_heart: (communiquĂ© club)

Payet et Gignac vont revenir

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OA de 6,5M€, non obligatoire, mais GĂ©rone prend 100% du salaire. Cool, mais pas ouf.

Mandanda dans les cages.

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(@EditoMarseille):rotating_light::rotating_light:L’OM avance bien concernant Jonathan ROWE :england: !!! Les positions des deux clubs se sont nettement rapprochĂ©es(@laprovence)

ITW pour L’Equipe :

ROBERTO DE ZERBI « L’OM, C’EST UNE AUTRE SAVEUR »

Comment incarner la stabilitĂ© dans un club qui ne sait plus ce que c’est ?

Il y a eu beaucoup de mouvements dans le club, Ă  tous les niveaux. La stabilitĂ© se trouve en Ă©tant soi-mĂȘme, en travaillant avec sĂ©rieux et passion, des choses que j’ai toujours eues en moi. Il n’y a pas de secret ou de formule magique. Un entraĂźneur fait partie de l’institution, ce n’est pas le chef. Sur le terrain, je suis le responsable. Ça ne veut pas dire que je commande, mais je veux contrĂŽler mes idĂ©es de jeu.

Avez-vous analysĂ© les matches de la saison derniĂšre ou ce n’était pas utile, car tout change ?

Pour avoir affrontĂ© Marseille avec Brighton en Ligue Europa (2-2, 0-1), je connaissais beaucoup de joueurs. J’avais vu Balerdi, Rongier qui est en train de revenir, Murillo, Kondogbia, Harit
 On en a ajoutĂ© d’autres pour changer un peu la mentalitĂ©. C’était nĂ©cessaire par rapport aux caractĂ©ristiques de ceux que nous avions. Je pense que lorsqu’il reprend une Ă©quipe huitiĂšme la saison passĂ©e, qu’il a un contrat de trois ans et des idĂ©es diffĂ©rentes, un nouvel entraĂźneur est obligĂ© d’insuffler un changement radical dans l’équipe. AprĂšs, chaque entraĂźneur donne sa propre idĂ©e du football, mais il ne fait rien seul. Les acteurs principaux, ce sont les joueurs.

En septembre dernier, une crise avait éclaté entre la direction et les supporters, provoquant le départ de Marcelino. Avez-vous pensé à ce contexte avant de vous engager ?

Il est clair que quand tu vas travailler dans un club, tu analyses toutes les choses difficiles, dĂ©sagrĂ©ables, qui pourraient exister autour. Mais il y a aussi de belles choses. Je connais la pression, les difficultĂ©s inhĂ©rentes Ă  ce club, mais je sais que mon choix s’est portĂ© sur l’OM pour toutes ces raisons aussi. Marseille, c’est diffĂ©rent, c’est une autre saveur que n’importe oĂč ailleurs. Et si tu rĂ©ussis Ă  l’OM, c’est encore plus beau.

Vous ĂȘtes arrivĂ© avec un staff Ă©toffĂ© et un conseiller personnel, Giovanni Rossi. Était-il primordial d’ĂȘtre autant entourĂ© ?

Ces choses nouvelles dans l’organigramme, comme le directeur de la performance (Marcello Iaia), ont surtout Ă©tĂ© apportĂ©es par Pablo (le prĂ©sident Longoria). Il y en a d’autres que j’ai demandĂ©es pour faire mieux. Pas pour mon avantage personnel, mais pour le club. Le plus important, ce n’est pas le prĂ©sident ni le coach. Le plus important, c’est l’OM. Et ça doit ĂȘtre clair pour tous les salariĂ©s du club.

Comment le faire comprendre ?

Avec l’exemple que tu donnes tous les jours, sur et en dehors du terrain, le respect que tu montres et les quelques rĂšgles que tu mets en place. GrĂące Ă  Medhi Benatia (conseiller de Longoria), qui a beaucoup travaillĂ© dans ce sens, j’ai trouvĂ© une ambiance tranquille. Je peux seulement penser Ă  travailler, organiser les choses pour rĂ©ussir ici.

Pourquoi n’aviez-vous pas signĂ© en 2022, quand vous aviez discutĂ© avec les dirigeants ?

Je voulais dĂ©jĂ  venir Ă  cette Ă©poque. Sans parler des aspects financiers ou de construction d’effectif, je crois que ça ne s’est pas fait Ă  cause de divergences entre le directeur sportif Javier Ribalta et Pablo Longoria. Avec mon staff, on avait longuement Ă©tudiĂ© l’effectif. Il y avait des joueurs comme Gerson, Ünder
 Cette fois, Pablo et Medhi ont tout fait, dans leur comportement et leurs discours, pour que ça se fasse. Ils m’ont respectĂ©, m’ont fait me sentir important, ils ont Ă©tĂ© adorables et honnĂȘtes avec moi. Ce n’est pas le nom du club qui est important, mais ce que je ressens. Le rapport avec les dirigeants, quand on discute et qu’on se comprend rapidement sur comment on veut jouer, sur ce dont on a besoin. Sans vendre du rĂȘve mais en se disant la vĂ©ritĂ©. Je pense qu’on a trouvĂ© l’accord en mĂȘme pas cinq minutes.

À part Donetsk, vous avez toujours dirigĂ© des outsiders dans leur Championnat,alors que l’OM est souvent en situation de dominer en L1. Ce challenge peut-il vous faire Ă©voluer ?

On a l’obligation de gagner ici parce que les joueurs sont meilleurs sur le papier que les concurrents, c’est un avantage pour moi. Au Chakhtior aussi, j’avais une Ă©quipe qui devait tout le temps l’emporter. C’est sĂ»r, ça change de Brighton qui n’est pas en Premier League ce que l’OM est en L1. Mais nous sommes prĂȘts.

La devise de l’OM est “droit au but”. Or, Brighton faisait l’inverse avec vous, en Ă©tant l’équipe qui faisait le plus de passes dans son camp pour aspirer l’adversaire. Craignez-vous que votre jeu ne soit pas compris par le VĂ©lodrome ?

Moi aussi je veux aller “droit au but”. Mes Ă©quipes ont d’ailleurs toujours mis beaucoup de buts. Le problĂšme, c’est que quand tu n’arrives pas Ă  marquer, que ce soit sur une sĂ©quence d’une seule ou de dix passes, il ne faut pas subir de contre-attaque.

Peut-on toujours ĂȘtre le mĂȘme entraĂźneur, quel que soit le club ?

Non, l’entraĂźneur doit s’adapter au Championnat, au type de joueurs Ă  sa disposition, c’est la prioritĂ©. Si j’ai beaucoup changĂ© de pays, ce n’est pas pour apprendre des langues. Je ne travaille pas dans le tourisme. Ce que j’aime, c’est comprendre les diffĂ©rents styles et m’adapter, tout en gardant mes principes.

En quoi le Brighton de De Zerbi était-il différent de vos précédentes équipes ?

Brighton Ă©tait une Ă©quipe plus verticale que l’étaient le Chakhtior et Sassuolo. Lors de ma premiĂšre saison, c’était l’équipe qui effectuait le plus de tirs au but de toute la Premier League. Avec Welbeck, Mitoma, March, Enciso, j’avais des joueurs verticaux. Le style de l’équipe dĂ©pend forcĂ©ment des joueurs. Ici, on pourrait jouer Ă  quatre attaquants, avec Luis Henrique, Greenwood, Wahi et Carboni. On pourrait aussi peut-ĂȘtre Ă©voluer avec KonĂ© en numĂ©ro 10, Harit en ailier
 Ça dĂ©pend de plusieurs paramĂštres. Le tout, c’est de trouver l’équilibre. Et l’équilibre, ce n’est pas prendre peu de buts, c’est trouver le juste milieu entre ce que tu crĂ©es dans le camp adverse et ce que tu subis. Si une Ă©quipe prend peu de buts mais ne tire jamais, elle n’est pas Ă©quilibrĂ©e.

Avez-vous dĂ©jĂ  ce qu’il vous faut Ă  l’OM ?

On doit encore complĂ©ter certaines choses. MĂȘme si Wahi est arrivĂ© mardi, Cornelius la semaine derniĂšre, les gardiens aussi, je suis satisfait. Ce n’est pas un timing idĂ©al mais si vous me demandez si je suis content de l’effectif, de la maniĂšre dont le club a travaillĂ©, je vous rĂ©ponds oui.

Le travail d’Igor Tudor et de Jorge Sampaoli Ă  Marseille peut-il ĂȘtre une inspiration dans le contexte de la L1 ?

Ce sont deux coaches qui ont fait du bon boulot. Je regardais l’OM de Sampaoli, mais vous dire s’il ressemblait Ă  l’OM que je veux mettre en place, c’est difficile. Vous devez voir le coach Ă  l’entraĂźnement, voir ce qu’il demande Ă  son Ă©quipe pour comprendre son projet. Je peux dire que je suis moins dans la verticalitĂ© et le jeu direct que Tudor. Je prĂ©fĂšre un jeu de possession orientĂ© sur la gestion des temps forts et le contrĂŽle du ballon.

Quel est le premier principe que vous avez inculqué aux joueurs marseillais ?

Garder le ballon plus que l’adversaire. Commander le jeu, on peut le faire avec ou sans le ballon, mais c’est plus facile avec. Je veux chercher Ă  avoir une Ă©quipe protagoniste sur le terrain. Je l’ai fait de partout, et j’ai surtout envie de le voir Ă  Marseille. Je suis fier d’ĂȘtre l’entraĂźneur de l’OM, les joueurs aussi doivent l’ĂȘtre. Ça nous donne des responsabilitĂ©s supplĂ©mentaires.

Vos prédécesseurs avaient peur des transitions en L1. Vous méfiez-vous aussi de la facilité des équipes françaises en contre ?

On le voit surtout en Ligue 1, mais aussi en Bundesliga et en Premier League. Quand tu veux attaquer avec beaucoup de joueurs, tu dois toujours ĂȘtre attentif aux contre- attaques. C’est le danger numĂ©ro 1.

Comment travailler sans avoir un groupe complet ?

C’est difficile. Mais je savais avant de signer que ce serait le bordel jusqu’à la fin aoĂ»t. On n’a pas l’effectif au complet, mais on travaille sans excuse ni demander de dĂ©lais, on doit ĂȘtre prĂȘts tout de suite car c’est ce que demande un club comme l’OM.

Quels objectifs voulez-vous atteindre cette saison ?

À la fin du mercato, on pourra ĂȘtre un peu plus prĂ©cis sur nos objectifs. Mais le premier et le plus important, c’est de rendre fiers et heureux tous ceux qui suivent l’OM, du propriĂ©taire Ă  la marĂ©e de supporters. Les rendre fiers des joueurs et du coach qu’ils ont. On doit voir si on a tout de suite une Ă©quipe soudĂ©e, avec un cerveau et une Ăąme. On travaille sur ça. Les attentes sont hautes mais on les accepte. Nous avons des joueurs forts, et je ne suis pas du genre Ă  me cacher si je ne rĂ©ussis pas ma mission.

Quels sont les critùres qui guident la signature d’un joueur ?

Ce qu’il a dans le sang (il se tape le bras avec l’index). Le caractĂšre, la volontĂ©. Wahi, par exemple, il a voulu venir Ă  tout prix et c’est ce qu’il m’a dit tout de suite au tĂ©lĂ©phone. Greenwood, c’est le premier joueur que j’ai appelĂ©. J’ai parlĂ© avec son pĂšre, qui doit avoir le mĂȘme Ăąge que moi. Je l’ai averti sur l’exigence de ce club, en lui disant : “L’OM, c’est l’OM.” Il m’a rĂ©pondu : “Je me souviens de l’OM historique, qui a jouĂ© des finales de Coupes d’Europe.” Au contraire, quand nous voyions qu’un joueur Ă©tait incertain, pas totalement sĂ©duit Ă  l’idĂ©e de nous rejoindre, on partait tout de suite sur une autre piste.

Quels sont les critĂšres techniques ?

Il y a les caractĂ©ristiques de chaque joueur, mais la prioritĂ© est de savoir mettre ses qualitĂ©s au service du collectif, on doit ĂȘtre forts ensemble. Je regarde la technique, la vitesse, la qualitĂ© de lecture de jeu pour ouvrir des espaces au milieu
 Pierre- Emile Höjbjerg a jouĂ© avec le Danemark, une nation qui joue un football similaire Ă  celui qu’on veut pratiquer, et Tottenham le faisait l’an dernier avec Ange Postecoglou. Lilian Brassier a Ă©galement les qualitĂ©s pour, comme IsmaĂ«l KonĂ©, qui est un milieu de projection, capable de marquer des buts. Lui aussi voulait trĂšs fortement venir Ă  l’OM.

L’aisance au pied des gardiens et des dĂ©fenseurs est-elle non nĂ©gociable ?

Ça fait partie des choses que je regarde, comme la vitesse pour les dĂ©fenseurs. J’observe le jeu au pied des gardiens, les sorties aĂ©riennes aussi. On m’a dit que Pau Lopez avait souffert sur ce point par le passĂ©.

L’effectif a Ă©tĂ© rajeuni. Était-ce une volontĂ© ?

Ce sont les circonstances. Pierre-Emerick Aubameyang (35 ans), je ne voulais pas qu’il parte. Mais j’ai acceptĂ© sa dĂ©cision quand j’ai compris sa volontĂ©. Je ne fais pas attention Ă  l’ñge d’un joueur, je regarde plutĂŽt s’il a du caractĂšre, s’il est bon ou pas. Il y a des jeunes qui ont du caractĂšre, et des plus vieux qui sont bons mais qui ont peur. À Brighton, j’avais Adam Lallana et James Milner qui avaient presque mon Ăąge, et ils Ă©taient des exemples en tant que professionnels.

Pourquoi avez-vous quitté Brighton ?

Nous avions des idĂ©es diffĂ©rentes avec le propriĂ©taire. J’aime le foot, j’aime travailler mais j’aime aussi la libertĂ©. Ça ne me correspondait plus, je ne voulais pas accepter des choses injustes. AprĂšs, j’ai vraiment choisi de venir Ă  Marseille. Parce que j’avais la possibilitĂ© de rester en Angleterre, mais j’ai fait ce choix aprĂšs mĂ»re rĂ©flexion. Et je pense que c’est l’ambiance idĂ©ale pour moi.

Trouvez-vous plus de liberté à Marseille ?

Être libre ne veut pas dire commander. Ça veut plutĂŽt dire que je suis stimulĂ©, que je sens une forte motivation, que mon poste me donne de l’adrĂ©naline. Je veux avoir la chair de poule, me lever en pensant Ă  faire exploser le VĂ©lodrome, Ă  faire marquer 15 buts Ă  Greenwood et 20 Ă  Wahi
 Fabrizio (Ravanelli) m’a souvent parlĂ© du contexte marseillais. Ce sont des Ă©motions que seul le foot vous donne. Mais je ne vais pas faire de grandes dĂ©clarations. L’OM a fini huitiĂšme la saison passĂ©e, on doit rester silencieux et humbles. On ne joue mĂȘme pas la Ligue ConfĂ©rence mais on doit ĂȘtre ambitieux. Je suis un peu vieux (45 ans) mais le riche passĂ© de l’OM, je m’en souviens comme s’en souvient le pĂšre de Greenwood.

Aller en Ligue 1 aprĂšs la Premier League, ce n’est pas une rĂ©gression ?

J’ai commencĂ© ma carriĂšre d’entraĂźneur en CinquiĂšme Division italienne (Ă  Darfo Boario, 2013-2014). Depuis, j’ai passĂ© cinq saisons en Serie A, un an Ă  Donetsk et en Ligue des champions, deux ans en Premier League en finissant une fois 6e. Venir aujourd’hui Ă  Marseille, c’est un pas en avant. Tout le monde sait que la Premier League est le meilleur Championnat du monde, parce que les Anglais savent vendre leur produit. J’ai vu tant de matches de L1 l’an passĂ©, de Marseille mais aussi de Paris, Lens ou Brest. Je connais les exigences de ce Championnat.

Est-il possible de rivaliser Ă  terme avec le PSG ?

C’est notre rĂȘve. Quand ? Je ne sais pas. Mais bien sĂ»r que c’est notre ambition, sinon tu ne viens pas Ă  l’OM. Maintenant, on reste en construction. Paris a rĂ©ussi de grandes choses ces derniĂšres annĂ©es. On ne peut pas faire semblant non plus, bien sĂ»r qu’on veut rivaliser avec Paris. Personne ne doit l’oublier Ă  l’OM, et je ne parle pas seulement des joueurs.

Avez-vous besoin de gagner des titres pour ĂȘtre heureux, ou votre Ă©panouissement peut-il seulement passer par le jeu ?

On joue bien pour gagner des titres, justement. S’il n’y avait qu’une voie vers les titres, tout le monde la prendrait et serait champion Ă  la fin. Tu dois choisir ta voie pour aller gagner. Celle que j’ai choisie, c’est bien jouer et avoir des joueurs de qualitĂ©. D’autres prĂ©fĂšrent le contre, ou jouer long et attaquer les seconds ballons
 Ce qui me plaĂźt, c’est la perfection, je ne serai jamais content. Mais je peux dire que mes joueurs sont de belles personnes, qui s’investissent et mĂ©ritent de faire un grand Championnat.

Sur quels aspects votre équipe vous a-t-elle plu, lors de la préparation ?

Ce qui m’a plu contre Augsbourg (3-1, samedi), c’est d’avoir rĂ©ussi Ă  contrĂŽler le jeu. On s’est crĂ©Ă© des occasions, on a bien dĂ©fendu face Ă  la premiĂšre ligne de pression adverse. On a Ă©tĂ© bons Ă©galement dans l’agressivitĂ©, le contre-pressing Ă  la perte du ballon. On doit concĂ©der moins de situations de frappe, on a aussi ratĂ© l’occasion de marquer 5-6 buts en seconde pĂ©riode. Ça, c’était pour le nĂ©gatif, mais je retiens beaucoup de positif.

Lors de la préparation, vous avez aussi dû dire à plusieurs joueurs que vous ne comptiez pas sur eux


L’entraĂźneur doit prendre ses responsabilitĂ©s, sans oublier de respecter tout le monde, d’ĂȘtre correct et honnĂȘte. Mais nous avons fait des choix, pas seulement moi. Les idĂ©es de jeu ont changĂ©, les joueurs aussi. La gestion des joueurs qu’on ne dĂ©sire plus dĂ©pend du club et pas seulement de moi. Disons que j’ai simplement fait ma part dans la construction de l’effectif.

Pourquoi avez-vous repĂȘchĂ© Geoffrey Kondogbia ?

Kondogbia n’est pas revenu, il a toujours Ă©tĂ© dans le groupe. Ce joueur est une dĂ©couverte importante pour moi. Je savais que c’était une belle personne, un joueur fort. Mais je l’ai vu trĂšs motivĂ©, se comporter en leader. S’il fait une grande saison, la satisfaction ne sera pas sportive car tout le monde connaĂźt les qualitĂ©s du joueur. Elle sera surtout humaine, parce que c’est une revanche pour lui, qui m’a tout de suite dit que sa saison Ă©tait ratĂ©e l’an dernier. Il est intelligent et il a montrĂ© la volontĂ© de rĂ©agir.

Joueur, auriez-vous aimé vous avoir comme entraßneur ?

Peut-ĂȘtre que le joueur que j’étais se serait disputĂ© avec l’entraĂźneur que je suis (il tape ses poings en riant). Le point commun entre ces deux personnes, c’est l’amour pour le foot. Je vivais pour le foot quand j’étais joueur, en tant qu’entraĂźneur aussi. Maintenant, je peux commander alors qu’avant, j’étais aux ordres. Je devais courir, je dois parler.

Vous avez avant tout une réputation de tacticien. Quelle place a la dimension humaine dans vos rapports avec les joueurs ?

Ça vient en premier. L’homme vient avant le professionnel, le prĂ©sident, l’entraĂźneur, le joueur, le supporter
 Mais je veux tout en fait. De la motivation, du physique, de l’agressivitĂ© sur le terrain, de l’humain
 En tant que professionnel, tu ne peux pas te contenter d’avoir certaines qualitĂ©s et d’autres moins bonnes.

Vous avez défendu Greenwood avant son arrivée, critiquée pour des raisons extrasportives (le joueur a été accusé de violences conjugales et de tentative de viol en 2022, avant que les poursuites soient abandonnées).

(Il coupe.) Je ne l’ai pas dĂ©fendu. J’ai dit que quand un joueur devient mon joueur, je suis le premier Ă  le coller au mur s’il se trompe. Mais vis-Ă -vis de l’extĂ©rieur, je le dĂ©fendrai toujours comme je prendrais la dĂ©fense de mon fils. La question personnelle n’entre pas dans mon raisonnement, je sais ce qu’a fait Pablo en amont, toutes les informations humaines qu’il a rĂ©coltĂ©es sur Greenwood. Le club a pris toutes les prĂ©cautions avant de prendre la dĂ©cision.

Avez-vous des passions en dehors du foot ?

(Il montre son paquet.) La cigarette ! J’ai des hobbies, bien sĂ»r, mais entraĂźner Ă  ce niveau te prend beaucoup trop de temps. Alors partager un repas avec mon staff peut ĂȘtre un hobby, faire une balade sur mon jour libre aussi. Mais je n’ai pas beaucoup de temps libre. Et mĂȘme si j’en avais, c’est surtout mon esprit qui n’est pas assez libre pour penser Ă  autre chose.

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Vous allez vous rĂ©galer avec lui. J’adore son jeu de position.

En tant que coach seniors, c’est l’un de mes modĂšles. Je vais suivre prochainement une formation sur ce principe lĂ  car il m’intĂ©resse d’en savoir plus.

J’espùre vraiment que la mayonnaise va prendre entre tous les joueurs. Soyez patients avec lui :kissing_heart:

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@Tyler si tu devais composer le premier 11 de RDZ contre Brest ce serait lequel ?

J’ai vu les matchs de prĂ©pa et la premiĂšre mi-temps de Ausbourg et j’aime bien et surtout je vois que les joueurs appliquent quelque chose a quoi ils adhĂšrent et il y a une progression Ă  chaque match je trouve.
Je ne m’enflamme pas mais je vois un schĂ©ma directeur et de la progression. Chose que je voyais avec Sampaoli Tudor. La saison derniĂšre tu ne sentais pas de progression dans ce que voulais faire l’entraineur. ça ne passait pas avec Marcelinho, Gattuso bah je comprenais pas oĂč il voulait en venir avec sa façon de jouer et Gasset je comprenait mais il venait en pompier et sans gros principes de jeu mais c’était quand mĂȘme mieux mĂȘme si irrĂ©gulier.